❝ il était une fois... ❞ amadeo Ҩ cameron 11 Septembre 2001... Cameron ne savait même plus où elle se trouvait ce célèbre jour où tant de vies avaient été fauché. La jeune femme savait qu'elle se trouvait dans la rue et qu'elle était très certainement avec son ex petit ami, à consommer sa dose d'héroïne. Aujourd'hui, le 11 Septembre 2012, elle avait eu la chance d'avoir la possibilité de prendre une journée de congé pour se rendre à New-York et visiter les lieux de commémoration qui avaient été construits pour les 10 ans des attentats du 11 Septembre. Et la jeune femme connaissait le visage d'un des hommes qui avait pris par à ce massacre. Mais il était mort maintenant et elle en était plus que contente. Ce genre de monstre n'avait rien à faire sur terre et c'était pour l'apprendre à sa fille que Cameron avait permis à sa fille Kathie de rater un jour d'école. Les deux femmes partirent tôt ce matin du 11 Septembre de leur petite maison en banlieue de Philadelphie. Elle roulèrent plusieurs heures avant d'arriver à New York. Arrivées sur les lieux des commémorations, Cameron gara sa voiture assez loin des lieux et emmena sa fille à pieds. Kathie fut très curieuse de savoir ce qu'il s'était passé. Alors la jeune agent du FBI lui expliqua qu'un groupe de méchants hommes avaient joués avec des avions comme ceux que la petite fille regardait le soir dans le ciel et qu'ils avaient heurtés les deux tours se trouvant à la place de ce grand vide. Kathie demanda alors si les responsables avaient eu une punition. Cameron pensa alors à l'homme dont elle avait lu le dossier: Amadeo James Howard. Il avait participé aux attentats et avait été retrouvé là où les deux avions avaient décollés. Elle reporta son regard sur sa fille en lui disant que oui, les méchants avaient été punis. Cameron porta sa fille pour que cette dernière puisse regarder les noms graver dans le marbre. Kathie se pencha ensuite pour regarder la cascade et Cameron laissa son regard errer sur la foule de plus en plus nombreuse en ce jour de commémoration. Et soudain, elle crut que son coeur allait s'arrêter. Un homme se trouvait parmi les gens présents. Mais cet homme était censé être morts, exécuté par la justice américaine pour avoir oser perpétrer un massacre contre les Etats-Unis. Cameron sentit soudain la colère se répandre en elle: comment ce personnage osait il se montrer sur les lieux d'un massacre auxquels il avait pris part? Cameron remit sa fille au sol et garda sa main dans la sienne. Amadeo se trouvait un peu à l'écart de la foule et Cameron allait pouvoir lui parler sans se faire remarquer. Arrivée près de lui, elle ne perdit pas son temps. "Vous n'avez rien à faire ici Mr Howard! Vous n'avez donc aucun amour propre pour oser venir ici?!" fiche par century sex.

Dix ans... Voila dix ans qu'Amadeo avait fait la chose qui bouleversa son existence. Dix ans qu'il avait fait couler le sang, il s'était levé ce matin là chez Deborah qui avait encore une fois eut la gentillesse de le loger. A peine les yeux ouverts, il savait qu'il y avait quelque chose de spécial à cette journée. Il sortit dans la rue, et beaucoup de gens se réunissait ici, des victimes du 11 septembre 2011 pour ceux qui n'étaient pas perdus en chemin. Howard les regardait, sans la moindre pitié pour eux, après tout, ils vivaient encore d'une certaine manière. Alors Howard voulait voir ce qu'il était advenu des tours, il voulait savoir si aujourd'hui ils se souvenaient encore ou si le temps avaient soigné leurs blessures. Alors il traversa le tunnel sans rien dire à personne, après tout. A qui pouvait-il bien le dire ? Il n'était rien, il n'avait jamais été qui que ce soit, juste un pion de l'armé puis d'Al Qaida. Aujourd'hui, il se fichait bien de ce que faisaient les terroristes, ils faisaient ce qu'il voulait, il n'était plus là pour y contribuer. Il n'effaçait pas les souvenirs de la guerre en sa mémoire, il voyait encore ce papier qu'il avait signé en entrant à l'armée Américaine, il voyait encore cet engagement qui avait bouleversé sa vie. Nous étions le 11 septembre, le passé resurgissait devant ses yeux, ici. Personne ne savait qui il était, ce qu'il avait fait. Mais il savait qu'un jour quelqu'un viendra mourir et le dénoncer. Les gens le haïssaient déjà dans le monde des morts sans même savoir sa vie, il était un vaurien aux yeux de tous ou presque. Et le peu de monde qui voulait l'aider, se détournerait de lui une fois pour toute. Mais Amadeo n'était pas de ceux qui se torturaient pour ce qui allait venir, il vivait au moment présent, à vrai dire il ne vivait pas vraiment, il survivait...

Howard arriva à New-York, beaucoup de souvenirs de son enfance resurgissait dans sa mémoire, il voyait son père qui voulait qu'il soit le plus grand médecin de la ville. Il marchait à pas lent jusqu'à arriver à un espace vide où s'attroupait un nombre incalculable de personne, Amadeo fut assez étonné de voir que les gens souffraient encore. Il se tenait en recul de ce spectacle, sur un échafaudage quelqu'un faisait un discourt que tout le monde se mit à écouter avec attention, sauf certains qui bavardaient, où lisait un journal ou un circulaire. New-York n'avait pas vraiment changé depuis tout ce temps... L'homme alluma une cigarette et s'appuya contre le mur d'un building et observait la scène. Tout à coup, une femme qui arrivait dans sa direction, qui était de ce qu'il y avait de plus vivant lui adressa la parole. Et en plus de cela elle le connaissait ? Howard expira la fumée de sa cigarette et baissa ses yeux sur la fillette qui était juste là avant de reporter son regard vers la charmante femme, quelque peu agressive :

« Je vois qu’au FBI il engage toujours ce qu’il y a de plus sexy... »

Des filles comme elle il en avait tué... Et à n’en éprouvait aucun remord à ce jour, ce qui était fait, était fait. On ne pouvait pas refaire le passé, il laissait ses souvenirs le hanter autant qu’ils le voulaient, mais jamais Howard ne demanderait pardon. Jamais. Ce mot lui était impossible, la vie avait été suffisamment injuste pour qu’il puisse un jour demander pardon ou se justifier. Il avait fait ce qu’il devait faire. Aujourd’hui, il était mort, et ses souvenirs ne le quittaient pas, chaque personne qu’il voyait lui rappelait le monstre qu’il était et il ne cherchait pas à se racheter, car on ne se refait pas, c’était trop tard, le mal était en lui.

« Ne me parles pas d’amour propre, la dignité n’est rien d’autre que de l’orgueil et de la prétention »

Ajouta t-il avant de continuer à fumer sa cigarette détournant son regard de la flicarde pour observer le ciel où l’on ne pouvait voir aucun avion qui passait par là...

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