https://afterlife.forum-canada.net/t1227-un-bar-quelques-notes-de-musique-mais-surtout-deux-amis-autour-d-un-verre-eileen-zachary#78937

https://www.youtube.com/watch?v=QwfK217ITRo

https://afterlife.forum-canada.net/t1227-un-bar-quelques-notes-de-musique-mais-surtout-deux-amis-autour-d-un-verre-coleen-zachary

https://www.youtube.com/watch?v=mAbLMBw-_U4

https://afterlife.forum-canada.net/t1227-un-bar-quelques-notes-de-musique-mais-surtout-deux-amis-autour-d-un-verre-coleen-zachary

http://next.liberation.fr/sexe/2012/04/26/le-point-g-existerait-vraiment_814600

https://afterlife.forum-canada.net/t1227-un-bar-quelques-notes-de-musique-mais-surtout-deux-amis-autour-d-un-verre-coleen-zachary

The G

https://afterlife.forum-canada.net/t1227-un-bar-quelques-notes-de-musique-mais-surtout-deux-amis-autour-d-un-verre-coleen-zachary

Zach était présent pour June. C’était une chose qu’elle ne pourrait oublier. La belle n’aimait se montrer sous un tel jour mais elle ne pouvait plus jouer la comédie devant son ami. De toutes façons, elle n’y arrivait plus. Son moral était bien trop attaqué alors elle ne savait avoir cet air faux et souriant qu’elle savait arborait en un temps record auparavant. Maintenant, elle devait se forcer trop fortement pour que ça paraisse naturel. Elle ne voyait plus personne alors elle n’avait pas eut à montrer cette affreuse facette. Zachary était donc le seul à la savoir ainsi … avec Helen, bien sur, celle qui la comprenait mieux que quiconque. Le brunet lui demandait si elle avait pensé à consulter un spécialiste. Vu le ton qu’il employait, la brune comprenait que ce n’était absolument pas à titre négatif. Au contraire, c’était sûrement pour son bien. Mais ce qui lui fit étrange, c’était le fait qu’elle n’avait jamais pensé à ça car justement elle ne se rendait pas compte de sa maladie. La dépression était trop forte pour qu’elle ne daigne mettre le nez dehors. Jamais elle n’irait parler avec un inconnu de tout ses soucis. C’était déjà bien trop difficile avec son compagnon … June ne savait plus se confier et elle ne savait absolument pas voir des têtes méconnues. Elle en avait bien trop peur. Et si ils résidait des fous en eux ? Depuis les catastrophes, la brune prenait tout le monde pour des êtres potentiellement dangereux. Toujours était-il que consulter n’était pas dans ses plans.

- Non, ce n’est pas ce qu’il me faut … enfin je n’sais plus où j’en suis réellement…. Ça passera … Elle rebondit sur le fait que son ami ne faisait jamais de projets. Ah oui et pourquoi ça ? Tu devrais tu sais. La brune était bien plus assurée en utilisant Zach comme sujet. Puis elle était curieuse de savoir pourquoi il ne se penchait pas sur son avenir.

La question du faucheur était osée. Le bel homme faisait tout pour aider June et celle-ci en était reconnaissante. Elle se dévoilait comme lui pouvait le faire avec elle. C’était 50/50. La belle aimait cette amitié authentique. Elle ne savait pas trop comment lui expliquer les choses. Aucunes personnes ne connaissaient l’état de leur relation. Sortir les mots étaient compliqués. Il traversait un désert. Liam n’avait plus de patience, c’était compréhensible. Il ne la supportait plus et ne suivait plus ses délires … Le brunet détestait ce qu’elle devenait. Ses amis étaient d’un grand réconfort pour lui. Le mot lâche lui allait bien mais ce n’était pas non plus de sa faute. June ne faisait absolument rien pour arranger ce passage à vide. Impossible !

- On est pas marié, rectifia-t-elle. Il ne supporte plus la situation. Elle avoua son quotidien. Liam est comment dire ? Il est à bout. Il se console donc avec ses amis. J’ai l’impression qu’on est deux étrangers. Enfin rien de bien plaisant …

https://afterlife.forum-canada.net/t1227-un-bar-quelques-notes-de-musique-mais-surtout-deux-amis-autour-d-un-verre-coleen-zachary

Тени дождя

June était rassurée de savoir que son amie Cassie n’avait plus rien. Bon ça laissait tout de même sous entendre qu’elle avait du en baver par le passé. La brunette s’en doutait de toutes manières. Il était évident qu’avec ce qu’elle avait reçu en pleine figure, elle n’en sortirait pas indemne. Que faire ? Insister ou laisser filer la conversation ? La femme déprimée préféra ne plus embêter Cassie Williams avec cela. Elle en avait déjà assez vécu, inutile de lui rappeler cette période difficile. Elle et son copain restaient deux personnes courageuses qui avaient enchaînés les épreuves en finissant vainqueurs. Quel bel exemple, une fois de plus !

- Passe quand tu veux. Il a pas loin de 9 mois maintenant. June sourit et dit juste un simple : Merci. Elle ne savait pas trop quoi répondre. C’était adorable mais ils ne savaient pas tout. La rousse disait qu’elle pouvait passer du temps, au moins une soirée avec Liam et qu’elle serait là pour garder le petit. June avait confiance en elle pour faire ce travail, bien sur et elle trouvait cela ultra plaisant mais malheureusement passer une minute avec son fiancé, c’était déjà trop … comme quoi son couple battait de l’aile. Tu crois ? Elle rit. Cassie était d’un naturel, elle ne savait même pas l’âge de son filleul. J’ai confiance de toutes manières Cass mais t’en fais pas je suis bien chez moi avec mon fils. La jolie devait de plus en plus curieuse et elle insistait avec des questions plus poussées. Liam a peur des événements. Ça l’a un peu chamboulé tout ça … Elle eut un sourire gêné. Je reviens. June était un peu mal et étouffée avec ce monde qui commençait à affluer. La brune s’en alla au toilette pour s’enfermer quelques minutes. Ss membres tremblaient. La peur l’envahissait.

Au moins la jeune fille sembla comprendre qu’Autumn n’était pas descendu du ciel dans l’unique but de l’aider dans une future carrière, reliée de près ou de loin au domaine de la photographie. Elles s’étaient connues par pur hasard et puis Autumn savait qu’elle ne pourrait pas faire de miracle pour cette jolie jeune femme dans le besoin, certes elle ferait son gros possible c’était déjà un bon début. La brunette s’avança donc légèrement vers l’avant, riant un bon coup avec son interlocutrice qui tout d’un coup, perdit son resplendissant sourire, devenant complètement sérieuse ou songeuse, l’un de ces deux sentiments de culpabilité lui fit porter une réflexion à l’égard du mort qu’elle venait de voler. Apparemment, il était décédé depuis plus de vingt ans et quelqu’un venait encore et toujours lui offrir un bouquet, lui montrant qu’il faisait plus que jamais partie de son cœur et de sa vie, Leah en eu un léger sourire nostalgique; si l’un de ses parents ou bien même son frère ou bien April, venaient à mourir, elle viendrait porter des fleurs, leurs préférées, tous les jours où elle obtiendrait sa paye, se serait en quelque sorte une façon de les remercier pour tout ce qu’ils avaient fait avec le temps et puis pour leur montrer à quel point elle pouvait s’ennuyer d’eux…elle bougea doucement la tête, reposant son regard sur celui de la jeune femme qui regardait encore la pierre tombale de ce Taylor, auquel elle promettait un petit encas lors de son premier vrai bon chèque, en échange de ce petit bouquet de roses qu’elle poserait dans son miteux appartement. Il devait forcément être apprécié de quelqu’un d’important en tout cas…sa femme ou un enfant peut-être… S’aventura dans les hypothèses la jeune brunette, reposant d’un bond ses yeux sur le bout de béton gris foncé qu’elles avaient ciblées toutes les deux du regard. Ou bien une maitresse, on sais jamais, hein! Ajouta en riant la jeune femme, faisant une drôle de moue avec sa bouche. C’était même peut-être un Pimp des années 70 et ses putes viennent le remercier autrement qu’avec des… Alors là, ça allait peut-être un peu trop loin…oui, Leah Savannah avait quelque peu tendance à aller au-delà des attentes des gens par moment, c’était de famille apparemment et désormais, elle s’en voulait de s’être montrée aussi grossière envers un mort, que l’on venait à peine de cambrioler en plus…bonjour la paix! M’wai bon, j’ferais peut-être mieux de me la boucler hmm? Dit-elle d’une pointe d’interrogation, affichant un sourire timide vers son interlocutrice et prochain modèle.

Riley et Cassie était sur la même longueur d’onde. La plupart du temps leurs actes se subordonnaient les uns aux autres, ils se complétaient. Le deux jeunes gens formaient un tout. Leur couple promettait de durer. Seul l’avenir serait le témoin de leur relation. La jeune femme était tellement heureuse. Jamais elle n’avait connu cela. Elle ne voyait pas son avenir sans le canadien. Elle l’aimait plus que tout et comme jamais elle n’avait aimé quelqu’un. Elle lui avait accordé son entière confiance depuis le premier. Aussi, à leur rencontre: il ne l’avait pas laissé indifférente. Alors son coup de foudre pour le faucheur ne datait pas d’hier. Elle s’appliquerait pour garder son couple en vie. Pendant ce temps, tout se passait bien mais il fallait toucher du bois. Les événements du quatorze février avaient démontrer la fragilité de l’existence des habitants du skyline. Cassie culpabilisait de travailler beaucoup. Riley comprenait la nécessité de ce temps passer en dehors de la maison commune. La belle avait de la chance et la mesurer complètement. Présentement, le faucheur se moquant gentiment du geste de sa compagne qui avait donné un coup de pied dans le tabouret de ce dernier. Elle rit à son tour. Zachary avait évoqué Jayden: le plus grand ennemi de Williams. Ils se connaissaient depuis de très longues années. Ils étaient amis à l’époque mais maintenant la vengeance était leur crédo. Cassie ne dit rien aux paroles du musicien. Elle ne put que sourire face à ce compliment et jeter un regard ennuyé à son petit-ami. June ramena un vent de fraîcheur en parlant de son enfant.

- Merci, j’ai hâte de voir ton bout de chou. Neuf mois, ça doit demander beaucoup d’attention. Cassie était très attentive et intéressée par les dires de la brunette. Tu es certaine? Tu pourrais passer un moment au spa, ou reprendre une activité sportive ou artistique… je sais pas, tu n’as pas envie de t’épanouir… de sortir, de voir du monde? Nous sommes là June. Tu peux compter sur nous si tu as un problème. Liam te fait ressentir son mal être? Soudain, le doc décida de s’éclipser. Oh les mecs… j’ai pas géré hein? Je me trompe ou elle est très déprimée? Je veux l’aider. Puis, Donovan revint. Ce n’est pas grave. Ça va?

https://www.youtube.com/watch?v=e9K3qH9A6M0

Dave Annable - 05
Joseph Morgan - 22
Rupert Grint - 19
Zac Efron - 10
Michael Trevino - 13
Chace Crawford - 18
Penn Badgley - 13

Le retour à Skyline ne s'était pas fait sans un peu de réticence, mais il avait bien fallu rejoindre cette maudite civilisation cosmopolite de mort-vivants dénués de sagesse. A son arrivée, Caleb s'était fait discret. Le tremblement de terre avait fait des dégâts. La ville n'avait aucune règlementation anti-sismique, apparemment ; une autre improbabilité monstrueuse, qui prouvait à quel point on pouvait délaisser les risques et la communauté dès qu'on savait qu'on ne mourrait pas vraiment, même dans le pire des cas.
Caleb avait peur de la mort, de l'oubli. Il avait peur de perdre tout ce qui faisait de lui ce qu'il était, et il refusait de laisser d'autres souffrir par négligence. La négligence et l'inconscience, voilà deux facteurs qui avaient emporté bien des personnes et failli lui coûter sa première mort, il y avait des mois de cela. L’Écossais en gardait le souvenir vivace, des cicatrices qui le répugnaient, et une rancœur sans limite. Heureusement, il savait que Len, elle, n'avait pas souffert. Dans sa tentative désespérée, il avait permis à celle qu'il aimait de s'en tirer sans mal. Même s'il faisait tout pour l'oublier, elle, il ne regrettait rien.

De cette expérience était pourtant né quelque chose, un petit livre de deux-cent pages qui mettait le feu à Skyline, son administration, mais aussi ses administrés. Un pamphlet sans douceur qui mettait à nu les négligences du système du monde des morts en matière de sécurité, et l'attitude complètement désaxée et illusoirement héroïque de ses habitants. Ce n'était pas parce qu'on ne pouvait pas mourir physiquement qu'on ne pouvait mourir. Cette journée avait été un désastre, mais aussi un scandale. Personne n'aurait dû laisser ce fou errer si longtemps. Dans le monde où Caleb avait été flic, ce genre de détraqué est sous surveillance et ne pourrait pas prendre ainsi en otage un centre commercial. C'était triste à dire, mais Big Brother avait parfois du bon. Dans l'homme qui avait failli le faire disparaître ce jour-là, il avait reconnu l'image, en pire, de celui qui l'avait tué la première fois. Caleb avait une certitude à ce jour : il ne pourrait pas mourir d'une mort paisible, ses morts étaient à l'image de sa vie : violentes, cruelles et sans lucre.

Aujourd'hui, il se fichait pas mal d'éviter le pire à tous, tant qu'il pouvait l'éviter pour lui et ceux qu'il aimait. D'ailleurs, aimait-il vraiment quelqu'un ? Il avait de sérieux doutes, ces temps-ci, mais il savait qu'il était attaché à quelques personnes. C'était déjà ça, on pouvait se contenter de soi-même, mais on ne pouvait pas vivre seul.
L'éditeur lui avait néanmoins dit de se montrer sous un jour plus humaniste. Caleb n'était pas sûr de savoir ce que humaniste voulait dire pour cet homme, c'était l'exemple typique du mot à s'approprier pour y mettre n'importe quoi dedans. Néanmoins, il avait compris le message. Si on lui demandait s'il détestait Skyline, il devait sourire et répondre qu'il voulait que Skyline réagisse, qu'il ne voulait que le meilleur pour les gens qui y vivaient leur mort. On faisait difficilement mensonge plus total, mais, apparemment, il était doué pour mentir.

La librairie où il se rendait avait été remise en état. Elle était dans un quartier plutôt épargné. Le Books Paradise était en période creuse, mais la grande saison commençait avec le printemps. Les étals étaient pleins de nouveauté, mais une de ces nouveautés étaient à l'honneur :

SKYLINE, QUAND LA MORT NE FAIT PLUS RECETTE
Un ancien policier dénonce un système
qui renie l'instinct de survie.

C'était plutôt simpliste, mais ça faisait recette ... apparemment.

A côté de cet en-tête sans grande finesse, la première de couverture était mise en valeur, lettres d'or sur reliure grise, comme un recueil funèbre, avec, à ses côtés, un portrait assez bien incrustée de l'auteur. Caleb se dévisagea et considéra que Photoshop pouvait faire des miracles. Il se mit à penser tout haut en entrant dans la salle, pleine de livres neufs, qui sentait bon le papier fraichement imprimé.

« Si on m'avait dit un jour que j'aurai ma tête dans la vitrine d'une boutique quelconque ... »

Il ne souhaitait pas terminer cette réflexion. Ça le renvoyait à son passé trouble. Il réalisait qu'il avait longtemps considéré son cas comme désespéré, son mérite comme étant moindre que celui des autres, et ses talents comme étant inexistants.
Il n'y avait pas grand monde à cette heure précoce, mais la libraire, qui remplaçait la propriétaire pour un temps, lui affirmait qu'il y avait généralement de l'affluence à partir de dix heures et jusqu'en début de soirée. Les personnes qui passaient ici étaient souvent en congés, ou en repos, et prenaient leur temps le matin avant d'aller se promener et, avant ou après leurs courses et leurs obligations, se détendre en cherchant un peu de lecture et de nouveauté. Du coup, Caleb inspecta la table, décorée, pleine de livres, où il pourrait signer des autographes ou recevoir des personnes, mais préféra marcher un peu et se déplacer entre les rayonnages, observant les livres d'autres auteurs en attendant de voir quelqu'un porter de l'intérêt à son livre. Apparemment, il devait jouer les vendeurs, et se vendre. C'était la règle.
Sa jambe droite était un peu raide ce matin, il avait peu marché ces derniers temps ; ça lui ferait du bien de se dégourdir un peu les jambes.

Caleb LANDSHER

<3

https://afterlife.forum-canada.net/

http://swheritage.forumgratuit.org/t131-feuille-de-route-de-nahia-renko

https://www.youtube.com/watch?v=Zs5PUbXEa5s

( Mais pourquoi ? Pourquoi j'ai cliqué ? )


https://www.youtube.com/watch?v=LpiFmZLICgM

(parce que tu es un petit peu curieux et que ça ne peut que te faire du bien )

https://www.youtube.com/watch?v=PrvAWuGzAVs&feature=relmfu