[color=red]Ashley Greene

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Richesse : 5/5
Jouabilité : 5/5
Ambiance : 5/5

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« Faites moi confiance, suivez-moi. »

En même temps, comment Cynthia aurait fait pour ne pas lui faire confiance, alors qu'il venait tout de même de lui sauver la vie ? Elle lui devait une fière chandelle à son tour, maintenant. Et elle n'aimait pas vraiment être reconnaissante, car on ne savait jamais comment les bénéficiaires de cet état agirait avec les êtres reconnaissants. Mais pour l'heure, c'était bel et bien sa peau qui était en jeu, et elle ne pouvait pas se permettre de faire des états d'âmes. C'est pour cette raison qu'elle accepta de glisser sa main dans celle de McTumnus.
Ils sortirent de la sombre cabane à pas de loups. Il y avait des mangemorts partout au dehors et ça avait ici une tendance effrayante. D'autant plus qu'ils venaient de se plonger en pleine nature – nature qui avait été préalablement piégée par les mages noirs. Cynthia avait été mise au courant mais n'avait malheureusement pas pris la peine de mémoriser tous les stratagèmes. En même temps, elle ne pensait pas qu'un jour elle devrait tenter de s'échapper de cette zone plongée dans la magie noire. Si elle avait su … elle aurait moins fait la maligne, lors des réunions de mage noirs, à tenter de faire apparaître des lutins sur la table … Mais il y avait deux trois trucs élémentaires qu'elle n'avait pas eu besoin de retenir. Brusquement, elle s'arrêta, forçant sur sa main pour à son tour stopper le jeune homme.

« Pas par là, ils sont trop nombreux au sud. La barrière de transplanage est levée vers l'est pour les gens comme … vous. »

Elle voulait dire par là les gens qui avaient finalement rejoint le ministère.
C'était tout ce qu'elle avait retenu des nombreuses réunions des mages noirs. C'était pas énorme, mais c'était mieux que rien, non ? Ils s'engagèrent à travers la nuit, Cynthia menant les opérations, faisant abstraction de ce qu'elle avait subit lors de la soirée. Elle menait sa barque avec brio. La nuit aurait pu être calme, mais les sortilèges lancés par les mangemorts qui luttaient venaient troubler la quiétude de cette nuit. Ils étaient proches, Cynthia en était consciente. Derrière cette grande assemblée d'arbres impénétrables se trouvaient très certainement tous les mages noirs qui avaient participé à la capture de McTumnus – et de tout ce qui s'était passé dans la cabane. C'était carrément risqué ce qu'ils tentaient de faire, mais ils se devaient d'agir vite. S'ils découvraient qu'ils s'étaient tous deux enfuis, c'en était finit, ils seraient retrouvés dans les 2 minutes qui suivraient la découverte. C'est pour ça que Cynthia courait à toute vitesse, tout en essayant d'être la plus discrète possible, tenant toujours dans sa main celle du secrétaire d'Etat. Elle ne voulait pas le perdre dans la nuit sombre uniquement éclairée par la lune. Elle souhaitait le voir s'en sortir sain et sauf ; comme ça, les mangemorts auront échoué grâce à elle. C'en devenait presque jouissif.

Alors qu'elle courait à toute vitesse, elle heurta de plein fouet un corps humain. Elle releva les yeux vers l'homme pour s'apercevoir qu'il s'agissait de Dewey. Il fallait agir vite, avant qu'il ne donne l'alerte et qu'il jette un sortilège sur Tom ou elle. Cynthia voulut se servir de sa baguette, avant qu'elle ne se rende compte qu'elle ne l'avait plus. Elle ne se souvenait plus exactement de l'endroit ni du moment où elle lui avait échappé. Dans son esprit, la plupart des souvenirs de la soirée était devenus flous. Comme si tout cela n'avait été qu'un très mauvais cauchemar.
Pourtant, ainsi, face à Dewey, le cauchemar reprenait le dessus. Cet idiot sembla d'abord ravi de la voir, avant de très certainement comprendre la situation. Mais avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, elle lui administra un magistral coup de poing en pleine figure, pas assez fort pour l'assommer, mais assez pour qu'il se retrouve à terre. Un léger sourire de fierté sur le visage, elle se retourna vers son camarade de fugue :

« Un peu d'aide magique ne serait pas de trop. »

C'était ça, l'avantage d'avoir une baguette magique.

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En arrivant à la hauteur de Victoria Ledger, Cassie Williams se figea à la rencontre du regard de cette dernière, au lieu de passer son chemin de manière tranquille, sans démontrer une certaine reconnaissance de l’autre. Cette action ne pouvait que aider Vicky dans son désir de rabaisser cet individu qui demeurait son souffre-douleur. Expression foncièrement mauvaise chez la brune. Moquerie sans nom. Cette mine arborée par la miss sentait la prétention et la provocation. Cassie détenait une grande peur. Victoria, ce prénom lui donnait froid dans le dos. La barmaid détestait et craignait cette fille qui lui en avait fait baver pendant deux bons mois. Pourtant à l’époque, la rouquine dominait. Elle n’avait peur de rien, de personne. Elle malmenait les autres, elle les provoquait sans cesse. Son but restait de montrer qui elle était pour qu’on la respecte. Cela marchait. Elle se battait souvent pour rien afin de démontrer une supériorité. La rue était son terrain de jeu.. Elle profitait de la vie. La jeune femme vivait au jour le jour. La drogue agrémentait son quotidien. En prison, la réalité se modifia en sa défaveur. Jamais une personne ne l’avait rendu aussi basse, affaiblie. Cassie ne supportait pas Victoria. Si elle la croisait dans les couloirs, elle essayait au mieux de changer sa route. Si elle la trafiquante s’approchait d’elle, Cass baissait les yeux, elle ne prenait pas la parole. Elle avait trouvé plus forte qu’elle lors de cet enfermement forcé. Jamais Williams n’avait été si soumise à son prochain. Elle faisait ce qu’elle voulait, pas de contraintes. Or, en taule c’était Victoria qui décidait de ses journées.

- Tu es qui? Franchement, ta tête me revient pas: tu dois te tromper. Cassie n’appréciait pas le fait que la brunette la dévisage complètement comme pour juger un produit avant sa vente. Son comportement se voulait dépréciateur vis-à-vis de Williams. Ledger n’avait qu’une envie: humilier de nouveau son ex-camarade de taule. Euh merci… . Elle voyait bien que Victoria possédait juste le besoin de la ridiculiser mais l’ex-prisonnière tentait de marcher dans son piège. Attitude plus narquoise pour le coup. Les tiennes aussi. Fixation aussi intense de la part d’une Williams remontée. Elle tenait sa vengeance. Si Vic la cherchait à l’extérieur, elle allait prendre cher bien que Cassie se souvenait des marques autant physiques que morales laissées par la belle Ledger. J’ai les mêmes. Rire de circonstance. Non, si c’est pour te la raconter, tu peux te casser crapoteuse de première. Je te reconnais Victoria. Tu n’as pas changé, toujours aussi conne.

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Linda remercia encore son beau frère qui disait des choses qui étaient plus que touchantes. C’est pas grave, je sais je fais peur, haha. La blonde sourit bêtement. Un vrai n’importe quoi. Libération! Ils étaient enfin au niveau de se fameux guichet. Line commanda deux places ; une pour Cassie et une pour son petit ami. Elle tenait à leur offrir ceci, pour l’anniversaire de sa jeune sœur. Je préfère vous offrir un moment à vous deux. J’espère que ça vous plaira. Riley avait demandé à Line si elle allait se joindre à eux mais ce n’était pas dans son idée.

Sur ce, elle se jeta sur Cassie, dans l'espoir plus ou moins flou de lui faire un câlin. Enfin son but n'était évidemment pas de serrer Williams dans ses bras en signe éventuel de trêve, mais elle voulait en donner l'impression. Car à peine qu'elle fut à bonne distance, elle écrasa sa cigarette sur le bras nu de la jeune femme, lui laissant une jolie trace de brûlure. Puis finalement, Victoria recula, visiblement satisfaite, jeta son mégot par terre puis regarda droit dans les yeux sa victime. C'est bon, elle s'amusait.

Cassie Williams se sentait plus en confiance que par le passé. Le lieu où elle se trouvait, restait son territoire. En effet, la rue: elle la connaissait par cœur. En prison, l’enfermement la rendait dingue. Aucun moyen de s’échapper de l’emprise de Victoria. Stresse, peur omniprésente. Cauchemars d’envergure. Impossible de fuir cette ennemie. La réputation que Ledger avait dessiné à Cassie fut nocive pour cette dernière. Les autres la dénigrait la nommant d’asociale et de folle. Elle restait juste une shootée en manque. Les humiliations orchestrées par la brunette avait le don de la blesser physiquement et mentalement. Moralement, elle se sous-estimait encore plus. Elle n’arrivait pas à relever la tête. Sa confiance en elle diminuait de plus en plus. Elle se croyait aussi nulle que ce que Vicky pouvait le dire. La belle le répétait sans cesse. Cassie ne disait pas un mot, subissant les assauts d’une âme torturée. Ce n’était pas dans ses habitudes. Or, cela la forgea dans une sens: le monde n’était pas à ses pieds, et elle n’avait pas le droit de toujours faire ce qu’elle voulait. Elle s’était vengée une fois de Victoria. A l’époque, c’était assez. Présentement, elle pensait détenir le pouvoir de faire plus. Il était peut-être temps de défiait. Ledger, de lui montrer qui était l’ancienne Casse Williams. La nouvelle restait trop patiente et à l’écoute pour plaire à cette jeune femme. Aujourd’hui, elle avait le pouvoir de répliquer: plus rien ne l’arrêtait. La peur la retenait un peu. Vicky devait payer. La miss méritait d’en baver. Ça ne vaudrait jamais le mal que la trafiquante lui avait causé. Mais la barmaid comptait bien répliquer quitte à aller trop loin. Elle était lucide. La haine la faisait agir ainsi. Victoria débuta sa première entreprise. Elle osa recrachait sa fumée au visage de la rousse. Cette dernière fumait aussi de temps à autre. Elle avait stoppé pour reprendre il y avait peu quand la cure ne lui suffisait plus. Il fallait reprendre une addiction passée mais pas les drogues dures… . Puis tenir son bar la poussait à partager sa pause avec les fumeurs.

- Je m’en fous. Ouais, je m’appelle bien Cassie. Faisait-elle semblant d‘avoir oublié? Elle devait encore se jouer de son ex-camarade de taule. Ledger agissait de manière incompréhensive. Son interlocutrice n’avait pas confiance. Non. Sans attendre, la brune s’approcha. Cassie n’eut pas le temps de reculer quand la belle Victoria écrasa sa cigarette sur le bras de Williams. Cette dernière sursauta en poussant un léger cri. La douleur était vive. Vicky la provoquait ouvertement. Elle paraissait satisfaite. T’es contente pétasse. Je te jure, tu vas le payer. Sans prévenir, la jeune femme poussa Ledger si vivement que la miss toucha le sol. Qu‘est-ce que tu veux? Un premier coup de pied vient frapper Vic sur sa côté droite.

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HELEN ▬

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Marilyn B. Lee

Cassie Williams avait enchainé les hostilités après les avoir lancé en quelque sorte. D’entrée de jeu, elle se permit d’insulter Victoria Ledger. Or, cette dernière arborait un comportement narquois, provocateur, hypocrite et bien moqueur. Dur de savoir qui avait débuter cette guerre en dehors de la taule. Juste qu’elle continuait. C’était comme si rien ne s’était arrêté pendant ces mois qui les séparèrent, la haine persistait et présentement elle éclatait. Vengeance pour Cassie, amusement pour Victoria. Exit les passants, la rue leur appartenait. Ce fut sans percevoir les futures attaques de Ledger. La belle se releva durement. Le choc devait être rude. Elle semblait souffrir. Son interlocutrice n’y avait pas été de main morte. Elle restait en pleine possession de ses moyens alors elle en profitait. Le mental n’y était pas mais il fallait faire avec. Le regard de Vicky prouva que tout commençait seulement. La réplique n’était pas loin. Soudainement, Cassie ne s’y attendait pas de suite, Vic l’attrapa par les cheveux pour l’emmener ailleurs. Cette sensation se résumait à un côté désagréable. Elle avait extrêmement mal. La délinquante tirait fortement. Ensuite, la furie la plaqua contre le mur froid en brique de la ruelle où elle l’avait entrainé. Cassie ne pouvait pas réagir, la violence des gestes de Legder l’avait scotché et il fallut du temps, quelques secondes, pour oublier la douleur. La jeune femme la tenait en lui présentant un beau couteau. Williams ne cacha pas sa peur. Se retrouver dans une situation dans laquelle elle n’avait pas l’habitude d’être lui coupa le souffle. Elle fut toujours à la place de l’assaillant, pas de la pauvre victime. Cela faisait réfléchir. Mais pas le temps, Victoria devenait agressive et menaçante.

- Comment tu es sortie de prison? En te tapant le gardien. Cassie faisait clairement référence au fait que Victoria savait y faire, elle possédait bien des contacts et elle manipulait tout le monde à sa guise. Tu es dehors depuis quand? En quoi je suis une merde? Tu devrais te regarder avant. Tu ne me connais pas, j’ai changé contrairement à toi: aucune maturité, tu n’évolue pas. Le reste des dires de la brunette lui glaça le sang. Elle connaissait cette procédure: faire mal indirectement en touchant aux proches de la victime. La trafiquante devait posséder ses stratégies! Cassie n’effectuait plus ce genre de plans. Elle n’était plus habituer à entendre des menaces. Laisses mes proches en dehors de cela. Lâches-toi mais pas sur eux. Si tu fais appelles à des contact, ça prouvera tes faiblesses et ton côté déloyal. L’attitude de Ledger inquiétait Williams. Mais, elle ne laissait rien transparaître.