**Aaron T. Webber se leva à l’aide d’une chanson de Aretha Fraklin. La mélodie de ce succès des années antérieurs lui donnait à chaque coup le sourire. Les objets de la vie n’étaient peut-être pas tous disponibles, mais certains l’étaient ; par une reproduction ou toute autre. Il alla donc sous la douche pour ensuite descendre jusqu’au rez-de-chaussée se préparer de petits beignets au bleuet et aux noix de pacanes. L’homme était sans doute un cuisinier hors pair et dès qu’il pouvait faire la cuisine, il le faisait. Le rouquin avait appris ses compétences culinaires dans sa jeunesse auprès de sa mère et de ses soeurs et il avait rapidement réaliser des plats succulents. C’est donc en sifflant la chanson qui avait joué plus tôt ce matin-là qu’il attendit que ses muffins cuisent pour pouvoir déjeuner devant les reprises de Amour et Gloire ; une soap opéra que Aaron n’avait pas pu écouter la veille à cause de son horaire chargé à l’hôpital. Pendant que le tout cuisait, Webber alla passer le plumeau dessus les étagères de sa bibliothèque où il rangeait sa grande peuplade de livre en tout genre, ses trophées du tournoi de pétoncle et quelques bibelots de dauphins qu’il avait acheté il y avait quelques temps de cela. C’est avec un bon verre de jus d’orange fraichement pressé qu’il compléta son déjeuner pour se rendre ensuite à bord de sa petite voiture jusqu’à l’hôpital situé à une vingtaine de minute de sa résidence. L’homme gara alors celle-ci dans le stationnement réservé au employée et alla jusqu’à la salle des infirmiers où il enfila son uniforme. Le rouquin afficha un sourire toute en marchant vers le planning de la journée. Il agrippa les dossiers de ses patients pour ensuite remarquer qu’aujourd’hui, il était jumelé avec Milana S. Oxford, depuis la fois où il avait trébuché contre le fil d’un appareil respiratoire d’un patient pour ensuite faire éclater la poche de sang ,qu’il devait amener à un chirurgien au bloc, en pleine figure de la jeune femme, Aaron faisait tout pour l’éviter. Elle était une femme plutôt brusque et direct et à chaque fois qu’il devait la côtoyer, il avait de difficulté à faire son travail comme il devait. C’est donc avec de gros yeux qu’il prit la nouvelle. Il serra fort les dossiers qu’il avait en main pour se retourner et arriver face à face avec Milana, l’infirmière en question. Aaron sera les dents de malaise et fixa la femme pour dire d’un ton saccadé.**

Milana... Sa..Salut !

**Dit-il sous l’impulsion. Aaron sentait son coeur battre à tout rompre. Habituellement, il réussissait à parler avec les gens, mais cette femme l’intimidait à chaque coup. Elle faisait partie de ses collègues qu’il n’aimait pas du tout.**

Après plusieurs minutes couchée dans son lit, Milana se décida enfin à se lever. Regardant d’un regard las, la jeune femme remarqua qu’elle était en retard de plusieurs dizaines de minutes. Sautant sur ses pieds, elle courut jusqu’à sa salle de bain, afin d’en ressortir avec sa brosse à dent et ses habits dans les mains. Se dirigeant vers la cuisine, elle se préparât vite fait une tartine avant de commencer à se brosser les dents. Après avoir sautiller dans tout le salon afin d’enfiler son pantalon, elle parcourt à toute vitesse les escaliers manquant plus d’une fois de rater une marche. Arriver devant sa moto, elle chercha partout ses clés mais sans succès. Merde, juste le bon jour ! Faisant marche arrière, courut dans les escaliers avant d’arriver devant sa porte. Elle fouilla partout mais sans succès avant de les voir sur sa table de nuit. Tout en jurant, elle refit le chemin vers sa moto bousculant toutes personnes sur son passage. Arrivée dans un carrefour, Milana se retrouva bloquée dans les embouteillages, ne vous pas arriver en retard, la jeune femme dépassa toutes les voitures devant elle. Une fois devant l’hôpital, elle consulta sa montre et remarqua qu’elle était arrivée à l’avance ce qui lui décrocha un sourire vainqueur. La jeune infirmière se changea et remarqua sur le planning qu’elle était jumelée avec Aaron T. Webber. Elle perdu tout de suite son sourire se souvenant de la poche de sang qu’elle s’était prise dans la figure. Arrivant juste derrière lui, Milana le vit se retourner. Elle souris lorsqu’elle entendit son ton saccadé et ses dents se serrés.

Aaron ! Quel… Non plaisir de devoir retravailler avec toi ! Essaye, cette fois-ci, de ne plus m’envoyer de poche de sang dans la figure. Ni même de trébucher… Ce serait tellement dommage que je doive me plaindre de toi ! Je te hais tellement ! Dit la jeune femme avec un grand sourire aux lèvres. Bon, on y va ?

Milana lui arracha le dossier des mains fit demi-tour avant de marcher d'un pas énergique vers la chambre de leur premier patient sous le regarde incrédule d'Aaron.

**Aaron T. Webber était un bon infirmier et il se l’était fait dire à plusieurs reprises. L’homme était sensible et efficace. Il faisait toujours le travail du mieux qu’il pouvait et entretenait de bonnes relations avec les patients, ce qui le faisait demander régulièrement, mais la vie n’était pas fait que de bonne personnes, il existait un tas de gens malsains qui aimaient dans la plus part des cas rabaisser les autres. Si il fallait pointer du doigt une personne qui aimait blesser Aaron, c’était bien Milana. Depuis qu’il avait rejoint le service de l’hôpital du Skyline, Aaron s’était beaucoup d’amis, mais celle-ci, il ne l’a portait pas dans son coeur et il savait très bien que c’était la même situation de son coté. Il avait fait une erreur qui lui avait couté la moindre dose de sympathie et comme le montrait le planning d’aujourd’hui, il était pris pour retravailler avec cette vipère qui prendrait sans doute un grand plaisir à le ridiculisé et l’abaisser en public. Dès que Milana ouvrit la bouche, Aaron sut immédiatement qu’elle n’allait pas sortir quelque chose de bien sympathique, elle se mit toute suite à lui lancer des balivernes qui blessa le pauvre Webber. Aaron se fit alors retirer les dossiers des mots et laisser à l’abandon au milieu de la salle des infirmiers. Il serra les dents et suivit alors la femme pour lui répondre d’un ton rapide.**

Je vais faire attention...

**Même si la brunette lui demanda si ils pouvaient y aller, Aaron ne répondit pas. Il hocha seulement de la tête pour suivre la jeune femme comme si il serait son chien de poche. Le pauvre homme avait son habit d’infirmier et son stéthoscope au cou, mais il ne semblait même plus avoir son statut d’infirmier, voler par cette hypocrite à deux sous. Il s’avança donc du premier patient où il se devait d’expliquer la situation à sa collègue. Webber avala un bon coup avant de ce lancer.**

Madame Isabelle Clark, âgée de 56 ans a fait une chute dans les escaliers, le Dr. Peterson a fait un scan qui a révélé une fracture à la cheville, donc il faut faire un plâtre à la patiente. Je suis L’infirmier Webber et voici l’infirmière Oxford, c’est nous qui allons s’occuper de la formation de votre plâtre ainsi que de votre suivis.

**Dit Aaron d’un air plutôt fier de lui. Il avait réussis à tout dire sans faire de gaffe pour une fois. Webber avait tout mémoriser avant l’arrivé du diable. Il n’avait donc même pas eu besoin du dossier de la dame pour faire l’explication. En tant qu’infirmier, ils se devaient de faire le boulot que les chirurgiens n’avaient pas à faire, donc mise à part donner des comprimés et faire le plâtre, Madame Clark n’avait pas besoin d’opération, ce qui leur donnait du travail. Aaron afficha un court sourire et regarda ensuite la brune.**

Puis-je prendre le dossier une minute ?

**Bien sur, Webber avait terriblement peur de la réaction de la jeune femme face à sa question.**

Juste avant de partir Milana vit Webber hocher la tête et la suivre en gardant pour autant ses distances. L’infirmière a toujours été très bonne dans son travail, son seul problème est son caractère qui déplait de nombreuses personnes. Ce qui l’a obligée à devoir aller plusieurs fois chez ses supérieurs pour s'expliquer. Arrivés dans le premier patient, la brunette vit s’avancer Aaron et s’adossa alors contre le mur, un pied poser dessus, tout en jouant avec ses cheveux.. La jeune femme entendit parler l’infirmier et fut, plus que surprise de le voir parle sans pour autant faire de gaffe. Le nez plonger dans le dossier, la jeune infirmière n’écouta que la moitié de ce qu’avait pu dire Aaron. Lorsqu’elle releva la tête, elle pu constater qu’il souriait quelque peu juste avant de se tourner vers elle et de lui demander le dossier.

Bien sûr ! Il faut bien te récompenser pour avoir dit plus de trois mots sans dire quelque chose de travers ! Dit-elle alors.

Devant la mine de la patiente, Milana tendit le dossier demander avant de faire une grimace à madame Clark pour ensuite se tourner et faire grand sourire au rouquin. Se remettant sur ses deux pieds, la jeune brunette se posta alors juste à coter d’Aaron, épaule contre épaule, histoire de le mettre un peu plus mal à l’aise. Le voyant lire le dossier, l'infirmière se tourna pencha vers lui afin comprendre ce qu'il aurait pu rajouter de plus. Réalisant enfin ce qu'ils devaient faire, Milana ne put retenir ses paroles.

Au moins, aujourd'hui tu n'aurais pas l'occasion de m'asperger de sang ! Remettant encore une fois sur la table la raison pour laquelle elle le détestait tant.

**Aaron Thomas Webber regardait la patiente avec un petit sourire. Il savait que son état n’était pas très grave et qu’elle allait sans remettre. Souvent, lors de ce genre d’accident, les gens avaient de grave lésion causé par la chute, parfois même quelque chose de fatal, mais cette fois-ci, les scans n’avaient rien révélés de grave, ce qui faisait la joie de la patiente autant que celle de Aaron qui pouvait faire son travail sans problème. Après avoir demandé son dossier à l’autre infirmière, celle-ci lui passa en n’épargnant guère ses propos déplacés, ce qui fut perçu par la patiente qui resta mal à l’aise sans dire un seul mot, ce qui attrista l’homme, mais le rouquin se dit qu’il était fort et capable de surmonter l’indiscrétion de Oxford. C’est donc avec le sourire qu’il répondit, la tête légèrement penché sur le coté.**

Merci.

**Aaron regarda alors le dossier de la patiente pour voir ce qu’elle avait déjà subit en terme de médication et teste pour ensuite regarder ses allergies. Tout semblait être parfait. La dame était dans son lit étendue avec le pied dans une jambière attachée au plafond. Elle méritait sans aucun doute de pouvoir sortir le plus rapidement possible. Selon ce qu’il savait, son mari l’attendait à la maison ; il s’occupait de leur petite-fille dont la mère était au boulot. Donc, Aaron dit avec un sourire sympathique.**

On va maintenant commencer à faire le plâtre, nous allons chercher le matériel nécessaire pour faire celui-ci, donc ça ne sera pas long.

**La position de Milana créa un second malaise chez l’homme, mais après sa bouffée de chaleur, il essaya de se reprendre. Il se retourna pour aller vers la porte pour tomba nez à nez avec la grande brune, ce qui fit rougir automatiquement Webber qui fit le tour pour quitter la chambre sans dire un mot. Il ne regarda même pas si la femme le suivait. Le chariot qui contenait le matériel pour la plâtre était situé dans une pièce un peu plus loin et le mélange était préféré pour réaliser le plâtre de la dame. Aaron entra alors dans la pièce et salua l’infirmière qui s’était occupé du mélange. Le processus consistait à mettre des bandes de plâtres qu’il fallait recouvrir avec la produit en question. Webber ne fit mine de rien lorsqu'il vit Milana entrer dans la pièce. Il baissa la tête pour mettre le tout sur un chariot, attendant du même coup l'aide de l'infirmière Oxford en lui lançant quelques brefs regards.**

Lorsqu’il annonça à leur patiente qu’ile allaient comment, Milana vit Aaron se retourner pour se retrouver en face d’elle. Le voyant rougir, l’infirmière ne put s’empêcher de décrocher un énorme sourire. Webber fit le tour de la chambre afin de l’éviter ce qui lui donnait encore plus envie de le mettre mal à l’aise. Avant de le suivre, la brunette s’excusa auprès de la patiente pour son comportement ne voulant pour rien au monde retourner chez ses supérieurs. Se remettant à la recherche de Aaron, la jeune femme le vit faire signe à une autre infirmière. Le voyant jeter quelques coups d’œil vers elle. Milana se dirigea vers lui afin de lui donner un coup de main. Elle fit ça surtout pour ne pas devoir attendre plus longtemps parce que Aaron aurait fait renverser le chariot sur lequel le tout était posé ou même autre chose. Entrant dans la chambre de madame Clark, Milana ne put s’empêcher de lui offrir l’un de ses plus beaux sourires car au fond d’elle, l’infirmière s’était prise d’affection pour cette dame. Voyant l’infirmier se diriger vers la jambe qui devait être platrer, Milana se dépêcha de l’y rejoindre. Lorsqu’ils commencèrent le platrage, la brunette s’enquit de même les points sur les “i” avec Webber.

Tu renverse quelques choses sur moi… Dit-elle juste avant souffler et de se reprendre. Fait juste attention…

**La situation dans lequel était Aaron en ce moment même le rendait perplexe. Il savait qu’il pourrait faire son travail parfaitement et rendre la dame heureuse, mais de devoir travailler aux cotés de Milana qui ne le lâcherait pas d’une semelle risquerait de le rendre nerveux et c’est dans ces cas là qu’il risquait de faire un gaffe qui mettrait sans doute la brunette en colère. Dès que le plateau était rempli. Aaron quitta la salle en question pour marcher avec le chariot jusqu’à la chambre de Madame Clark. L’homme acquit immédiatement un large sourire lorsqu’il franchit la limite de la chambre de sa patiente qui afficha à son tour un sourire ravi. Elle semblait légèrement craintive, mais le sourire du rouquin sembla l’avoir calmer. Ce n’était pas une procédure bien grave, le seul désavantage dans cette situation, c’était bien qu’elle allait devoir marcher en béquilles pour les semaines à venir jusqu’à ce qu’ils puissent lui retirer le plâtre au moment où sa cheville serait réparé. Webber fit alors le tour du chariot pour dresser la jambe de Isabelle avec un sourire. Il dit alors.**

Il va falloir rester dans cette position un moment, si vous ne voulez pas que votre plâtre ressemble à une girafe !

**L’homme poussa un rire amusé qui fut aussi porté à la femme. Au moins, cette petite blague avait détendu l’atmosphère, mais lorsqu’il regarda Milana, son sourire s’estompa sur le champ. Celle-ci ne semblait pas vouloir rire de la situation, mais bon, Aaron n’aurait pas cru le contraire de toute manière. Celle-ci l’avisa ensuite qu’elle ne voulait pas qu’il fasse une erreur à nouveau, ce qui fit rougir le rouquin encore une fois. Aaron s’affirma un moment et dit sur un ton bref.**

Ne t’inquiète pas...

**C’est alors qu’il commença la procédure; l’homme commença avec la première bande qu’il colla avec le produit. Il se tourna pour en prendre une autre dont la femme venait d’asperger de liquide, mais celle-ci brisa, il se retourna pour lui demander d’ajouter du liquide, mais celle-ci avait avancé d’un pouce. Par malchance, la bandelette de plâtre s’écrasa directement contre le visage de la brunette. La bouche de Aaron s’ouvrit au même moment que celle de sa victime et de la patiente, ce qui fit paniquer l’infirmier. Sa tête devenue complètement rouge et il se releva d’un coup sec, ce qui fit tomber le plateau d’instruments sur le coté. Aaron s’approcha de la brunette avec une serviette pour l’aider à s’essuyer en disant à répétition.**

Je suis désolé... Vraiment désolé, je ne t’avais pas vu, désolé... Désolé....

**Blatérait le rouquin en se mordillant les lèvres, sentant la chaleur lui monter à la tête.**

Lorsqu’ils commencèrent la procédure, Milana regarda d’un air méfiant Aaron suite à sa réponse. Jetant quelques regardes inquiet, elle vit la première bandelette de l’infirmier se retrouver sur la jambe, puis la deuxième se briser. Elle le vit ensuite se retourner et, sans qu’elle ait pu comprendre ce qu’il se passait, l’infirmière se retrouva avec une bandelette sur la figure. La bouche grande ouverte, la jeune femme retira ce qu’elle avait sur la figure pendant qu’Aaron, complètement rouge, se releva tout en faisant tomber le plateau d’instruments et s’approcha d’elle avec une serviette afin de l’aider à s’essuyer. Alors qu’il ne cessait de répéter qu’il était désoler, Milana remarqua la bandelette qu’elle avait précédemment dans les mains, elle tendit le bras afin de l’attraper et la colla sur le visage d’Aaron.

Moi aussi, je suis terriblement désoler, je t’avais pas vu ! Cette fois, tu prendras avec moi ! Dit elle furieuse. Quoi ?! Y a rien à voir ! Dit elle toujours aussi furieuse voyant la mine de la patiente.

Tout en se levant, elle bouscula l’infirmier et avant de ramasser le plateau et tout ce qu’il avait fait tomber.

Bon, grouille ! Je n’ai pas que ça à faire ! Dit la jeune femme en regarde d’un regarde meurtrier Aaron.

**Aaron Thomas Webber venait de faire l’erreur de sa vie. Déjà qu’il se sentait si mal pour l’incident d’il y a quelques mois où il avait fait éclater une poche de sang AB+ dans le visage de la jeune infirmière, cette fois-ci avec la languette de plâtre, leur relation était fini. Il serait son souffre douleur jusqu’à la fin de sa vie en médecine et le rouquin ne savait plus comment réagir. Son coeur palpitait et ses mains tremblaient tellement il se sentait mal face à cette balaise situation. Il essaya d’essuyer le visage de la femme, mais Milana le repoussa pour ensuite lui coller la bandelette directement dans le front, ce qui ne fit pas rire le rouquin. Il fronça les sourcils et serra les dents pour se décoller celle-ci qui commença du même coup à se former. Il retira les petits morceaux de plâtre qui s’était hissé dans ses cheveux en bataille, laissant un regard lointain sur son visage. Même si Oxford s’était vengé de ce qu’il venait de faire et qu’elle lui avait balancer un tas de mot peu amical, Webber ne pouvait rien ajouter. Il le méritait après tout. Le rouquin avait fait sortir sa maladresse à deux reprises avec cette jeune brunette au fort caractère et il savait très bien que jamais, il ne serait pardonner pour avoir fait l’erreur d’éclater cette poche de sang en plus de lui avoir collé une plaquette de plâtre au visage. La honte avait rempli le corps de l’homme qui ne trouvait pas une manière convenable de s’excuser auprès de l’infirmière. Il avait déjà dit milles excuses, mais ça ne semblait pas atteindre la brune qui avait un coeur de pierre à son égard. La femme envoya ensuite promener la patiente qui fixait les deux jeunes avec un regard plutôt stupéfait. Aaron baissa les yeux pour ensuite l’observer, il fixa alors son ventre pour remarquer une tâche de sang. La dame se mit aussitôt à hurler, ce qui fit paniquer Webber sur le coup. Il ne comprenait pas ce qui arrivait, mais lorsqu’il remarqua une lame chirurgicale enfoncé en plein dans le ventre de Madame Clark, son coeur bondit d’un coup, laissant son souffle coupé par l’adrénaline.**

Doux Jésus, Elle a ... Elle a ... Dans le ventre !

**Aaron fixait le bout de métal avec des yeux ronds comme des billes. Milana n’avait rien remarqué de cette impacte, mais lui si. L’autre infirmière avait seulement désiré compléter le plâtre sans problème, mais la situation était sans doute plus critique maintenant. Ils risquaient de se faire renvoyer ou poursuivre par cette dame qui avait reçu un mauvais traitement et une blessure plus grave qu’elle l’avait déjà avant d’arriver à l’hôpital. Webber tremblait, il essaya de reprendre son souffle calmement, sinon, il deviendrait complètement fou. Il se leva pour regarder la blessure. Il tourna la tête vers Milana pour détacher la bandouillère du plafond et détacha le lit du mur pour dire.**

Il faut l’amener au bloc ! Biper le Dr. Wilson !

Alors que Milana était entrain de ramasser le plateau, elle entendit madame Clark crier ce qui la fit sursauter. Regardant fixement la patiente, l’infirmière ne remarqua pas la lame dans la ventre de la patiente avant qu’Aaron le lui fasse remarquer avec de grands yeux ronds comme des billes. Elle ouvrit alors la bouche en signe d’étonnement et pensa aux conséquence que cela aurait sur l’infirmier.

Bon sang. Mais qu’es ce que tu as fait… Murmura Milana faisant une mine orrifier

L’infirmière tourna la tête afin de pouvoir voir Webber et le vit trembler tout en tentant de retrouver son calme. Toujours en suivant l’infirmier des yeux, elle le vit s’approcher de la patiente pour examiner la blessure. Après quelques secondes, Milana vis le rouquin se tourner avec elle afin qu’elle l’aide à détacher la bandoulière du plafont et le lit du mur. Après avoir fait cela, elle l’entendit ensuite ordonner d’emmener madame Clark au bloc opératoire et d’appeler docteur Wilson. Attrapant son bipeur, la jeune femme composa le numéro du docteur avant de revenir auprès Aaron déjà entrain d’emmener sa nouvelle victime vers le bloc opératoire. Lorsque les chirurgiens reprirent la patiente, Milana fit demi tour avant de remarque qu'Aaron ne le suivait pas et qu'il restait planter devant la porte d'où l'on pouvait voir l'extraction de la lame planter dans le ventre de la patiente. Le voyant ainsi impuissant, l'infirmière eut un élan de compassion qu'elle n'extériorisa nullement. A la place, elle resta assise non loin.

**Aaron avait sans doute fait une grave bêtise en faisant tomber le plateau d’instrument sur le sol. La lame semblait bien enfoncé et si la dame avait déjà tomber dans les escaliers sans grande impact, elle risquait de s’en sortir sans problème. Webber risquait sa carrière et il le savait bien. Le rouquin ne suivit pas la bande de docteur qui amena Madame Clark jusqu’au bloc. Il resta là, devant la porte à regarder ce qui se passa. Les deux infirmiers auraient bien pu assister les chirurgiens en tant qu’infirmier de bloc vu que c’était leur patient, mais Aaron n’avait pas eu la force de prononcer un mot. Il était là sans rien dire en regardant si la patiente allait s’en sortir. Une unité observatoire était située en haut du bloc pour les membres du personnelles qui voulaient regarder l’opération, mais pour Aaron, ce n’était pas nécessaire. Il voyait sa vie lui tomber sous les yeux. C’est alors qu’il se retourna et observa Milana assise sur un banc un peu plus loin. Il s’avança d’un pas décisif et s’arrêta directement devant la brune. Il la fixa durant quelques minutes pour ensuite se mettre à parler.**

Ce...Ce .. Ce n’est pas seulement de ma faute tu sais.. Et je ne veux pas payer les conséquences seuls .. Si cette dame survit, nous risquons d’avoir un procès ... Elle nous a vu nous disputer depuis le départ et c’est elle qui saura quoi dire à son avocat le moment venu, je n’ai pas envie de perdre mon boulot, c’est très important pour moi...

**Dit Aaron, les yeux remplis d’eau. Il avait terriblement peur pour son travail et cette gaffe pouvait lui coûter ce qu’il avait de plus cher en ce moment. C’est alors que la porte du bloc opératoire s’ouvrit. Il s’agissait du chirurgien Wilson. Il plissa les yeux et s’arrêta devant eux d’un regard choqué.**

DR. WILSON : Madame Clark est vivante, mais je dois dire que l’avez sauvé. Lors de l’accident, elle s’était éclaté un vaisseau sanguin entre deux organes, ce qui explique pourquoi nous avons rien vu avec le scan. Elle ne s’en aurait pas sauvé si on ne l’aurait pas opéré pour l’incident qui s’est produit, je sais bien que vous auriez du être renvoyez pour votre comportement enfantin, mais aujourd’hui, la balance a penché en votre faveur. Elle est vivante et votre accident n’a eu aucun impact sur sa santé. Comptez vous heureux... Maintenant, vous pouvez retourner à vos patients !

**Aaron fixait alors le Dr.Wilson, sentant son coeur battre à toute allure dans sa poitrine. Il ne comprenait pas la situation sur le coup, mais selon le docteur. Elle avait été sauvé par son accident, ce qui ne serait pas réjouissant dans une autre situation. Il prit donc place sur le banc près de la brune, laissant ses bras tomber à ses cotés. Le docteur quitta et Webber resta assis sans réaction.**

Pendant que Milana était assise, elle vit Aaron planter devant la salle du bloc opératoire. Certes, elle aurait pu assister elle aussi à l’opération pas mais la jeune femme n’en voyait pas la peine car après cet incident, soit sa carrière s’arrêtait devant le tribunal, soit elle continuait. Bien sûr, la brunette voulait garder son poste, car au final, elle adorait son boulot et cela lui permettait aussi de lui faire des relations. Alors qu’elle réfléchissait au nouveau travail qu’elle pourrait choisir si elle se faisait virer, elle vit l’infirmier, les larmes aux yeux, s’approcher d’elle et lui débiter une série de mots qu’elle écouta plus ou moins avec attention. Ouvrant la bouche pour répondre, Milana vit s’approcher le docteur Wilson d’eux. Lorsqu’il annonça que la patiente était saine et sauf, la jeune femme se sentie soulagée et vit Aaron prendre place près d’elle, laissant ses bas tombés sur les côtés. Puis, le docteur Wilson les laissa et la jeune femme vit Webber, toujours assit près d’elle, sans réaction.

Je n’y crois pas… Tu sauves des vies en plantant des lames chirurgicales dans le ventre des patients… Respect ! Dit elle avec un ton qui se voulait joyeux et encourageant. Par contre, le prend pas mal mais... Si un jour je me trouve ici pour être soignée, je refuse que ce soit toi qui t'occupe de moi... Encore moin après la bandelette et je dois dire que je n'ai nullement envie de me retrouver avec un truc dans le ventre.

Alors qu’elle se relevait, la jeune brunette chercha des yeux les dossiers des autres patients avant de les trouver juste devant elle. Se sentant ridicules, l’infirmière fit mine de rien avant de s’en emparer et de partir avec, criant sur Aaron par la même occasion pour qu’il la suive.

**Aaron T. Webber était toujours assis sur l’une des chaises au bord de la salle d’opération. La femme dont il devait seulement faire un plâtre avait été admise en chirurgie par sa faute. Il était gaffeur et cet erreur avait risqué la mort de cette patiente sans compter la perte de son emploi qu’il tenait beaucoup. Il ne savait pas qui l’avait entendu, mais cette femme aurait été morte à la fin de la journée sans cette intervention. Cette petite erreur d’agissement avait sauvé la femme, ce qui leur sauvait du même coup leur place au sain de cette hôpital. Webber lança un long soupir tellement il était soulagé. Son coeur reprit un battement constant et normal, mais Milana ne sembla pas avoir trouvé la situation drôle. Elle lui dit une phrase qui décrocha même un cours sourire sur les lèvres du rouquin qui se trouvait toujours à ses cotés. Aaron avait passé à deux doigts de voir sa vie tomber sous ses pieds, mais par chance, ce problème l’avait sauvé. Il avait permis à Isabelle Clark de vivre encore de nombreuses années, c’était sans doute un grand exploit. L’homme regarda alors la femme en tournant la tête pour dire.**

C’est noté, de toute manière, je ne suis pas chirurgien si tu l’aurais oublié.

**Dit Aaron avait d’avaler de travers. Il fit un sourire maladroit pour rattraper la situation. Il ne voulait pas mettre Milana Oxford dans une colère noire et il savait bien que peu importe ce qu’il disait, elle risquait de lui renvoyer la balle avec une pointe de méchanceté. C’est donc d’un geste brusque qu’elle quitta le banc pour retourner dans la zone des chambres des patients. Aaron afficha un air perdu avant de voir qu’elle était prête à reprendre leur service. Le rouquin se leva et marcha d’un pas rapide pour la rattraper, recevant du même coup, les portes qu’elle venait de pousser. Aaron risqua de tomber, mais il réussit à s’en sortir pour rejoindre la femme qui alla chercher le dossier suivant. Webber l’observait donc sans rien dire. Il attendit qu’elle ouvre celui-ci pour jeter un coup d’oeil à la patiente qu’ils devaient traités. Selon ce qu’il voyait d’inscrit, c’était une femme de soixante ans qui venait de subir une chirurgie cardiaque, donc ils devaient lui faire passer quelques testes et une prise de sang avant qu’elle se réveille de son opération. Selon le Dr. Peterson, le chef de la chirurgie cardiaque. Elle ne devrait pas se réveiller avant une heure ou deux, donc ils avaient le temps de faire les testes suivants. Il suivit donc Milana jusqu’à la chambre de la dame. C’est en entrant qu’il ouvrit la bouche de stupéfaction.**

Mon dieu, je connais cette femme ! C’est Paula, on est dans la même équipe de pétoncle ! Vous devriez la voir avec une boule en main, c’est une vrai déesse !

Partant à la recherche de son nouveau dossier, Milana vit Aaron la suivre assez difficilement puisque qu’elle lâchait les portes sur l’infirmier et que de ce fait, il se les prenait en pleine figure. De retour à la salle des infirmiers, l’infirmière s’empara du dossier de nouveau patient qui se révélait être une patiente. Une femme d’une soixantaine d’année. Les deux infirmiers devaient lui faire une prise de sang. Rien qu’à cette idée, Milana sentit la haine qu’elle avait envers Aaron remontée, plus fort que jamais. L’infirmière se voyait déjà la tête trempée… Non pas avec de l’eau mais avec du sang. Ensuite, toujours les yeux rivés sur le dossier, elle se fit entrain de gifler l’infirmier. Reprenant conscience du travail qu’ils leur restait à faire, Milana partit en direction de la chambre de leur nouvel patiente laissant encore une fois Aaron mais celui-ci la suivit sans problème cette fois-ci. Arrivée devant la chambre de la patiente, la jeune brunette vit l’infirmier ouvrir la bouche de stupéfaction avec de lui révéler qu’il la connait mais aussi qu’il jouait à la pétoncle avec elle. Ne sachant absolument pas de quoi il parlait en parlant de pétoncle, la jeune femme s’imagina un sport mélangeant pétanque et tricot. Un mélange de jeux pour vieux selon elle. Repensant à l’image d’Aaron entrain de tricoter et l’infirmière se tourna avec Webber.

Es-tu gay ? Demanda-t-elle.

Cela faisait déjà un petit moment que Milana se le demandait, ne pouvant s’empêcher de l’imaginer avoir une relation amoureuse avec un autre homme. De plus, ses manières efféminés renforçait ses doutes quand à l'orientation de l’infirmer. Il lui était même arrivée de l’imaginer s’occuper un enfant âgé d’à peine 3 mois ou encore lui entrain de se marier. Ne connaissant que très peu d’hommes ici, l’infirmière remplaçait un mari plutôt mignon par son ivrogne de père.

**Aaron T. Webber n’était pas du tout au courant que sa partenaire de petoncle avait subit une opération au coeur qui aurait pu avoir de graves complications si cela ne s’était pas bien passé. C’est donc avec inquiétude qu’il s’approcha du lit de la patiente ou Paula dormait encore sous l’effet de l’anesthésie. Dans un élan de tristesse, Aaron prit la main de la femme. Il l’observa pour ensuite déplacer une mèche de ses cheveux moites. L’homme aurait aimé pouvoir lui parler avant l’opération, surtout qu’il travaillait dans l’hôpital, elle aurait bien pu lui en toucher un peu lors de la dernière partie de pétoncle qui avait eu lieu la semaine dernière. De plus, Aaron se demanda pourquoi elle avait continué à jouer malgré sa maladie cardiaque, c’était sans doute risqué. Le rouquin serra les lèvres et se retourna vers sa collègue pour prendre le dossier. Il lit alors le suivis que le médecin, chargé de son cas, avait noté dans son dossier jusqu’à ce qu’une question de la part de Milana vint briser sa petite bulle. Celle-ci lui demanda si il était gay, les yeux de Aaron s’arrondirent aussitôt pour crée un profond malaise à l’intérieur de lui. Il sentit ses mains tremblés et son souffle coupé, en réalité, l’homme aimait les femmes, il était complètement hétérosexuel, mais il s’était fait posé la question une centaine de fois dans sa vie, ainsi que sa mort, ce qui le blessait à chaque coup. Il ne pensait pas que Milana avait des doutes sur ce sujet, malgré qu’après réflexion, il aurait du s’en douter. Elle était si cruelle. Aaron baissa les yeux et dit alors.**

N... Non pas du tout ! Pourquoi tu me poses cette question ?

**L’homme replongea son regard dans son dossier pour lire ce qui s’y trouvait. Il essayait d’éviter le regard de la belle brune qui passait son temps à l’intimidé. L’homme ne savait pas quoi dire pour se débattre sur ce sujet qui le rendait toujours si mal à l’aise. L’homme ravala de travers et jeta un coup d’oeil à le femme.**

Si c’est parce que je joue à la pétoncle, sache qu’il y a autant d’homme dans notre équipe, des hommes très sympathiques qui ont eus des enfants et une femme. C’est un sport stratégique et amusant, on passe notre temps à rire lorsqu’on joue à cela, si tu veux voir, je pourrais demander à notre chef d’équipe si tu pourrais te joindre à nous pour une partie, tu verras, c’est très amusant et notre chef est très gentille, je ne pense pas que ça lui dérangera !

**Dit l’homme sur un autre élan d’amusement. Lorsqu’il se mettait à parler d’un sujet qui l’intéressait. Aaron Webber n’arrêtait pas et il ne pensait jamais à ce que les autres pouvaient penser de ce qu’il disait. Il affichait un grand sourire, espérant que Oxford accepte son offre.**

Lorsque Milana lui posa sa question, elle vit Aaron avoir les yeux ronds, ses mains tremblés et avoir le souffle couper. Attend patiemment sa réponse, l’infirmière ne fut pas si surprise de l’entendre dire le contraire car même si elle avait un doute, elle ne pensait pas qu’il puisse réellement être gay. Elle avait juste posé cette question afin de voir sa réaction et avoir une réponse à ses questionnement.

Je sais pas… Tu as parfois de ces manières !

Elle vit alors Aaron replonger son regard dans le dossier évitant le sien. Sa réaction fit sourire l’infirmière. La jeune femme le fit avaler de travers avant de reposer les yeux sur elle. Écoutant attentivement pour une fois, ce qu’avait à dire l’infirmier, la jeune femme fut abasourdie de l’entendre l’inviter tout en affichant un large sourire après tout ce qu’elle lui avait fait subir. Affichant une expression choquée, elle reprit avant de réfléchir aux conséquences et aux avantages d’aller là-bas.

Peut-être... Dit Milana pas vraiment sûr d’elle. Alors comme ça tu es complètement hétéro… Continua l’infirmière mais cette fois avec un air songeur et rêveur sur les traits de son visage avant d’étirer ses lèvres afin de former un sourire, dévoilant ses dents blanches, qui aurait glacé le sang de plus d’une personne.

Secouant la tête de gauche à droite afin de reprendre ses esprits, c’est avec une expression de lassitude que la jeune femme marcha vers l’infirmier avant de lui reprendre des mains le dossier et s’avança vers la patiente toujours sous anesthésie suite à son opération. Inspectant les lignes importantes du dossier, elle le ferma avant de se tourner vers Aaron.

Bon, commence par la prise de sang ? Je tiendrai juste à préciser que si tu m’asperges encore une fois de sang, tu es un hétéro mort. Dit la jeune femme tout en lançant un regard meurtrier à la personne concernée.

**Aaron T. Webber avait au moins éclaircit un point auprès de Milana, donc elle ne pourrait plus avoir de ces pensées à son égard lorsqu’elle serait en sa compagnie. Depuis qu’il travaillait dans cet hôpital, Aaron avait toujours tout fait pour éviter la jeune brunette. Au départ, il ne s’était fait aucune opinion à son sujet, c’était une collègue comme une autre, mais suite à son incident avec les sachets de sang, sa relation avec la brunette avait été froide et délicate. Aujourd’hui, Webber avait eu la trouille de devoir retravailler avec celle-ci et il avait raison de se sentir ainsi. Il avait encore merder et Milana ne s’était pas retenue pour lui dire ce qu’elle pensait véritablement de lui jusqu’à lui demander son orientation sexuelle. Le rouquin émit un faible sourire lorsqu’elle lui dit qu’elle le croyait malgré tout. Il était heureux d’avoir éclaircit ce petit point, mais allait-elle le traiter mieux ? Il ne croyait pas que ça allait arriver un jour. Aaron avala de travers avant de dire sur un ton bas.**

C’est ça, je suis hétéro... J’aime les filles !

**Aaron baissa la tête. Il regarda donc le dossier jusqu’à ce que Oxford le reprit de ses mains. Il détestait quand elle faisait ça, mais il la laissa faire. Le jeune Webber l’observa faire le tour du lit. La femme lui expliqua qu’ils pouvaient commencer avec les prises de sang, ce qui était censé. L’homme observa Paula avec une mine triste. Il espérait que son opération se soit bien passer et que ses efforts physiques lors des parties de pétoncles n’allaient avoir aucunes répercussions sur son rétablissement. L’homme laissa tomber la main de la femme pour prendre le matériel nécessaire pour faire son boulot. Il nota sa tension dans le dossier avant de laisser la brunette faire la prise de sang. Elle l’avertie alors d’une façon plutôt cruelle qui fit avaler la salive de Aaron sur le champ. On entendit même le bruit dans toute la pièce. Le rouquin était embêté, mais il devait passer par dessus son stress et son malaise pour bien faire cette fois-ci. Webber hocha de la tête et dit alors.**

Je fais de mon mieux...

**Aaron nettoya alors le bras mou de la dame pour ensuite lui faire sa prise de sang. Il laissa passer le liquide dans le seringue avant de la retirer, tendre l’aiguille à Milana pour qu’elle la stabilise dans un sac et ensuite nettoyer la plaie avec une ouate pour la jeter dans la poubelle voisine. Aaron se retourna ensuite et dit à la brune.**

Cette dame est très sympathique, j’espère qu’elle est en santé... Tu as entendu parler de son opération ? C’est très risqué... N’est-ce pas ?

Tout en lançant un regard meurtrier, Milana vit Aaron acquiescer en lui répondant. La jeune femme se déplaça jusqu'à l'autre coter du lit et se retrouva en face de l'infirmier. L'infirmière regardât Webber nettoyer le bras mou de la patiente pour ensuite lui faire sa prise de sang. Attendant patiemment, la jeune femme attendit qu'il lui tende la seringue. Terminant son travail, Milana garda toujours un œil sur l'homme qui nettoyait la plaie avec un ouate et ensuite la jeter dans la poubelle. Alors qu'elle était entrain de déposer la matériel sur un plateau disposer juste à côté d'elle, la jeune femme vit Aaron se retourner vers elle afin de lui poser une question, plutôt deux.

Oui, enfin, je l’ai surtout lue. Répondit la jeune femme avec une pointe d’ironie dans la voix. Elle fit une pause avant de reprendre. En effet, c’est très risqué, mais si ils ont fait cette opération c’est qu’elle en avait besoin. Reprit-elle la voix tremblant quelque peu.

La jeune femme avait toujours eu horreur de parler d’opération principalement lorsque sa mère dut en avoir une qu’elle refusa. Repensant à cela, la jeune femme en eut presque les larmes aux yeux. Elle se détourna afin de reprendre son souffle. Lorsqu’elle pensa avoir reprit ses esprits, la jeune femme se retourna et offrit un faible sourire à Aaron.

Maintenant, il ne reste plus que les tests ! Continua la jeune femme sur un ton un peu plus joyeux et faisant semblant de rien.

**Aaron Webber avait toujours été un homme de coeur. Il respectait son prochain et aimait la plus part des gens, sauf lorsqu’ils faisaient tout pour lui pourrir la vie bien évidemment, mais le rouquin donnait la plus part du temps un lap de temps assez long avant de se mettre à haïr cette personne. L’infirmier avait vu mourir beaucoup de gens depuis qu’il était infirmier, à l’époque où il était à Las Vegas, le jeune ne se saurait jamais douté une seconde que les personnes qu’ils perdaient se ramassaient dans ce monde si merveilleux et si paisible, il aurait sans doute porter un secours moins soutenus à ces êtres malades qui souffraient beaucoup pour la plus grande partie. Dans le monde des morts, les blessés et les malades ne vivaient pas la même phase terminale. Ici, on était au courant de ce que réservait une seconde mort. Les morts terminaient leur vie en poussant leur dernier souffle pour ensuite retourner dans la peau d’un bébé naissant, c’était merdique, c’était un fait, c’était donc une des raisons qui poussaient Aaron a vouloir sauver le plus de gens. Il n’était pas chirurgien, loin de là, mais il avait quand même la possibilité de sauver des vies, ce qui était très gratifiant pour lui. Lorsque Milana lui avoua avoir bien étudier le dossier de la patiente, Aaron fit une mine triste, il n’était même pas au courant qu’elle était là, c’était délicat à dire vu que Paula était une amie chère à ses yeux et qu’elle n’avait jamais émis de lui en parler. L’homme regarda le visage serin de son amie et dit.**

Je trouve ça juste étonnant de ne pas avoir été au courant, en espérant qu’elle soit stable maintenant... Je vais sans doute aller allumer un lampion ce soir en allant à la bibliothèque

**Dit l’homme avec un faible sourire. Il prit ensuite ses signes vitaux à l’aide d’une lumière et nota le tout dans le dossier. Oxford s’occupa d’autres testes pendant ce temps, ce qui conclut le dossier de Paula McMillan qu’ils venaient de faire. Le rouquin prit donc le tout et sortit le chariot dans le couloir. Il regarda ensuite sa montre avec un petit sourire.**

C’est l’heure de notre pause, je peux manger avec toi ?

**Dit l’Homme avec une moue qui faisait pitié. Le rouquin devait travailler pour le reste de la journée avec Milana et peut-être même durant 48 heures, donc il voulait améliorer leur relation qui était toujours aussi tendu que la première fois. La plus part du temps, il mangeait seul et cette fois-ci, il n’en avait pas envie. Il dit alors.**

Avoir su, j’aurais pu te cuisiner un de mes saumons farcis à l’olive, mais je n’étais pas au courant que je serais accompagné pour le diner !

Lorsque Milana avoua à Aaron avoir étudié le dossier, elle vit l'infirmier faire une mine plutôt triste. Le rouquin regarde le visage serein de la patiente avant de lui confier qu'il espérait qu'elle était stable tout en faisant en faible sourire. Milana s'occupa des tests qu'ils restaient pendant qu'Aaron prenait les signes vitaux. La jeune femme fit ses tests d’un air rêveur tentant de s’imaginer la vie de la dame en face d’elle. Après qu'ils eurent conclut le dossier le dossier, l'infirmier prit le tout avant de sortir le chariot dans le couloir. Milana vit le rouquin regarder sa montre avec un petit sourire puis lui demander de manger en sa compagnie avec une moue faisant pitié. Elle se doutait qu'il faisait cela pour améliorer leur relation et cela l'étonna, car après ce qu'elle lui faisait vivre à chaque fois qu'ils devaient travailler ensemble, elle pensa qu'il la détestait aussi et qu'il ne ferait donc rien pour améliorer comme ça… Du moins, c'est ce qu’elle aurait fait. Milana avait aussi l'habitude de manger toute seule, personne ne voulant manger avec elle principalement parce qu'elle était antipathique, asociale et rejetant toutes personnes d’approchant d’elle et même si par chance, une personne parvenait à rester auprès de la jeune femme, celle-ci n'était pas très bavarde et la personne à ses côtés finissait par se lasser d'elle et partait. Elle lui rapporta son attention lorsqu’il lui dit qu’il aurait pu cuisiner un de ses saumons farcis à l’olive si il avait su qu’il serait accompagné pour le diner. Quand elle entendit ça, Milana pouffa avant de se reprendre et le regarda d’un air interdit.

Je n’ai jamais dit oui ! S’exclamât la jeune femme mais devant la moue d’Aaron, l’infirmière changea d’avis. Bon d’accord… Continua-t-elle roulant les yeux en signe d’exaspération. Par contre, je te préviens, ce n’est pas marrant de rester près de moi. Encore moins quand je n'aime pas une personne. Dit l'infirmière insistant bien sur le "N'aime pas".

L'infirmière fit demi-tour avant de se mettre en marche le sourire aux lèvres en pensant à ce qu'elle lui ferait subir.

**Le monde de Aaron T. Webber s’écroula aussitôt que la jeune Milana insinua qu’elle n’avait pas acceptée sa proposition. Le rouquin enviait de pouvoir manger en compagnie d’une personne qu’il connaissait. Oxford n’était sans doute pas son premier choix, mais c’était mieux que de passer l’heure du diner complète à regarder son assiette ou les environs. Le jeune homme avait toujours été rejeté, autant lorsqu’il était enfant, adolescent ou lorsqu’il avait commencé à travailler dans les hôpitaux. Le pauvre n’avait jamais eu de meilleur copain, autre que les vieilles dames qu’il aimait bien côtoyer. Lorsqu’il vivait à Las Vegas, de son vivant, l’homme avait pour meilleur ami Huberta, une dame de soixante deux ans qu’il avait rencontré à une partie de bingo au centre des loisirs du secteur où il résidait. L’homme avait toute suite inviter la femme à boire le thé à la maison sans parler des autres occupations qui les reliaient. C’était Huberta qui avait fait de lui un très bon as de la tricot. Aujourd’hui, Aaron se sentait souvent bien seul, il aimerait bien que son amie le rejoindre, mais elle avait un mari, des enfants et des petits enfants dans le monde des vivants, ce serait beaucoup trop sans cœur de lui souhaiter la mort. L’infirmier fit une mine triste lorsqu’elle lui dit qu’elle refusait, mais lorsqu’elle changea d’idée, celui-ci aborda un air beaucoup plus différent. Un énorme sourire se lit sur ses lèvres. Aaron était comblé, enfin un diner où il ne serait pas seul. Milana était peut-être froide et étrange, mais elle était mieux que rien du tout. L’homme dit alors.**

C’est super ! Je suis comblé, si tu veux, je peux te partager mon diner ! J’ai tout fait moi-même !

**Aaron souriait de pleine dents, mais cela ne semblait pas combler Oxford autant que lui. L’homme rose écouta la femme dire ensuite qu’elle n’était pas très recommandable et que le diner ne soit aussi amusant qu’il pouvait le penser. Donc, le brunet dit avec un autre sourire.**

Si nous n’avons rien à dire, nous avons seulement à manger en silence, c’est toujours mieux qu’être seul..

**Webber ne savait pas ce que ce petit diner allait leur reservé, mais au moins, il ne serait pas seul et peut-être que suite à cela, leur travail se fera mieux et dans une ambiance un peu plus ordinaire et conviviale.**

Lorsqu’elle lui annonça qu’elle acceptait la proposition, Milana vit se dessiner un grand sourire sur les lèvres d’Aaron. Regrattant soudainement d’avoir fait ça et pensant changer d’avis. Mais elle avait marre de rester constamment seule pour dîner. Elle enviait ses collègues de rester avec d’autre personne. L’infirmière savait pertinemment que si cela arrivait, c’était totalement de sa faute. Son caractère de « merde » comme elle aurait dit, fait fuir la plus part des gens. Dans la vie précédente, trois personnes seulement arrivaient à la supporter… Son bulldog anglais, Marine surnommée aussi « Sale cabot », un gamin âgé de huit ans appelé Asa et enfin, son premier petit ami qu’elle tua aux souvenirs de son père. Depuis, elle n’avait plus personnes. Sa solitude lui pesait à certains moments mais la jeune femme se disait que c’était mieux ainsi. En travaillant à l’hôpital, elle espérait que cela allait changer. Malheureusement non. Elle le vivait assez bien. Le fait de manger avec Aaron lui faisait penser à la vie précédente. Lorsqu’il extériorisa sa joie Milana ne fut se taire.

Génial ! S’exclama-t-elle en prenant un air enfantin. Elle ramena ses deux mains juste au dessus de son front et les ramena jusqu’à ses épaules, représentant un demi-cercle. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle faisait ce signe, elle en avait juste envie.

Après qu’il l’excusa de sa mauvaise compagnie, l’infirmière semblait réfléchir. Remettant encore une fois un doute sur l’accord qu’elle avait accorder à Aaron. Elle repensa aux journées passer seule, mangeant en regarda ses collègues rire aux éclats non loin. Son choix était fait. Elle mangerait avec l'infirmer mais ce sera sûrement la première et la dernière fois.

On va manger ? Dit l’infirmière d’un ton qui montrait qu’elle était impatiente de dîner et en haussant les sourcils. Elle était tellement impatiente qu’elle ne fut s’empêcher de montrer son enthousiasme. J’ai faim ! Continua-t-elle reprennent son air enfantin et sautillant sur place en applaudissant.

**Si Aaron n’aurait pas eu cette petite gène qui l’empêchait d’agir, il aurait sans doute sauter de joie. Il était heureux de pouvoir partager un moment un peu moins énervant que la plus part du temps où il était en présence de Milana. L’homme attendait impatiemment de passer ce petit moment en compagnie de la jeune brunette. Il ne savait pas ce que ça allait donner, mais il espérait qu’il puisse passer un moment plutôt agréable. La femme lui démontra qu’elle avait faim et qu’elle voulait partir toute suite, ce qui plut beaucoup au jeune rouquin qui se mit à marcher en direction de la salle des employés. Rendu là-bas, il ouvrit sa case pour y ressortir sa petite boîte à lunch mauve avec de petit dauphin qui sautait dans l’eau imprimé sur le dessus. Il agrippa celui-ci pour mettre ensuite la ganse autour de son épaule. L’homme tourna la tête vers la femme avec un grand sourire. Il marcha quelques pas d’une façon peu masculine pour rejoindre la femme à sa case un peu plus loin. C’est avec enthousiasme qu’il dit.**

Voilà, je suis prêt !

**À ce moment là, les infirmiers qui étaient dans la salle avec eux se tournèrent pour les observer d’une façon plutôt moqueuse, certains parlaient discrètement à leur collègue et même quelques rires se firent entendre. Cela aurait peut-être blesser l’homme dans une autre situation, mais Aaron était trop heureux de pouvoir être accompagné pour le diner qu’il ignora les propos de ses collègues, la plus part, trop idiot pour respecter les gens. Il se demandait même comment ils faisaient pour être respectueux envers les patients. Certains d’entres eux étaient mal commode, arrogant, étrange ou même avec un problème qui pouvait en faire rire plus d’un. Webber soutenait sa boîte à lunch suspendu à son épaule à l’aide de sa main qu’il porta au haut de celle-ci. Il attendit donc la jeune femme avec un grand sourire étampé sur son visage.**

Tu prépares ton diner toi-même ou tu es plutôt du genre à acheter des trucs déjà cuisiné ?

**Demanda l’homme avec un petit sourire. Il s’appuya en même temps contre la case à coté de celle de la brune. Il jeta un coup d’oeil à la bande du fond qui s’amusaient à rire d’eux, mais Aaron ne fit pas attention. Il porta une grimace presque invisible et tourna le regard à nouveau sur Oxford.**

Milana avait hâte de manger et ne s’était pas retenue pour le montrer. Quand elle et Aaron se dirigèrent vers la salle des employés, elle se dirigea directement vers sa case laissant aller l’infirmier à la sienne. Quand elle l’ouvrit, elle rattrapa de justesse sa boite transparente où ses trouvait son dîner mais laissa tombée d’autres affaires qu’elle avait mis en vitesse la veille. L’infirmière vit Aaron s’approcher d’elle avec une étrange démarche et elle ramassa toutes ses affaires par terre. Quand il lui annonça qu’il était prêt, la jeune femme vit les infirmière autour d’eux se retourner un sourire moqueur coller aux lèvres tandis que les autres riaient silencieusement ou faisaient des messes basses. Levant les yeux aux ciel, elle fit une prière silencieux espérant que cette situation se termine au plus vite. Elle se retrouvait maintenant dans la même situation que celle qu’avait été Aaron durant des années et elle détestait ça. Depuis qu’il lui avait explosé une poche de sang dans la figure, la jeune femme s’était acharnée sur lui sans qu’il ne sache pour autant, ainsi, elle avait lancé de nombreuses rumeurs à son propos. Elle se promit ainsi de faire cela à l’avenir. Elle le vit attendre juste à côté d’elle, sourire aux lèvres. Ensuite, le rouquin lui posa un question en s’appuyant sur la case d’à côté. Le regardant, l’infirmière se demanda en quoi cela pouvait être intéressant, mais elle s’empêcha de parler se mordant la lèvre inférieur. Milana le vit ensuite tourner la tête avec une bande d’infirmiers regrouper au fond de la salle, riant en les fixant et pour les moins discrets, les pointant du doigt. La jeune femme perçût un mouvement à côté d’elle signifiant qu’Aaron la regardât à nouveau et signifiant aussi qu’il attendant une réponse de sa part. Excédée de voir la bande du fond rire, la jeune femme sentit ses joues devenir rouge de colère et se retourna vers eux. Même avec Aaron, l’infirmière n’avait jamais été dans un tel état de colère. Avec le sang et le plâtre, elle tentait de garder son calme, envoyant une parole bien placée quand cela l’avait irritée mais n’avait jamais hurler juste par colère et non par vengeance.

C’est bon, vous avez bien rit ?! Parce que si vous avez un problème, venez le régler avec moi ! Je vous attends ! Montrez que vous êtes des hommes ! Merde à la fin ! Y en a marre de vos gamineries ! Hurla-t-elle dans la pièce.

Après avoir fait cela, elle frappa avec son poing avec une case au hasard après s’être assurer que ce ne soit pas la sienne. Elle se dirigeât d’un pas rapide vers la sortie en passant une main dans ses cheveux défaits. Après avoir fait dix mètres hors de la salle, elle regardât par dessus son épaule et ne vit pas Aaron. Soupirant bruyamment, la jeune femme fit marche arrière et passe la tête dans la salle et lassa ses mains sur le bois entourant la porte. Elle regarda dans toute la salle avant de le voir et elle lui sourit.

Bon, tu viens ? Dit la jeune femme visiblement de meilleure humeur. Avant de repartir, la jeune femme lançât un regarde noir aux infirmiers toujours aux fond de la salle.

**La situation qu’était en train de vivre Aaron Thomas Webber & Milana Syanure Oxford était plutôt familière pour le jeune rouquin. Depuis qu’il était à l’école primaire, le pauvre garçonnet avait reçu les ragots, les moqueries et les rires de ses camarades et malheureusement cela n’avait guère changer lorsqu’il avait quitté l’adolescence, lorsqu’il était au supermarché, à la bande et même à son lieu de travail, certaines personnes continuaient à faire ça. Peut-être qu’avec le temps, on pourrait croire qu’il en était habitué, mais ce n’était pas vrai. Aaron était toujours en train de se questionner si ce qu’il faisait allait faire rire les gens autour de lui, mais bon, de dîner en compagnie de Milana était déjà un privilège, il ne partagerait pas encore son lunch seul comme à chaque jour où il travaillait. Webber aimait la compagnie des gens, mais cela semblait être l’inverse de l’autre coté. On dirait que les autres le fuyaient dès qu’ils le voyaient. Aaron était beaucoup affecté par cette situation, mais il n’en pouvait rien. Il se contenta de soupirer discrètement avant de détourner le regard de honte vers la brunette. L’homme faisait comme si rien n’était, mais cela ne semblait pas marcher pour Milana qui se retourna colérique et engueula la bande autour d’eux. Les yeux de chacun de leurs collègues dévièrent automatiquement la brunette lorsqu’elle se mit à hurler. Un énorme sourire se dessina sur les lèvres du rouquin. Il poussa même un petit rire qu’il essaya de dissimuler dans son avant bras. La femme frappa dans la case voisine, ce qui provoqua un saut au jeune infirmier. Aaron recula d’un pas et serra bien fort sa boîte à lunch. En se retournant, Milana lui demanda dans le cadre de porte si il venait. Thomas sourit de pleines dents et lança un regard amusé vers les autres infirmiers dans la pièce. Il marcha alors, trébuchant juste avant la sortie dans un sac qui traînait par là. Aaron avala de travers pour prendre marche rapide vers la porte de sortie où il rejoignit Milana. L’homme afficha un grand sourire, presque admirateur et lui dit.**

Ohhh, mais vous avez vu leurs faces ! C’était vraiment disjonctés ce que vous avez fait ! J’aurais bien aimé avoir mon appareil photo polaroid en main ! J’aurais encadré ce cliché !

**Dit l’homme en imitant le geste ; comme si il prendrait vraiment la photo en question. La rouquin se mit ensuite à rire. Il s’appuya contre sa hanche et redressa son sac sur l’épaule. L’homme conserva sa main à ce niveau et marcha jusqu’à la cafétéria de l’hôpital. Le rouquin souriait toujours et dit.**

Pour dire que j’ai préparé des muffins l’autre jour pour eux, j’ai même surpris Sanders & Smith entrain de les lancer comme une balle... Ils sont vraiment horrible.

**Dit l’homme avec une moue plutôt triste. Cette situation s’était passé lorsqu’il devait faire la consultation mensuelle de Alice Riley, une patiente qui avait souffert d’un problème de santé durant toute sa vie et qui craignait de le retrouver un jour.**