VIE:
Parce que l'histoire ce débute par un amour, un amour stable et réciproque entre une femme et un homme. Parce qu'elle commence par des projets, dont un mariage et un enfant. Le premier fut un garçon, Ezeckiel. Mais il fut suivit deux heures après par une petite fille, Sosanna Hedva... Moi. Enfants de Mr et Mme David, nés à Berlin en cette année de peur qu'est l'année 1935. Cette famille juive restait cacher des autorités qui cherchaient les famille juives pour les obliger de porter l'étoile jaune qu'Ezekiel apprendra à aimer comme étant celle d'un cow boy comme on en voyait aux Etats-Unis. Moi... J'étais seule dans la cours de l'école avec cette étoile jaune qui empêchait tous les enfants de venir me parler.
Chez moi, ma mère m'apprenait à coudre et à cuisiner. A faire de moi une future femme bonne à marié. Mais en 1939 tout s'arrêta pour notre famille. La seconde guerre mondiale venait d'être déclarée et les juifs étaient les principaux visés par la déportation. Ma famille partit vivre dans le sud de la France, qui était restée une zone libre après l'armistice française. Je ne m'éloignais pas de mon frère, nous avions jeté l'étoile jaune et nous vivions caché par une famille française. Je continuais à aller à l'école mais c'était la femme qui nous hébergeait qui me donnait les cours. Rien ni personne n'aurait pu nous prévenir de la trahison dont nous allions être victime le 13 Juillet 1943 par cette même famille française.
En ouvrant les yeux, j'entendis des cris en français dans la rue. Qui hurlait ainsi? Ma mère vint me voir en me disant que ce n'était rien. Au dessus de nous, la gentille famille française commençait à faire cuir le pain pour le petit déjeuner. Je me serrais contre mon jumeau, espérant pouvoir me rendormir quand soudain, les cris que j'avais entendu dans la rue pénétrèrent soudain dans la maison. Ma mère fut la première à comprendre ce qu'il se passait. Elle essaya de nous cacher sous une couverture dans un coin mais les soldats français étaient déjà dans la cave. Ils prirent ma mère, mon père, mon frère. J'avais essayé de m'échapper mais un soldat m'avait donné une gifle, m’assommant à moitié. Nous avons passé plusieurs jours sur la route avant d'arriver devant un grand bâtiment: le vélodrome d'Hiver de la ville de Paris. Nous avons été débarqué et nous avons rejoint d'autres familles juives dans ce lugubre endroit.
Je suis resté plusieurs jours dans le vel d'hiv avant d'être envoyé dans un camp de santé, dans la banlieue parisienne. Je fus maltraité, brûlé à l'acide, frappé et même violée à seulement 7 ans. Mon père mourut sous le scalpel d'un médecin allemand qui faisait des expériences sur lui, le 19 Décembre 1943. Quelques mois plus tard, je fus emmené avec ma mère et mon frère dans un wagon sombre, où l'on nous entassa avec des centaines d'autres juifs. Le trajet dura des jours et mêle des semaines. Des personnes étaient mortes dans ce wagon mais les allemands n'ouvraient jamais les portes lorsque le train s'arrêtait. Je ne saurais dire combien de temps je suis resté dans ce wagon, à pleurer et à chanter avec les survivants avant qu'on n'arrête le train et que la porte du wagon s'ouvre. La lumière m'aveugla et je restais sans réaction jusqu'à ce qu'un homme me jette en bas du wagon, dans la boue.
On nous mit en rang. Je ne lâchais pas la main de ma mère, qui avait survécut au trajet dans le wagon. Mais mon petit frère était mort quelques jours avant notre arrivée dans cet endroit. Bizarrement, nous avions retrouvé la soeur de mon père dans ce wagon. Je pouvais enfin rencontré mes cousins que je n'avais encore jamais vu. Alors que je jouais avec une de mes cousines, je me heurtais à un petit garçon que je ne connaissais pas. Il n'était pas dans mon wagon. Alors que j'allais lui parler, un soldat allemand me prit par le bras et me traîna jusqu'à ma mère. Cette dernière me prit dans ses bras avant de me dire de ne plus m'éloigner. Je le lui promis et un autre soldat vint nous voir pour nous dire que nous allions prendre une douche. On nous obligea à nous déshabiller, on nous rasa même les cheveux. On nous enferma dans une pièce et alors que nous pensions que nous allions être mouillés, un gaz se rependit dans la pièce. Je commençais à suffoquer, incapable de respirer. Je mourus après 20 minutes de souffrance, dans un dernier cri alors que j'avais détruit ma main gauche contre un mur, espérant pouvoir m'échapper dans cette pièce de mort.
MORT:
Une fois mes yeux fermés, je me retrouvais dans un long tunnel avec une lumière blanche au bout. Je ne pris même pas la peine de réfléchit que déjà, je me dirigeais vers cette lumière, une envie irrépressible me poussant vers elle. Je finis par me retrouver dans une rue, dans une ville que je ne connaissais pas. Mais la personne à mes côtés, je la connaissais. En pleure, je me jetais dans les bras de ma mère. Nous ne comprenions pas ce qui nous étais arrivé: l'instant d'avant, nous étions en train de suffoquer et là, nous étions tout à fait normal, habillés et avec des cheveux. Ma mère pensa que nous avions perdu connaissance et que nous étions resté dans le coma plusieurs semaines. Une voix se fit soudain entendre derrière nous: c'était la voix de mon père. Il nous expliqua que nous étions morte, nous avions été tué par les nazis. Mais de cela, nous avions compris dés que nous l'avions vu.
Il nous conduisit dans une petite maison où j'eus la joie de retrouver mon jumeau. Nous pûmes reprendre une vie normale, sans discrimination. Dans Skyline, on se fichait pas mal que je sois juive. D'ailleurs, après ma mort, je ne fus plus juive, j'avais perdu ma foi et je savais que si dieu existait, jamais il n'aurait permis à Hitler de faire ce qu'il avait fait. Ma croissance continua comme si je n'étais jamais morte. je devins une magnifique femme selon les dire de ma mère. Avec mon jumeau, nous avions perdu le peu de ressemblance qui nous unissait. Alors que nous avions 18 ans mon frère et moi, nous pensions alors que la vie nous avait suffisamment mise à l'épreuve mais elle semblait vouloir nous faire encore plus de mal. Mes parents étaient partis au cinéma pour regarder un film. Ils furent agressés à la sortit par un alcoolique qui les poignarda pour leur voler leur argent. A l'annonce de la mort de mes parents, je partis de la maison familiale et je rompis tout contact avec mon frère. Je vécut plusieurs jours dans la rue avant d'être remarqué par un homme qui me fit entré dans son bar comme strip teaseuse d'abord.
Les années passant, je fus conduite dans la rue pour faire le tapin: mon patron avait bien remarqué que je plaisais aux clients et il se dit qu'il pourrait avoir bien plus d'argent avec moi comme prostituée que comme simple strip teaseuse. Il me confia à son meilleur proxénète qui me donna un bout de trottoir dans un des coins les plus malfamés de Skyline. Je croisais de tout dans ce quartier: des drogués, des alcooliques, d'anciens hommes d'affaires sans un rond, des femmes battues par leur mari... Je côtoyais toute la misère de Skyline et j'en faisais même parti. Plusieurs fois, j'avais bien vu mon frère dans ce quartier, à distribuer des avis de recherches. Mais je ne voulais pas qu'il voit ce que j'étais devenue: une simple prostituée alors que lui était devenu le directeur d'un magasin dans la même ville que moi. Je vivais dans un appartement pourri avec un loyer exorbitant. J'avais certes un bon salaire mais là plus part de l'argent que je gagnais, c'était mon proxénète qui le récupérais. Voilà ma vie depuis maintenant plusieurs années. Je fais avec mais loin de moi l'envie de vous dire que c'était la vie que j'avais toujours voulue avoir.
Dans la rue, j'ai fait la rencontre d'une nouvelle: morte bien longtemps après moi, Camélia c'est retrouvé dans la rue pour payer son appartement. Je lui ais expliqué ce qu'il fallait et surtout, ce qu'il ne fallait pas faire. Nous étions voisines de trottoirs et il arrivait que nos clients nous demande toutes les deux. Cela nous a rapproché et nous avons fini par prendre un appartement toutes les deux. Le temps passant, nous sommes devenus amies et même, parfois, amante. Mais je suis toujours hétérosexuelle. Alors pourquoi coucher avec une femme? Parce que nous, les prostituées, nous avons toujours besoin d'affection et non pas de brutalités comme la plus part des clients que nous côtoyons. Mais maintenant, je suis un peu la protectrice de Camélia. Cette dernière veut quitter la rue mais son mac le refuse. Normale, il risque de perdre une de ses meilleures pouliches. Mais j'ai peur pour mon amie, victime de menace par les hommes de mains de son proxénète... Je n'ais pas envie de la retrouver dans une poubelle comme la femme qu'on a retrouvé quelques temps après mon arrivée dans la rue.