Austin, caché derrière une voiture, observait la scène avec intérêt. Plusieurs membres d’un des gangs de NY City se parlaient, sans doute pour établir un quelconque échange criminel. Le journaliste bouillonnait. Il voulait de l’action, merde, pas un semblant de tolérance entre deux gangsters ! Son téléphone filmant la scène sans intérêt dans la main, Austin se déplaça légèrement sur le côté, afin de garder un bon angle de vu. Un bruit de moteur retint son attention, à plusieurs centaines de mètres. Quelques secondes plus tard, une voiture aux vitres teintées déboulaient du boulevard, s’enfonçant dans la petite rue. Les gangsters se jetèrent derrière une autre voiture tandis qu’un bras armé venait de sortir de la voiture. L’éclat des balles se répercuta sur la carcasse métallique, protégeant tant bien que mal les deux hommes. Austin lui était parfaitement protégé puisqu’invisible aux yeux de la voiture meurtrière. Les deux brigands sortirent à leur tour des pistolets et tirèrent sur leurs ennemis, sans doute membre d’un gang adverse. Austin rapprocha son téléphone de sa bouche, enregistrant rapidement sa voix. « Il me semble qu’il se passe un règlement de compte juste devant mes yeux. Je ne sais pas quelle en est la raison mais l’échange est super violent. Il y a des coups de feu, des cris, et voilà que trois hommes sortent de la voiture aux vitres teintées à présent ! » Austin se carapata illico presto derrière sa voiture, laissant les hommes se tirer à bout portant. Il ne savait pas quelle était leur motivation, mais ils semblaient déterminer à les tuer, quelque fut la raison. « C’est là que j’me demande pourquoi on laisse encore la libre circulation des armes aux Etats-Unis. Selon moi c’est une grave erreur. Note à moi-même, en parler dans cet article… »

L’homme se releva un petit peu, dans l’optique d’en voir un peu plus. « La situation semble mal engagée. Sur les deux hommes que je file depuis hier, un seul parait être encore vivant. Les autres ne sont même pas touchés. C’est fou, je pensais qu’on voyait ça que dans les films ! Il faudra que… » Il ne pu jamais terminer sa phrase. Une balle perfora sa poitrine. La deuxième traversa son poumon droit. Quant à la troisième, c’est son cœur qu’elle prit pour domicile. Il n’avait même pas eu le temps de crier Kalachnikov. Austin ressentait un froid intense. Sur son visage, un sourire. Il entendait la voix de Thomas lui parler, lui dire qu’il l’aimait. Putain de rêve. Austin ne voulait plus rêver, il voulait vivre. Vivre ? Avec trois balles dans le corps ? Sans doute pas. Le fait est qu’un miracle s’était produit. Le journaliste n’était pas mort. En fait, il était même debout, sur ses deux jambes. Il caressa son torse en mettant sa main sous son t-shirt. Plus de blessure. Il se demandait ce qui clochait chez lui. Il était un genre de Superman ? Et puis ses yeux se baissèrent. Des larmes perlèrent à ses yeux. Il se voyait sur le sol, toujours son sourire aux lèvres. Du sang s’écoulait de ses blessures, tandis que ses yeux devinrent vitreux. La mort l’avait emporté, à coup sur. Alors c’était ça mourir ? « Pas trop compliqué en soit » Il aperçut un gangster se rapprocher de lui, et se protégea le visage. « Non s’il vous plait, j’ai un fils qui m’attend à la maison » L’autre ne lui dit rien. Il continua sa route, s’emparant du téléphone d’Austin avant de l’écraser sous ses pieds. Pour effacer les preuves, sans doute. « Connard ! Je tenais un super bon article là ! » Le journaliste haussa les épaules. De toute façon il était mort. Mort. Ce mot résonna à ses oreilles. Il n’avait même pas dit au revoir à ses parents, et qu’allait dire Evan Julior ? Il l’attendait surement à la maison, son fils adoré l’attendait toujours des heures d’affilées. Il était son repère, son roc. Depuis que Thomas s’était envolé, le petit garçon ne voulait plus quitter Austin. « Oh non. Mon petit garçon… » Le journaliste perdit pied, tombant à genoux sur le sol, avant de pleurer. Il ne voulait pas mourir, il voulait revenir, ici et maintenant…

**Un bruit retentit dans les toilettes des dames d’une petite boutique du centre-ville de Los Angeles. On ne pourrait pas déterminer la réelle provenance de ce son, c’est lorsque Jane Julia Hansley, communément surnommée JJ, se leva de la cabine pour aller se laver les mains qu’elle sursauta et lança un simple putain. La brunette comprit qu’il s’agissait de son pagette qui sonnait. Celui-ci s’était activé au moment même où une mort a eue lieu. JJ n’était pas encore très habituée à son métier. Elle n’avait pas ramené tant de gens pour le moment, mais le fait d’être faucheuse la comblait totalement de joie. La brunette pouvait recevoir un chèque de paye un peu plus large que celui qu’elle obtenait en travaillant au salaire minimum au Crashline. La femme pouvait ainsi passer plus de temps à s’éclater en boîte et à boire comme un trou durant toute la nuit, chose qu’elle n’avait pas fait depuis trois jours. La fille de party avait sans doute un grand besoin de cela, surtout qu’elle n’avait personne à qui parler. Elle rentrait toujours dans son petit appartement merdique et vide. Hansley avait fait le bon choix en prenant le cours de faucheuse et maintenant, elle était appelée sur les lieux d’un crime. Souvent, il fallait se battre pour voler les cadavres, mais lorsqu’elle était en service, elle pouvait recevoir un appel des bureaux situés dans le long tunnel blanc, ce qui lui permettait d’arriver plus rapidement sur les lieux et prendre en charge le nouveau mort. Elle se nettoya ainsi les mains et sortit de la boutique où elle avait emprunté les toilettes, par chance, elle était morte et personne ne pouvait la voir, donc elle n’avait pas de trouble à trouver quelque chose. En sortant de là, elle prit un paquet de gomme dans l’un des stands et quitta le magasin. Elle en prit une et marcha jusqu’à l’endroit spécifié sur son pagette. La brunette arriva près d’une scène de crime, il semblait y avoir eu plusieurs morts. Surtout qu’elle vit un de ses collègues s’occuper d’un autre cas de l’autre coté de la grande rue. Elle lança sans réfléchir.**

Putain, j’ai eue de la chance !

**Elle afficha un grand sourire sur ses douces lèvres. La lesbienne détestait plus que tout au monde de se faire voler un cas et si il n’y aurait pas eu cet homme au loin, elle n’aurait pas réussis à obtenir ce cas. C’est donc en voyant l’homme s’écraser sur le sol, à la vue de son cadavre qu’elle comprit que c’était lui. JJ s’avança et se pencha, retenue par ses pieds à coté de lui. Elle fit de gros yeux et sourit de plus belle**

Hey mec ! J’espère que tu n’es pas en train de chialer, parce que j’ai pas de mouchoir sur moi ? J’ai des tampons, mais je suppose que ça ne pourra pas te porter grande aide ! ... Alors merde, arrête moi ça toute suite et lève toi !

**Jane en fit ainsi et tandis la main à l’homme. Elle replaça sa chemise carotté qui s’était froissée. La belle brunette attendit avec impatience que l’homme se leva.**

Et avant que tu me poses la question mon beau, tu es bel et bien mort !

Un bruit de pas interpella Austin qui préféra l’ignorer. Personne ne le voyait de toute manière. Il devait être invisible aux yeux de tous, il ne pouvait même pas demander de l’aide à quelqu’un, puisque son corps gisait au plein milieu de la rue. Le journaliste semblait désespéré. Que pouvait-il faire pour revenir à la vie ? Se remettre dans son corps ? Sans doute pas. Quand une voix s’éleva près de lui, il sursauta, manquant de tomber face contre terre sur le sol. « Putain ! » Ses yeux se tournèrent vers deux paires de jambes, étendues au dessus de lui. Il se releva, plantant ses yeux dans ceux de la fille qui lui faisait face. Et qui lui parlait. Elle le voyait même ! « Bien sur que si je suis en train de chialer ! Je suis mort bordel de merde ! J’ai abandonné mon fils pour faire ce putain de reportage et je reviendrai jamais à la maison, tu crois que j’vais sourire peut-être ? » Austin leva les yeux au ciel. C’était qui elle ? « Et puis vous êtes qui à me parler comme ça ? Comment tu peux me voir si je suis mort ? » C’était à ni rien comprendre. D’ailleurs il ne comprenait pas. « Et j’veux pas de tes tampons, j’ai abandonné ça le jour ou j’ai préféré les mecs aux filles. J’vois que j’ai bien eu raison. La compassion tu connais ? » Austin marmonnait présentement. Être mort était une chose, se faire mettre encore plus bas que terre en était une autre. Une pensée vint à son esprit. « Oh non. Je suis gay. » Il soupira avant de s’expliquer. « Je vais aller en enfer. C’est ça, tu es un démon qui vient me chercher pour me condamner à la damnation perpétuelle ! »

Austin s’écarta d’elle, quitte à batailler pour ne pas qu’elle l’emmène Dieu sais-où. Enfin Dieu ou Satan… Ses yeux se plantèrent dans les siens tandis qu’il reculait en arrière. « Sans blague que je suis mort ! T’as été loin dans tes études toi ? Mon corps git juste sous nos yeux ! Bordel j’avais que 33 ans ! Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? » Austin ne comprenait pas. Lui venait de se faire buter alors que la majorité des gangsters, des êtres violents et nocifs pour la société restaient encore en vie… Le destin était vraiment pitoyable. « Je fais quoi moi maintenant ? Je peux rester ici je présume puisque personne peut me voir ? » De toute manière, il comptait passer son temps chez ses parents, à surveiller le petit Evan Junior et pourquoi pas essayer de le contacter d’une façon ou d’une autre. Dans les séries et les films ça marchait très bien. « C’est bon tu peux partir, j’ai pas besoin de toi. »

**Jane Julia Hansley était bien heureuse de s’occuper de cette mort-ci, mais lorsqu’elle fit face à cette homme qui semblait beaucoup trop énervant, elle commença à se décourager. Avait-elle fait le bon choix ou elle aurait préféré s’occuper du motard de l’autre coté de la rue qui était décédé suite à la fusillade, sans doute qu’il aurait eu plus de couille que cet homme et qu’il aurait accepter sans se plaindre le fait qu’il était désormais mort. La lesbienne s’appuya contre le mur d’à coté et arqua un sourcil face à cet idiot de service. Elle se recula même, passa par dessus le cadavre de l’homme et fit un bon pour s’assoir directement sur la beine à ordure à quelques pas de là. Elle se soutenait par ses bras qui l’a retenait par l’arrière. Bien que l’homme lui balançait un paquet d’insulte au visage, JJ ne réagissait pas, elle préférait rire et sourire. Elle dit alors sur un ton moqueur.**

Je suis mort ... Blablabla... Mon fils.. Blablabla... Tu me fais chier avec tes pleurnicheries. Et oui, mon gars, tu es mort et maintenant, il va falloir que tu l’acceptes. Moi c’est JJ... Je suis ta faucheuse, en autre mot, la putain de garce qui va t’amener jusqu’au Skyline... Alors il va falloir que tu te calmes les nerfs putain si tu ne veux pas que je m’énerve !

**La brune fronça les sourcils, mais termina sa phrase par un petit sourire. Elle s’amusait bien à faire ce job et rien ne pouvait lui briser son plaisir, même un idiot qui se lançait dans les grandes phrases comme celui-là, lorsqu’il insinua qu’il était gay, Jane leva la tête en riant. Il lui demanda même si pour cette raison, il allait aller en enfer.**

Non, mais putain de merde ! Si les gays devraient aller en enfer, ça ferait un sacré bout de temps que j’y serais. Je suis autant gay que toi. Ton merdier de paradis et d’enfer, c’est de la merde. Ça n’existe pas, on balance toute sorte de connerie aux vivants pour qu’ils se comportent bien et en réalité, ça n’a rien à voir. J’emmerde la vie, arrête de paniquer et écoute moi, la mort c’est vraiment la putain de belle vie ! Tu vas te plaire ! Et arrête de te plaindre bordel, on est tous mort bien jeune et c’est mieux ainsi. Pour ton info, Cowboy, les vieux, ils crèvent et gardent leur amarante merdique pour l’éternité, arrête moi ça et remercie le ciel de t’avoir tuer avant l’heure. Chiote que j’en ai marre de tous ses gens qui se plaignent pour rien !

**Jane sauta d’un bout et regarda bien dans les yeux l’homme. Elle replaça sa chemise dans son pantalon à taille basse et dit sur un ton moqueur.**

Non, mais tu rêves bordel ! Je suis là pour t’escorter jusqu’en haut, alors taie-toi un peu avec tes saloperies. Tu vas me suivre jusqu’au tunnel blanc et on va se rendre là-haut et si tu veux revoir ton kid, tu vas pouvoir le faire. On peut revenir à notre guise dans ce putain de monde. C’est pas cool ! Mais bon, avec ça, on est errant, imagine toi pas en train de boire le thé ou de faire tes activités de salopes avec quiconque. Tu es plus invisible que l’air !

Quelle harpie ! Avait-elle une once de sensibilité ? « Peut-être que j’te fais chier mais on est deux dans ce cas-là. » Quel culot ! Il venait de mourir, de tout perdre, et il se faisait engueuler ? C’était quoi cet accueil ? Si c’était ça le paradis, il préférait se barrer en enfer et se la couler douce en sirotant de l’alcool pendant que les flammes bruleraient son corps… « JJ ? Et ton vrai prénom ? » Austin était de nature méfiante. Il ne faisait pas confiance très rapidement, surtout quand une folle se disait être votre ange gardien. C’était ce qu’elle était, non ? Une sorte de mort qui devait l’emmener de l’autre côté ? Une faucheuse comme elle le lui disait si bien… « T’es gay ? Sans blague, vu comment tu jures comme un charretier… » Qu’avait-elle dit déjà ? Calmer ses nerfs. Austin respira bruyamment, tentant de se calmer. « Attend… Tu veux dire que le mec qui m’a buté, et moi, on va se retrouver au même endroit alors que lui c’est un connard ??? » Austin était outré. C’était quoi cette justice post-divine à la noix ? « La belle vie ? Tu voulais dire la belle mort je présume » lui lança t-il d’un air courroucé. « Le ciel va m’entendre, rien que pour ça je vais te suivre… »

Peut-être que s’il expliquait rapidement la situation à Dieu, celui-ci le laisserai repartir sur terre ? Après tout, il n’avait pas mérité de mourir. JJ sauta de son poste, avant de le fixer bien dans les yeux. Austin ne dévia pas le regard, quand bien même il restait sur ses gardes. « Au tunnel blanc… Y’a pas plus cliché ? » Il éclata de rire. Austin était au moins d’un peu meilleure humeur. N’empêche qu’il était quand même mort. Et puis elle prononça le mot magique. Il allait pouvoir revoir Evan Junior ! Les larmes lui montaient aux yeux, encore. Mais il s’en fichait. Il allait revoir son petit trésor ! « Ok, j’te suis. » Austin était effrayé de mourir. « Mes activités de salope ? Comment ça ? J’te demande ce que tu fais de ton cul toi ? » La fille lui ressortait des yeux. C’était quoi cette attitude ?

« Vous passez un diplôme pour être faucheuse ? Parce que à moins d’être passée sous le bureau, je vois pas comment tu as pu être admise… » Austin se mordilla la lèvre. Retiens-toi, retiens-toi. Elle serait capable de te tuer une deuxième fois… « Et j’peux bouger les choses ou pas ? Tu sais comme dans Paranormal activity ? Genre faire bouger les objets et tout ? » Après tout, pourquoi ne pas établir un contact avec ses proches ? Et même faire appel à une sorte de médium comme dans la série avec la blonde du FBI ?

**Jane J. Hansley restait positionnée devant l’homme, la main soutenue sur sa hanche à observer le nouveau mort qu’elle devait escorter jusqu’au Skyline. Ce travail lui plaisait bien, malgré que la plus part du temps, pour Jane, ce n’était qu’une partie de plaisir et elle avait souvent tendance à ce mettre ses morts à dos, mais bon la lesbienne ne pouvait faire autrement. Elle était ainsi et surtout, elle s’amusait comme une folle dans cette situation. La jeune brunette conservait tout de même un sourire sur ses lèvres tandis que l’homme lui lançait divers insultes. Elle ne serait certainement pas vexée par ce genre de commentaire à son insu. JJ avait une conscience, mais elle n’était rarement vexée. Elle fronça les sourcils et dit en levant les bras comme pour s’étirer.**

Non non, je m’appelle Jane, mais je préfère JJ. Tu as un problème avec ça ?

**Demanda t-elle, fronçant les sourcils en attente d’une réponse. C’est ensuite qu’il déblatérait sur la mort et sur celle de son assaillant. La belle roula les yeux et s’appuya contre le mur à nouveau.**

C’est le système, un putain de système, tu vas voir. Il va falloir que tu vives avec ça et surtout avec ta Cohabitation avec ton assassin. C’est pas la joie, je ne te le fais pas dire, mais quand tu crèves, ils ne vont pas voir ce que tu as fait dans la passé, ce qui rend le Skyline bourré de tueur et de psychopathe.

**Hansley soupira un moment. Elle n’était pas du tout d’accord avec ce genre de situation, mais bon, que pouvait-elle faire avec ça. Certains tueurs pouvaient refaire leur vie et surtout librement, sans même craindre la police. Tous les cadavres disparaissaient en plus, ce qui leur donnait un libre arbitre. La brune reçut ensuite une question qui la fit rire. Un grand rire qui ne s’arrêta pas avant quelques minutes. Elle s’arrêta ensuite et dit en pointant le mort.**

Toi, tu es un p’tit connard, mais ça ne fait rien. Je supporte ton point, on a pas besoin de grand chose pour être faucheur. Quelques heures de cours et pouf ! Tu as tout ce qui faut... C’est un métier comme un autre. Comme un serveur ou un putain de flic !

**Le sourcil bien arqué suite à la question amusante de sa victime, JJ ne poussa même pas de rire et répondit sans même réfléchir.**

C’est du cinoche ton film.... Ici, tu vois l’envers du décor... Pour que les trucs bouges, il faut que tu les déplacent... Et la populace, bah elle ne voit que des activités paranormales... Pas mal mec ?

**Demanda t-elle avec le sourire. Elle regarda ensuite l’homme de l’autre coté de la rue. C’est ensuite qu’elle vit le faucheur l’autre coté.**

Merde, pas ce trou du cul... La dernière fois, il m’a volé mon cas, une vieille brebis qui s’était caché la jambe en tombant d’une chaise et vu qu’elle vivait juste avec ces putains de chat, bah personne est venue et elle est crevée après quelques jours sur son plancher...