Ce matin la, Rose s'était réveillée tôt. Le soleil se levait à peine. Les volets étaient fermés mais son réveil lui indiquait que normalement à cette heure-ci soit on se levait pour aller au travail, soit on faisait la grass' mat'. La jeune fille n'était dans aucun de ces deux cas ! Elle n'allait pas travailler aujourd'hui, Jayson n'avait pas besoin d'elle pour garder Xander, et elle ne pouvait pas se rendormir. Elle tourna dans son lit pendant au moins une heure avant de se résilier à se lever. Depuis qu'elle était ici la seule chose qu'elle essayait de faire c'était d'éviter de penser à sa famille, à ses amis, à sa vie d'avant, mais aussi à lui. Elle avait beau se dire qu'elle s'en remettrait, elle voulait que le temps passe plus vite pour être enfin à ce moment de guérison ! Mais malheureusement même dans la mort on n'a pas le choix que de se soumettre aux lois du temps qui passe... Elle avait pris son petit déjeuner, s'était douchée et habillée. Elle n'avait pas la télé, elle n'avait pas encore assez d'argent pour cela, mais en même temps, quand elle ouvrit les volets et vit le temps qu'il faisait, elle se dit que ca aurait été vraiment dommage de passer sa journée devant un écran de télévision à surement regarder des trucs débiles ! Elle mis une veste et décida de faire un tour dans le quartier.
L'appartement qu'elle sous louait était dans le centre de la ville. Elle était donc juste à coté des boutiques, des cafés, de la vie quoi ! Elle voyait du monde, regardait les vitrines, elle prit même un café et le but dans le parc non loin de la ! C'est en sortant de celui la qu'elle vit une petite rue où elle n'avait pas encore mis le nez. Elle s'y engouffra et découvrit toute une allée de petites boutiques ! Des vêtements, des affaires de bureau, encore un café, et... une librairie ! Elle s'arrêta devant la vitrine et lu l'écriteau : "Books Paradise". Le nom était sympathique et la devanture du magasin donnait envie de voir l'intérieur. Rose n'avait jamais été une grande lectrice. Elle aimait lire, mais pas plus que ca ! Le problème c'est que le soir quand elle rentrait chez elle, elle n'avait rien à faire à part se morfondre... Elle se dit qu'un livre pourrait l'occuper ! Se plonger dans une histoire, vivre des aventures avec des personnages imaginaires... A cette pensée, elle poussa la porte de la librairie.
Un son de clochette se fit entendre. Il n'y avait quelques clients, et elle vit la vendeuse qui devait conseiller tel ou tel ouvrage à un homme. Elle semblait souriante et chaleureuse, d'ailleurs elle lui adressa un sourire quand elle la vit. Rose commença à regarder les premiers rayons, il y en avait pour tout les goûts ! Mais elle ne savait pas ce qu'elle voulait... Un roman d'amour ? Surement pas ! Policier ? Peut être... Un livre de recettes... Pourquoi pas ??? Elle se dit que le mieux serait peut être de demander à la vendeuse, qui continuait à parler avec l'homme. Miller prit un livre au hasard et le feuilleta en attendant que la libraire se libère. Au bout de quelques pages tournées, elle s'apercut que la vendeuse était retournée à sa caisse, et que l'homme n'était plus la. Elle reposa le livre, et se dirigea vers la brune :

Bonjour ! J'aurais aimé un conseil !

Elle ajouta à sa réplique un sourire, histoire de ne pas passer pour la cliente aigrie et triste.

Comme à chaque journée de puis près d’un moi, Alice Riley embrassait tendrement son petit ami Jared Zachary Lee et disait au revoir à Aaron Thomas Webber, avant de laisser les deux hommes pour se diriger à sa librairie. Quand elle arrivait à sa boutique, la propriétaire avait sa petite routine. Elle remettait les livres qui n’étaient pas à leur place là où ils devaient être, elle époussetait et enfin, la brunette affichait ouvert. Et déjà, quelques minutes après l’ouverture, des clients se présentaient chez Books Paradise. Toutes personnes de différentes ethnies pouvaient se plaire dans le monde merveilleux de l’imaginaire. C’était ce fameux monde parallèle qui avait donné le goût à Lice de faire carrière dans les bouquins. Dans sa vie sur terre au près des vivants, la jeune femme avait eu la piqure lors de son premier emploi dans un bibliothèque pour payer les bombonnes qui la tenait autrefois en vie. Et oui, son nouveau job en tant que propriétaire lui rappelait tant de mauvais que de bons souvenirs. Toutes ses années, où elle avait souffert des regards intrigués qui se posaient sur elle, lorsqu’elle était avec sa bombonne dans un endroit public. Mais à chaque soir, un livre transportait Riley dans un tout autre monde, là où réalité et fiction ne faisait qu’un.

Un homme lui demandait conseil sur un livre de recettes, lorsqu’Alice vit une blondinette entrer. La propriétaire ne put s’empêcher de lui sourire. La cliente se dirigea dans les rangés, et la brunette reporta son regard sur le charmant jeune homme. Ce dernier opta pour le deuxième choix fait pas la vendeuse et repartit dans les rayons, remerciant faiblement la new-yorkaise. Ayant terminé son intervention, Alice retourna à sa caisse, au cas où un client voudrait payer ses achats. Et voilà que la blonde à qui Lice avait adressé un sourire s’avança près d’elle. Grand sourire aux lèvres, la propriétaire répondit :

Bien sur! Je suis là pour ça.

La jeune femme a qui s'était adressée Rose était vraiment amicale. Elle lui répondit agréablement avec un sourire. Sauf que la blonde ne savait pas trop quoi lui répondre ! De quel genre de livre avait-elle besoin ? Elle ne savait pas trop et commença à bafouiller :

Je... Euh... Je cherche un livre mais... je ne sais pas vraiment quel genre !

Avec ca, la brune allait surement la prendre pour une imbécile ! Elle ne pourrait pas l'aider... Elle venait demander un livre dans une librairie, sans aucun indice sur quel genre de livre, ni d'auteur précis, rien ! Enfin... Elle savait qu'elle voulait un bouquin qui l'aiderait à passer le temps. Alors elle décida de lui expliquer la situation :

Euh... En fait, je viens d'arriver, et... Je suis un peu perdue. Je... J'ai pas vraiment d'occupation, et en passant devant votre boutique je pensais qu'un livre m'aiderait à passer le temps quand je suis chez moi !

Elle racontait sa vie la ! Rose avait de la facilité avec les gens, mais quand elle même était perdue, alors la ca partait en vrille ! Elle racontait tout un tas de choses, en pensait que ca pourrait expliquer sa situation mais en fin de compte le résultat était qu'on la prenait pour une fille paumée et cinglée ! Mais peut être qu'ici c'était différent ! Bah oui, dans ce monde-ci il doit bien avoir des personnes un peu perdue ! En y pensant c'est assez traumatisant la mort !
Enfin, en attendant la réponse de la femme, Rose sentait ses mains devenir moites ! Elle se tortillait les doigts en pensant qu'elle allait lui dire de se débrouiller !

La jeune femme qu’Alice avait remarquée pendant qu’elle servait un homme, lui adressait maintenant la parole. Mais, ne sachant pas trop pourquoi, la cliente se mit à bafouiller juste après que la propriétaire est terminé de parler. À se qu’elle racontait, la blondinette ne savait pas trop ce qu’elle recherchait comme livre, n’y qu’elle genre. Cela arrivait souvent que les clients entrent et demande de l’aide, car ils ne savaient pas vraiment ce qui les attiraient dans les bouquins. C’était ce que Lice aimait le plus faire dans son travail, chercher le genre d’une personne, et découvrirent la personnalité du client. La blondinette se reprit aussitôt, expliquant à la jeune propriétaire qu’elle venait à peine d’arriver dans ce monde, et qu’elle pensait qu’avec un bouquin, elle pourrait passer le temps. Elle devra avoir toute ma librairie pour ne pas s’ennuyer, pensa Riley.

J’vous comprends…Quand je suis arrivé ici, je n’avais personne moi non plus.

Alice se remémorait cette époque qu’il y avait à peine cinq ou six mois de cela. Elle ne savait pas trop quoi faire, n’y à qui s’adresser pour subvenir à ses besoins. Elle avait dut se débrouiller par elle-même… Depuis déjà quelques mois, elle avait fait la rencontre de Jared, l’homme pour qui son cœur battait, si nous pouvons dire ça comme ça. Elle se sentait maintenant moins seule dans ce Skyline si immense. Mais il y avait aussi son père, décédé récemment, pour qui elle n’avait plus beaucoup d’amour à donner. Mais ce n’est pas vraiment le sujet du moment non?

Comment je fonctionne pour trouver un genre de livre, c’est que je me base sur le style de film que tu visionnes.

Avant d’ouvrir le Books Paradise, Alice Riley travaillait au centre commercial, plus précisément dans le cinéma. Elle avait donc une bonne base pour faire sa technique… Ben, c’est comme ça qu’elle nommait ce qu’elle faisait. À chaque fois qu’un client se présentait et qu’il ne sait pas trop ce qu’il aimait comme bouquin, Lice avait le réflexe de se fier au genre des films.

Rose se sentit un peu bête quand la femme lui répondit. Bien sur, elle n'était pas la seule personne à arriver au Skyline et à ne connaitre personne. Mais bon... Elle était gentille, et lui avait dit ca naturellement. La blonde reprit quelque peu confiance en elle. En plus, elle ne l'envoya nullement balader comme elle le pensait. Parfois, la jeune fille avait des idées idiotes ! La vendeuse lui expliqua qu'elle se basait sur le genre de film qu'elle regardait. Rose essaya de se remémorer le dernier film qu'elle avait bien pu voir... Ca lui arrivait souvent de se faire des soirées cinéma le samedi soir avec sa meilleure amie. Chacune leur tour elle choisissait le film qu'elles allaient visionner. Le dernier c'était son amie qui l'avait choisi, et si Rose se souvenait bien, c'était un film fantastique comme d'habitude ! Elle n'était pas tellement porté sur ce genre, quoique certains étaient pas mal ! Ce qu'elle aimait c'était les comédies romantiques, les drames aussi. L'action pas vraiment. Elle avait aussi un faible pour les films d'horreur et les thrillers ! Elle aimait cette angoisse qui s'emparait de vous, avoir peur en même temps que le personnage !

Les thrillers. Je crois que c'est mon genre préféré ! Et les comédies romantiques...

Mais la, elle n'aurait pas pu. C'était les films avec un happy end à la fin, où la fille finissait toujours avec le gars... Et ca elle ne pouvait plus le supporter ! Surtout quand elle pensait que son histoire à elle s'était terminé dans les pleurs, et le sang. Le souvenir de ce soir la s'invita brusquement dans son esprit. Elle avait mis tellement d'efforts à ne pas y penser, à l'oublier... Et pourtant il était clair, comme si c'était hier. Sa belle robe, le terrain de foot, Adam... Les larmes commencèrent à couler sans qu'elle puisse les arrêter. Elle s'essuya les joues, elle ne voulait pas mettre la brune mal à l'aise. Elle secoua la tête et essaya de reprendre ses esprits.

Ca va ! C'est rien... J'ai juste besoin d'une minute, ca va aller !!!

Alice avait toujours désiré posséder son propre commerce… Bah pas depuis toujours, seulement à partir de son embauche à la bibliothèque de son quartier lors de son vivant. Jamais auparavant elle ne s’était intéressée à la lecture. Bien malgré ses complications respiratoires, la demoiselle n’avait pas songer une seule seconde à rester assit et de lire un bon gros bouquin qui pouvaient la faire voyager dans un tout autre univers. C’est lorsqu’elle eu ses seize ans, et qu’elle était désespéré à l’idée de ne pas trouver de boulot qu’elle proposa ses services à un homme. Ce dernier possédait la bibliothèque du quartier, et toucher par l’histoire de Riley, il l’embaucha sur le champ. Ce n’est qu’après la fusillade qui avait frappé le centre commercial il y avait à peine deux mois que Lice compris que la vie, même dans la mort, était menacée de se terminer. La brunette avait vu le frère de son petit ami frôler la mort pour une deuxième fois. Déjà que de vivre cette aventure une première fois c’est déstabilisant, imaginez une seconde!

La blondinette qui se trouvait devant elle disait se qu’elle aimait du côté des films. C’était une méthode qu’Alice aimait utiliser. Habituellement, quand une personne apprécie les films thriller, elle adorerait les livres du même genre. « Les thrillers. Je crois que c'est mon genre préféré ! Et les comédies romantiques... » Dit la cliente. (Wouaah! On a des goûts communs!) pensa Riley. En faite, elle aimait beaucoup les romans policiers et d’amours. Alors, une fois l’information entendu et retenu par la propriétaire, Ali voulut se diriger vers la rangé des thrillers, mais elle freina son hélant. La blondinette commença à pleurer, comme ça. La new-yorkaise était le genre de personne à consoler, chercher le bobo quoi? Mais elle voyait bien que ce n’était pas le moment, pas pour l’instant.

D’accord. Quand vous vous sentirez mieux, venez me rejoindre.

Et la brunette s’éloigna de la jeune femme, lui laissant de l’espace pour reprendre ses esprits. La jeune propriétaire se dirigea dans la rangé où se trouvaient tous les thrillers que possédait Books Paradise. Alice sortit trois bouquins de thriller différents. Un qui n’était pas trop dégueulasse, un qui l’était un peu plus et le troisième était des plus étranges, mais si bon.

Rose ne put retenir ses larmes. Heureusement, en ce moment elle ne se maquillait pas, sinon il aurait surement baver sur ses joues... La vendeuse lui laissa quelques minutes seule pour qu'elle puisse reprendre ses esprits. Il fallait vraiment qu'elle passe à autre chose, elle en avait besoin. Etre triste n'était pas vraiment dans son genre. Elle avait tout de même des coups de blues comme tout le monde et elle les cachait assez bien. Quand vraiment elle avait besoin que ca sorte, elle en parlait à sa meilleure amie. Mais maintenant toutes deux évoluaient dans des mondes différents alors il fallait qu'elle trouve autre chose.
Elle réussit tant bien que mal à se reprendre. Elle sécha ses larmes et rejoignit la brune. Elle avait surement du la mettre mal à l'aise, et s'excusa avec un faible sourire :

Je suis désolé... Ça... Ça va aller !

Elle vit les livres qu'elle avait sélectionnés pour la blonde. Elle en avait choisi trois, elle devait savoir ce qu'elle faisait pour n'avoir tiré que trois exemplaires dans le rayon des thrillers qui devait regroupés des tas d'ouvrages ! Elle se demanda si elle les avait lu... Peut être... Bref, les trois livres furent un moyen pour Miller de retourner la conversation sur ses prochaines lectures !

De quoi parle-t-il ?

Elle n'avait pas vraiment d'histoires typiques en tête, alors tout les romans étaient bons à prendre ! Sauf qu'il fallait n'en choisir qu'un puisque son porte-monnaie n'en supporterait pas davantage pour le moment !

Alice Riley laissa la jeune femme seule un moment, lui donnant le temps de se reprendre. Elle aussi, lors de son arrivé dans le Skyline, la propriétaire avait pleuré juste à repenser à tout ce qu’elle avait put laisser derrière elle. Sa mère, sa très chère mama italienne lui manquait terriblement, et son père, son amour de papa canadien lui avait été enlevé si brusquement, qu’elle ne pouvait penser qu’un jour elle les reverrait. Mais c’est ce qui arriva, enfin pour Brenden Riley… Un jour, son paternel débarqua chez la demoiselle, lui avouant qu’il avait mit fin à ses jours, laissant Eleni Casa seule dans le monde des vivants… C’est donc pendant que la blondinette reprenait ses esprits, que Lice trouva trois thrillers qui devraient plaire à la demoiselle. Quand cette dernière vint rejoindre la brunette, elle demanda de quoi les bouquins parlaient. C’est avec plaisir que la new-yorkaise répondit, sourire aux lèvres.

« Le premier livre que je vous propose est La hache. C’est un livre assez explicatif, car l’auteure raconte absolument tout, le découpage du cadavre, jusqu’à la décomposition… C’est assez morbide. Sinon, j’ai Le traqueur sans mot. Ce bouquin raconte l’histoire d’un homme qui est poursuivit par des policiers, car ces derniers croient qu’il a tué sa famille… Intrigue et meurtre morbide. Le troisième raconte qu’une jeune fille aurait trouvé le corps de sa propre sœur, enterré dans son jardin. Plus vieille, elle fera des meurtres pour découvrir la vérité… »

Lilice continua comme cela, expliquant les livres qu’elle tendait à la demoiselle. Si cette dernière n’était pas très attiré vers ceux-ci, la brunette allait, avec plaisir, trouvé LE bouquin.

Quand la brune commença à lui parler des livres qu'elle tenait entre les mains, Rose se concentra sur ce qu'elle disait. Ça lui permit de se ressaisir et en plus de penser à autre chose. Seulement au livre avec lequel elle allait ressortir de la librairie. Les trois que la vendeuse lui proposait avait l'air intéressant, mais bizarrement aucun des trois ne lui donna envie... Peut être que quelque chose de moins morbide lui irait mieux... Elle venait de décéder alors les corps en décomposition non merci ! Peut être que plus tard elle les lirait mais la il lui fallait une histoire plus soft !

Hmmm.... Ils m'ont l'air intéressant mais... Peut être quelque chose de plus... Enfin moins morbide serait mieux. Je me sens pas vraiment d'humeur à lire ce genre d'histoire un peu glauque, si vous voyez ce que je veux dire !

Elle ajouta un sourire à ses derniers mots. Rose ne remettait pas en doute le choix de la vendeuse. Dans quelques temps, quand elle se serait habitué à sa condition de morte, peut être qu'elle pourrait se plonger avec plaisir dans ce genre d'histoire ! Comme elle espérait qu'un jour elle puisse revoir des films romantiques sans fondre en larmes comme une idiote ! Mais ca c'était une autre histoire. En attendant, elle allait voir si la brune allait lui trouver quelque chose...

Maladroite, voilà ce qu’était Alice Riley. Peut importe dans quelle situation elle se trouvait, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de faire l’idiote. Comme ça avait été le cas lors de sa première rencontre ave son amoureux. La pauvre, elle avait renversé complètement son verre d’alcool dans son décolté. Ne voulant pas projeter l’image d’une femme idiote, Lice avait fait comme si de rien n’était… Mais sa tentative avait échoué, car Red lui avait offert sa veste en cuir. Cela était une tout autre histoire vous ne trouvez pas? Alors revenons au moment présent, là où la propriétaire du Books Paradise proposait trois différents livres à la cliente. Ces recueils étaient tous assez morbides, mettant en avant plan la mort. Mais la blondinette ne voulait pas vraiment lire ce genre de bouquins. Elle venait à peine de mourir, ce genre de sujet ne devait certes pas l’intéresser pour le moment. Alice se sentait tout à coup mal à l’aise. (Non mais qu’elle cruche je suis!) Pensa t-elle.

« Oh oui…Bien entendu. C’est tout à fait comprenable. Avec ce que vous venez de vivre, ce genre de sujet n’est pas la meilleure des solutions pour penser à autre chose. »

Grand sourire, Ali essayait de cacher sa gêne. Comment avait-elle put ne pas penser une seule seconde que la jeune demoiselle aimerait plus un livre où le meurtre est en second plan? La brunette prit donc les trois livres morbides pour les rangés là où elle les avait pris. Riley aimait bien que tout soit à sa place. Une idée lui venu à l’esprit, un livre plutôt. Elle fit signe à la blondinette, pour aller un peu plus loin dans la rangé. Une fois arrivé, Lice tendit la main, attrapa un livre et le présenta.

« Voici La Jumelle… Ce livre raconte l’histoire de jumelles identiques. L’unes des deux vole la vie de sa soeur, car elle est jalouse de sa soeurette. Ce livre tire entre le style policier et thriller. »

La propriétaire espérait que ce qu’elle proposait était mieux que les trois précédents.

« Au fait, je me nomme Alice… Alice Riley. J’suis la propriétaire de l’endroit. »

Il fallait bien qu’elle se présente un jour où l’autre non?!

La brune ne prit pas mal le fait que Rose n'accepte pas son choix de livre. La blonde savait que certaines vendeuses pouvaient être désagréable mais ce n'était pas le cas pour la femme en face d'elle. D'ailleurs elle se dirigea un peu plus loin dans le rayon des thrillers pour lui présenter un autre livre. Miller la suivit bien évidemment ! Elle prit le livre que la vendeuse lui tendait et regarda la couverture. .Le livre n'était pas trop épais, ce qui encouragea la blondinette. Généralement quand elle avait un pavé entre les mains, cela la décourageait presque aussitôt !

Il m'a l'air pas mal celui la !

Elle retourna le livre pour lire le résumé. En même temps, la brune se présenta. Elle s'appelait Alice, et elle était la propriétaire de l'endroit ! Elle devait pas être beaucoup plus vieille qu'elle même mais elle était déjà propriétaire ! Et Rose qui pensait qu'elle n'était qu'une vendeuse ! Enfin... Peut être que cela faisait un moment qu'elle était la... La blonde n'était pas encore très à l'aise avec cette histoire d'âge qui s'arrête à 25 ans... Elle se présenta à son tour, par politesse :

Moi c'est Rose Miller.

Elle garda le livre dans une main et tendit l'autre à Alice. Elle avait l'habitude de serrer la main des gens qu'elle rencontrait. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais c'était comme ca. Souvent tout de même, elle se demandait si cela ne dérangerait pas la personne en face d'elle... Enfin personne n'avait encore refusé de lui serre la main !
Comme la brune avait l'air sympathique, elle se permit de lui dire :

Vous devez vraiment aimé les livres pour ouvrir une boutique dans ce genre !

Son commentaire n'avait rien de péjoratif. Elle trouvait cela très bien même ! Rose était une adepte des petits commerces. Et peut être qu'un jour elle aussi aurait la chance d'en ouvrir un !

Alice Riley était quelque peu gêner devant la jeune demoiselle aux cheveux dorés. Elle lui avait proposé trois choix de bouquins, mais s’en avoir pensé qu’elle venait tout juste de mourir, et que le sujet de la mort n’était pas la meilleure des solutions pour penser à autre chose. Comme lors de son arrivé dans le Skyline, Lice avait cherché à se divertir, à ne pas penser à sa famille qu’elle avait laissé derrière elle… En ce moment, la cliente disait que le livre qui lui était proposé par la propriétaire avait l’aire pas mal. Riley était contente de l’entendre dire ça. C’était toujours un plaisir pour la brunette d’entendre son client lui dire qu’il aimait ce qu’elle proposait. C’était un moyen pour elle de comprendre qu’elle faisait du bon travail envers sa clientèle.

« Contente qu’il vous plaise alors! »

Alice était de nature curieuse et très sociale. Elle adorait parler avec les gens, savoir leur vie et surtout leur vécu. Avec son cher Aaron à la maison, elle pouvait parler des heures durant avec cet homme, passant de la cuisine italienne à l’humeur changeante de son copain Red. La new-yorkaise c’était donc présenté en étant la propriétaire des lieux, ce qui n’était pas faux. À chaque fois qu’elle se présentait ainsi, elle avait toujours une fierté à démontrer qu’elle avait un petit commerce à elle. C’était son petit bébé… Hum, non, c’était plutôt son rêve qui était devenu réalité. Depuis la fusillade au centre commercial, et la vie presque reprit d’Aaron, Lice avait compris que même ici, dans ce monde, la vie pouvait être encore enlevé.

« Ravie de vous rencontrer Rose. »

La brunette trouvait Rose très sympathique, et cela était peut-être réciproque? C’est alors que la blondinette lui tendit la main, voulant faire les présentations officielles. C’est avec joie que Lice tendit sa main, sourire aux lèvres.

« Oui, depuis que j’ai seize ans que j’adore le monde de livres. J’adore le fait que nous pouvons nous évasé pendant un moment, penser à autre chose et être quelqu’un d’autre. »

Elle se fit pensive. Elle se revoyait, pendant ses heures de travail lors de sa vie à New-York. Elle était assise au comptoir, attendant que quelqu’un vienne faire enregistrer ses bouquins. Alice, concentré à savoir lequel des deux hommes allait conquérir le cœur de la belle, ne voyait jamais les heures passer.

La propriétaire de Book's Paradise était vraiment très gentille. Elle continua de discuter avec elle, et lui expliqua sa passion pour les livres. Et elle n'avait pas tort ! Lire un livre vous emmenait loin de votre petite vie ! Avec son livre en main, Rose allait pouvoir penser à autre chose, et réfléchir sur une autre histoire que la sienne. Quand elle n'avait rien à faire elle n'arrêtait pas de penser à cette soirée la... Elle savait que c'était du passé mais elle ne pouvait s'empêcher de se dire que si elle n'avait pas pris la voiture... Et au bout de quelques minutes de ce genre de réflexion, elle était en larmes dans un coin de son appartement... Non vraiment il lui fallait une occupation quand elle ne travaillait pas ! Le petit garçon qu'elle gardait ne lui laissait pas le temps de penser à tout ça, et quand elle s'occupait de lui elle se sentait bien... Il lui fallait maintenant chercher de quoi s'occuper ! Et la brune venait de trouver pour elle !

Ça a l'air d'être une vraie passion pour vous !

Les gens passionnés sont des personnes vraiment intéressantes ! Ils peuvent parler des heures du même sujet... Voir ouvrir une boutique pour faire partager leur passion ! Parfois Rose aimerait trouvé quelque chose qui la comble autant ! Mais elle n'avait pas encore trouvé ça... Enfin, elle avait des hobbies ! Certains aussi poussé mais pas autant tout de même... Pas pour le moment en tout cas !
La blonde osa lui demandé :

Ca fait longtemps que vous êtes... morte ?

Elle ne voulait pas paraître impolie, surtout pas ! Mais cette question lui venait presque aussitôt quand elle rencontrait quelqu'un...

À chaque fois qu’elle se retrouvait seule dans sa librairie, Alice Riley pensait automatiquement à la bibliothèque où elle avait travaillé lorsqu’elle était adolescent et vivante. Elle se remémorait ces journées, où elle était si absorbé par l’histoire du roman qu’elle lisait, qu’elle en oubliait complètement les clients qu’ils devenaient impatient. Avec les complications respiratoires qu’elle trainait j’adisse, sa seule porte de sortie, pour quelques instants, était les bouquins à l’eau de rose. Elle se mettait carrément à la place de la jeune demoiselle, mélangé antre l’amour de son meilleur ami, et un homme qu’elle à peine de rencontrer. C’était ce qu’elle adorait le plus lire. Et à force de côté l’univers des bouquins, Lice eu le coup de foudre. Pour elle, son destin était tout tracé, ouvrir un endroit où les gens passionné, comme les autres, pouvaient se recueillir pour les livres. Mais elle n’aurait jamais pensé que se rêve allait être réalisé dans l’au-delà.

Pour répondre à la question de Rose, la brunette acquiesça, suivi d’un petit rire un d’un sourire. Oui, c’était une vraie passion pour elle. Par la suite, La blondinette demanda si cela faisait longtemps qu’Ali était décédé. Cette dernière constata qu’elle n’était pas la seule à être curieuse. Elle demandait toujours cela aux personnes qu’elle rencontrait, ne voulait pas qu’elle dise quelque chose et d’ainsi blessé l’âme.

« Ça va faire six ans au mois de novembre que je suis dans ce monde. Il m’arrive parfois de préféré être dans le Skyline que d’être sur terre… »

C’était comprenanble. Avec les épreuves qu’elle avait encaissé depuis sa naissance, c’était facile de comprendre ce qu’elle pensait. Comme toujours, Lice ne pouvait s’empêcher de faire sa curieuse.

« Et toi, c’est récent ? J’comprends ce que tu ressent. »

La mort de la jeune femme était récente, et elle préférait être ici... Rose ne pouvait comprendre cela, puisque elle avait laissé derrière elle sa famille, et ses amis. Mais elle ne connaissait pas l'histoire d'Alice, et ne pouvait donc pas émettre un jugement. La blonde espérait vraiment que dans six mois elle serait contente d'être la, ou du moins moins triste... Pour elle cela faisait seulement un mois qu'elle était la. Pour le moment elle ne s'en sortait pas trop mal ! Elle s'occupait du mieux qu'elle pouvait et essayait de ne pas se laisser abattre !

Seulement un mois. C'est pas facile tout les jours... Y'a des hauts et des bas quoi !

C'est vrai que certains jours elle se sentait assez bien quand elle se levait, et d'autres jours ça n'allait pas du tout et elle préférait rester dans son lit ! Sauf que parfois elle devait aussi faire face, parce qu'elle devait aller travailler. Elle ne pouvait pas se permettre de tirer la tête devant Xander. Il n'était qu'un petit garçon et tout ce dont il avait besoin c'était surtout de la joie de vivre ! Alors quand c'était comme ça, elle portait comme un masque sur son visage. Elle souriait, disait qu'elle allait bien, alors qu'à l'intérieur elle avait seulement envie de s'effondrer et de ne plus bouger, en espérant que la douleur s'en irait... Elle était assez douée pour faire ça ! Elle arrivait même à duper sa mère parfois.

Rose avait encore le livre entre les mains. Comme elle avait choisi elle se dit qu'elle devrait surement allé payer maintenant, histoire de ne pas déranger plus longtemps la propriétaire ! Et puis, une idée lui vint en tête ! Elle était dans une librairie, et peut être qu'elle ne vendait pas que des romans !!! En un mois, la blonde n'avait pas réussi à faire grand chose comme repas. Quand elle mangeait bien, c'était les repas préparés par sa cousine quand elle gardait son fils. En fait elle avait juste à les réchauffer ! Il fallait qu'elle apprenne à cuisiner...

Vous n'auriez pas des livres de cuisine pas trop cher dites moi ?

Oui, il y avait des hauts et des bas lors de la mort. Pour Alice Riley, son haut avait été de constater qu’elle n’avait plus de complications respiratoires. Cela avait été un lourd poids qui avait disparu des épaules de la brunette. Son bas, même pour beaucoup des âmes, était de quitter ceux qu’ils aimaient. Le fait de ne plus pouvoir avoir de contact concrets avec les parents, la famille, l’amoureux, et pour certains, les enfants, c’était horrible. Personne ne pouvait imaginer comme c’était difficile de vivre loin des siens. La blondinette venait de confirmer les dire de la propriétaire de l’endroit. Cela faisait un moi qu’elle était décédé. Ce n’était jamais facile les premiers temps. Tous se disaient qu’ils allaient s’en sortir, que c’était normal… Oui, ce l’était, mais le fait d’être seul sans ce nouveau monde, ça donnait la chair de poule.

Voilà que la demoiselle demanda à Lice si elle avait un livre de cuisine par cher. Quand elle avait décidé d’ouvrir sa propre librairie, Riley savait tout de suite qu’il y allait avoir de tout. Que ce soit des livres scientifiques, des bouquins concernant l’anatomie, ou tout simplement pour le plaisir, la new-yorkaise voulait cibler le plus de monde possible. Alors, pour répondre à la question de Rose. La brunette fit un signe de tête à l’affirmative et demanda à la cliente de la suivre. Elles se rendèrent à la gauche de la caisse. Un rayon complet de bouquins si trouvaient. Il y en avait sur les desserts, d’autre sur les plats et d’autres qui regroupaient tout au complet. Allie montra deux livres à 10,99$. Les deux volumes contenait autant des desserts que des repas, et ils avaient beaucoup de contenu.

« Parle simple curiosité, est-ce que vous avez de la famille, ou même un petit ami dans ce monde? »

Comme toujours, la vie des autres intéressait la jolie jeune femme. Elle aimait en connaître plus sur les gens qu’elle côtoyait.


(HJ: désoler pour mon manque d'inspi..)

Comme Rose avait demandé un livre de cuisine, Alice l'emmena dans un autre rayon. En fait, elle devait avoir tout les genres de livres que l'on voulait ! Et en plus, il y avait du choix ! Elle lui indiqua deux livres, très rempli ! Comme elle était débutante elle avait besoin d'un livre simple, parce que si il contenait du jargon de grand chef, jamais elle ne s'en sortirait !

Il m'en faudrait un simple... Je suis une grande débutante !

dit-elle avec le sourire ! Elle avait toujours vécue chez ses parents, et c'est sa mère qui cuisinait, voir parfois son père. Elle savait bien faire quelques petits trucs, mais rien de bien compliqué...
La propriétaire lui demanda si elle avait de la famille ou... un petit ami ici... Elle n'avait que sa cousine, et elle n'était pas morte, elle était médium... Ça comptait ? Dans sa vie d'avant elle avait un petit ami, mais en fait, celui-ci s'était avéré être un s*laud... Tout ce qu'elle pouvait souhaiter c'était qu'il souffre toute sa vie d'avoir contribué à sa mort ! Elle ne pouvait pas souhaiter sa mort, sinon elle le reverrai, et elle n'était pas prête pour ça...

Ma cousine est médium. Son mari et son fils sont décédés, alors je ne connais qu'eux pour le moment...

Elle espérait bien se faire plus d'amis dans les prochains mois ! Elle retourna la question à la brune :

Et vous alors ? Vous devez avoir fait des rencontres ici !?

Alice avait toujours eu de la facilité à cuisiner. Ayant une mère italienne, elle adorait la bonne bouffe et celle plus traditionnelle. Lors de son enfance, la demoiselle cuisinait en compagnie de sa maternel, faisant des plats de lasagnes, de la pizza, en fait tout ce qui était italien. Son père adorait manger tout ce que ses femmes pouvaient bien lui faire. Maintenant passer du côté des morts, Riley avait dut se contenter de faire à manger que pour elle... Jusqu'à ce qu'il y ait Jared. Ce dernier avait goutté plusieurs fois à des plats qu'elle avait fait étant jeune. C'était une autre des passions multiples de la brunette. Alors, Rose lui avait demandé un livre de recette tout simple, car elle était de niveau débutant. Tout en échappant un petit rire, Lice lui trouva un autre livre, qui contenait cette fois, des recettes simples en ce qui concernait les repas salés et sucrés.

« Celui là est plus simple, aucuns grands mots de chef! »

Dit-elle, avec une pointe d'humour. C'est alors que la question qu'elle venait à peine de poser à la charmante blondinette lui fut retourner. La cliente dit avoir une cousine médium dans le coin, et que le mari et le fils de cette dernière était décédé. Cette situation était familière pour la brunette. Elle avait fait la rencontre de Jayson O. Walker il y avait quelque temps. Ce dernier avait fait part qu'il avait une femme médium et que son fils était dans le monde des morts avec lui... Coïncidence ou pas ?

« Oui en effet ! J'ai fait la rencontre de mon amoureux au Devil's Tail, lors de l'incendie. Jared Zachary Lee qyi s'appelle. Et en 2011, j'ai revut Brenden, mon paternel... Comme il a changé. »

En effet, Brenden Riley avait changé complètement depuis la mort de sa fille. Il s'était mit à boire beaucoup d'alcool, ce qui ne plaisait pas à la new-yorkaise. En plus, l'homme d'une quarantaine d'années n'aimait pas particulièrement le partenaire de vie de sa fille.

« Avrebbe dovette non forato quello! »

Voilà que la propriétaire se mit à parler l'italien. C'était souvent le cas lorsqu'elle était dans ses pensés.

Comme Rose lui demandait un livre de cuisine plus simple, Alice remis le gros à sa place dans le rayon et en sortit un autre, qui semblait quand même beaucoup moins imposant ! Avec ca elle aurait de quoi débuter, et peut être que plus tard, elle pourrait s'acheter le gros livre ! Cette idée la fit sourire. Elle se vit avec une toque de chef sur la tête et une cuillère en bois dans la main !

Merci ! Il a l'air bien celui la !

dit-elle en feuilletant l'ouvrage. Elle répondit alors à la question de Rose. Elle avait rencontré un homme ici et avait revu son père. Bien que c'était surement trop tôt pour la blonde d'avoir un petit ami, elle n'était pas contre rencontré des gens, se faire des amis ! Parfois aussi, elle aimerait que ses parents la rejoignent, mais cette idée la faisait culpabiliser... Pour la rejoindre il fallait mourir. Elle voulait donc que ses parents meurent ! Mais d'un autre coté ils vivraient encore... Rose avait du mal avec cette idée de deuxième vie et s’emmêlait souvent les pinceaux...

Le Devil's Tail ? Pendant un incendie ?

C'était assez bizarre comme rencontre ! Mais parfois les choses nous tombent dessus sans qu'on les cherche... Et puis en pensant à cette histoire, la brune parla mais Rose ne comprit absolument rien à ce qu'elle disait !

Pardon ?

Oui, c’est pendant un incendie qu’Alice Riley avait rencontré Jared Zachary Lee. Cela n’avait pas été décidé, c’était par le plus pur des hasards que les deux âmes c’étaient rencontrés. Mais avouons que le contexte est quelque peu bizarre non? L’homme sauve la femme d’une mort certaine, et ce n’est que quelque jours plus tard qu’ils se recroisent enfin. Que de romanesque dans cette histoire qui n’a rien n’avoir avec l’un des fameux films Hollywoodiens.

« Oui exactement! Ce n’était pas le meilleur des moments pour faire une rencontre amoureuse, mais quand on dit que cela peut arriver partout… »

Dit la propriétaire de la librairie. C’était exact, car lors de son vivant, elle avait fait la rencontre de Sean Morrow lors d’une marche quotidienne. Elle était tombée, et le brave homme était venu aider la demoiselle à se remettre sur pied. Encore une fois, il y avait de la romanesque dans l’aire. Alice avait le don de parlé en italien quand elle pensait, ou quand elle était fâché. En ce moment, elle pensait à son père, qui avait laissé tomber la femme qu’il aimait, seulement parce qu’il n’était plus capable de vivre sans sa fille. Avouons que cela est touchant, mais qu’elle méchanceté face à Eleni, qui reste seule, sans personne à qui conté ses journées, aucunes épaules sur laquelle pleuré les soirs où elle regrettait de ne pas être encore morte…

« C’est de l’italien… C’est que je pense à mon père, c’est tout. »

Riley vit que d’autres clients entrèrent dans la boutique.

« Si vous voulez payer, c’est par ici. »

La blondinette s’avança aux côtés de la brune. Cette dernière fit payer les achats à la cliente, et une fois cela terminé, elle lui tendit la main, dit qu’elle était heureuse d’avoir fait sa connaissance et partit voir les autres clients… Lice aimerait bien revoir cette jeune femme, elle s’entendait bien avec elle.

La brune avait raison en fin de compte. Il n'y a pas d'endroits privilégiés pour faire des rencontres. Cela pouvait arriver n'importe où et n'importe quand ! Un peu comme dans les films ! Mais bien souvent, dans la vraie vie c'est la fin qui est différente de la fiction. Rares sont les fois où cela finit par un beau happy end... Malgré tout, malgré son histoire avant sa mort, Rose croyait encore à l'amour. Elle était encore bien trop jeune pour être blasée par la vie ! Ou la mort... Bref ! La blonde se contenta de sourire.

Alice parlait donc italien. Et si elle faisait cela en pensant à son père, la brune devait surement avoir des origines italiennes ! Rose aurait aimé avoir différentes origines aussi... Ça rajoute comme un peu de charme ! Mais les deux cotés de sa famille étaient américaines depuis très longtemps ! Bien sur, elle savait que les colons étaient des européens, mais ça remontait à tellement loin que ça ne comptait plus vraiment...

On entendit la cloche de la boutique sonnée, et comme la propriétaire, Rose tourna la tête vers la porte. D'autres clients entraient... C'était donc le moment pour Rose de régler ses achats et de s'en aller. En payant, elle se dit qu'elle aimerait bien revoir la brune, qui avait été vraiment gentille avec elle !!!

Merci ! Au revoir, et bonne journée !

Dit-elle en franchissant la porte de la boutique.

VERROUILLE