La jeune femme se tenant aux côtés du faucheur Riley Thompson, sous la pluie battante, était complètement dans son monde, elle semblait peu réceptive aux paroles du Canadien. Il espéra fortement qu'elle ne soit pas le genre d'âme se révélant plus que casse pied, frappant, hurlant... Non, elle avait juste l'air vraiment perdue. En même temps, qui ne le serait pas, à la vue de son propre cadavre ? Sans doute peu de monde. Pour ne pas dire personne.
Tout ce qu'elle trouva à redire, fut une simple interrogation, preuve qu'elle avait vraiment du mal à réaliser la situation. Le faucheur devrait donc user de tout son talent en matière de psychologie, afin d'aider au mieux la demoiselle à bien démarrer la nouvelle vie qui s'offrait à elle.

" Oui, vous êtes morte... Je suis désolé " Il jeta un regard en direction du véhicule accidenté. "Assurément, vous vous êtes trouvé là au mauvais endroit, au mauvais moment. "

Docilement, elle accepta de se faire entrainer un peu plus loin le long de la route. Les deux jeunes gens s'éloignèrent ainsi de cette vision horrifique que pouvait offrir la vue du cadavre à même le sol... La pluie toujours omniprésente, dégoulinait à présent dans le coup du brunet, ce qui était fort désagréable. Il espéra que cette entrevue ne s'éternisa pas, il était plus que pressé de regagner le Skyline et la douceur du logement de Cassie. La blondinette sembla reprendre un peu ses esprits, elle engagea un semblant de conversation à laquelle Riley répondit rapidement, d'un ton qui se voulait rassurant.

" Enchanté Megan, moi c'est Riley. Vous êtes ici car vous n'êtes pas encore passé de l'autre côté, dans le Skyline, là où vous allez à présent vivre... c'est mon rôle que de vous aider à effectuer cette traversée sans la moindre encombre. Cela semble un peu fou, mais il y a bel et bien une vie après la mort, tout ne fait que commencer pour vous. Vous allez pouvoir saisir cette seconde chance qui vous est offerte, quoi que vous ayez pu faire dans votre ancienne vie, qui s'est achevée un peu brutalement ce soir même. "

Toujours soucieux de ne pas perdre Megan en cours de route, il stoppa son discours quelques instants, le temps pour elle de bien saisir les nouvelles informations qu'il venait de lui délivrer. Il repris ensuite sur le même ton rassurant.

" Si vous voulez bien me suivre maintenant... Nous allons emprunter un tunnel, qui se nomme le tunnel blanc, celui-ci nous permettra d'arriver directement au Skyline, une fois sur place il vous faudra remplir quelques formalités et puis ensuite je vous aiderais à trouver un logement... " Il lui jeta un regard quelque peu inquiet. " Ça va aller ? "

Il lui expliquerait par la suite quelle pourrait toujours s'assurer du bien-être de ses proches... chaque chose en son temps.

Riley Thompson était vraiment affaibli par la blessure qu’il devait subir. Comment cela avait-il pu se produire? Le faucheur avait du recevoir du verre contenu sur le géant lustre en cristal qui ornait le hall. Le canadien n’avait même pas eu le temps de rejoindre le tunnel blanc comme prévu, si on suivait la logique de son parcours. L’avait-il fait exprès? Il serait certainement en sécurité loin de cet endroit! Comment était-ce dehors? En tout cas, Cassie espérait que son petit-ami ne soit pas revenu pour elle, auquel cas elle était responsable de ce qui était arrivé à Thompson, jamais elle ne se le pardonnerait. Le bel homme cria car il souffrait, il avait tenté de lever le bras. Le pauvre! Williams se sentait mal pour lui, elle ne pouvait rien faire… juste le soutenir et l’aider à sortir de cet endroit. Riley parlait, c’était un bon point. Il en avait encore la force, cela prouvait qu’il était totalement conscient… .

- Riley… je suis désolée. Ça va aller?

Cassie savait que sa question était idiote, inutile même, mais elle s’inquiétait pour le faucher, son état semblait grave. Elle ignora l’interrogation de son compagnon pour ne pas l’inquiéter, puis ce n’était pas le moment de se plaindre de son sort: des gens mourraient tout autour d’eux. Le brunet conta ce qui s’était déroulé. C’était réellement affreux, il avait été témoin de choses marquantes: ce n’était pas tous les jours qu’on assistait à la destruction complète d’un endroit. Il blagua au passage. Cet action fit sourire Cass… . Le seul contact qu’ils eurent ensemble fut douloureux pour Riley. C’était comme s’il allait vacillé à tout moment. La peur de Williams augmenta. Cette dernière enchaîna:

- C’est gentil Riley… je suis inquiète pour toi… . Évitons de parler de moi… . Thompson avoua qu’il souffrait grandement. Cassie avait toujours les larmes aux yeux. Il faut vite arranger cela. Oui tu as raison… enfin je pense… Helen a besoin de notre aide. Mais je ne crois pas que tu sois en état de faire quelque chose. Je vais y aller, suis un groupe vers la sortie: je te rejoindrai.

Soudain, Riley se retint à sa petite-amie. Il ne tenait presque pas debout. Fallait-il le laisser? Williams devait l’envoyer aux mains de gens plus à même de le transporter jusqu’au dehors. Cassie s’écria:

- Quelqu’un peut venir nous aider: mon petit-ami a besoin d’être emmené à l’abris. Elle le regretterait si quelque chose se passait de son côté à lui, elle en serait responsable… mais il fallait agir en conséquence! Un groupe de quatre personnes s’avança pour exécuter la demande de la jeune femme qui préféra suivre la volonté de Riley et aider les autres. Elle se dirigea donc vers Helen pour se mettre à sa hauteur, Riley était déjà loin d’elle:

- Helen? Ça va? Tu m’entends? Tu peux te lever? Tu dois sortir de là?

Elle posa sa main sur l’épaule de la belle. Or, les bouts de verre provenant de sa coupe de champagne s’enfoncèrent donc dans la paume de sa main mais Williams ne réagit pas histoire de ne pas troubler plus Cosovic.

http://24.media.tumblr.com/tumblr_lu5x03lmes1qbcfc7o4_r2_250.gif

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Cassie Williams avait pensé à tenter de sauver Helen Cosovic en premier. Cette réaction était étrange aux vues de sa mésentente avec la femme. Cassie se rassura en se disant que la proximité avec la brunette, au niveau spatial, était la grande responsable de cet intérêt soudain. Mais dans le fond, elle l’appréciait sans oser le dire: leur relation avait bien évolué et Williams s’était aperçue de son erreur de jugement. L’ex-prisonnière était donc au côté de l’hôtesse d’accueil de cette soirée… plutôt catastrophique. La belle déraillait, Cassie avait peur pour la meilleure amie de Riley: elle avait besoin d’aide et cela au plus vite.

- Helen… reprends tes esprits! Elles ne se vouvoyaient plus. La complicité était-elle de mise? Pas le temps de penser à cela. Helen! Arrêtes! Tu es blessée. L’immeuble s’est effondré. Cassie essaya de faire comprendre la réalité des faits à Cosovic qui semblait sonnée. C’était un peu brusque! Mais la situation était urgente donc ce n’était pas le moment d’y aller avec des pincettes. La belle Helen avait un énorme bout de verre enfoncé sur son torse, c’était affreux! La femme redevint lucide en quelques secondes. Ne t’en fais pas. Tu iras mieux!

Williams se voulait rassurante. Elle se sentait mal pour Helen. Son regard se voulait compatissant. Cosovic était très mal en point… .

- Riley va bien, il a été emmené dehors. Il est blessé lui aussi mais il va s’en sortir… . Elle enchaîna aux interrogations de Helen qui s’en faisait trop pour ses amis. C’était adorable, mais ce n’était pas le moment! June… je ne l’ai pas vu, je vais tenter de la retrouver elle aussi. Elle va bien j’en suis certaine! Elle doit être déjà sortie.

Helen avait pris la main de Cassie. Ce geste fut étrange de la part de la brunette mais elle avait besoin d’une parole rassurante, de soutien et d’aide. Le verre s’enfonça de plus belle dans la paume de la main de Cassie mais Helen aussi devait en sentir les effets… .

- Oui ça va. J’ai rien de grave merci.

Helen allait de moins en moins bien. Elle s’agrippa fortement à la main de son interlocutrice qui étouffa un cri de douleur, cette main avait déjà subi une réparation tissulaire après l‘incendie du Devil‘s Tail. Elle devait faire semblant de ne rien sentir pour le bien de Cosovic, pour la rassurer. Il fallait que la belle est confiance en Cassie pour une fois. Elle allait la sortir de là. Cassie s’écria:

- Quelque peut venir m’aider pour transporter cette personne en dehors du Vintage?

Elle réitéra plusieurs fois sa demande dans l’espoir qu’une personne vienne, seule elle n’y arriverait pas. La douleur cogna de nouveau dans sa tête à cause de ses cris incessants.

Voilà un drôle d'oiseau que la personne assise juste à côté de la jeune Lester. Apparemment, le jeune homme avait lui aussi un léger problème avec la bouteille, cela leur faisait au moins un point commun. L'alcool, quel fléau tout de même. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il était plus que difficile de se défaire de cette addiction. Seule c'était même carrément impossible. Il s'agissait là d'un véritable cercle vicieux. En effet, l'alcool aidait la jeune femme à oublier ses problèmes quotidiens, ses peurs et ses angoisses, mais la chute n'en était que plus brutale. Une fois qu'elle avait décuvé, ses démons l'assaillaient avec une force de plus en plus terrible... Alors la dose d'alcool augmentait crescendo et la chute était pire, de jour en jour. Comment avait-elle pu tomber aussi bas ? Elle qui avait tout de l'étudiante modèle, promise à une brillante carrière. Pourquoi cela lui était arrivé à elle et pas à une autre ? C'était une question peu intéressante dans le fond, à laquelle elle n'obtiendrait, probablement, jamais de réponse.
Le tout était de ne plus se comporter en victime, mais voilà comment y parvenir ? C'était là bien plus facile à dire qu'à faire. La route était longue avant qu'elle ne soit totalement guérie...
La jeune Américaine posa son regard dans celui de son interlocuteur. Vraiment... ses yeux lui disait quelque chose. Un peu distraite, elle écouta la réponse de ce dernier. Elle haussa un sourcil.

" Alors c'est bien, je ne peux qu'applaudir le fait que vous n’ayez pas autant bu que d'ordinaire. "

Le barman déposa le verre de Gin Tonic avec les deux rondelles de citron vert, devant Juliet, en lui adressant un clin d’œil au passage. Ici, elle était connue comme la fille aux frasques incalculables. Le barman veillait toujours à bien ajouter du citron vert avec la consommation de la cliente, sans doute avait-il peur de se prendre quelque chose en pleine figure s'il venait à oublier ce petit détail. Lester rendit le clin d’œil au type avant de tremper ses lèvres dans la boisson... Ahhh le Gin son péché mignon. Après une longue gorgée, elle posa la boisson sur le comptoir puis se concentra à nouveau sur le brunet, toujours assis à ses côtés.
D'un air intrigué, elle demanda.

" Si l'ambiance est au plus bas, pourquoi s'acharner à venir ici ? Ne seriez-vous pas mieux dans un autre endroit ? Vous évoquiez à l'instant, le fait d'avoir peu envie de sortir de chez vous... Pourquoi allez à l'encontre de cela ? "

Les gens l'étonneraient toujours décidément. Pourquoi faire quelque chose dont on avait pas franchement envie ? Elle avouait avoir du mal à comprendre l'être humain parfois. Le fait de ne pas aimer son prochain, ne devait certainement pas l'aider à comprendre quoi que ce soit. Depuis son agression, elle nourrissait une certaine aversion envers la race humaine. Toutefois, ce soir, elle prenait sur elle, feintant d'être "normale", aimant au passage faire la conversation avec de parfaits inconnus.

https://www.youtube.com/watch?v=zrVkICMF7ic

Riley Thompson était vraiment affaibli par la blessure qu’il devait subir. Comment cela avait-il pu se produire? Le faucheur avait du recevoir du verre contenu sur le géant lustre en cristal qui ornait le hall. Le canadien n’avait même pas eu le temps de rejoindre le tunnel blanc comme prévu, si on suivait la logique de son parcours. L’avait-il fait exprès? Il serait certainement en sécurité loin de cet endroit! Comment était-ce dehors? En tout cas, Cassie espérait que son petit-ami ne soit pas revenu pour elle, auquel cas elle était responsable de ce qui était arrivé à Thompson, jamais elle ne se le pardonnerait. Le bel homme cria car il souffrait, il avait tenté de lever le bras. Le pauvre! Williams se sentait mal pour lui, elle ne pouvait rien faire… juste le soutenir et l’aider à sortir de cet endroit. Riley parlait, c’était un bon point. Il en avait encore la force, cela prouvait qu’il était totalement conscient… .

- Riley… je suis désolée. Ça va aller?

Cassie savait que sa question était idiote, inutile même, mais elle s’inquiétait pour le faucher, son état semblait grave. Elle ignora l’interrogation de son compagnon pour ne pas l’inquiéter, puis ce n’était pas le moment de se plaindre de son sort: des gens mourraient tout autour d’eux. Le brunet conta ce qui s’était déroulé. C’était réellement affreux, il avait été témoin de choses marquantes: ce n’était pas tous les jours qu’on assistait à la destruction complète d’un endroit. Il blagua au passage. Cet action fit sourire Cass… . Le seul contact qu’ils eurent ensemble fut douloureux pour Riley. C’était comme s’il allait vacillé à tout moment. La peur de Williams augmenta. Cette dernière enchaîna:

- C’est gentil Riley… je suis inquiète pour toi… . Évitons de parler de moi… . Thompson avoua qu’il souffrait grandement. Cassie avait toujours les larmes aux yeux. Il faut vite arranger cela. Oui tu as raison… enfin je pense… Helen a besoin de notre aide. Mais je ne crois pas que tu sois en état de faire quelque chose. Je vais y aller, suis un groupe vers la sortie: je te rejoindrai.

Soudain, Riley se retint à sa petite-amie. Il ne tenait presque pas debout. Fallait-il le laisser? Williams devait l’envoyer aux mains de gens plus à même de le transporter jusqu’au dehors. Cassie s’écria:

- Quelqu’un peut venir nous aider: mon petit-ami a besoin d’être emmené à l’abris. Elle fixa son interlocuteur. Je suis désolée... .

Elle le regretterait si quelque chose se passait de son côté à lui, elle en serait responsable… mais il fallait agir en conséquence! Un groupe de quatre personnes s’avança pour exécuter la demande de la jeune femme qui préféra suivre la volonté de Riley et aider les autres. Elle se dirigea donc vers Helen, qui était près du couple à la base, pour se mettre à sa hauteur. Riley était déjà loin d’elle. Cassie s'adressa à la brunette:

- Helen? Ça va? Tu m’entends? Tu peux te lever? Tu dois sortir de là.

Elle posa sa main sur l’épaule de la belle. Or, les bouts de verre provenant de sa coupe de champagne s’enfoncèrent donc dans la paume de sa main mais Williams ne réagit pas histoire de ne pas troubler plus Cosovic.

http://www.never-utopia.com/

Bonjour,
merci de faire ta pub ici ! ^^
N'oublies pas de nous donner des nouvelles régulièrement !
Bonne continuation.

https://afterlife.forum-canada.net/t1077-eh-toi-tu-n-as-pas-oublie-quelque-chose-de-donner-de-tes-nouvelles-par-exemple-jade-helen#66682

June était là assise par terre à côté de tous ses débris et de tous ces gens qui n’étaient pas bien. La jolie était triste ! La belle tenait son épaule mais le mal ne passait pas. Ce geste était inutile. Juny était médecin elle le savait bien mais bon elle avait tant mal que c’était un réflexe. La femme voyait Cassie qui avait pu rejoindre Riley. Elle était rassurée pour eux même s’ils étaient blessés, ils étaient ensemble au moins. La brune tenta de se lever pour partir quand même. Des larmes perlaient sur ses joues un utilement elle était juste touchée par cette situation qui lui rappelait que les ennuis étaient partout et que la vie était trop injuste. June en avait littéralement marre de toutes ses épreuves. On disait que c’était dans les épreuves qu’on se forgeait, la brune ne comprenait pas ces paroles populaires car ce n’était pas son cas. Elle souffla cela montrer l’ampleur de son fardeau.
June se leva avec peine en se tenant à un bord du comptoir. Elle s’appuyait dessus avec son bras valide et elle mit tout son poids pour lui permettre de remonter correctement. Une fois de bout. La belle prit quelques secondes pour voir clair car elle était toujours éméchée et il lui fallait un temps d’adaptation car elle n’était pas toute nette.
Le doc regarda autours d’elle et elle ne vit plus de Cassie Williams, ni de Riley. Personne de connu n’était dans son champ d’horizon. June flippait vraiment. La belle voulait que tous soient à l’abri. Elle cherchait toujours si Helen serait visible mais pas de traces de la jolie. La femme espérait que son amie était en sécurité. Inconsciemment, elle hurla de toutes ses forces et avec tristesse.

- Helennnnn !!!!! Elle voulait se rassurer et elle espérait ne pas recevoir de réponse. La brune voulait que son amie soit en sécurité et en dehors de ses lieux.

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June était là assise par terre à côté de tous ses débris et de tous ces gens qui n’étaient pas bien. La jolie était triste ! La belle tenait son épaule mais le mal ne passait pas. Ce geste était inutile. Juny était médecin elle le savait bien mais bon elle avait tant mal que c’était un réflexe. La femme voyait Cassie qui avait pu rejoindre Riley. Elle était rassurée pour eux même s’ils étaient blessés, ils étaient ensemble au moins. La brune tenta de se lever pour partir quand même. Des larmes perlaient sur ses joues un utilement elle était juste touchée par cette situation qui lui rappelait que les ennuis étaient partout et que la vie était trop injuste. June en avait littéralement marre de toutes ses épreuves. On disait que c’était dans les épreuves qu’on se forgeait, la brune ne comprenait pas ces paroles populaires car ce n’était pas son cas. Elle souffla cela montrer l’ampleur de son fardeau.
June se leva avec peine en se tenant à un bord du comptoir. Elle s’appuyait dessus avec son bras valide et elle mit tout son poids pour lui permettre de remonter correctement. Une fois de bout. La belle prit quelques secondes pour voir clair car elle était toujours éméchée et il lui fallait un temps d’adaptation car elle n’était pas toute nette.
Le doc regarda autours d’elle et elle ne vit plus de Cassie Williams, ni de Riley. Personne de connu n’était dans son champ d’horizon. June flippait vraiment. La belle voulait que tous soient à l’abri. Elle cherchait toujours si Helen serait visible mais pas de traces de la jolie. La femme espérait que son amie était en sécurité. Inconsciemment, elle hurla de toutes ses forces et avec tristesse.

- Helennnnn !!!!! Elle voulait se rassurer et elle espérait ne pas recevoir de réponse. La brune voulait que son amie soit en sécurité et en dehors de ses lieux.

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- Helennnnn !!!!! Elle voulait se rassurer et elle espérait ne pas recevoir de réponse. La brune voulait que son amie soit en sécurité et en dehors de ses lieux.

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June était là assise par terre à côté de tous ses débris et de tous ces gens qui n’étaient pas bien. La jolie était triste ! La belle tenait son épaule mais le mal ne passait pas. Ce geste était inutile. Juny était médecin elle le savait bien mais bon elle avait tant mal que c’était un réflexe. La femme voyait Cassie qui avait pu rejoindre Riley. Elle était rassurée pour eux même s’ils étaient blessés, ils étaient ensemble au moins. La brune tenta de se lever pour partir quand même. Des larmes perlaient sur ses joues un utilement elle était juste touchée par cette situation qui lui rappelait que les ennuis étaient partout et que la vie était trop injuste. June en avait littéralement marre de toutes ses épreuves. On disait que c’était dans les épreuves qu’on se forgeait, la brune ne comprenait pas ces paroles populaires car ce n’était pas son cas. Elle souffla cela montrer l’ampleur de son fardeau.
June se leva avec peine en se tenant à un bord du comptoir. Elle s’appuyait dessus avec son bras valide et elle mit tout son poids pour lui permettre de remonter correctement. Une fois de bout. La belle prit quelques secondes pour voir clair car elle était toujours éméchée et il lui fallait un temps d’adaptation car elle n’était pas toute nette.
Le doc regarda autours d’elle et elle ne vit plus de Cassie Williams, ni de Riley. Personne de connu n’était dans son champ d’horizon. June flippait vraiment. La belle voulait que tous soient à l’abri. Elle cherchait toujours si Helen serait visible mais pas de traces de la jolie. La femme espérait que son amie était en sécurité. Inconsciemment, elle hurla de toutes ses forces et avec tristesse.

- Helennnnn !!!!! Elle voulait se rassurer et elle espérait ne pas recevoir de réponse. La brune voulait que son amie soit en sécurité et en dehors de ses lieux.

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coup de coeur

Les bars étaient les seuls endroits où la jeune femme n’était pas complètement perdue. Les mêmes éléments étaient toujours présents, l’alcool, les tables, les chaises, la bouffe infâme, les gens qui rentraient du boulot et qui finissaient bourrés - comme la dinde de Noël- en moins de temps qu’il ne le fallait pour vider son verre de Téquila Paf. Lilith avait énormément fréquenté ce genre d’endroit durant sa carrière militaire lorsqu’elle était en permission avec ses camarades. Quoi de mieux que de sortir boire un verre entre amis pour échapper à la routine et au stress perpétuels du travail ? Oh bien sûr, il arrivait parfois, même souvent, que des petites soirées clandestines aient lieu mais ce n’était pas la même chose. Dans un bar comme le Pub McKinnon, elle pouvait se faire draguer par des mecs bourrés, le plus souvent insupportables et rendus violents par l’alcool. Elle s’était plus d’une fois battue à cause de mains aux fesses un peu trop appuyées ou aux mauvais endroits. Au début, ses compagnons voulaient intervenir mais au bout de trois hommes redevenus lucides subitement à cause de la façon de rafraîchir les idées de supérieur féminin.

C’était donc un des raisons qui avaient poussé la jeune femme à accepter l’invitation de ses anciens camarades à venir les rejoindre dans un pub inconnu de la grosse pomme new yorkaise où elle avait dorénavant établi ses quartiers, pour une durée encore indéterminée. L’idée de les revoir autour d’une bonne bière avait fini par la décider à accepter et à sauter dans un taxi pour les y retrouver. L’ambiance dans ce pub était par ailleurs la même que dans n’importe quel bar qu’elle avait déjà fréquenté et ce ne fut pas sans effort que Lilith réussit à atteindre le comptoir en évitant tous les mains aux fesses qui s’étaient tendues sur son passage. Pourtant, une fois arrivée auprès du barman et ayant engagé la conversation avec un homme inconnu qu’elle avait pourtant l’impression d’avoir déjà vu qu’elle part, elle ne pouvait pas ne pas remarquer le regard que les amis de son interlocuteur jetaient des regards plein de sous-entendus dans leur direction. Ce qui semblait presque irriter Brett Evans. En jetant un coup d’œil à sa main gauche, la jeune femme put discerner la présence d’une alliance à l’annulaire gauche. L’homme était marié. Mais ce qui était étonnant, c’était le fait de le trouver dans un bar, seul à une heure aussi tardive et non pas chez lui auprès de sa femme. Elle en déduit donc que, soit l’homme fuyait sa maison pour être le plus loin possible de chez lui, soit parce qu’il s’était disputé avec son épouse. Elle sentit que cette homme était un personnage ambiguë ce qui lui donna presque envie d’en savoir un peu plus sur lui.

Lilith était loin d’être folle et avait accepté de parler à cette homme pour la simple et bonne raison qu’il lui disait quelque chose et qu’elle était sûre de le connaître. Et puis aussi, parce qu’elle sentait qu’il ne représentait aucun danger pour elle, surtout dans un endroit aussi bondé que ce pub. Il lui avait lui-même, d’entrée, expliqué qu’il avait l’impression de la connaître également. Elle n’était donc pas folle. La réaction de l’homme lorsqu’elle fit mention d’une probable participation aux Marines lui indique immédiatement que ce n’était pas par là qu’elle le connaissait. En l’observant plus en détail, il ne semblait pas que ce Brett Evans soit du genre à se plier à une quelconque autorité, même s’il s’agissait du mariage –car son alliance ne laissait pas la marque qu’elle aurait dû si il la gardait continuellement au doigt - à ce qu’elle avait pu observer. Son interlocuteur but de son Gin Tonic avant de se retourner à nouveau vers elle.

Lorsqu’il fit mention de sa santé mentale, Lilith ne put retenir un léger rire qu’elle étouffa rapidement par un sourire. La façon qu’avait Brett Evans de parler lui faisait penser qu’il travaillait dans la recherche ou l’investigation avec les mots « pistes » et sa façon de poser ses questions dans un ordre énumératif, comme le ferait un journaliste, ou un policier ; dans le style où, quand, comment, pourquoi et qui. Peut-être étaient-ils tous deux dans le même domaine professionnel. Afin d’arrêter son raisonnement compulsif et l’effervescence de son cerveau, la jeune femme répondit alors à son interlocuteur.

« Je ne pense pas que le fait de savoir où j’étais avant puisse vous aidez à vous souvenir étant donné que je rentre d’une mission en Afghanistan. » Elle marqua un arrêt et tritura la chaîne qu’elle portait au coup avec les plaques d’immatriculation de son ancien compagnon et les siennes. « Mais je dois dire que votre identité Brett Evans ne me soit pas indifférent. »

Lilith prit une nouvelle gorgée de sa bière et eut soudain une sorte d’illumination, la faisant subitement reposer sa bière.

« Mais oui, Brett Evans, le fils de Cole et Margaret. C’étaient des amis de mes parents ! Mark et Abygael Heilig. On a même passé des vacances ensemble je crois. »

La jeune était sûre de ne pas se tromper. Et puis, il était très rare qu’elle se trompe quand il s’agissait de faire appel à sa mémoire. Il fallait juste être sûr que les parents de Brett Evans étaient bien Cole et Margaret. Lilith attendit donc une réponse en observant la salle et les personnes qui semblaient être des amis de son interlocuteur leur crier des choses qu’ils ne pouvaient entendre vu le brouhaha incessant du pub.

Fouinant toujours dans sa mémoire quelque peu déficiente, Brett Evans n'allait pas tarder à voir de la fumée lui sortir par les oreilles. En effet, il avait beau chercher, il ne voyait toujours pas où est-ce qu'il avait bien pu apercevoir, à un moment de sa vie, la jeune femme se tenant devant lui.S'en était presque rageant, pourtant, il était convaincu de détenir, quelque part dans les méandres de sa cervelle, la solution. Mieux valait ne pas trop chercher non plus, c'était là le meilleur moyen de ne pas trouver.
A l'intérieur du McKinnon, la foule était de plus en plus dense. A croire que la jeunesse dorée du tout New York s'était passé le mot. La moyenne d'âge ne devait pas excéder les 25 ans. La musique crachait à plein pot par les enceintes se trouvant un peu partout dans la pièce. Il faisait chaud, cette ambiance était presque insoutenable. Cela inciterait fortement les adolescents en Ruth à consommer. A consommer tout et n'importe quoi d'ailleurs. Pour pouvoir converser avec une personne, il fallait maintenant crier ou bien avoir une proximité plus que douteuse... Quelle idée de sortir ce soir franchement...
En parlant d'ado à la cervelle grillée par les hormones, ce qui ressemblait à une gamine d'à peine 16 ans, bien trop peinturluré pour que cela soit agréable à regarder, vint se frotter au détective. Il jeta un regard désabusé à Lilith. Il croyait rêver, cette gamine avait-elle seulement conscience de ses agissements ? Elle avait certainement l'âge de sa propre fille... Ce qui le fit voir rouge. Ni une ni deux, il lui adressa un regard meurtrier, la pris par les épaules, l'incita à faire demi-tour aussi vite qu'elle était arrivée, puis la poussa légèrement vers des personnes ayant un âge un peu moins « avancé » que lui. Hop retour à l'envoyeur... Si cela ne suffisait pas, il se montrerait un peu plus autoritaire.
Au moment où il adressait de nouveau un regard à la demoiselle Heilig, il eu tout le loisir de voir qu'elle fixait d'un air étrange son alliance. Un peu mal à l'aise, le détective tenta tant bien que mal de cacher sa main, en la fourrant dans la poche de son pantalon de costume. Ce n'était pas tant le fait qu'il était marié qu'il tenait à cacher, au contraire, mais plutôt le fait qu'il était dans un tel endroit, seul, avec des amis. Cela risquait d'engendrer tout un tas de questions indiscrètes, gênantes, auxquelles il n'avait pas franchement envie de répondre. Oui, il sortait souvent sans sa femme, et alors ? Était-ce mal que de passer du bon temps avec quelques amis ? Assurément ce n'était pas une situation des plus normales, mais passons...
D'ailleurs, en pensant à eux, il jeta de nouveau un regard dans leur direction. A croire qu'ils n'avaient pas grand chose d'autre à faire, car ils étaient toujours en train de se bidonner, mais plus pour la même chose cette fois-ci. Ils désignaient à présent la gosse, qui était venue enquiquiner quelques instants plus tôt le brunet. Franchement hilarant comme situation, pas vraiment pour un père de famille, dont la fille avait sensiblement le même âge que l'emmerdeuse en question. A coup sûr, il s'agissait d'une blague de mauvais goût de la part des crétins lui servant de camarades de beuverie. Vraiment très drôle, ils ne perdaient rien pour attendre. Brett se fit violence, pour ne pas leur adresser un bras d'honneur en bonne et due forme.
Avec difficulté, il revint à la conversation en cours. Lilith revenait d'une mission en Afghanistan, le milieu professionnel était donc totalement à bannir. D'ailleurs il tenta de ne rien laisser paraître, mais il tilta sur la destination de sa récente mission. La-bas, la blondinette avait dû voir tout un tas d'horreur. Assurément, elle devait être très courageuse au quotidien, tout comme dans l'exercice de ses fonctions. Il ne put que la respecter pour cela.
En réfléchissant toujours, il porta une nouvelle fois son verre à ses lèvres. Lilith le fit presque sursauter - Il s'en fallu de peu pour que sa chemise n'en vienne à apprécier l'une de ses boissons préférées - lorsqu'elle reposa prestement sa bière sur le comptoir du bar. Eurêka, elle venait de résoudre l'énigme de la soirée. Leurs parents respectifs étaient en fait et tout simplement des amis de longue date. Il eu presque envie de se frapper le front du plat de la main. Comment avait-il fait pour ne pas trouver avant ? Sa mémoire était dans un état encore plus lamentable qu'il ne l'avait tout d'abord cru. Mark et Abygael, forcément... quel idiot !
Un large sourire vint fendre les traits du détective. Laissant tomber le côté pompeux du vouvoiement, il s'adressa de nouveau, en hurlant presque, pour couvrir le bruit de la musique, à celle qu'il connaissait depuis tant d'années.

« Maintenant que tu le dis, ça coule de source... Je crois que je deviens gâteux avec l'âge. En effet, nous avons passé des vacances ensemble, c'était il y a... très longtemps. Je dois dire que ça ne me rajeunis guère cette histoire. La dernière fois que l'on s'est vus tu n'étais pas plus haute que trois pommes... tu as... bien changé ! »

Il s'interrompit avant de partir dans un discours plus que foireux. Ah ça pour une surprise, s'en était une et pas des moindres. Jamais il n'aurait imaginé la croiser après tant d'années, surtout ici dans la ville qui ne dort jamais. Effectivement, la dernière fois qu'il avait été amené à la voir, elle devait avoir environ 5 ans, autant dire que c'était il y a une éternité. Voilà pourquoi son visage lui évoquait quelque chose sans qu'il n'arrive toutefois à mettre de nom dessus. La musique tonitruante était un obstacle certain à la discussion, il se rapprocha d'elle.

« Que deviens-tu ? Pourquoi es-tu venue t'installer à New York ? Rassure moi tu n'es pas venue seule ici ? »

Cela faisait sans doute beaucoup de questions à la suite. Le détective était heureux de voir un visage connu, autre que ses stupides amis, alors il s'emballait un peu, chose lui ressemblant guère à bien y réfléchir. Mieux valait la laisser répondre avant d'enchainer sur autre chose.