Déborah était seule ce matin, elle s'était levée tant bien que mal de son lit, la nuit avait été dure et si seule. Elle s'était glissée hors de sa couette en s'aidant de ses bras, à tendu le bras pour attraper le fauteuil, elle était déjà essoufflée au réveil, de faire tant d'effort. Tant d'effort pour se hisser hors d'un lit et se rendre dans la salle de bain pour aller se laver. Déborah était à présent sur le fauteuil roulant, elle prit ses vêtements propres et se rendit dans la pièce voisine, la salle de bain, qui n'était pas aménagée pour son handicap provisoire. Avec ses plâtres, elle ne pouvait pas prendre de bain alors elle se débrouillait pour se laver au lavabo, heureusement qu'il n'était pas trop haut. Elle avait une chaise près de là pour s'installer et se laver sans s'appuyer sur ses jambes. Elle glissa alors qu'elle voulu sortir de sa chaise roulante et se retrouva le nez parterre, elle se releva et se mit sur la chaise pour se laver. Elle allait certainement avoir un bleu de plus, sur son visage ou sur ses bras à cause de la petite chute qu'elle avait encore faite.
Après trente bonnes minutes, elle était fin prête et se rendit dans la cuisine très bien rangée parce que la femme de ménage était passée hier soir, Déborah fit un sourire de soulagement, elle aimait voir sa cuisine propre et bien rangée. Elle se prépara un petit déjeuné et mangea, elle se rendit ensuite dans le salon et se mit à attendre. A attendre qui, quoi ? Son petit ami qui n'allait plus tarder, il allait lui rendre une petite visite aujourd'hui, ce qui ferait un bien fou à Déborah parce qu'elle avait besoin de sa présence auprès d'elle.
Justement, c'était surement lui qui était à la porte d'entrée, Déborah l'avait entendu à la porte, elle roula jusqu'à l'entrée à une allure folle... deux kilomètres à l'heure, on va dire...
Elle finit par ouvrir et elle fut ravie de constater que c'était bien celui qu'elle attendait, Zachary, son petit ami.
« Bonjour chéri, entre ! »

« Déborah Lys » Après avoir passé mon temps à rêver de toi et à penser à toi, je voudrai le passé auprès de toi

CRÉDIT - FICHE

Zachary se réveilla ce matin là dans son lit, son propre lit. Depuis quelques temps, il n'y dormait plus très souvent. Il passait ses nuits auprès de sa petite-amie. Malgré qu'il aimait passer du temps avec Déborah, le faucheur aimait aussi rentrer chez lui. Seulement, il s'y sentait bien seul. Par habitude maintenant, il tourna la tête vers l'autre coté du lit. Bien sur, il était vide puisque Déb était resté chez elle. L'appartement de l'homme n'était pas fait pour accueillir une personne en chaise roulante. Depuis la St Valentin, sa chère et tendre devait se déplacer en fauteuil puisqu'elle avait été touchée aux deux jambes. C'était aussi pour cette raison qu'il avait presque emménagé la-bas, même si la plupart de ses affaires était encore ici. Plusieurs circonstances avaient faites que Zach passa la nuit seul dans son appart' : il était de garde pour la nuit comme faucheur, et en plus il devait se lever tôt pour un cours. Bref, il n'avait pas voulu ennuyer sa belle, et était allé s'exiler dans son minuscule appartement.
Le brun se leva, prit une douche, puis alla avaler un truc. Son frigo et son placard étaient vides... Tant pis, il achètera quelque chose à grignoter en chemin. Avant il pouvait passer deux jours sans manger, mais aujourd'hui il sentait son ventre crier famine dès qu'il sautait un repas... Il avait pris l'habitude des repas réguliers et consistants qu'il partageait avec sa petite-amie. Il fallait bien le dire, ce bout de femme avait changé pas mal de choses chez lui ! Il ne s'en plaignait pas, mais il avait l'impression de s'accrocher de plus en plus à elle, lui, grand célibataire qu'il était... Enfin il relégua tout ça au fond de sa tête et pris sa voiture pour aller affronter ses élèves. Il avait de plus en plus de mal à se rendre au lycée. Ce job le barbait de plus en plus, et celui de faucheur aussi. Mais il avait besoin de travailler, alors il y allait... Son moral était assez bas depuis le tremblement de terre. Il ne dormait pas très bien, il revivait sans cesse ce qui s'était passé... Il prenait donc sur lui pour ne rien laisser paraître. Même à Déborah il cachait ses sentiments. Il ne voulait pas qu'elle s'inquiète, enfin pas pour lui. Il voulait seulement qu'elle pense à elle, et à sa guérison. D'ailleurs son cours fini il devait aller la voir chez elle. Elle allait sûrement l'attendre !
Son cours fini, il pris sa voiture et conduisit jusqu'à la maison de le jeune fille. Et il avait raison ! A peine eut-il ouvert la porte qu'elle lui souhaita la bienvenue. Elle l'attendait. La voir dans son fauteuil lui remémora l'événement tragique qui l'avait mise dans cet état, mais quand il croisa son regard, un sourire se dessina sur son visage. Il ferma la porte derrière lui. Il posa chacune de ses mains sur les accoudoirs de son fauteuil, et embrassa sa petite-amie sur le front.

Alors, quel est le programme d'aujourd'hui ? Qu'as tu envie de faire ?

Lui demanda-t-il en poussant son fauteuil jusqu'au salon. Comme ça, il continuait de voir le visage de Déborah, même si celle-ci allait en arrière. Une fois près du canapé, il enleva sa veste qu'il jeta sur un fauteuil. Il porta sa belle sur le canapé, ainsi ils étaient tout les deux assis l'un à coté de l'autre.

Zachary emmenait la belle jusqu'au canapé, en faisant aller son fauteuil en arrière, ce qui ne déplut pas à Déb parce qu'elle pouvait regarder son petit ami pendant ce temps là.
Zach' l'a déposa ensuite dans le fauteuil, elle pouvait ainsi se blottir dans les bras de son amour, sans avoir besoin de garder l'équilibre sur son fauteuil, pour ne pas tomber.
Il lui demanda ce qu'elle avait envie de faire, elle n'avait pas envie de sortir aujourd'hui, elle avait envie de rester au chaud avec celui qu'elle aimait et parler. Elle avait envie de discuter avec celui qui passait son temps chez elle, depuis l'accident et qui visiblement, aimait çà.
Déborah le regardait maintenant dans les yeux, elle n'était pas loin du visage de l'homme et elle l'embrassa tendrement sur ses lèvres. Elle lui fit un sourire après avoir embrasser Zachary et soupira profondément comme pour se donner du courage :
« Cela fait maintenant un moment que nous sommes ensemble... »
Déborah touchait la joue gauche de Zach', avec tendresse, elle essayait de prendre son courage à deux mains.
« Je ne sais pas si tu t'attendait à ce que l'on discute de ça, à un moment mais voilà... »
Déborah poussa un dernier soupir et se lança pour de bon :
« J'aimerai que tu habite ici... Que l'on aille plus loin... Que l'on avance un peu... Je t'aime vraiment beaucoup et j'aimerai que tu partage ma vie à temps plein... »
Déborah aurait ses jambes intactes, elle serait partie en courant tellement elle se sentait gênée. Elle ne savait pas si elle avait été claire dans ses propos alors elle rajouta dans un souffle :
« Que tu reste avec moi, ici ! »
Déborah cacha son visage en baissant la tête, elle la posa sur l'épaule de Zachary, en espérant qu'il allait lui répondre positivement.

« Déborah Lys » Après avoir passé mon temps à rêver de toi et à penser à toi, je voudrai le passé auprès de toi

CRÉDIT - FICHE

Les deux amoureux étaient maintenant installés sur le canapé. Déborah se blottit dans ses bras, contre lui. Une main autour de ses épaules, il serra sa petite-amie contre lui. Il sentait son parfum monter jusqu'à ses narines. Il aimait son odeur. Il avait à peine pris une position confortable que Déb bougea et le regarda droit dans les yeux. A ce moment là, il ne se doutait pas le moins du monde ce qui allait se passer après. Elle l'embrassa, et Zach lui rendit son baiser. Toujours un sourire au coin des lèvres, il écouta les premiers mots de sa belle. Mais plus elle avançait dans sa parole, plus il devenait sérieux. La brune lui demandait, à sa manière, d'habiter avec elle. Sans doute que le faucheur aurait du se douter que cette conversation arriverait à un moment où à un autre dans le couple. C'est vrai, il n'allait plus que rarement dans son appartement. Il se levait le matin dans cette immense maison, y prenait son petit-déjeuner avec Déborah, et le soir, il rentrait directement ici après son travail... Il devait se faire une raison, il habitait déjà presque ici. Mais il avait du mal à avaler ça. Au fond, il avait toujours son appart', son « chez lui »... Après avoir prononcé les derniers mots qu'elle avait à dire, Déb se cacha le visage, posé sur son épaule, toujours blottie contre lui. Il ne savait pas vraiment quoi dire...

Euh...

C'est la seule chose qui sortit de sa bouche. Il avait l'impression que son cerveau marchait au ralenti ! La brune attendait sûrement une réponse. Il devait choisir, oui ou non ? C'était simple pourtant : soit il disait oui, il emménageait avec la femme qu'il aimait, soit il disait non, et il avait de grandes chances de foutre son couple en l'air. Sauf que dans sa tête, ce n'était pas comme ça qu'il le voyait... Enfin pas tout à fait... Il ne savait plus vraiment ce qu'il voulait en fait... Il commença à avoir chaud. Il se dégagea gentiment des bras de sa petite-amie, se leva et fit quelques pas dans la pièce. Il tournait le dos à Déb, il ne voyait pas sa réaction et elle ne voyait pas la sienne. Pendant quelques secondes, il essaya d'oublier qu'elle devait sûrement le regarder, le scruter avec anxiété sa réponse. Il prit son visage entre ses mains. Il avait l'impression que le temps s'était arrêter... Passant ensuite ses mains dans ses cheveux, il se retourna et reposa la question qu'elle avait formulée :

Tu veux... tu veux qu'on vive ensemble, hein ?

Déborah ne vit pas Zachary, la mine réjouit et sautant de joie, limite à lui faire des bisous sur tout le visage pour lui faire comprendre qu'il était content que je lui fasse savoir ma décision.
Déborah se rendis compte que cela ne serait pas si simple pour Zach', ils n'avaient pas le même âge, pas le même parcours et pas eu les même expériences... peut être que Zach avait eu une mauvaise expérience auparavant et qu'il regrettait d'avoir pris une maison avec une jeune femme. Déborah ne voulait pas qu'il se sente mal à l'aise, ce qu'elle voulait par dessus tout c'est faire comprendre qu'elle voulait que leurs relation prenne un nouveau tournant mais cela ne se ferai que d'un commun accord. Elle ne le forcerai jamais, elle ne voulais pas le faire fuir, elle voulait le garder à tout prix et cela même si il lui dirait qu'il n'accepte pas la requête de la miss. Elle ne lui en voudrait certainement pas si il préférait attendre ou tout simplement qu'un tel tournant dans leurs relation ne l'intéresser nullement pour x raison et pour x temps.

Déborah se tourna un peu pour voir le visage de Zachary, elle voulait voir ce qu'il faisait et constata qu'il se tenait le visage et passa ensuite les mains dans ses cheveux. Déborah se dit alors qu'elle lui avait une question bien difficile et elle se sentit mal, encore plus mal que quelques minutes auparavant.

« J'aurai peut être mieux fait de ne rien dire... J'aurai du me taire ! »
Déborah avait parlé d'une petite voix, malgré elle, elle eut les larmes aux yeux. Sa tristesse s'était surement entendu quand elle avait prononcée sa phrase. Elle préféra se tourner pour que Zach ne la voit pas si triste, elle voulait lui donner maladroitement qu'elle prenait un air détaché, pas dramatique.

« Déborah Lys » Après avoir passé mon temps à rêver de toi et à penser à toi, je voudrai le passer auprès de toi

CRÉDIT - FICHE

Alors que Zach essayait de savoir ce qu'il allait dire à Déborah, savoir ce qu'il voulait vraiment, il l'entendit parler. Elle avait pris une petite voix, elle semblait triste. Elle ne devait pas s'attendre à ce genre de réaction... Il se sentit tout à coup mal, il venait de blesser celle qu'il aimait. En aucun cas il n'avait voulu ça... La question précédente lui sortit de la tête pendant quelques minutes. Il se rassit à coté de Déborah. Comme à son habitude elle avait tourné la tête, se cachant de lui. D'un coté il trouvait cela attendrissant, de l'autre, il aurait bien voulu qu'elle ne sente pas le besoin de se cacher de lui. Il prit le menton de sa petite-amie entre ses doigts et tourna son visage vers lui. Pendant une seconde il la regarda droit dans les yeux sans rien dire. Et puis, il approcha son visage du sien, et l'embrassa. Sa main quitta le menton de la jeune fille pour se glisser dans ses cheveux. Il prolongea leur baiser autant qu'il put. Il voulait qu'elle sache qu'il n'était ni fâché, ni triste, ni il ne savait quoi... Il voulait juste qu'elle sache qu'il l'aimait quoiqu'elle demande. Quand leurs lèvres ne se touchèrent plus, il laissa son visage à à peine quelques centimètres du sien. Dans un murmure il lui dit alors :

Tu as bien fait de poser la question.

Cela ne voulait nullement dire oui pour lui. Juste qu'elle avait raison de demander. Si elle voulait quelque chose de lui, pour leur couple, il fallait qu'elle ose le demander. Sinon jamais il n'avancerait ! Zachary était du genre à être poussé. Il fallait faire surgir la question devant lui, car ça ne lui venait pas en tête. Il ne savait pas être en couple. Il ne savait pas comment cela marchait. Au bout de combien de temps doit-on emménager ensemble ? Se marier ? Avoir des enfants ? Il ne savait pas. Il faisait comme bon lui semblait comme il avait l'habitude de faire dans sa vie courante. Mais la, Déb l'avait un peu pris au dépourvu. Il ne s'y attendait pas, et il ne savait pas quoi dire. Il semblait désespéré... Il appuya son front contre celui de sa belle. Sa main qui était plus tôt dans ses cheveux bruns était maintenant en train de caresser sa nuque. Dans un chuchotement encore moins audible que celui d'avant il dit :

Je ne sais pas... Je suis désolé...

Zachary finit par revenir auprès de Déborah et il eut des mouvements de tendresse pour la douce, elle aimait cette douceur qu'il lui traversait parfois.. Déborah trouvait cela bon de sentir son petit ami de cette manière et elle ne prononça aucun mots, elle ne pensait pas que sa réaction la ferai réagir ainsi. Alors que quelques instants avant, elle disait que peut importe la réaction de celui qu'elle aime, elle accepterai pour ne pas pousser l'homme de sa vie mais c'était plus dur que ce qu'elle pensait.
Les larmes se mettaient à couler peu à peu alors qu'il embrassa sa petite amie, avec tendresse. Il finit par lui passer la main dans les cheveux, un geste que Déb appréciait beaucoup.

Déborah avait bien fait de poser la question selon lui mais Lys n'était pas de son avis, elle se remit silencieusement en question. Elle n'aurait jamais du faire si vite pour lui demander, elle n'aurait jamais le faire maintenant, c'était peut être trop tôt ?
Elle ne disait toujours rien, ne sachant pas vraiment quoi dire. D'un revers de la main, elle tenta d'essuyer quelques larmes qui étaient sur ses joues et prit une profonde respiration.
*Je ne sais pas, je suis désolé*
Cette phrase résonna plusieurs fois dans la tête de Déborah, elle se demandait encore plus si c'était de sa faute qu'il lui réponde çà. Elle ne savait toujours pas quoi répondre, en tout cas, elle aurait eu encore l'usage de ses jambes, elle aurait couru tout droit dans sa chambre. Elle aurait pleuré tellement elle se sentait à présent mal à l'aise, elle ne savais pas quoi dire... Elle était bouche bée, il lui avait cloué la bouche.
Finalement, prenant son courage à deux mains, se sentant tellement fautive, elle voulait vraiment savoir pourquoi cette réponse qu'elle jugeait finalement, négative...
Reniflant disgracieusement, sans classe parce que son nez était encombré, elle se moucha bruyamment.
Pour finir, après avoir soupirait grandement, elle regarda Zachary qui l'a regardait dans les yeux, si près de son visage, elle tenta de prendre la parole :

« ... Pourquoi ? ... »
Elle n'avait réussi qu'à le murmurer, trouvant trop difficile le fait de parler à voix haute mais elle savait que son petit ami l'avait entendu.

« Déborah Lys » Après avoir passé mon temps à rêver de toi et à penser à toi, je voudrai le passer auprès de toi

CRÉDIT - FICHE

Pendant quelques instants, il n'y eut plus que le silence entre les deux amoureux. D'habitude, cela ne le dérange pas qu'il n'y ait pas de conversation, surtout avec Déborah. C'est comme si ils n'avaient pas besoin de mots pour être ensemble. Rien que la présence de la jeune femme suffisait au faucheur. Mais la... Le silence était lourd, pesant. On y sentait une tension. A ce moment là, Zachary aurait bien voulu que la brune lui parle, qu'elle se mette en colère, qu'elle lui dise qu'il était un imbécile, ou ce genre de choses... Il aurait préféré que sa réaction la mette en colère plutôt que de voir des larmes coulées sur son visage. Elle prononça alors un seul mot : pourquoi ? En soi ce mot n'a rien de méchant, mais la... Le musicien devait se justifier de son hésitation, ou plutôt de sa peur... Mais il ne savait pas comment ! Il continua de regarder Déborah, même si à ce moment la il aurait aimé se lever, s'éloigner, pas d'elle bien sur, mais de cette question. Il éloigna son visage de celui de la jeune femme, essuya une larme de son visage et tenta une explication :

Je ne sais pas... Peut-être que... Peut-être que c'est trop tôt... ou... ou je ne sais pas...

Il bafouillait et tout ce qu'il disait ne ressemblait à rien. Il ne savait pas pourquoi. Il était perdu. Il savait qu'il ne voulait pas perdre cette femme, absolument pas. Quand ils s'étaient rencontrés, jamais il n'aurait imaginé ressentir ça. Il n'avait pas eu de coup de foudre en la voyant, quand il était allé lui parler il n'avait pas l'idée de la séduire, et même après quand ils s'étaient revus à l'occasion il ne l'avait pas vu comme une possible compagne. Mais petit à petit, il avait fini par l'apprécier, s’inquiéter pour elle, elle lui manquait, il l'aimait. Il était tombé amoureux. Sans qu'il ne s'en rendre compte tout de suite. Maintenant il le savait, et si il foutait tout en l'air maintenant, il savait aussi qu'il aurait beaucoup de mal à s'en remettre. Il était dans une période où il se posait pas mal de questions, il se remettait en doute, il voyait la vie en noir, sauf quand il était avec elle. Donc la seule solution était de dire oui. Comme ça il était sur de rester avec elle. Logique, non ? Alors pourquoi il hésitait ? Il dit alors :

J'ai pas... J'ai pas l'impression d'être chez moi.

C'était pas chez lui. C'était la maison de Déborah. Une grande maison, où la plupart de pièces ne servait pas, avec des meubles qui sortaient tout droit d'un catalogue. Son appartement à coté ressemblait à un dépotoir sans nom... Mais il s'y sentait chez lui, dans ce dépotoir... Il regarda Déborah, attendant sa réaction.

La dernière phrase de Zachary se répétait dans la tête de Déborah, ainsi, il ne se sentait pas chez lui... Elle avait un peu de mal à comprendre cela parce que sa maison était un vrai nid douillet, propre et avec beaucoup d'espace.
C'était peut être cela qui dérangeait, l'espace... ou la propreté mais cela, Déborah laissa partir cette idée parce que ce n'était pas un point qui demandait d'être corrigé !

« Tu n'as pas l'impression d'être chez toi ? A cause de la taille de la maison? Je... peux... déménager... si tu préfère ? »

Déborah avait du mal à se mettre une idée pareille dans sa tête, elle adorait sa maison mais elle était prête à faire tous les efforts possibles pour vivre avec celui qu'elle aimait... Quitte à faire des sacrifices de ce genre, elle était prête à se retrouver dans un petit espace si c'est ce que voulait son cher et tendre.
Lys ne prononça plus aucuns mots, elle était bouche bée, elle ne voulait pas une réaction pareille de la part de Zachary. Elle ne savait plus quoi dire, elle avait bien l'impression d'avoir dit une connerie en lui proposant cela.

Elle jouait avec le un pli de son pantalon, la tête ailleurs, elle essayait d'échapper quelques peu à la situation, elle s'en voulait atrocement... Elle ne voulait pas qu'il réagisse ainsi mais c'était bien ainsi qu'il avait réagi, malheureusement.

« Déborah Lys » Après avoir passé mon temps à rêver de toi et à penser à toi, je voudrai le passer auprès de toi

CRÉDIT - FICHE

Zachary sentait bien que Déborah ne s'attendait pas à cette réponse. Lui ne s'attendait pas à cette question... Pourtant, c'était à lui qu'il s'en voulait, et pas à elle. C'était légitime qu'elle veuille plus dans leur relation. Lui était juste un crétin. Il avait vécu le double d'années de vie qu'elle et il ne savait pas ce qu'il voulait. Elle, en revanche, savait. Même si elle avait eu l'air gênée de lui poser la question, elle l'avait fait. Maintenant la balle était dans son camp, et il ne savait pas quoi en faire, de cette balle.
La jeune femme proposa de déménager. Au fond, cette idée ne lui déplaisait pas vu qu'ils auraient tout deux leur mot à dire sur le futur endroit où ils allaient vivre. Mais bizarrement, il sentit que ça ne faisait pas plaisir à Déb... Il la regarda et lui demanda :

Mais toi, tu n'as pas envie de déménager, si ?

En aucun cas il ne voulait lui forcer la main. Au pire, ils pouvaient très bien réfléchir aux différentes solutions, et en reparler plus tard. Peut être qu'avec un peu de réflexion, lui même se ferait à l'idée de vivre dans cette énorme baraque... Par contre, il n'était pas sur de ça. Il n'était pas fait pour vivre dans ce genre d'endroit. Il préférait vivre dans une petite maison bien confortable. Mais il ne s'exprima pas la dessus, pas pour le moment. Il ne voulait pas imposer son idée à sa petite amie, et préférait qu'elle y vienne elle même. Ce n'était peut être pas la meilleure solution, mais c'était la seule que lui même trouvait acceptable. Tout ce qu'il espérait c'était que cette conversation ne finisse pas mal, qu'ils trouvaient une solution qui leur paraîtrait convenable à tout les deux.

Citation :

Mais toi, tu n'as pas envie de déménager, si ?

Déborah ne voulait pas vraiment partir de sa maison mais si pouvait donner une réponse positive de la part de Zachary, elle était prête à tout !

« Si cela peut aider à accepter ma proposition, je partirai d'ici. »
Elle ne rajouta rien à cela, elle ne voulait pas que Zachary croit qu'il lui forçait la main avec ce déménagement, à la base, non prévu, elle ne voulait pas partir dans l'immédiat parce que la question ne s'était jamais posé. Elle n'avait pensé qu'à habiter avec Zachary, elle n'avait pas admis que Zachary ne voudrait pas parce que la demeure ne conviendrai pas alors qu'elle aurait du se dire, que cela aurait pu bloquer. Après tout, la demeure de Déborah n'avait rien de celle de Zach et elle avait directement, refuser intérieurement d'habiter chez lui parce que l'espace était trop réduit.

Elle regardait Zachary, elle ne voulait pas d'autres blocages alors elle prit les devant et se décidait enfin à ouvrir un peu plus la bouche.
« Quel genre de domicile voudrait tu avoir pour nous ? »
Elle souriait, pas de sourire forcé, un sourire sincère. Elle attendait une réponse de Zachary, en espérant qu'il ne fasse plus de blocages sur la demande de Déborah et qu'il soit soulagé par la décision de sa petite amie.

« Déborah Lys » Après avoir passé mon temps à rêver de toi et à penser à toi, je voudrai le passer auprès de toi

CRÉDIT - FICHE

Déborah semblait prête à tout pour pouvoir emménager avec lui. Il ne pensait pas qu'elle était aussi amoureuse de lui. Enfin, il ne pensait pas qu'elle aurait accepter de faire ce « sacrifice » pour lui. Il n'en était pas digne selon lui. Il était loin d'être le petit-ami idéal ! Et pourtant... Déborah voulait vivre avec lui, même si cela voulait dire quitter sa demeure. Ça voulait donc dire qu'elle tenait à lui, bien plus qu'il ne l'avait imaginé. Et lui ? Etait-il autant amoureux d'elle ? Peut être bien... En tout cas, il ne voulait pas la perdre, pas parce qu'il hésitait. Elle lui demandait ce qu'il voyait comme domicile pour eux. Mais il n'y avait pas vraiment réfléchi...

Je sais pas...

Ça ce n'était pas une réponse convenable ! Affirme toi bordel! se dit-il dans sa tête. Il devait l'ouvrir, surtout si il voulait garder Déborah auprès de lui. Ses yeux se baissèrent, et d'une petite voix, comme un enfant, il décrivit l'endroit qu'il voulait habiter :

Une petite maison. Pas trop petite, ni trop grande. Deux, voire trois chambres ça serait bien. Avec un jardin pour manger dehors l'été. Il prit de l'assurance et regarda sa petite-amie. Soit dans un quartier tranquille, ou alors un peu éloigné de tout. On pourrait alors jouer de la guitare jusqu'à pas d'heure. Il faudrait une belle vue aussi, comme ça on pourrait regarder le coucher de soleil, et le lever si le courage est au rendez vous!

A évoquer ça, le sourire lui revint. Trouver une maison de ce genre serait vraiment un coup de chance. C'était quelque peu une maison idéal...

Enfin, ça c'est dans un monde idéal. Mais j'aimerais une maison tranquille. Un nid douillet quoi!

En disant cela, il replaça une mèche de cheveux de la brune derrière son oreille. Il aimerait vraiment partager sa vie avec elle. Il le sentait maintenant. Il cru bon de le dire tout haut, qu'elle l'entende.

J'ai pas envie de te perdre tu sais...

Déborah avait écouté Zach avec attention, premièrement en étant triste parce qu'il ne savait pas ce qu'il souhaitait pour eux deux mais finalement, elle prit un air intéréssé quand celui ci se lança dans le vif du sujet en lui proposant son idéal de logement pour eux deux.
Elle eut un petit sourire, son idée était plutôt bien trouvé et Déborah s'imaginait déjà se réveiller dans les bras de son tendre petit ami, dans une ravissante demeure qui leurs plairait tous les deux.

Finalement Déborah eut les larmes aux yeux, une fois encore mais cette fois parce que Zachary avait dit quelques chose de touchant, il ne voulait pas la perdre mais qu'il se rassure également autant qu'elle,
« Je ne veux pas te perdre moi non plus et je dois dire que ton idée en ce qui concerne notre maison... Me réjouit... Quitter mon palace sera moins difficile, en trouvant une telle maison pour nous deux... Jouer de la guitare tous les deux, dans notre jardin est une idée réjouissante, si tu veux mon avis !»

Déborah posa ses deux mains sur les joues de Zachary,
« Je t'aime chéri ! »
Déborah l'embrassa tendrement sur la bouche, elle aimait tellement son petit ami, c'était une certitude ! Elle recula ensuite sa tête et fit un sourire à celui qui, elle l’espérait, allait partager le restant de sa vie, les larmes coulèrent encore de ses yeux mais cette fois, c'était des larmes de joie parce qu'elle imaginait déjà, faire sa vie avec Zachary, dans une belle maison imaginée par celui qu'elle aime : Zachary O'Brien.

En attendant que Zachary ne lui dise quelques choses, elle attrapa les mains de son petit ami pour qu'il la prenne dans ses bras, elle en avait besoin de suite, il fallait qu'elle le sente contre elle.

« Déborah Lys » Après avoir passé mon temps à rêver de toi et à penser à toi, je voudrai le passer auprès de toi

CRÉDIT - FICHE

Son idée semblait plaire à la jeune fille. Il y avait réfléchi depuis longtemps. Déjà avant sa mort, il voulait trouver une petite maison tranquille, où il y aurait une chambre pour son fils. Il imaginait une petite vie tranquille. Après sa mort, il avait mis du temps à repenser à cette idée. Continuer sa vie, seul, avait été dur à imaginer. Mais aujourd'hui, avec Déborah, tout changeait. Savoir qu'elle le suivrait lui fit chaud au cœur. Il ne pensait pas qu'elle accepterait cette idée, parce qu'à son âge, ce n'est pas forcément de cette vie la qu'on rêve. Mais il oubliait que Déb n'était pas comme les autres filles de son âge. D'ailleurs, elle n'était plus une « fille », mais une femme. Une femme qui était à présent sienne. Et quand elle l'embrassa, il ne fut pas indifférent à son baiser. Une fois, leurs lèvres séparées, il essuya la joue de sa bien-aimée et lui dit :

Je t'aime aussi.

Elle se rapprocha de lui, et se blottie dans ses bras. Il l'entoura de ses bras, et embrassa le haut de sa tête. Comme à leur habitude, ils n'avaient pas besoin de combler le silence de mots. Ils restèrent comme cela pendant quelques instants, avant qu'il ne prenne la parole.

Il va falloir se mettre à la recherche du logement idéal maintenant !

Elle ne le voyait pas, mais un sourire c'était dessiné sur son visage. Cette idée lui faisait vraiment plaisir, plus qu'il ne l'imaginait au début.

Après que Déborah lui ai dit qu'elle l'aimait, il fit de même ce qui fit plaisir à Déborah parce qu'elle ne l'entendait pas lui dire souvent, mais c'est toujours mieux que ne pas le dire du tout. Parfois, elle adorerai l'entendre plus souvent lui dire ces simples mots, mais elle ne lui fait pas comprendre, ne préférant pas lui forcer la main pour ne pas le brusquer, le peu qu'il lui dit je t'aime, Déborah se contente de sourire et ne rajoute rien.

Alors qu'il venait d'embrasser Déborah sur le sommet de sa tête, il lui fit savoir qu'il faudrait se mettre à trouver le logement idéal, cela était une certitude même si Déborah eut un instant, un pincement au cœur parce qu'elle allait quitter sa demeure... mais cela serait une bonne chose parce qu'elle pourrait ainsi vraiment faire une croix sur son ancienne vie, repartir à zéro... La nouvelle maison qu'ils auront, cela une bonne solution pour qu'elle arrête de trop penser à ses parents, la maison actuelle de Déborah avait été choisie par pur habitude des grands espaces luxueux, elle savait bien que Zachary n'aimerai pas cette maison... Mais en arrivant ici, Déborah avait besoin de sentir à l'aise et une maison qui ressemble à sa demeure familiale, il n'y a rien de mieux, mais à présent, il était temps de passer aux choses sérieuses, Déborah avait enfin trouvé l'amour.

Déborah remit sa tête devant celle de Zachary et lui répondit tout en souriant :
« Il faut en effet que l'on trouve l'endroit idéal... pour nous... deux. »

Déborah eut du mal à prononcer le deux, parce qu'elle réalisa qu'elle aimerai un jour fonder une famille... Elle pensa à cela en pensant à Holly et sa ravissante petite fille, voir Holly remplie de bonheur parce qu'elle avait trouvé l'amour et qu'elle avait pu avoir une petite fille... Serte, elle l'avais accueillie et pas mit au monde, mais cela n'avait aucunes importances, au final, Holly donne autant d'amour qu'une mère qui aurait mis au monde une petite fille...

Déborah ne savais pas trop si c'était le moment d'en parler, elle n'en parla pas à Zachary, enfin elle n'avait pas envie de le brusquer... Elle préférait toujours aller doucement pour ne pas faire fuir Zachary parce qu'au final, elle ne savait pas vraiment ce qu'il voulait pour eux deux... Leurs vie de couple allait prendre un nouveau tournant, ils allaient prendre une maison pouvant les accueillir tous deux mais aller plus loin, n'était peut être pas l'envie de Zachary... D'ailleurs, en y repensant, Déborah trouva qu'elle allait un peu vite, un peu trop exigeante, raison de plus pour ne pas parler de ses projets futurs avec Zachary, il fallait peut être mieux se taire et laisser filer comme cela irait...

Déborah se pinça la lèvre inférieur, elle ne voulait pas aller trop vite, sa relation est encore trop récente d'après elle pour aller parler d'avoir une famille avec Zachary... Elle se dit intérieurement que cela viendrait peut être de son petit ami, cette idée viendrait d'elle même, inutile d'aller trop vite.

Déborah sentit que ses envies étaient un peu trop nombreuses dans sa tête, elle devait paraitre ailleurs dans les bras de Zachary, elle secoua légèrement la tête et fit un sourire en coin et termina par un soupir de bonheur.

*A quoi bon se casser la tête*
Elle reposa sa tête contre son petit ami et se mit à penser à la nouvelle maison qu'ils pourraient avoir et qui leurs plairait tous les deux... Cela ne sera surement pas simple mais Déborah saura se plier aux exigences de son petit ami, juste pour lui faire plaisir et aussi parce que plus il se sentirait bien, plus elle se sentira heureuse.

VERROUILLE