Jonathan et Cassie Williams

Jonathan était tout pour Cassie: son modèle, la perfection qu’elle n'atteindrait jamais, un grand-frère exemplaire qui s’est énormément occupé d’elle toute petite. Il représentait l’homme fort, droit, avec des principes et des valeurs. Ils n’ont pas vraiment grandi ensemble, leur différence d’âge étant trop importante. Ils sont restaient proches tout de même. Leurs générations sont très opposées mais ils savaient composés avec. John a quitté ce monde il y a sept ans, date où Cassie a recommencé sa vie. Il avait succombé à un cancer du cerveau bien dur à soigner. Sa femme l’avait épaulé jusqu’au bout. Par contre, la mort du fermier a bien affaibli Cassie, elle ne l’a jamais accepté. Elle avait toujours rêvé de pouvoir le revoir. Elle ne se doutait pas quand allant visiter le coin des fermettes, elle allait le retrouver.
Ce jour-là, elle ne savait pourquoi elle s’était habillée de manière plus présentable. Elle n’avait pas fumé quoique ce soit avant de venir. Elle s’était aventuré vers CLOUD STREET. Elle resta dans les alentours à se promener une bonne petite heure. Cet air était vivifiant. Ça changeait de la fumée des joints ou des cigarettes que Cassie et Steve fumaient. Elle se rappela ses débuts de fumeuses: à l’adolescence. John et Linda étaient hors d’eux car ils pensaient que c’était mal de commencer si tôt, même de commencer tout court, mais ils avaient du s’y faire. Personne ne fumait dans la famille. Elle fut arrachée à ses pensées par une vision venues d’ailleurs: celle de son grand-frère. Elle n’en croyait pas ses yeux. Pourtant, elle n’avait pas pris de drogue donc ça ne pouvait être que lui. Il était devant le 1560. Elle s’avança vers lui comme paralysée pour dire:

- Jonathan, tu es là?!!!! Mes yeux me trompent pas, c'est bien toi? Elle avait un énorme sourire aux lèvres. Grand-frère, tu n’as jamais été loin on dirait. Elle voulut le prendre dans ses bras mais elle n’osa pas. Et si elle se trompait?

Jonathan Williams était décédé depuis maintenant 7 ans. Depuis sa mort, beaucoup d’événements s’étaient produites, surtout du coté de sa famille. Bien qu’il soit mort, l’homme passait beaucoup de temps à veiller auprès de ceux-ci. Il aimait bien revoir le visage de ses parents, de ses soeurs et de sa femme, parce que dans ce monde, il n’était pas très heureux. L’homme s’était fait quelques amis auprès de son voisinage, mais rien de très solide. Il préférait s’occuper du bétail à la ferme plutôt que de sortir en ville. John avait toujours été un homme bon et compatissant, mais plus que le temps passait, plus qu’il se sentait seul. Étrangement, lorsqu’il était vivant, Williams avait souvent entendu dire que lorsqu’on mourrait, surtout après une grave et dure maladie comme celle qu’il avait eue, on mourrait heureux et paisiblement. Oui, il ne souffrait plus aujourd’hui, mais pour ce qui était de la joie éternelle, c’était une toute autre histoire. Jo ne pouvait pas communiquer avec sa famille et cela l’affectait beaucoup. L’homme s’était levé ce matin-là, comme à tous les jours, un peu avant l’aube où il avait engloutit une boule de céréales et un petit café. Il avait sortie les animaux, il les avait nourrit et avait même passé le balai dans l’étable entière. C’est à neuf heures qu’il reçut un appel d’un homme faucheur. C’était un ami à lui et il s’occupait principalement des décès auprès des animaux. Donc, trois vaches allaient rejoindre son étable, ce qui rendait heureux l’homme qui comblait son vide par ses petites bêtes. Il alla donc les chercher et il les nourrit de retour ici. Ces pauvres bêtes avaient été tués lorsqu’un coyote s’était attaqué à une petite ferme de l’Alabama. Après avoir dîner, il retourna à l’extérieur où il travailla sur son terrain, il passa la tondeuse et coupa quelques arbustes. Lorsqu’il était temps de nettoyer les gouttières, il sortit tout ce qu’il avait besoin pour le faire et débuta son travail jusqu’à ce qu’il entendit des pas derrière lui. Jonathan Williams plissa les yeux suite à la venue d’une blonde qui lui paraissait familière.

Cassie, mon dieu, mais qu’est-ce que tu fais ici ? John prit une pause et comprit la situation. Non... Tu es morte .. Mon dieu... Il ravala ses sanglots et l’observa un moment pour reprendre un peu son calme. Que c’est-il passé ?

L’homme de quarante quatre ans étaient toujours le même physiquement, à croire qu’ils ne vieillissaient pas ici! Cette allure de type droit, propre sur lui, malgré qu’il bossait dur apriori, ne le quittait pas. Comme à l’époque, il restait si parfait. Et si les anges existaient… . Il reflétait une lumière hors du commun. Cassie pensait vraiment rêver. Elle le serra dans ses bras quand il lui adressa la parole.

- John, t’en fais pas. Oui je suis morte mais c’est le destin… .

Elle sourit timidement. L’homme paraissait stupéfait ce qui pouvait être normal. Cela faisait sept ans qu’ils ne s’étaient pas vu. Par où commencer ces retrouvailles? Réponse: par les constations. John semblait perturbé. Sa sœur l’avait rejoins dans le royaume des morts. Il lui demanda comment cela s’était produit. Elle soupira. Elle aurait préféré qu’il puisse s’asseoir. Elle comprit que la réalité n’était pas facile à accepter. Quoiqu’elle le savait très bien depuis que le cancer de son frère l’avait ravagé.

- Steve et moi, Steve c’est mon fiancé depuis maintenant deux ans, on a été tué dans un accident de voiture. Elle évita certains détails qu’il était préférable de ne pas avouer à cet homme de principes. Ça fait quelques mois maintenant. On s’est refait une vie ici, j’habite au 401 Paradise Avenue. Je suis serveuse au Devil’s Trail. Et toi, ça va depuis le temps? Je vois que tu bosses dans une ferme, c’est sympa. Les parents seraient fiers de toi… .C’était dur sans toi… tu sais. Tu m’as fortement manqué.

Jonathan Williams ne pouvait pas comprendre les circonstances. Voir sa sœur aujourd’hui le rendait en quelques sortes heureux, il avait été privé de sa présence si longtemps après tout. Jo avait toujours beaucoup d’amour à donner à sa famille, mais depuis qu’il était mort, il se sentait plutôt seul. Même parfois, il se surprenait à un peu trop discuter avec ses animaux, ce qui serait peut-être un peu mal vue pour les autres habitants du Skyline. Williams écouta ce que sa sœur lui racontait. Elle était morte en compagnie de son copain du prénom de Steve, il se rappelait bien avoir vu la blonde en sa compagnie. À vrai dire, même si il était mort, l’homme n’avait pas laissé tomber sa famille pour autant et Jonathan savait même que Cassie n’avait pas toujours bien agit depuis. Elle avait pris beaucoup de drogue et avait eue des problèmes, mais Jonathan était-il présent dans sa vie maintenant pour l’aider à retourner dans le droit chemin ? Il ne le savait pas encore. L’homme qui avait gardé souvent Cassie lors de son enfance repensa à ce moment-là, tout les bons souvenirs qu’il avait auprès d’elle, de son autre sœur Linda, de ses parents et aussi de sa femme, Mary, qui lui manquait énormément. Jonathan observait la belle femme qu’était devenue sa sœur et il lui dit sur un ton semi-triste.

C’est une tragédie… les parents doivent être complètement dépassé… pauvre Linda, il ne reste plus qu’elle.. Jonathan prit une pause et regarda le ciel un moment. Il se disait que ses parents avaient perdus deux enfants, c’était horrible pour eux. Tu sembles avoir reprit une bonne vie, mais depuis quand es-tu parmi nous ? demande le frère avec un sourire.

Jonathan était un peu intrigué, il était vrai qu’il n’avait pas été faire un tour dans le monde des vivants depuis quelques temps déjà. Il avait beaucoup de travail ici sur la ferme et ses passages n’étaient pas régulier depuis toujours de toute évidence. Il voulait laisser vivre sa famille malgré tout. Williams observait la blonde avec un petit sourire sans rien ajouter. C’est après qu’elle lui dit quelques gentils commentaires qui fit plaisir à l’aîné de la famille.

C’est gentil, j’ai toujours aimé la vie de ferme de toute manière et toi aussi tu m’as manqué… beaucoup même, parfois je me sens seul ici.

Jonathan semblait presque triste de revoir sa sœur. C’était paradoxal mais compréhensif. Cassie était morte et Jonathan ne se retrouvait plus seul. Il était si attentionné. Il s’inquiétait pour tout le monde comme de coutume. Elle était heureuse de pouvoir entrevoir le visage de son modèle à nouveau. Elle l’écouta attentivement.

- Je ne sais pas ce qu’ils en pensent mais après leur fils, leur petit-fils, leur fille… Ils se sentent sûrement seuls et tristes malheureusement. Elle se souvint que John ne connaissait pas la nouvelle à propos de Noah, le fils de Linda. Noah est mort lui aussi, sa maladie l’a emporté. Linda a pété les plombs depuis ce temps-là. Si elle ne nous rejoint pas c’est un miracle. Je veux pas te rendre triste. Mais elle en a fait des conneries… Elle joue avec sa santé sans scrupules, son divorce l‘a pas aidé. Cassie s’en voulait de mentir à John, enfin d’omettre des détails. Elle ne lui racontait pas le fait qu’elle avait été odieuse avec leurs parents, qu’elle les avait abandonné pendant les fêtes de fin d’année sans rien leur dire, qu’elle était morte stupidement et égoïstement. La blonde n’évoqua pas Mary car elle n’avait pas pris de nouvelles de la femme du fermier depuis des lustres. Oui frérot, ma vie est parfaite. Et toi tu te sens bien dans ta nouvelle vie? Je suis ici depuis le 25 décembre 2010, John… .

Elle baissa la tête, elle ne put apercevoir le sourire de son grand-frère. La serveuse se rendit compte à quel point elle agissait mal. Mais il était trop tard… . Elle releva la tête. John avait le don de lui faire comprendre les choses sans parler. Elle l’aimait tellement.

- Je suis là, tu n’es plus seul maintenant. Elle le prit de nouveau dans ses bras. Merci. Tu n’as pas changé tu es toujours aussi parfait dans ta manière d’être. Elle le lâcha pour continuer leur conversation. Tu t’en sors ici?

Jonathan Williams était toujours à l’extérieur de sa maison en compagnie de sa jeune soeur qu’il n’avait pas vu depuis une éternité. L’homme avait beaucoup souffert de son décès, mais une chose était certaine, maintenant qu’il était mort, il ne souffrait plus de sa maladie. Peut-être bien que Jo aurait préféré mourir au lieu de passer autant de temps dans le coma ou à l’hôpital. Il avait laissé une image de lui peu joli à toute sa famille. Au moins, aujourd’hui, il était en forme et bien dans sa peau. Cassie, sa soeur, la regardait avec un sourire presque triste. L’homme en faisait ainsi. Il était si heureux de la retrouver que s’en était presque maladif. Lorsque la grande blonde lui annonça que le fils de leur autre soeur Linda était mort suite à une maladie, la bouche de l’homme s’ouvrit de stupéfaction Il était si choqué. La famille devait être dans un sale était. Si Jo connaissait ce petit bonhomme, il aurait pu aller le voir, mais non, il ne savait pas qui il était et comment prendre contact avec lui.

C’est terrible Cassie, pauvre Linda, je comprends qu’elle aille été atteint. Perdre un enfant est horrible, elle semblait si heureuse la dernière fois que je l’ai vu avec son enfant et son mari. La vie est cruelle... Et j’espère qu’elle nous rejoindra pas malgré tout... Nos parents deviendraient fou ! Dit l’homme avec un faible sourire. Il était si triste pour eux. Perdre autant de personne proche, à croire qu’il y avait une malédiction sur leur famille. Est-ce qu’ils ont gardés contact avec Mary ? Jonathan allait souvent rendre visite à sa femme, bien qu’elle avait repris sa vie. Elle avait un nouveau compagnon depuis un moment, mais il était heureux qu’elle aille pas tout laisser tomber. Il voulait son bien-être et si elle aurait été plus jeune, elle aurait pu avoir un enfant avec lui... Bien que cela n’était pas encore décidé. Ma vie me convient, mais je me sens seul par moment. Il prit une pause et fut étonné par la nouvelle. La journée de Noël, non, tout le monde ont dut être vraiment à terre lorsqu’ils ont appris ton décès...

Tout ce que Jonathan ne voyait pas le rendait triste. Il passait parfois rendre une petite visite d’éclaireur à sa famille, mais jamais, il n’avait vu toutes ses nouvelles. C’est alors que Cassie lui dit qu’il était toujours aussi parfait qu’avant. Jo rougit, mais il savait lui même qu’il n’était pas si parfait que cela quand même. Tu es gentille petite soeur... Il l’observait avec un sourire. Ouais, ça va , j’ai un peu de difficulté par moment, mais ça passe le temps ! J’ai l’éternité pour faire cela de toute manière..

Cassie se rappela la fin de vie de son frère. Sa famille allait le voir aussi souvent qu’ils le pouvaient. L’homme avait le teint blafard. Il ne parlait plus. Il avait cet air triste qui démontrait qu’il comprenait bien les choses. La blonde était sûre qu’il continuait à percevoir ce qui se passait autour, même si les médecins s’évertuaient à annoncer le contraire. Vers la fin, il paraissait absent, presque sans vie comme si la mort l’avait ravagé. Sa famille comprit qu’il était temps de lui dire adieu. L’émotion fut dure à la connaissance du décès de Jonathan Williams. Tout le monde fut désemparé de perdre cet être si cher, un homme parfait, loyal, droit, sympathique, souriant, avec le sens de valeurs. Cassie n’acceptait pas cette perte. Elle en parlait peu à l’époque…. . La jeune femme s’était renfermée sur elle-même à ce sujet, à l’inverse de la famille qui comptait les louanges de Jo. Puis, sa sœur continua sa descente aux enfers.
Le brunet semblait choqué par les informations données par Cassie. C’était normal, il ne pouvait pas tout savoir car il n’était plus du monde des vivants. Il aurait sûrement une meilleure vie pour Linda, il aimait sa sœur, ils se souhaitait toujours à l’époque de vivre le bonheur absolu.

- La vie est cruelle comme tu dis mais ça ne lui donne pas le droit de mettre en danger sa santé, et d’agir sans grandes responsabilités. C’est triste, mais elle n’a pas arrangé les choses. Tu ne l’as pas vu après ça, son mari ne la pas soutenu, elle déraillait complètement. Maintenant je sais pas si elle va mieux, en tout cas je lui souhaite. Mais elle a fait énormément de conneries qu’il est permit de juger, tant elle ne pensait à ses proches qui la soutenait et qui avait si peur pour elle, si peur de la perdre… .

Elle marqua une légère pause. Malgré qu’elle n’était pas en bon terme avec Linda, Cassie l’aimait plus que tout.

- Papa et maman ne savaient plus où donner de la tête… . Ils en ont vécu des choses horribles et insoutenables ces dernières années. Oui, ils ont gardé contact avec Mary. Elle a refait sa vie avec quelqu’un d’autre, mais elle parle que de toi. Cassie sourit. Je suis là frérot, tu n’es plus seul, je vais pas te lâcher tu en auras vite marre tu verras. Elle fixa le ciel. Je sais pas, je n’ai pas pu leur dire au revoir malheureusement… .

La mort ne prévenait pas... . Elle le regarda de nouveau, il rougit aux compliments de sa sœur. Elle appréciait le voir ainsi, c’était un instant adorable.

- C’est la vérité Jo. Je peux t’aider si tu veux, ça doit pas être facile tout seul. Enter mon boulot et mes activités extérieures, j’ai du temps à te consacrer tu sais.

Elle sourit de nouveau.

Jonathan Williams eut presque envie de pleurer. Il était à la fois heureux et triste de retrouver sa soeur. Cassie était très importante pour lui. Depuis sa naissance, il s’était occupé d’elle comme sa propre fille à lui et à Mary. Dès que ses parents s’absentaient, il l’a gardait. Ils lui achetaient toujours des cadeaux, l’amenait partout où ils allaient. Sa relation était sans doute plus forte avec Cassie qu’avec Linda. Sa famille était si importante pour lui qu’il aurait bien pu donner sa vie que pour les rendre heureux et les sauver. Il avait un grand intérêt pour eux. Apprendre des histoires horribles comme pour l’enfant de Linda le rendait énormément triste ; lui et Mary ne pouvaient pas avoir d’enfant par sa faute et pour sa soeur, c’était possible, mais la mort avait réussis à atteindre celui-ci. Il restait plus que Cassie, mais elle n’avait pas encore eue cette chance.. Elle était morte désormais et c’était impossible. Ces parents ne méritaient pas de ne pas avoir de petits enfants et de perdre ses enfants. Ils avaient été parfois dur avec eux, mais Jo les respectait tant.

Je n’arrive pas à me faire à cette idée, j’aurais voulu être présent pour Linda... Je comprends qu’elle a dût souffrir de cette perte. C’est ma soeur et je m’en veux d’être mort avant ... Je sais bien que ce n’est pas de ma faute, mais j’aurais voulu lui porter mon aide.. Jonathan baissa les yeux vers le gazon d’un vert brillant. Il leva les yeux tristement vers sa soeur et dit alors. Je suis heureux d’apprendre ça au moins, je veux que le bonheur de Mary ! J’espère qu’elle pourra avoir des enfants et que ce n’est pas trop tard pour elle, elle a toujours désiré être mère !

La vie était mal faite selon Jonathan, mais il ne pouvait rien faire après tout. Il baissa encore les yeux. Il avait presque la larme à l’oeil, mais sa soeur lui remonta un peu le moral. Elle lui dit qu’elle était là pour lui maintenant. C’est vraiment trop gentil de ta part Cassie, je t’aime beaucoup et je suis heureux de te revoir, même si cela implique que tu es décédée... Il afficha un sourire tendre et reprit parole. Si tu souhaites m’aider, j’accepte ton offre ! Tu peux venir me voir quand tu le souhaites.

Les dires de Jonathan Williams se voulaient forts et très touchants. Il avait si bon cœur. Il prenait tout pour lui. Cassie espérait le voir plus heureux, il méritait le bonheur.

- Tu étais quand même présent quelque part, je le sais, du moins dans le cœur de Linda. Elle parlait beaucoup de toi également, comme le tout le monde d’ailleurs, surtout les parents et Mary. Cette dernière était comme une seconde mère pour elle: plus jeune que la sienne, avec une gentillesse qui dépasse l’entendement, une compréhension à toutes épreuves, une générosité sans fin etc. Jonathan et elle s’étaient vraiment bien trouvés. Ils étaient si parfaits. La famille était une valeur très importante pour eux. T’inquiets pas pour Mary, c’est bien parti. Elle s’est marié avec Connor, son compagnon. Ils ont vraiment l’air heureux.. .

Le manque de son ex-mari, Jonathan, était toujours palpable chez la femme. Cassie observa son grand-frère. Il baissait souvent les yeux tel un signe de défaite ou de culpabilité… . Le brunet avait presque la larme à l’œil. Il était si touchant. John était très émotif et sensible de nature. Mais tant de mauvaises nouvelles avaient du le surprendre largement.

- Je t’aime aussi frérot. C’est normal de s’entraider entre membres d’une même famille. Elle sourit pour le rassurer un peu. Merci John, je passerai t’aider de temps à autre. On pourra même se filer nos numéros de téléphone, ça sera plus facile pour organiser nos visites respectives. Je suppose que tu as un emploi de ministre, plaisanta-t-elle. Je suis ravie de t’avoir revu, même si les circonstances sont un peu bizarres… mais plaisantes au final car je te retrouve.

Cassie serra son frère dans ses bras. Elle le fixa une dernière fois avant de lui tourner le dos pour repartir chez elle. Son cœur battait la chamade. La jeune femme avait revu l’homme le plus important de sa vie qui a toujours tout fait pour elle. Ils pouvaient compter l’un sur l’autre. John lui avait tant apporté.

Jonathan Williams était à quelque part heureux finalement de retrouver sa sœur. Il allait être moins seul finalement. La vie avait été terrible depuis qu’il avait quitté le monde des vivants et le manque de présence lui manquait énormément. Le fermier hochait de la tête lentement en écoutant ce que sa soeur lui racontait. Il savait que sa mort avait affecté toute sa famille, mais l’entendre dire de la bouche de Cassie lui remontait en quelques sortes le moral. Il n’avait pas été seul durant tout ce temps, oublié par ses proches, il savait que lorsque ceux-ci mourraient, il pourrait les revoir et continuer à les côtoyer. Jo était heureux à présent. Il souriait de pleines dents à la belle femme qu’était devenue Cassie Williams.**

Merci soeurette.. Tout ce que tu me dis, me fait chaud au coeur, je t’aime beaucoup tu sais et t’avoir à mes cotés, c’est sans doute la meilleure chose que j’ai pu avoir depuis ma mort. Je suis heureux que Mary aille refait sa vie. Je l’aime tellement, mais elle mérite le bonheur à son tour. Je sais qu’elle ne peut pas m’attendre éternellement. Je suis mort, elle a sa vie à vivre !Dit l’homme en baissant les yeux avec un sourire émotif. Il regarda à nouveau Cassie avec un sourire ravie. Elle était à ses cotés, elle était charmante et elle voulait l’aider. Merci beaucoup, je suis heureux de te retrouver et j’ai déjà hâte de te revoir, tu passeras à la maison un jour ou l’autre. Je te cuisinerais un truc à toi et à ton copain !Jonathan ne savait pas l’état de son petit ami, mais il souhaitait quand même l’apprécié. Après tout, il sortait avec Cassie. Il faisait partie de la famille. Selon elle, il n’était pas apprécié des autres, mais John pouvait bien faire une exeption.

Terminé, verrouillé & archivé.