Nous vous annonçons l'arrivée de Raphaël Joshua Stern, âgé de 33 ans, né, le 12 avril 1979. Celui-ci ne se considère que proche de l'Eglise catholique et n'a cotoyé suffisamment longtemps aucune personne du sexe opposé pour en inscrire une ici. Raphaël, surnommé Ga'al est marié à l'Eglise mais ne respecte que peu cette règle de religiosité. Il vivait encore récemment à la Nouvelle-Orléans aux Etats-Unis. Il y exerçait le métier de prêtre avant de connaître la sérénité du Vatican et d'être accablé de ce qu'il nomme : les maux. Il devint alors exorciste et mercenaire au servie de Dieu. Il n'admettra jamais que ses maux se résument à peu de choses, cela est pour lui entreprise du Malin, il rabroue cette identité qui le fait appartenir aux Wandering. Dans un autre registre et si on lui posait la question : si un film serait réalisé sur sa vie, il répondrait Hugh Jackman comme sosie de sa personne, sans hésitation. Que Raphaël Joshua Stern poursuive sa quête en paix et qu'il fasse régner l'ordre dans le chaos des vivants comme des morts !

C'ESTÇAMONHISTOIRE

Octobre 2011 ; Lourdes
Convaincre de la menace.

† Musique †

« Mes frères, mes sœurs, cela ne peut plus durer. Personne n'aura jamais été aussi affecté que nous aujourd'hui, alors que l'un des nôtres s'en est allé rejoindre notre Seigneur après avoir souffert milles tourments. Le Malin trouve bien des chemins sinueux et insidieux pour parvenir à ses fins, la sœur Thérèse en a été l'un des premiers témoins. »
L'assemblée commença à répliquer et un brouhaha régnait dans l'édifice.
« Mes frères ! Mes sœurs ! Je vous en prie... Il n'est pas trop tard pour agir. Nous avons toujours refusés de nous laisser abattre et la lutte contre le Mal est infinie. Nous ne pouvons perdre du temps en paroles inutiles ! » Son regard survola la salle. « Que proposez-vous Ga'al ? Nous prêchons une parole qui est de moins en moins entendue, les gens se détourne de leur Dieu. » L'homme s'était levé. « Il suffit ! Ils se détournent parce que nos méthodes n'évoluent pas. Nous ne savons plus nous faire comprendre et la parole de Dieu se doit de suivre l'ère du temps. La Sainte Église et le Vatican ont toujours refusé de prêter foi à mes paroles et mes recommandations. Mais il n'est jamais trop tard. Le Malin avance. Il aura achevé bon nombre des nôtres au cours de cette simple demi-année. Vous savez que ce que je propose est juste. Au moins cela. Nous devons former quiconque à lutter. La foi nous sauvera. Cette méthode a fait ses preuves ! Savoir reconnaître les signes du Mal et l'éloigner de nos concitoyens, nous pouvons au moins apprendre cela. » La lumière du projecteur fit défiler des images. Certains chuchotèrent, d'autres affichèrent une mine affligée et choquée, d'autres encore ne surent que baisser les yeux. Ils reconnaissaient là le parfait portrait du Mal. « Voyez ! Voyez le visage que prend le Malin, le visage de ses disciples. Ils sont sournois et ne se laissent pas si facilement toucher, nos prières sont parfois de piètres réconforts quand ils s'emparent d'enveloppes innocentes. Nous devons rendre le séminaire obligatoire. » L'homme avait martelé ses propos d'un violent coup sur la table en bois. Il n'en tira aucune grimace trop concentrer à convaincre ses collègues, ses frères et sœurs d'armes. Si les plus grands évêques voyaient en son projet une lumière, promesse d'un nouveau repos, le Saint Père ne pourrait lui refuser d'officier de nouveau et de prêcher la Parole tel qu'il le faisait encore il y a peu.
Un à un, les hommes à la longue tunique rouge se levèrent, finalement unanimes, ils hochèrent la tête. Raphaël reviendrait au centre même de Rome.

Janvier 2012 ; Vatican
Informer de la menace.


« A partir du moment où un exorciste est appelé pour évaluer une possession possible, le prêtre de la paroisse aura du s'assurer que toutes les explications psychiatriques auront été épuisées. Il aura rencontré et interrogé lui-même le possédé et transmis son estimation à son évêque. » La salle était toujours aussi remplie. Tous étaient assidus. Les jeunes gens prenaient des notes tandis que les Sœurs et les prêtres qui avaient manqué la formation précédente, écoutaient avec une attention grandissante. Les images en face d'eux étaient d'autant plus poignantes. « Avec l'autorisation de l'évêque, un exorciste sera alors mandé pour déterminer la possession … Souvent les premiers symptômes de possession sont subtiles : retrait social, apathie, le tremblement persistant d'un membre. Symptômes qui ont pu ne pas être remarqué jusqu'à ce que la victime soit profondément sous la coupe de l'esprit diabolique. » Un rire interrompit le discours du Père. « Et vous croyez encore pouvoir rivaliser avec le malin en déblatérant pareilles sornettes ! Revoyez vos principes ! » Il ricana de nouveau. Le Père le chercha un instant du regard avant qu'il ne se lève. « Pourrions-nous savoir ce qui n'est pas sornettes pour vous, mon fils ? » Le dit-fils avança jusqu'à l'estrade et le Père le reconnut enfin. « Archevêque ! » Le Père baissa cérémonieusement la tête. « Cher Père Luis, je pense en effet que cela est sornette. Le Mal est-il si peu prévoyant que nous puissions le reconnaître par des symptômes visibles ? Dans ce cas, l'Église aurait fait abdiquer l'ennemi depuis le neuvième siècle au moins. Non, sa possession est plus sordide que cela. Rien ne peut prouver qu'il soit là. » L'archevêque s'était redressé et avait progressé jusqu'à l'estrade. « Je suis sûr que ce dont je vais vous entretenir vous paraîtra tout d'abord impossible au plus haut point, l'Église est pourtant en accord avec ce pourquoi je suis là. » Il s'était assis sur le siège destiné au Père Luis et regarda la petite assemblée avec dureté. Il devait faire son cours rapidement, confier le dossier au Père Luis en lui recommandant expressément d'appliquer et d'enseigner maintenant tout ce qui était inscrit. « Les anciens me connaissent et les nouveaux attendent de me connaître. Le titre que l'on me donne ne me convient qu'à moitié, privilégiez Ga'al. Je vais vous enseigner ce que je sais. » Il sortit de la sacoche en sa possession, un seul ouvrage, relié parfaitement par une dorure du seizième siècle et une lettre qu'il tendit d'office au Père qui demeurait à ses cotés. « Ce que je vais dire doit rester au sein de notre Sainte Église. Nous ne pouvons offrir la possibilité au Malin de savoir que nous nous approchons du but. » Sans avoir besoin d'ouvrir son recueil, Ga'al commença son récit : « Le Seigneur m'a confié une tâche. Bien ardue est-elle car je sais la valeur de cette confidence et j'ai pu croisé le Mal, regarder au plus profond de ses pupilles. Je ne le connais toutefois pas sous toutes ses formes, il est bien trop puissant pour être totalement offert à mes yeux de simple pêcheur mais je puis lui donner une forme. La plus étrange mais l'une des plus puissantes est sans doute sa forme d'esprit. Dieu notre Saint Père a offert aux hommes dans leur condition mortelle un endroit de repos éternel. Il y invita chacun de nous. A la fin de notre vie mortelle vient ce choix. Je sais, j'ai vu. De nombreuses personnes se laissent duper par le Malin, nous ne devons pas faire cette même erreur. Nous devons prêcher en ce sens. Nous devons rappeler à nos concitoyens que le Mal est partout et dans la mort encore plus. Il emmène avec lui ses disciples, ses faucheurs qui font naître la noirceur dans l'âme humaine. Ils entraînent nos morts vers une contrée de souffrances et de maux. Ils s'y sentent comme vivants, ils y conservent une vie similaire. Satan y règne en maître ! Il est le créateur du lieu, il donna un nom trompeur à celui-ci. Vous ne pouvez ignorer sa présence au moment de votre trépas mortel. Le Skyline semble vous offrir une nouvelle chance. C'est là l'œuvre tentatrice du Malin, n'acceptez pas ce compromis ! Votre âme serait irrémédiablement perdue. » Un bras qui montrait le mouvement hypnotique du Mal, tel un serpent, une main qui en attrape le poignet. « Vous serez prisonnier de son royaume de péchés. » Son regard flamboya et ignora une main qui se tendait au premier rang, une main que personne n'avait vu bouger. « Je ne dis pas cela pour vous accabler mes chers frères et sœurs. Mais il vous faut savoir que tout cela se passe en ce moment-même et depuis plus d'un millénaire. J'ai recueilli toutes les précisions que je pouvais et le Père Luis vous enseignera la nouvelle parole. » Sans plus de cérémonie, l'homme s'éloigna de l'estrade et prit la première sortie, une personne sur ses talons.

« Raphaël ! Raphaël, je t'en prie ! Ce que tu fais est loin d'être commandé par ton Seigneur. Mais écoute-moi bon sang ! » L'homme s'éloignait et ne prêta pas attention aux mots de cette femme. « Raphaël Joshua Stern ! » Le cri avait fusé et le prénommé Raphaël se retourna, fixant la femme d'un oeil vide. « Il est des œuvres du Malin qui ne peuvent attendre d'être prouvé. Tu en es une ! Tu as choisi le chemin de la tentation et du pêché. Je ne peux plus rien faire pour toi. Me rappeler mon matricule à longueur de temps n'y changera rien et tu n'en as plus le droit … Repars maman, l'heure de ta rédemption n'est pas encore venu. J'irai prier pour toi ce soir encore. » Il repartit ainsi, ne se retournant à aucun instant et ignorant celle qui lui courait après et qui n'était remarqué par aucun des ecclésiastiques.

Mars 2012 ; Wyoming
Lutter contre la menace.

† Ambiance †

Il écouta un instant le bruit des voitures et se laissa glisser dans le fauteuil. De là où était sa chambre, on distinguait l'église à la perfection. Les quelques pratiquants qui pénétraient dans le lieu de culte ne semblaient pas remarquer l'homme qui, à la fenêtre, détaillait leur personne. Il commençait à s'impatienter, à redouter qu'elle lui ait fait faux bond. « Elle ne viendra pas. » Il jeta un oeil à celle qui se plaisait à le torturer mentalement depuis un petit moment, étendue sur son lit provisoire. « Tais-toi un peu et repars jouer avec les sbires de Satan, pècheresse. » Un sifflement sortit de sa bouche pour émettre ses quelques mots. Il retourna à la contemplation de l'extérieur. « On a pas idée de parler comme ça à sa mère ! » Le ronchonnement ne l'atteignit pas. La pluie au dehors couvrit presque le son de la voix.


† Musique à écouter avec l'ambiance †

Enfin, les cloches sonnèrent. C'était l'heure. Elle était là, sous la pluie. L'eau ruisselait de ses cheveux. Son visage reflétait la crainte. Elle le vit arriver de loin et s'avança vers lui. Il la calma d'un simple tapotement sur l'épaule et l'entraîna de l'autre coté du mont sur lequel était perchée le petit village. « Venez ma fille. » Elle le suivit sans rechigner préférant rester aux cotés de l'homme de confiance. « J'ai peur mon Père. Ils sont partout. Ils tentent même de me parler. Je sais bien ce que vous m'avez dit mais ils n'ont pas l'air menaçants, ils veulent … ils veulent juste mon aide pour parler à quelqu'un, pour ... » Il l'interrompit. « Pour vous emmener sur les sentiers de la corruption et de la tentation. Vous avez bien fait de venir. » Une main en bas de son dos, il la guida jusque dans la maison qui surplombait la colline. « Entrez, asseyez-vous. » La jeune fille s'exécuta et conserva son air apeuré. Diverses visages étaient taillés à même le bois, diverses expressions de peur et de … soulagement ornant les traits des sculptures. Elle chercha le Père des yeux. « Il va falloir faire sortir ce démon de vous. N'ayez pas peur, cela n'est fait que pour atteindre les disciples du Malin. » Il avança la machine, un roulement se fit entendre dans la pièce. La mise en marche faisait tourner les différentes parties de l'objet. Ga'al l'amena jusqu'à la jeune fille assise sur la chaise. La machine lui enserra les poignets, lui bloqua les jambes, s'avança jusqu'à sa tête, l'entourant comme un étau. La poitrine de la jeune fille se souleva à un rythme plus chaotique. « Mon Père ? » Elle était effrayée et ne comprenait pas ce qu'une telle machine pouvait faire contre son mal. « Du calme ma fille, le Malin se cache. » Elle le regarda comme elle put. Il avait revêtu une étole violette, il avait à la main un exemplaire soigné de la Bible, il tenait une croix par son extrémité, il récitait dans un latin parfait. La jeune fille commença à crier. L'homme posa la croix à un emplacement prévu à cet effet sur la machine, celle-ci commença son acte. La jeune fille cria à nouveau. Un liquide se déversait sur son visage, inondant de nouveau ses cheveux et brûlant sa peau. « Il faut déloger le démon, il est entré en vous. Tenez bon ma fille. » Il continua ses prières. Il psalmodia bientôt, parlant plus fort, couvrant les cris de la fille. « Les âmes déchues que vous voyez sont le mal. Démon, dis-moi ton nom ! Sors d'ici, dis-moi ton nom ! Dis-moi ton nom ! » La jeune fille hurla de plus belle. « Ton nom démon ! » L'étau qui enserrait sa tête se resserrait, ses poignets rougissaient tandis qu'elle se débattait. « Par le Seigneur tout puissant ! » Il continua ses prière. « ARRETEZ ! » Elle hurlait, pleurait, son visage perdait de son innocence, devenant rouge, brûlé. « L'eau bénite démon ! Sors de ce corps ! Donne-moi ton nom ! » Il avança la croix, l'apposa sur le front de l'enfant. « Ton nom ! » Elle sanglota. « JAMAIS ! » Sa voix devenait rauque, elle perdait pied. Ga'al enfonça un peu plus la croix. Une femme apparut dans son champ de vision. « Raphaël non ! » Un cri déchira l'air.


Mars 2012 ; Wyoming
Les origines de la menace.

La photo apparut en gros plan sur l'écran de télévision. Il fit le signe de croix et pria pour qu'elle s'en aille rejoindre le Seigneur qui, dans sa bonté infinie, lui offrirait une place à ses cotés. « J'ai fait un monstre, j'ai mis un monstre au monde. » La femme pleurait presque silencieusement aux cotés de Ga'al. « De nous deux ici, le monstre, c'est toi. Tu n'es plus que tourment maman, regarde-toi ! Pauvre chose qui se lamente et ne trouve rien de mieux que de venir torturer son cher fils alors que la mort la prise il y a de cela plus de dix ans ! Que je sache, je n'ai jamais eu affaire à papa … mais cela ne devrait pas m'étonner. Des deux, tu as toujours été la plus faible et la plus corruptible. Lui, lui a su lutter contre les paroles insidieuse du démon et a choisi la voie du Seigneur. » Il s'était relevé et faisait face à sa mère tandis qu'on énonçait aux informations nationale, la naissance d'un tueur en série, qui ciblerait ses victimes au hasard, pour un sacrifice religieux. « Si le seigneur te voyait ! Qu'il est pitié de toi mon fils … qu'il est pitié de toi. » Elle disparut comme elle était venue. Il soupira et se rassit. Il ne pouvait plus rien faire pour sa mère. Celle-ci avait vendu son âme au diable et refusait de voir les choses en face. Lui qui se refusait toujours à l'amour reconnaissait chérir sa mère plus que quiconque. Il allait la sauver. Il n'avait pas su le faire dix années plus tôt. Il y parviendrait cette fois-ci.


† Flashback †
Janvier 1999 ; Jerusalem

« Maman, on va être en retard. » Sa mère apparut, flamboyante en haut des marches. Elle était sa plus proche amie et sans doute la première femme qu'il est jamais aimé. Cet amour n'était pas encore dévastateur, ne le serait sans doute jamais, il y avait juste une confiance sans borne et une complicité totale entre eux. L'air était doux ce soir et il devait se rendre au gala de charité organisé par la synagogue. « Dépêche-toi un peu Raph', ton père ne va pas nous attendre pour débuter les réjouissances. » Elle trépignait et arqua un sourcil interrogatif quand son fils fit semblant de s'étouffer. « C'est le monde à l'envers ! Je te rappelle que je t'ai attendu trois heures ! Trois heures pour enfiler une robe et te maquiller un peu. Si c'est pas exagéré. » Les yeux au ciel, il sortit le véhicule et ouvrit la portière à sa mère en parfait gentleman. « Tu as de la chance, je suis dans un bon jour ! » Conducteur appliqué, ils arrivèrent vite au lieu de culte et le contournèrent. Derrière se dressait une imposante table de banquet où le rabbin commençait à remercier chacun des plats qu'ils avaient pu emmener. Celui-ci vit les Stern arriver et leur fit de grands signes. Raphaël y répondit avec un grand sourire, pressant sa mère qui était encore derrière. « Papa va commencer, passe la deuxième ! » Elle le regarda sans sourciller. « On verra quand tu auras mon âge. » Il leva les yeux aux ciel. « Tu n'as que quarante cinq ans, tu exagères encore. » Enfin installés à coté du rabbin, Raphaël lui chuchota : « La prochaine fois préviens-nous un mois à l'avance … il lui a encore fallu plus de trois heures pour être prête. » Le rabbin rigola. « Tu sauras Raphy que dans sa jeunesse ta mère mettait encore plus de temps, tu y as gagné à naître plus tard ! » Le fils le regarda, désespéré. Il allait répliquer. Il n'en eut pas le temps.

† Musique †

Des portières que l'on claque lui firent oublier sa phrase, tout le monde se tendit. Son père lui ordonna d'emmener sa mère loin, d'emmener les jeunes également. Il obéit et laissa les autres. Ils savaient tous pourquoi les nouveaux arrivants été venu. A distance de la synagogue déjà, les fuyards entendirent des coups de feux, des cris puis le silence. Raphaël était rentré dans une sombre colère. Ils étaient venus jusque sur leur lieu de culte, aucune paix n'était possible. Comme les romains avant lui, il partirait en croisade, il brûlerait les mosquées, engendrerait la violence et la guerre … Sa mère le rappela dans un présent plus terne et triste. Elle ne paraissait par trop affectée par ce qui venait de se passer. Ils regagnèrent leur maison, déposèrent les valises déjà prêtes dans l'entrée. Ils partaient aujourd'hui, la famille Stern quittait Israël. Ils avaient toujours su que ce jour viendrait où la guerre les forcerait à partir, Raphaël ne se doutait pas que ce serait en un jour de fête et de paix.

Les mois passèrent ainsi, rapidement, trop rapidement. Raphaël s'occupait comme il pouvait de sa mère qui s'était laissé aller une fois arrivée sur la côte est des États-Unis. Elle était inconsolable et passait le plus clair de son temps à méditer à l'ombre de la maisonnette. Une maison qu'il avait pris soin d'aménager et de monter pour qu'ils demeurent tranquilles, loin de la ville. Raphaël avait commencé à changer, s'éloignant de sa mère, profitant de son absence pour parcourir la bibliothèque municipale et retrouver les bancs de l'école, cours par correspondance, apprentissage express de tout ce qui était possible concernant la théologie. Une année passa presque tranquillement, sans heurt et déchirure. Puis le jeune homme entreprit de se rendre en ville pour y requérir l'attention du prêtre de la paroisse. Il suivit le catéchisme, finit par se faire baptiser. Il renonçait à une religion pour une autre. Ce choix ? Les catholiques avaient le bénéfice du nombre et la capacité de s'étendre partout. Il adopta sans trop de mal cette foi, conservant tout de même certaines pensées que son père avait pu lui enseigner de son vivant. Lutter contre les démons serait plus facile ainsi. Il rentra dans les ordres et se fit ordonner prêtre. De ses idées, de sa foi, de son altruisme et de son investissement grandissant pour l'Église, il fut convier avec d'autres au Vatican même, il suivit son premier séminaire. Il apprit les rudiments de ce qu'il considéra rapidement comme une mission que lui aurait donné le Seigneur. De prêtre, il passa à évêque.

Mai 2001 ; Washington D.C

† Musique †

Bon nombre de catholiques faisaient appels à ses services, on le disait le meilleur dans la matière. Il maitrisait rapidement les situations et les arrangeait le plus souvent sans trop de dégâts. Cela jusqu'à ce jour où la descendance du Malin lui joua un mauvais tour. Il était parti de chez lui depuis une semaine, peut-être deux. L'homme qu'il devait aider se trouvait dans le nord de Washington. Il l'avait rejoint rapidement. Raphaël ne l'avait tout d'abord pas brusqué. Ils s'asseyaient tous les deux jusqu'à ce que l'heure du coucher résonne. « Nous allons commencer, il va falloir que vous lui cédiez la place. » Raphaël était doux, il parlait sympathiquement au pauvre homme qui craignait que le Seigneur le rejette pour son ignominie. « Ce que vous voyez est une image envoyé par le Malin, il veut vous tenter. Ce n'est en rien un don du Seigneur qui nous a assigné à ce niveau d'existence pour nous punir de notre ignorance. Ce que vous voyez n'est pas le bien. » Il expliquait les choses clairement. « Vous êtes sûrs de savoir comment procéder ? » L'homme avait peur, c'était compréhensible. « Je ne saurais vous dire si je suis sûr ou non de savoir, seul le Seigneur sait toute chose mais sa main me guidera. Je n'ai jamais eu a exorciser quelqu'un comme vous, d'ordinaire les souffrants n'ont pas les mêmes symptômes que vous. Vous êtes mon premier cas torturé par des visions. » Jamais il n'avait eu à affronter un pareil mal. Les démons ne faisaient pas cela d'ordinaire ou alors était-il une race plus vicieuse de ceux-ci ? Plus experte dans le maniement de l'âme humaine. Ils entraînaient alors leur victime dans un univers ressemblant à la Terre mais peuplée de personnes déjà disparues … des pêcheurs sans doute ! Des personnes qui n'ont su se repentir de leurs actes vivant. « Ils n'ont pas l'air méchant Évêque. Ils veulent juste me parler et que j'aille communiquer avec leurs proches. » L'homme tentait de relativiser les choses. « Oui, ils veulent vous convaincre de corrompre d'autres humbles gens. Le Malin connaît l'esprit de l'homme et sa faculté à croire aux sorcelleries et autres magies noires ! Il se joue de vous... Commençons. » Il se leva et plaça une chaise dans un espace vide de mobilier. Il invita celui qui se disait médium à s'y asseoir. Il entama la cérémonie. L'homme restait stoïque. Il fixa un point que Raphaël ne pouvait voir. Il était étonné de sa résistance. Il retourna à ses prières et ses invocations. Le médium réagissait enfin, il paraissait plus agité, plus troublé, sa respiration devenait saccadée. « Ils demandent à vous parler, elle veut que vous l'entendiez. Ils disent que cela ne sert à rien. » L'homme paraissait anxieux de la réaction de Raphaël. « C'est ce qu'ils disent tous avant d'être percés à jour, dites-moi leur nom, dites-moi sont nom à elle. » L'évêque voulait en finir de cette histoire. Exorciser était une tâche lourde et contraignante. « Elle, elle me dit de vous prévenir qu'elle ne rentrera plus à la maison et qu'elle est fière de vous. » Raphaël cessa ses prières. « Qui est-elle ? » Il voulait être sûr, sûr que le Malin ne le connaisse pas si bien que ça. « Elle dit qu'elle vous a élevé dans la foi, elle dit que … il s'agit de votre mère Évêque. » Le brave homme avait dit cela si bas, il était surpris et avait peur de la réponse. « Ma mère se repose tranquillement à mon domicile, ne l'écoutez pas, c'est une image du démon pour vous empêcher de vous détendre. » L'évêque savait maintenant à quoi s'attendre, le Malin avait bien des desseins sombres et quoiqu'il veuille faire, il avait besoin de cet homme. Il voulait se débarrasser de l'exorciste pour continuer son oeuvre dévastatrice. « Raphaël Joshua Stern, vos gravures lui rappelle sans cesse les vitraux des cathédrales. Elle voulait que je vous le dise. » Raphaël ne voulut pas entendre cela. Le démon le connaissait trop bien. Le démon ou bien … sa mère. Il l'avait laissé depuis une semaine déjà, il n'avait pas eu de ses nouvelles. Si elle était … non, on l'aurait envoyé dans le royaume du Seigneur, elle fut pieuse, il le croyait. « Comment est-elle ? » Il posa cette simple question, l'homme en comprit sans doute le sens. « Elle est sereine, elle dit que vous vous trompez et que ce n'est pas l'Enfer que vous combattez à l'instant mais une des œuvres du Seigneur en attendant le Sauveur » Le sauveur … dans une des foi qu'il avait pu avoir, il n'était pas encore apparu, dans l'autre … seul le jugement dernier était attendu. « Suffit ! » Il avait hurlé ce mot. Il refusait d'admettre cela. Que sa mère soit morte, il ferait son deuil. Que ce ne soit pas là une oeuvre du Malin, il le refusait. Sa mère était donc une pècheresse, une âme maudite. Il était dans une telle colère. « Recommençons le traitement. » Il grinça des dents en disant ces mots. « Mais votre mère me dit que.. » Raphaël se jeta presque sur l'homme. « J'ai dit que cela SUFFISAIT ! Ma mère n'est plus rien qu'une partie du démon. Elle est morte dans le pêché et la torture de l'âme. Dis-moi son nom ! » L'homme tenta de retirer les mains de l'évêque qui s'appliquait se plaquant rudement sur son visage. « Vous allez vous taire. » L'homme gémit. Raphaël était trop embrumé par la colère pour se rendre compte. La pression finit par se relâcher sur ses mains, surprit il observa le médium : les yeux ouvert, la respiration manquante. Horrifié, Raphaël s'éloigna brusquement de lui. Affreusement repentant, une part de lui ne put s'empêcher de penser qu'ainsi, l'homme ne pourrait plus lui parler de sa mère, ne pourrait plus étendre le champ d'action du démon à d'autres .. c'était un cas désespéré oui, c'était cela … et à cas désespéré, mesures désespérées. Il pria un instant pour son âme puis réarrangea le domicile et la mort. Il nettoya les traces de son passage.

On l'enterrait aujourd'hui. Il n'y allait pas. Il écrivait son courrier à l'Archevêque, signifiant vouloir se donner au Seigneur dans un lieu calme, loin et coupé du monde. Il partait dans le monastère le plus proche … ou au contraire de sa lettre, dans un monastère très éloigné du Wyoming, de préférence. Bientôt, il prendrait la résolution de lutter contre ces démons, bientôt il se persuaderait que ce qu'il avait pris pour acquis, que ce qu'il croyait avoir exorcisé n'était rien en contre-partie du monde de pêché qui s'offrait à lui à chaque fois qu'il le désirait. Il saurait les voir et les entendre, aller chez eux. Il le découvrira bien assez tôt. Se promener, tel un inconnu parmi ces pêcheurs et ses âmes en peine le remplissait d'une joie folle. Il avait tout un univers de Mal à anéantir.
† Flashback †

Juin 2012 ; Skyline
Anéantir une menace.

† Musique †

Il la regarda dormir et apprécia de la revoir sereine. Encore belle, comme avant, elle ne sentait pas sa présence et cela le rassura. Sa tâche ne serait que plus facile. Il l'observa, ses cheveux bruns emmêlés dans une figure complexe lui donnant un air angélique. Ce même air qu'elle prenait lorsqu'elle tentait de mettre son père de son coté. Lorsqu'elle l'incitait innocemment à sortir à l'extérieur pour qu'elle puisse se reposer sur son épaule un court instant, au levé du soleil. Matinale, elle aimait ce moment de la journée. En ce temps, elle lui préparait toujours de quoi manger alors que, chaque jour, elle savait pertinemment qu'il n'y toucherait pas avant d'être revenu le soir. Elle appréciait ce rituel qui lui permettait de se contenter dans son rôle de mère. Une bonne mère. Il était certain que, peu importe la situation, peu importe le mari et l'enfant, elle aurait été parfaite dans son rôle de mère. Sa respiration était calme, augmentant parfois jusqu'à lui laisser émettre un léger son qui sonnait doux à ses oreilles, pas dérangeant. Son visage était sans doute moins décontracté, comme seul témoin de la bagarre qu'elle livrait chaque jour. Elle ne rêvait pas. Sa nuit devait être peuplée de cauchemars et d'horreurs. Il devait abréger ses souffrances. Il pleura silencieusement, quelques instant, le temps seulement de préparer la seringue et de positionner le bras de l'être aimé.
Si elle n'avait pas accepté ce contrat, jamais elle ne serait morte et il pourrait encore la chérir comme sa mère, le symbole absolu de l'amour entre un enfant et son parent. Le promoteur immobilier avait regretté de s'être aventuré par chez lui et d'avoir menacé sa mère, il l'avait amèrement regretté mais, aux vues de ce qu'était devenu la mort de sa mère, il ne pouvait que se dire que ce n'était pas suffisant. S'il le revoyait un jour dans le Skyline … il jura de s'occuper personnellement du repentir de cet homme.
Caressant des yeux le visage de sa défunte mère, il enfonça l'aiguille et laissa le liquide imprégner son être à elle. Elle ne serait bientôt plus et pourrait espérer une rédemption. Ga'al l'avait déjà absoute de tous ses pêchés. Elle pouvait repartir vers de nouveaux horizons et être recueillie par le Seigneur. Il savait qu'il ne la reverrait plus mais il préférait cela à la savoir encore en Enfer. Il était son sauveur, il rachetait les fautes et les expiait. Son surnom était parfaitement choisi, il se l'était attribué et ne le regrettait aucunement, les gens le connaissait maintenant sous ce nom. De l'hébreu, le verbe Ga'al signifie racheter. Il est go'el, le rédempteur, il est Ga'al celui qui expie les fautes des plus malheureux et des pêcheurs.
Une dernière larme, un sanglot. C'était fini pour elle.
Au Skyline, il reviendrait bien souvent, il avait ouvert une église à même l'Univers maudit. Les gens étaient si peu croyants par ici. Maintenant qu'ils étaient morts et vivaient au Skyline, ils restaient persuadés que le Seigneur n'était intervenu en rien, tout comme le Malin et que les illusions des religions ne pouvaient plus les duper ! Les gueux ! Le Malin agissait sur leurs esprits, il leur ferait comprendre que la route à suivre était loin du Skyline, il leur ferait comprendre qu'ils ne devaient plus y rester. Ils devaient comprendre … comprendre ou périr.

MA VIEEN TANTQUEWANDERING

Le monastère était fermé depuis un moment déjà aux visiteurs. Les cloches avaient sonné l'heure du repas. Les moines étaient déjà attablés. Il rejoint une table quasiment vide et ne fit que s'abreuver et remplir son estomac d'un morceau de viande. Il n'était pas satisfait de sa journée de prière et se punissait pour le reste de la soirée et de la nuit. Il était juste, il lui semblait l'être. Il regagna son dortoir. « Tu es plus rapide que l'éclair et ton ventre grogne encore, tu me donnes faim ! » Il sursauta et faillit faire tomber la croix au mur. « Que … Qui est là ? » Dans la pénombre de la pièce, alors qu'il avait demandé à ce qu'on lui retire l'ampoule du plafonnier pour se surprendre à apprécier la douceur de la lumière d'une bougie, Raphaël n'y voyait qu'une ombre. « Tu étais plus perspicace avant, ne pas manger te ramollit le cerveau mon fils. » Il se laissa glisser au sol et prit sa tête entre ses mains. « Non ! » Un vague mouvement de chagrin, de colère, de haine et de peur mêlés. « Bien, tu me rappelleras quand tu auras bien mangé et que je ne t'entendrais plus gémir comme un enfant. En attendant, j'ai des courses à faire, mon réfrigérateur est presque vide. A plus tard Raph' et n'oublie pas que je t'aime. » Trop perdu, trop irréaliste, il ferma les yeux jusqu'à n'entendre que le silence et même au delà. Il finit par s'endormir ainsi, recroquevillé sur lui-même et craintif du moindre bruit. La farce était de mauvais goût, sa mère était décédée et il ne pouvait pas non plus être victime du démon .. à moins que … oui, à moins que le Seigneur ne lui ait octroyé ce droit de vision sur l'Enfer pour ouvrir la porte vers un monde meilleur et lui permettre de ramener les brebis égarée sur le droit chemin, avec le troupeau. Oui, c'était cela, il était l'exorciste, le rédempteur qui rachèterait leurs fautes et pardonnerait leurs erreurs. Il devenait Ga'al.

CEQUEJE SUIS

Il préféra ignorer le moine qui énumérait un à un ses défauts remarquables depuis son arrivée comme ses qualités, il était sur une fausse route, cela était inutile. Les défauts et les qualités ne sont jamais que des points communs aux uns et aux autres, que des idées données par un et qui n'était pas forcément la vérité pourtant, il finit par tendre l'oreille : « Notre ami Ga'al nous a beaucoup apporté depuis qu'il est ici et malgré son apparent mépris du monde extérieur, il a su faire fi de cela et nous encourager dans nos cultures, nous soutenir dans nos prières. Il fut le premier à apporter son aide au village d'à coté et à insister pour prodiguer les premiers soins à une petite fille qui réclamait son papa. Il a prouvé son courage face à n'importe quelle situation. Il est retourné dans les décombres de la maison dont certains pans manquaient encore de s'effondrer à tout instant, il est intervenu et a sorti du lieu le père, l'un de nos plus fidèle pratiquant. Peu bavard, on a malgré tout pu profiter de ses connaissances et il a eu plaisir à nous enseigner les rudiments d'un art de plénitude asiatique. » Pour leur avoir fait profiter de ce qu'il savait, pas de problème ! Il aimait tellement montrer à ces bougres cloisonnés dans leur grande maison leur ignorance et se valoriser face à eux. Il se sentait puissant et c'était là sentiment réconfortant. « L'Évêque est un modèle pour les fidèles. Il a pardonné à l'une de nos sœurs, l'inceste qui lui rongeait l'esprit. Il lui a permise de se repentir en venant chaque jour prier le Seigneur. » Et avec ça ils étaient contents ! Ga'al retint un ricanement. Bien sûr qu'il l'avait enjointe à venir à l'église, bientôt elle mourrait de cet inceste qui la rongeait, il pouvait au moins apaiser son âme avant que celle-ci ne soit dévorée par l'Enfer et … maintenant qu'il savait ce qu'était ce lieu, il ne pouvait que savourer de savoir que la pècheresse serait punie ! Alors oui, il était pieu et aidait les humbles gens qui le méritaient et vivaient pieusement mais non, il n'apporterait aucune rédemption immédiate aux fauteurs qui souffriraient leur mort durant, au Skyline. « Nous sommes vraiment heureux de vous avoir eu parmi nous durant ces trois années Ga'al. Nous espérons que votre tâche se passe au mieux tout au reste de votre vie ! Nous vous souhaitons une longue vie et vous remercions ! Maintenant, festoyons ! » Ga'al ne se fit pas prier et mangea goulument. Le brun n'avait pas l'intention de rester longtemps à table. Bientôt déjà, il surplomba l'assemblée de sa hauteur et repartit vers son dortoir. Il irait sans doute pratiquer ses arts martiaux avant le départ. Il aura besoin de tous les muscles possibles dans la bataille à livrer contre le Malin, il aura besoin de sa grande force de persuasion et de son talent de comédien, de ses mains habituées à s'abattre doucement sur la tête des pratiquant dans un geste aimant. Il aura besoin de son intelligence et de ses nombreuses connaissances. Il aura besoin d'être au mieux de sa forme, seul. D'être lui, tout simplement.

DERRIÈREMON PERSONNAGE

Plus personnellement, je m’appelle tu ne le sauras jamais ... bon ok, Sarah ça passe tout seul comme nom, j’ai en réalité 2* ans pour les amateurs des vingtaines. Je vis présentement en Frrance. Dans la vie, ce que j’aime est la vie, parce que c'est beau, c'est doux, c'est rose ... Nan, bon, on arrête de fumer la moquette et plus sérieusement, ce que j'aime restera inconnu, trop de choses ... ou pas assez. Le rpg en tout cas et la musique - of course ! - et évidemment, je déteste Lh'ypocrisie, le mensonge ... blablabla. Mes séries préférés sont x-files, stargate, ncis, castle, rizzoli & isles, criminal mind ... et les célébrités que j’aime sont Anthony Hopkins - Kristin Scott Thomas - Nathalie Portman - Julia Roberts - Richard Gere - Mel Gibson - Romy Schneider - Stana Katic - Helena Bonham Carter - Johnny Depp - Anne Hathaway - Rachel McAdams / Entre autre. J’ai découvert le forum il y a fort longtemps maintenant en passant par un autre des mêmes admins. Ce qui m’a poussé à m’inscrire, c’est que tout le monde est génial, puis que le forum est génial puis que l'intrigue est génial puis que ... ok, tout est génial quoi !. Finalement, ce que je pense du forum, c’est ... il est génial ? . Je serais présent(e) :5/7. Pour finir, le code de validation des règlements est life. Sinon, je souhaite ajouter : bibidi babidi bou ! Magie, c'est qui qui se ramène .

Bienvenue mister , bon courage pour ta fiche!

Bienvenue !!! Et bonne chance pour ta fiche ! ^^

Bonjour à toi Raphaël et Bienvenue sur Afterlife
Je suis ravi de t'accueillir sur le forum, ça fait toujours plaisir de voir de nouvelles têtes, sympa ton vava, on le voie rarement ! En tout cas, j'ai bien hâte de découvrir le personnage que tu nous réserves, ton gif m'intrigue drôlement ? Ai-je raison ? En tout cas, si tu as la moindre question, ne te gène surtout pas ; on est là pour toi
Bonne chance pour ta fiche, j'ai hâte d'en savoir plus sur toi et ton personnage

DP : Helen, tu es pas drôle Tu aurais bien pu ajouter quelques informations pour qu'on trouve

Franchement navrée ! J'pas fait exprès ... presque. J'y ai pensé et j'ai oublié tellement je me suis plongée dans l'histoire. XD
Toute mes excuses et puis bien, merci quand même

J'ai plus hâte d'en savoir plus sur toi maintenant

XD Je me demandais si c'était elle ou non... m'enfin merci maintenant je sais (a)
lol j'ai bien hâte de lire cette histoire (: amuses toiii!

Le DC de Helen? Bonne éclate .

Re bienvenue parmi nous Loulou !! En espérant que tu t'amuses autant avec ce nouveau perso !

Mercii, mercii ! J'ai bien l'intention d'en faire souffrir quelques uns ... qui a dit que les wandering étaient tous des agneaux au milieu des loups !

Je pense que je vais avoir peur !

Re-bienvenue !
Comment j'aime trop l'idée du perso ! C'est trop bien
Amuse-toi bien avec *___*

Bienvenue à toi

Super histoire :O J'adore le concept du cinglé religieux et encore plus avec toutes les musiques d'ambiance que tu nous mets ! HAHA :O Bref, je te valide aussitôt, je te glisse dans ton groupe, tu peux débuter le jeu, faire tout ce que tu sais faire et peut-être même te auto-ajouter au bottin XD

Supeer ! Mercii ! Eh, eh oui, dans l'ambiance ça passe mieux le vilain religieux maboule !
Je cours je vole faire ce dont je sais que je vais faire

Je déplace dans validés