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 Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher… - DEBORAH & AMADEO

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MessageSujet: Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher… - DEBORAH & AMADEO   Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher…  - DEBORAH & AMADEO EmptyMar 5 Juil 2011 - 16:54



Des jardins baignés de soleil, des plantes à perte de vue, des fleurs fleurissant sur le paysage, de l’herbe verte sur le sol, des arbres infestés de papillons, des couleurs, une joie de vivre communicative, qui voulait être partagé avec tout le monde, une joie que le soleil voulait offrir à tout le monde, adieux le froid, adieu la neige, faite place aux joie d’un temps parfumé de mille senteurs et de million de couleur… Mais oui c’était bien ça, l’été venait d’arriver, du moins il approchait dangereusement, il fallait prendre ses précautions vis-à-vis du soleil, qui facilement vous joue des tours et vous transforme en merguez sans même que vous n’ayez eut le temps de dire ouf. Et il était là, en train de marcher, les mains dans les poches, la mine fatigué, par ce temps radieux ; cela faisait trois jours qu’il n’avait pas dormit, trois jours où il n’avait cessé de tourner en rond à sa recherche, trois jours désespoir, et personne ne le voyait, comme s’il était invisible, non même pire, on le fuyait… Le fils Howard se ruinait sa santé de mort pour la retrouver, il savait que peut-être il ne la retrouverait jamais… Vu comme un psychopathe aux yeux de tous, il était un moins que rien, un semblant d’âme peut-être ; on l’ignore… Il était fatigué, à bout de souffle, mais il continuait, marche ou crève, marche ou crève ! Choisit ! Il choisissait de marcher ! Parfois il déraillé, il perdait les pédales s’en prenait aux gens sans raisons, même à ceux qui voulaient l’aider… Il revenait du monde des mortels, il traversait le tunnel à nouveau, il avait traversé une partie du déserta d’Algérie et pensa y laisser sa peau, mourir une seconde fois pour une nouvelle existence médiocre, peut-être était-ce le mieux, il ne se souviendrait plus de rien, mais il ne pouvait se résoudre à oublier un jour Eilen, il avait peur parfois, que ce soit elle qui l’ai oublié, mais il devait faire face, il n’était pas n’importe qui.

De retour parmi les morts, mais pas parmi les siens, on le dévisageait comme si c’était un monstre, il errait dans les rues, il n’avait nulle part ou aller… Perdu, déboussolé et personne qui jamais ne s’arrêtait, il ne savait pas où allait, où se reposer, il avait mal, ses jambes tremblaient, il avait maigre de son séjour en Algérie, il avait vus des choses immondes sans pouvoir rien faire, une femme violée sous ses yeux par un soldat Américain, des choses que l’on ne dit pas, violé sous les yeux de ses enfants, puis tous égorgés, en plein désert... Qui saura qu’une atrocité pareille fut réalisée en ce monde ? Non, personne ne sauras jamais…Amadeo avait vu des hommes se battre pour de l’argent, des hommes s’entretuer, un enfant égarer mourir de chaud et de soif dans le sable, il s’éteignait prit d’une violence insolation… C’était donc ça le monde… *Eilen, pourquoi n’avons nous rien changer ? Personne n’avait réagit, deux avions dans les tours, non même pas… Ils nous on traité comme des criminels !

Il n’en pouvait plus, la fatigue le gagnait, c’était déjà un miracle qu’il ait su rentrer… Il était trop épuisé pour continuer… Amadeo fermait ses yeux sombres et posa une main sur le mur, il ne savait absolument pas où il était… Vu les décors, c’était probablement un quartier résidentiel… N’ayant aucun travail, aucun revenu, il n’avait aucun logement, souvent il allait chez Erwana, mais il en était bien gêné, surtout de son comportement parfois envers elle qui était absolument goujat et mal élevé et puis surtout irrespectueux… Elle lui avait tant donné sans que jamais il ne sache quoi lui donner en échange… Mais elle n’était pas là… Et Amadeo sombrait dans son épuisement et manqua de tomber au sol quand quelqu’un le soutenait par les épaules le tenant en équilibre sur ses deux jambes, il ne disait rien, il pensait bien être déjà endormi…
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Déborah Lys
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MessageSujet: Re: Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher… - DEBORAH & AMADEO   Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher…  - DEBORAH & AMADEO EmptyMer 6 Juil 2011 - 14:15

Déborah avait décidée de profiter de ce temps radieux pour sortir, elle est sortie tôt au matin pour se balader dans les boutiques de vêtements, manger dans un restaurant chic où les gens continuaient à la regarder de haut en bas, l'air de dire " qu'est ce que tu fous là toi ?" mais elle ne leurs répondait pas et faisais semblant de ne pas les voir, histoire de mieux se porter moralement. Elle réussit à passer une bonne matinée, les mains remplies par quelques sacs de boutiques. Elle fit un tour jusqu’à chez elle, afin de se libérer les mains et finit par repartir les mains vides et la tête haute. Elle s'en alla pour se rendre dans d'autres boutiques mais ne trouva rien, elle ne travaillait pas aujourd'hui et aurait préféré que cela soit le contraire parce qu'elle commençait à s'ennuyer un peu. Elle ne rencontra personnes d'assez sympa à qui parler, elle aurait tant aimé rire un peu avec quelqu'un, elle se rendit dans un bar où elle bu un coca frais pour se désaltérer un peu et reparti sans un mot et la tête encore assez haute pour montrer qu'elle s'en fichait qu'ils la regarder comme çà.
Elle finit par décider de rentrer chez elle, de se mettre dans le canapé pour regarder une série où les gens étaient heureux et qui n'allait pas la juger. Le ciel était lumineux, les oiseaux chantaient, les insectes volaient et les gens étaient blasant.

Déborah se mit à éviter les gens qui s'écartait l'air indifférent pour certains et l'air dégouté pour les autres. Lys se demandait bien se qui se passait pour qu'ils s'écartent si violemment, elle chercha ses clés, les mis dans sa main et continua d'avancer jusqu’à se qu'elle trouve ce qui donnait aux gens l'envie de s'éloigner si vite; un homme titubait, avait la tête baissée. Déborah se trouvait derrière l'homme à quelques pas de lui, elle se posait des questions sur cette homme qui donnait l'air d'avoir pris une cuite.

Celui ci s'attarda devant une bâtisse et elle se rendit compte que c'était devant chez elle qu'il s'était arrêté mais ne lui en pris pas compte, elle s'avança vers sa porte tout en regardant l'homme... Se n'était pas une cuite qu'il l'avait rendu comme çà mais plus tôt la fatigue... il avait un gros coup de fatigue. Lys décida de se rapprocher de l'homme, lorsque celui finit par lâcher prise, perdu le contrôle de son corps et commençait à tomber, Déborah eu le réflexe de le retenir par les épaules, elle était un peu paniquée et les gens ne s'attardaient pas pour regarder si elle avait besoin d'aide, non ils continuaient tous leurs chemins.
Déborah avait suivi des leçons de secourisme avant sa mort et décida de le coucher au sol afin de le prendre par derrière pour le trainer jusqu'à sa porte d'entrée, qu'elle ouvrit après avoir pris soin de le poser délicatement une fois de plus au sol afin d'avoir les mains libres.

Déborah le prit une fois de plus par derrière et le traina cette fois jusqu'au canapé qui se trouvait dans le salon. La pièce était spacieuse, les meubles bien espacés des uns des autres, ce qui permit à Lys de se rendre jusqu'au canapé sans grand mal.
Elle attendit un moment assise sur la table basse face au canapé, elle attendait là afin de reprendre son souffle qu'elle avait de couper après un si grand effort. Il faut imaginer à quel point cela à du être dur pour elle de le trainer, parce que l'homme était tout de même imposant, Déborah face à lui ne ferai pas le poids face à l'une des mains de cette homme, en cas de baffe.

Après avoir repris enfin son souffle, elle décida d'adresser la parole à l'homme qui gisait sur le canapé comme une pauvre crêpe tombés sur le bord du chaise :
"-Monsieur, est ce que vous m'entendez ?"

Déborah attendait une réponse de l'homme, elle était à présent accroupie près de la tête de cette homme séduisant et... fatigué.
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MessageSujet: Re: Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher… - DEBORAH & AMADEO   Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher…  - DEBORAH & AMADEO EmptyJeu 7 Juil 2011 - 11:11




Amadeo ne savait pas ce qu’il se passait autour de lui… Il ne comprenait rien, il était… Fatigué… Très fatigué… Il ne se rendait pas compte qu’on le transportait, il dormait en étant éveillé… Il ne savait pas où il était, s’il allait à nouveau mourir ou pas… Il ne sentait plus rien, plus ses jambes, plus ses bras, paralysé, il n’était plus capable de rien… L’homme était dans un état, absolument lamentable, pathétique… On pourrait penser qu’il n’avait jamais eu de chance dans la vie, pourtant si, au début, il aurait très bien pu s’en sortir, si l’amour, à l’amour ne l’avais pas tué… Il n’aimait plus vraiment Eilen au fond de son cœur, il le savait… Il ne l’avait plus aimé depuis bien longtemps, mais il n’avait jamais su se défaire d’elle, c’était comme si, elle avait toujours été là, pour le guider, pour lui, elle était un tout, ce n’était même plus de l’amour non, c’était comme si… Comme si au fond de lui, c’était elle la chef du mouvement qu’il avait suivit lors de sa vie de mortel… C’était comme s’il la vénéré comme on vénère un tyran, c’était absolument ça… Il la cherchait… Quoi qu’il arrive, car c’était elle… L’homme n’avait aucun but dans la vie, il c’était inventé cet objectif pour se donner la force d’avancer… Puisqu’il faut vire…

Il ouvrait doucement ses yeux, il n’était plus parterre, il ne voyait pas très bien et avait horriblement mal à la tête, il entendait une voix lui parler, comme la voix d’un ange qui l’accueillait… Oui… Il s’entendait… Il tourna les yeux sur son visage qui se dessinait peu à peu… C’était une jeune femme, brune… Amadeo demeuré silencieux quelque seconde, il aurait voulu répondre quelque chose, mais la gorge sèche, il lui était difficile de produire un son… Ses yeux se portaient sur l’environnement dans lequel il était, la rue avait disparue, c’était grand, beau, somptueux… Où était-il ? Il ferma les yeux à nouveau, il sentait des picotements dans la jambe, il avait mal évidement… Trois jours à supporter son poids, trois jours à marcher sans s’arrêter, il n’en pouvait plus du tout… Il entrouvrait ses yeux, apercevait à nouveau la jeune femme, elle lui parue très belle, très… Douce, la peau blanche et délicate, un regard maquillé et rassurant… Notre terroriste se sentait déjà, rassuré… Il entrouvrait les lèvres et lui disait d’une vois faible et quasiment inaudible…

-Je ne parlerai pas…

Amadeo encore en train de délirer ? Cela en avait tout l’air… Se croyant captif, il ne parlerait jamais, il l’avait toujours fait, il avait refusé de négocier avec les Américains pour éviter la peine de mort, il avait lutté contre eux, contre leurs poings et il avait emporté avec lui, emportait dans la tombes, les secrets de sa vie passée… Il approchait doucement sa main vers elle, pour la toucher, toucher cet ange qui lu parlait, qui était là, qui l’observait comme se elle avait vu qu’il avait besoin d’aide, lui que personne ne semblait jamais voir… Sa respiration était difficile, ses doigts effleurés sa chevelure brune… Mais sa main retomba mollement et ses yeux clos témoignaient que la fatigue allait le gagner peu à peu… Le monde entier lui en voulait, il en était persuadé, il n’avait aucun moyen de fuir, il devait combattre, mais dans la solitude, il avait fini par s’écrouler…
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Déborah Lys
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MessageSujet: Re: Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher… - DEBORAH & AMADEO   Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher…  - DEBORAH & AMADEO EmptyJeu 7 Juil 2011 - 14:13

L'homme finit par bouger légèrement après un instant sans mouvement et sans mots. Déborah fut rassurer de le voir bouger un peu, cela voulait dire qu'il n'était pas mort, enfin pour le moment il ne l'était pas. Celui ci, finit par prononcer quelques mots pour dire qu'ils ne parleraient pas. Il finit par bouger le bras pour toucher Déborah, toujours accroupie devant lui. Le toucher de cette homme fit tressaillir Lys, qui finit le cul par terre mais se releva bien vite faisant ainsi semblant de rien. Au moment où elle s'était remise sur ses pieds, il ne l'a touché plus et avait les yeux fermés... Déborah n'aurait donc pas à justifier son manque de force face à sa main sur la tête de celle ci.

Elle finit par se relever afin de faire quelques choses parce qu'elle ne voulais pas rester devant lui jusqu’à ce qu'il est assez de force pour tenir une conversation.
"Je ne vous forcerai pas à parler, je vous laisse dormir... vous en avez grand besoin !"

Elle décida de se rendre dans la salle de bain afin de prendre une bassine, elle l'a remplie d'eau chaude et prit un gant de toilette. Elle se rappelait que sa mère lui passait un gant de toilette sur le visage quand elle était morte de fatigue, cela lui permettais de se sentir légèrement mieux.
Elle descendit l’escalier et retrouva l'homme toujours allongé sur son canapé blanc. Elle se mit au niveau de sa tête, dans la même position qu'avant de bouger et prit le gant de toilette trempé. Elle le tordit un peu afin de ne pas mettre de l'eau partout, elle y entra sa main sans un seul mot. Elle posa délicatement le gant sur le visage de l'inconnu, elle lui passa le gant sur tout le visage et dans le cou. Elle avait prévu une serviette et après avoir posée le gant dans la bassine, lui épongea le visage afin d'enlever le plus gros de l'eau qui coulait le long de sa joue. Elle finit par reprendre le gant et prit délicatement les mains de l'homme, en prenant l'une des mains de l'inconnu, elle eut un léger frisson... il n'était pas froid mais l'homme lui faisait un drôle d'effet. Cela faisait un moment qu'elle ne s'était pas occupé de quelqu'un, d'ailleurs elle ne se souvenait pas d'avoir déjà pris soin de quelqu'un de cette manière.

Elle passe le gant sur les mains de l'homme, épongea légèrement et attendit assise cette fois sur son tapis. Elle se trouvait face à l'homme entrain d'attendre le moindre mouvement, la moindre parole que ferai l'homme.
Elle ne put s'empêcher de lui toucher la joue comme pour le rassurer et finit par prononcer de faible mots :

"Je ne vous ferai aucun mal..."
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MessageSujet: Re: Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher… - DEBORAH & AMADEO   Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher…  - DEBORAH & AMADEO EmptyJeu 7 Juil 2011 - 16:38



Amadeo sombrait en plein sommeil, dormir sans rêve, l’esprit vide de toute pensée, il était serein… Il dormait tout en se rendant compte de ce qu’il se passait toujours de lui, il sentait de l’eau sur son visage, pleuvait-il ? Il l’ignorait, il ne cherchait pas même à comprendre, il sentait son cœur tapoter dans son abdomen le remerciant de toute grâce de ce répit… Il se sentait bien, ainsi, reposé, au calme… Jamais depuis longtemps, avait-il dormi de la sorte, un repos sans cauchemars… Le déserteur de l’armée Américaine avait toujours vécu troublé, dans la peur et l’angoisse… Maintenant, il vivait tel un robot, tel un objet que le temps maltraité… Il se sentait trahis par tout, il se sentait abandonné de tous… Pourquoi la vie lui faisait-elle aussi mal ? Il était affiché comme un être maléfiques parce qu’il avait perdu la raison ? Parce que parfois, il partait dans les délirer psychotique grave ? Mais personne ne voyait qu’il soufrait, on disait que c’était bien fait, que s’il était ainsi, c’était qu’il y avait une bonne raison ! Valait mieux pas l’approcher de trop ! Limite, avait-il la gale… Il s’en fichait un peu, les gens, Amadeo ne leur devait rien… C’était du mépris, de l’indifférence partagée… Une voix rassurante ce fit entendre durant son sommeil, Amadeo continuait alors à dormir, les yeux complètement clos, il sentait son âme se reposer, il se sentait tellement mieux quand il dormait, il n’avait plus la vie à affronter, c’était plus simple, si seulement il pouvait rester là, toute sa vie à dormir… Mais dormir où ? Amadeo ne survivait que par le biais de la charité de certaines personne, par ce qu’il trouvait, sans le sous, sans abris, c’était cela la vie d’Amadeo, sa vie après une mort terrible…

Il ouvrait ses yeux bruns, il sentait une main lui caresser la joue, mais qui cessa à l’instant où ses paupières c’étaient levées, il fixait devant lui, voyant les murs d’un blanc immaculée… Il tenta alors de se redresser, posant ses mains à plat sur le matelas du canapé, mais il se souvenait de cette main qui l’avait touché, et cette voix… Et puis surtout… Il se souvenait de ce visage, doux et rassurant… Cet ange qu’il avait aperçut, était-ce possible ? Il tournait la tête sur la droite, elle était encore là, assise sur le sol même, tout ça par sa faute, il devait se sentir un peu coupable mais la fatigue lui bloquait les pensée et il ne réalisait toujours pas où il était, comment était-il arrivé ici… Il croisa son regard clair, trouvant son regard ensorcelant, il se demandait s’il ne l’avait pas déjà vu, quelque part, peut-être que c’était il y a longtemps… Les souvenirs eux aussi étaient flous… Amadeo ne la connaissait absolument pas, difficile de croire qu’une parfaite inconnue était venue à votre secours alors que vous étiez à deux doigts de finir écroulé dans la rue et probablement personne n’aurait daigné appeler une ambulance pour votre personne…

- Ne… Ne me touchez pas…

Pourquoi disait-il ça ? C’était bien simple, épris par ce sentiment d’infériorité, un sentiment de faiblesse inhabituelle, il était à la merci de n’importe qui, oui, la peur, toujours cette saloperie qui lui courrait après, la peur d’être à nouveau torturé, la peur qu’on ne lui fasse subir quelques châtiments douloureux, il avait était plusieurs fois au bord de l’agonie, il avait souffert, les gens lui avaient fait du mal… Il craignait que, dans ses états de faiblesse, une telle chose se reproduise…
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MessageSujet: Re: Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher… - DEBORAH & AMADEO   Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher…  - DEBORAH & AMADEO EmptyVen 8 Juil 2011 - 16:52

Déborah n'avais pas bougé en attendant un mouvement de l'homme. Elle continua ses caresses mais l'homme finit par bouger ce qui força Lys as s'arrêtait et faire semblant de rien pour ne pas recevoir de réflexion.
Déborah reçu un "Ne me touchez pas" en remerciement mais ne dit rien de plus sur le coup. Elle s'est levée comme pour faire quelques choses, hors elle n'avais rien du tout à faire. Elle tournait en rond, lui sur le canapé et elle incapable de trouver des mots pour ne pas le blesser, des mots qui ne le sentirait pas obligé de se taire. Déborah se posait des questions sur ses réactions, elle ne comprenait pas pourquoi il se sentait agressé, elle n'avait pourtant rien fait de mal. Elle regardait par la fenêtre, à la recherche d'une phrase à sortir, elle sortirai certainement une phrase simple mais dans sa situation, elle avait du mal à se décider sur sa façon de parler. Oh bien sur elle ne voulait pas le mettre dehors, elle avait très envie de lui parler gentille ment mais pour le moment, tout ce qu'elle avait dit, l'avait rendu encore plus fermé.

Elle finit par se retourner pour faire face à l'homme, elle se sentie comme ramollie en le regardant les yeux, elle n'avais jamais ressentie cela en regardant un homme et pourtant elle n'était pas du genre à ne pas avoir été amoureuse mais c'était comme si toutes ses relations ne signifiaient plus rien, ce n'était que des moments bêtes passaient dans les bras l'un de l'autre et rien de plus. Elle avait comme une attirance pour l'homme qui se trouvait dans son salon, elle finit par se décider, pour parler :

"Je m'appelle Déborah, je vous ai trouvé appuyé sur ma maison... je vous ai retenu avant que vous ne tombiez au sol... Je ne vous pas de mal, je tenais juste à me rendre utile... avec tous ces gens qui passaient sans faire attention à vous, personnes ne voulaient vous aider... je ne voulait pas vous laisser moi..."

Déborah voulait aussi demander comment il s'appelait mais avait fini par taire cette partie pour ne pas le brusquer. Déborah finit par s'assoir sur le bord du fauteuil qui se trouvait juste à coté du canapé tout de même immense.
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MessageSujet: Re: Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher… - DEBORAH & AMADEO   Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher…  - DEBORAH & AMADEO EmptyMar 12 Juil 2011 - 16:57



Elle s’éloignait de lui, il songeait qu’elle partait, mais il entendait ses pas tourner en rond autour du sofa… Le jeune homme avait encore la tête lourde… Il fermait ses yeux pour se reposer quelques instants… La jeune femme s’installé alors à ses pieds mais il ne bougea pas… Il restait plongeait dans ses songes… Qu’est ce qu’il se passait ? Il ne savait où il était, complètement perdu… Et s’il n’était nulle part en fait ? Et s’il était en train de rêver tout simplement ? C’était une possibilité à ne pas négliger n’est-ce pas ? Et… Il voulait comprendre, il ne pouvait supporter d’être ainsi, je ne pas savoir où il était, ce qui allait advenir de lui… Est-ce qu’il l’avait retrouvé ? Est-ce qu’il était à nouveau en prison ? Il sentait un mal être grandir en lui… Puis la demoiselle lui adressa la parole… Deborah… Cette fille m’avait recueillie chez elle ? Mais…

-Pourquoi vous faites ça ?

Oui.. Pourquoi n’avait-elle pas fait comme tout le monde et le laisser crever ? Il ouvrait ses yeux sombre, il tenta de se redressa, il parvenait à soulever de moitié son abdomen avant de retomber mollement sur le matelas du canapé, il ferma les yeux soupirant... Il avait mal, épuisé surtout… Il se sentait épuisé comme vide de toute force, si faible… Il demandait alors, d’une voix si calme et brisée, si fragile, il sentait qu’il allait à nouveau sombrer dans un sommeil profond…

-J’ai… J’ai soif…

C’était la première chose qu’il réclamait à la jeune femme, il se sentait vraiment gêné, comme si… Comme s’il n’avait rien à dire en fait… C’était un peu le cas, la jeune femme lui faisait la charité pour une raison qu’il ignorait… « je ne voulait pas vous laisser moi… »… Pourquoi ? Il avait du mal à comprendre qu’on puisse vouloir s’intéresser à lui, une pauvre loque, un raté de la société, les gens le fuyait, il pouvait bien crever sur la place publique on n’y prêtera pas même attention… Il voulait voir la jeune femme, ce qu’elle faisait, voir ce visage qui l’avait accueilli à son réveil… Il tentait à nouveau de se redresser, mais la fatigue et cette soif persistante… Il n’y arrivait pas…



hj: désolé c'est petit & nul
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Déborah Lys
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MessageSujet: Re: Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher… - DEBORAH & AMADEO   Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher…  - DEBORAH & AMADEO EmptyLun 8 Aoû 2011 - 8:43

Déborah n'avais pas envie de le laisser dans la rue, elle ne pouvais pas, elle trouvait çà dégueulasse de le laisser si fatigué dans la rue... qui plus est, en face de chez elle.
« Je n'avais pas envie de vous laisser, dehors, dans votre état... de plus, vous étiez appuyé à ma maison... Je me sentais seule, il n'y as pas longtemps que je suis arrivé dans cette ville et je ne connais personne ou pratiquement personnes. Je me suis dit que vous étiez peut être comme moi, je me suis donc dit qu'il fallait vous venir en aide.»

Elle trouva son explication dénué de sens mais tan pis, elle se trouvai abandonné dans une ville qu'elle ne connaissais pas, pour une nouvelle vie qui s'offrait à elle... Chose que elle ne pensais pas que ça lui arriverait.
Il avait soif, Déborah s'est rendu dans la cuisine, prit un verre et y versa de l'eau fraîche. Dans son état c'était la meilleure des boissons.
Lys est revenu dans le salon, lui tendit le verre et m'assis sur ma table basse. Elle ne savais pas quoi faire pour l'aider encore mais peut être que le mettre dans un lit serait mieux pour qu'il récupère comme il faut.
« Vous ne seriez pas mieux dans un lit ? Je veux bien vous mettre dans le mien, il faut que vous vous reposez convenablement ! »
Déborah as attendu une réponse, elle ne savais pas si elle obtiendrais une, puisqu'il était complètement à plat, parler devait être des plus fatiguant pour l'instant.



(hj : Également désolé pour la qualité de mon texte.)
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MessageSujet: Re: Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher… - DEBORAH & AMADEO   Si vous voulez voir lutter mon cœur, il faudra d’abord me l’arracher…  - DEBORAH & AMADEO Empty

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