Amy revenait d'une soirée chez une collègue de travail, celle-ci organisait une partie de carte autours de quelques verres d'alcool. Une partie de carte .... Amy n'en était pas du tout folle mais elle y était allée quand même histoire de voir un peu le peuple et de rigoler. En effet , elle s'est bien amusée , l'alcool a beaucoup aidé aussi. Elle n'avait pas prit beaucoup de verres , peut-être juste trois , elle ne pensait pas vraiment à boire , elle parlait beaucoup et était concentrée sur le jeu , ah .... Elle qui n'aime pas ça. Il faut croire qu'une bonne ambiance fait ses miracles. La partie s'était terminée vers les alentours de onze heures du soir. Ses autres collègues partaient en voiture et Jenna , l'enseignante de mathématique s'est proposée pour reconduire Amy. Notre petite Wellington a gentiment refusée en disant qu'elle n'habitait pas très loin et qu'elle aimait la marche. Pfff .... Tu parle d'une excuse , tout pour ne pas se retrouver verrouillée dans une voiture avec Jenna. Quand on avait aucun moyen de sortie, celle-ci en profitait pour se plaindre et nous faire part de sa déprime comme quoi elle était riche quand elle vivait , elle avait une belle grande maison et un mari parfait et que maintenant elle avait plus rien , vous savez ce qu'on a envie de dire aux gens qui nous disent ça ? C'est simple : Tagueule. C'est constamment comme ça , Jenna blablablabla c'est moche la mort , blablablabla je pourrais être dans les caraïbes à l'heure qu'il est blablablabla ma porsche décapotable me manque blablablabla et blablabla. Amy préférait sans fois mieux la marche plutôt que d'entendre toutes ces conneries et péter un câble. Le hic ...... Elle n'habitait pas si proche que ça. En fait , sa collègue était en ville et Amy était au bout complètement , environ .... Là où il y a des champs ça vous donne une idée ? Tant pis , la marche ! C'est bon pour la santé et après ça , elle aura des cuisse d'enfer ah ah .... jeu de mots ... Et en plus , elle va bien dormir après ça.

Amy fit alors le grand trajet , au départ de manière tout à fait motivée. Elle se laissait bercer par les «clac-clac» de ses talons qui lui assurait qu'elle faisait un pas de plus à chaque, juste pour la motiver un peu. Pourtant ...... Après un moment , le bruit de ses talons ne faisait qui lui rappeler à quel point elle avait mal aux pieds maintenant .... Après une demie-heure de marche. Elle vérifia son téléphone cellulaire se disant qu'elle pouvait toujours appeler un taxi mais sa pile était morte. Elle s'arrêta un instant à bout de nerfs pour retirer ses chaussures prenant la décision de continuer son chemin nue pied. Rien à foutre , il faisait noir , personne ne la verrait. À bout de nerfs, elle se mit à parler toute seule , marmonnant entre ses dents , de toute façon, tout le monde dormait à cette heure-ci.

- Quelle merde .... J'aurais peut-être dû embarquer avec Jenna et faire semblant de dormir une fois dans la voiture. Gnagnagna j'avais une belle vie gnagnagna plein de fric gnagnagna je veux revenir en arrière. Tu sais quoi Jenna ? On peut mourir ici hein ! Pense-y bien et donne-moi ta voiture après. Et pourquoi j'ai pas de voiture ? C'est pas juste ...

Ce fut alors que l'enseignante fit de grands yeux en entendant des pas. Pour les rares fois dans notre vie où on se permet d'avoir l'air un peu con , il fallait toujours que quelqu'un nous surprenne pas vrai ? Elle continua sa route sagement se disant que d'ici quelques minutes , le témoin de sa paranoïa aura tourné un coin de aura oublier ça. Pourtant elle avait beau continuer , le témoin ne tournait pas les coins, il fallait que le foutu hasard veuille qu'ils prennent le même chemin. Les minutes passaient , Amy longeait toute la rue en ligne droite. Elle pourrait tourner mais ça ne ferait que la rallonger. Et si le témoin la suivait ???? Peut-être que c'était un prédateur ! Oh mon dieu !!!!! Vous savez, après trois verres , une demie-heure de marche en talon , quinze minute de marche nue pied et quelques seconde de monologue , Amy se mettait à paranoïer. Vous savez quand il y a de drôles d'idées qui vous passe à l'esprit et que vous vous croyez vraiment ? Et quelques jours plus tard quand vous vous en rappelez , vous vous trouver vraiment con ? Et bah voilà , c’était un de ces moments-là. Elle chassa cette drôle d'idée en se disant que c'était ridicule mais tout de même , elle marchait plus vite. Elle leva le menton pour apercevoir un téléphone public. Ah ! Elle appellerait un taxi finalement , manque plus que quelques pas. Te fait pas tuer par le témoin d'ici-là Amy. Elle fouilla alors dans son sac à main pour trouver de la monnaie pour le téléphone public et par ce fait , elle dû ralentir le pas. En fouillant , elle aperçut sa bombonne à moustiques qu'elle agrippa juste pour voir si c'était bien ça. Il y eut finalement le fameux témoin qui passa à coté d'elle mais en le faisant , il la bouscula un peu. Prise sur la panique , Amy serra la bombonne dans sa main et dans un geste vif , elle la pointa vers le visage du pauvre inconnu et lui en aspergea. Toujours convaincue de sa tête de cinglée , qu'il s'agissait-là d'un dangereux prédateur , elle le regarda fièrement.

- Ah ! On fais moins le malin pauvre type , attend que j’appelle les flics !!!!

Le vent emportait ses pensées mais elles lui furent toujours rapportées, il a regardé l’horizon et elles sont revenues, il ignorait ce qu’il c’était passé car il c’était volontairement plongé dans cette ignorance, il aurait pu savoir la vérité, mais la fuite avait été préférable mais il se faisait rattraper par ses pensées qu’il n’arrivait pas à égarer… Sale journée, sale temps…La violence. L'horreur. Le crime. Rien ne pouvait réparer tout cela. Les accusations terribles de deux âmes torturées…Il détestait ce monde, minuscule dans cet univers ; et nous sur cette planète nous n’étions que des points minuscules et négligeables et pourtant, nous portons nos âme bien plus fort que grogne le toner, comme si après la mort n’était pas un obstacle à la vie, nous n’étions pas maitres de tout, pas maitre de l’univers et pourtant nous faisions comme si nous l’étions. Nous, les hommes, des êtres de sang et de chaire, vulnérable aux vents, aux feux, au froid, nous avions ce sentiment d’être invincible et immortel que le monde nous appartiens, mais le monde n’appartient à personne, c’est lui qui nous possède et nous rends vaniteux. Nos cœur étaient remplis de haine et de secrets honteux, nous n’étions que des moins que rien et nous n’avions pas honte. Le cœur d’Amadeo était remplis de lassitude et de soif de destruction, il était un semblant d’anarchiste, un semblant de révolutionnaire, mais il était trop égoïste pour changer le monde au profit des autres, il préférait rester cloitré dans ma bulle, loin des autres, Il ne laissait de la place pour personne dans cette bulle, il était devenu intouchable, imbuvable, infecte, mais il fut ainsi protégé des autres… Il marchait dans les rues, il ne savait pas vraiment où il était ; encore perdu, seul, l’esprit torturée par les songes du passé…. Ses pas s’égaraient dans le silence de la nuit, il se perdait, il n’avait nulle part où aller. Ses yeux sombres dans l’obscurité de la nuit ne distinguaient plus rien, et il avançait tel un aveugle, il se laisser guider par ses autres sens. C’est ainsi qu’il se laissa bercer par le bruit des pas devant lui…

Les pas s’accéléraient, et Amadeo dans tout sa beauté les suivaient, il ne savait pas ce qu’il faisait, il s’égaré sans savoir ou il allait peut-être regretterait ’il de se laisser guider par le néant… Puis tout à coup il sentait une douleur dans ses yeux, quelque chose qui faisait horriblement mal, il porta ses mains sur ses yeux sombres laissa un grognement de douleur s’écharper de sa gorge, et merde, qu’est ce qu’il se passe ? Il entendit une voix lui parler, il ne comprenait pas très bien ce qu’il se passer, il était comme anesthésié. Une femme… Amadeo tendait alors les mains tel un aveugle et disait d’une voix éperdue

-Ellen … C’est toi ? Ellen, calme toi c’est moi… Ellen…

Il bascula en arrière et tomba sur le sol, il sentait une douleur atroce lui parcourir la colonne vertébrale, un liquide chaud s’écoula de ses lèvres, le gout du sang imprégna ses papilles, il toussota légèrement tachant sa chemise, il posa une main à terre pour se relever, il fut pris de vertige et roula doucement sur la droite… Il ouvrait ses yeux aveugles, il revoyait la terre brulé de l’Irak, les troupes Américaine qui arrivaient et qui prenaient la ville d’assaut, ils trouvaient le campement d’Ellen… Il fallait qu’elle parte… Amadeo ne voulait pas qu’elle meurt, il ne voulait pas la voir mourir à nouveau son corps lourd hanté par la mort…

-Vas-t’en… Ils arrivent… Cours Ellen… Abandonne-moi…

Le jeune homme était en plein délire, la vue en revenant pas, il continuait de tousser, il se sentait complètement étouffer, si l’on voyait ce que ses yeux lui infligeaient probablement perdrions nous également la raison…

hj: désolé c'est court.

Amy était fière de son geste, elle se voyait déjà appeler les flics fièrement en leur disant qu'elle avait su attraper un brigand et ce , sans leur aide ! Elle l'observa un moment s'assurant qu'il était bel et bien hors d'état de nuire. C'est bon , elle l'avait aveuglé. À moins qu'il soit un spider-man croisé avec Chuck Norris , il ne pourrait rien faire sans ses yeux. Amy lui tourna donc le dos faisant déjà un pas en direction du téléphone publique plus loin lorsqu'elle cru entendre son prédateur lui parler. Elle s'arrêta toute surprise et se retourna vivement vers lui tentant de comprendre ce qu'il bafouait. Elle aurait pu croire qu'il la connaissait enfin ... Jusqu'à ce qu'il dise le prénom d'Ellen. Ah d'accord non , il l'avait confondu avec une autre. À moins qu'il ne soit pas seul. Peut-être qu'il y a sa copine Ellen qui était avec lui. L'enseignante s'arrêta un moment pour observer autours d'elle à la recherche de cette fameuse complice mais non. Pas de Ellen. Le type était donc en train d'halluciner. Elle se sentit atrocement confuse à l'idée qu'elle lui ai mis trop de dose et que ça ne lui ai monté au nez. Oh mon dieu , elle était peut-être en train d'intoxiquer ce pauvre monsieur. Pauvre monsieur ? Mais qu'est-ce qu'elle raconte ! Ce n'était pas un monsieur, c'était un dangereux prédateur assoiffé de sang et de crime. Ressaisis-toi Amy ! C'est un tactique ! Il veut t'amadouer. Avec ces pensées en tête, elle aurait pu foncer de nouveau vers le téléphone mais elle en était incapable. Surtout après que sa victime ne soit tombé au sol. Elle eut une hésitation et sans trop savoir comment ni pourquoi , un petit pincement au coeur fit son apparition , sermonnant Amy de sa mauvaise conduite. Elle arqua un sourcil en l'observant un moment.

- Ellen ? Hmmmm non , il y a vous et moi.

Amy se sentait vraiment mal , elle était désormais convaincue que ce type n'était qu'un pauvre civile qu'elle avait accidentellement arrosé. Ah la poisse ..... Et si c'était lui qui appelait les flics pour prévenir qu'une femme l'avait sauvagement aspergé de liquide dans les yeux !?!?! Amy fit de grands yeux et regarda le téléphone derrière , par-dessus son épaule. Hé bien ..... Il valait mieux éloigner ce monsieur du téléphone juste au cas et l'avantage , c'est qu'il était aveugle AH AH THANKS GOD. Elle tapait du pied toute nerveuse ne sachant pas quoi faire.

- Allez calmez-vous ..... Mais arrêtez vous me mettez sur les nerfs là !!!!

Amy passa une main dans ses cheveux en observant autours confuse. Bon qu'est-ce qu'elle fait ???? Elle jeta un second regard à sa victime et elle plia finalement. Elle alla vers lui, se pencha vers le pauvre monsieur et lui agrippa un bras pour l'aider à se relever.

- D'accord, on va aller à l’hôpital mais vous avisez pas de faire le malin, j'ai encore mes yeux moi !

Elle se sentait incroyablement naïve. Il fallait avouer que l'attitude de l'homme était assez déstabilisante, il faisait vraiment pitié. Elle ne savait même plus dans quelle catégorie le classer, entre prédateur , fou ou victime de sa propre bêtise. « Quelle nuit » pensa Amy. Déjà que la marche jusqu'à chez elle s'avérait longue et pénible, voilà qu'elle s’apprêtait à prendre un homme fou en charge parce qu'elle avait eu un excès de nervosité.

Amadeo pensait bien qu’il allait finir par s’évanouir, il ne voyait plus rien, se sentait terriblement mal… Il entendait une voix à demie affolée, à demie apeurée ; cette voix marmonnait des choses, Amadeo ne chercha même pas comprendre ce qu’elle lui disait, la douleur était terrible, il était tombé sur plus cinglé que lui, c’n’était franchement pas de bol… Son bras fut saisit par deux petites mains, Amadeo était bien trop lourd pour elle, mais n’étant pas quelqu’un de faible, il prenait sur sa douleur pour se relever en manquant de tomber à nouveau la tête la première, il ne voyait absolument rien… Saloperies de lacrymogène ! Si je trouve le con qui a inventé ça ! ; il sentait ses yeux être complètement trempé et sa respiration n’en était pas moins douloureuse… Une paranoïaque… Elle ; était pire qu’Amadeo dans son genre à elle… Il entendit le mot hôpital… Merde, la dernière fois qu’il avait vu une seringue c’était le jour de sa mort, il se souvenait bien de cette saleté, elle faisait quasiment la taille de son petit doigts la seringue et ce produit infecte, de la mort aux rats, non pas qu’il avait la phobie des aiguilles, mais disons que ce fut assez désagréable, rien à voir avec les petite piqûres pour les vaccins des pays occidentaux… Amadeo pensait que cela aurait pu être pire, il aurait pu être pendu comme Eilen, ou subir la torture de la chaise électrique, une petite crainte depuis toujours que cette chaise aux yeux d’Amadeo… L’homme fit quelques pas difficiles, se laissant guider comme un aveugle… Il ne savait pas où était, quel monde ? Quel endroit ? Il ne voyait pas où il posait les pieds, ce qu’il y avait en face de lui… Il se laissait conduire par une folle hystérique, une femme qu’il ne connaissait alors même pas, une furie… Amadeo songeait que c’était un soir comme les autres, il avait toujours marché dans l’obscurité…

-Attends que je retrouve la vue, tu va voir…Marmonnait Amadeo, cependant assez fort pour que la jeune femme puisse l’entendre, il sentait alors les pas de le jeune femme ralentir…

Même une bale dans le bloc ferait bien moins mal que ça, il était vraiment mal en point et pourtant il gardait toute sa force qui lui restait pour se construire une armure de pierre, il était Amadeo James Howard, il ne ^pouvait pas faiblir ; il n’en avait aucun droit, il ne pouvait pas être faibles comme les autres, cela faisait 10 ans qu’il était dans ce monde sans jamais avoir su trouver sa place, voyageant en permanence dans l’autre monde, celui des vivants à la recherche d’Eilen, Amadeo ne s’offrait aucune pause, il ne s’offrait aucun répit, aucune joie… La douleur toujours, c’était marche ou crève ! Comme à l’armée ! Il n’avait pas vraiment changé de rythme de vie de puis sa mort… Il manqua de s’écrouler au sol à nouveau ; il toussota légèrement, les yeux ouverts il fixait devant lui sans rien pouvoir voir, finalement il ferma ses yeux sombres brulants

-Merde, merde. J’ne vois rien !

Est-ce que notre cher ami s’énervait ? Un peu en effet ; il se sentait horriblement faible, détenu, prisonnier… C’était des sentiments profondément douloureux pour l’homme, il sentait son front perler de transpiration luttant contre la panique, s’il restait aveugle comment ferait-il pour retrouver Eilen ? Hein ? Il n’avait plus qu’a se tuer pour la réincarnation car sa vie, n’avait aucune raison d’être s’il ne pouvait pas la retrouver, il était fait pour vivre auprès d’elle, dans ses pas pour toujours… S’il ne le pouvait pas, il ne voulait plus lutter…

Amy tenta alors de le relever du mieux qu'elle pouvait mais cela s'avérait plus difficile qu'elle ne le croyait. Soit elle n'était pas forte ou bien ce type avait quelques kilos en trop , elle ne vit pas la nécessité de lui poser la question, c'était des plans pour qu'il ne l'attaque pour de vrai. Alors voilà , il était sur ses deux pieds, elle se cramponna à son bras du mieux qu'elle pouvait pour diriger son prédateur ce qui n'était pas une tâche facile. Déjà , il manqua tomber vers l'avant , Amy échappa un son qu'elle ne crut même pas capable de faire , un maigre petit : " Aïeyaiyaiyai noooooonnn ". Si elle s'était enregistrée à ce moment-là , elle serait morte de honte ensuite. Et voilà , quelques pas vers l'avant. En fait , ils faisaient des pas inutile car Amy tentait de se remémorer où se trouvait l’hôpital. Un taxi peut-être hein , oui ce serait plus brillant. Elle l'emmènerait jusqu'au téléphone publique au moins pour ne pas qu'il se sauve. Elle l'entendit alors marmonner , elle tourna la tête vers lui et fronça les sourcils dans une mine boudeuse. Quoi ? Alors il se plaignait ? Amy lui portait secours et lui se plaignait ? Ah le bougre ! Il devrait savoir qu'elle n'était pas une samaritaine dans la vie courante et que ses bonnes actions , elle les comptait sur les doigts de sa main. Elle avait tout de même une conscience, sinon elle ne serait pas là en ce moment , elle aurait prit la fuite et l'aurait abandonné à son sort.

- Je vais voir quoi hein ? Je vois déjà ! AH AH !

Mauvaise blague ............. Très mauvaise blague ....... Mais Amy n'avait pas pu s'en empêcher ça avait été plus fort qu'elle. Elle se mit à rire sarcastiquement avant de réaliser finalement son mauvais goût et s'arrêter dans un affaiblissement de la voix. À la fin , elle se racla la gorge comme pour se ressaisir. Ce n'était pas bien de rire des démunis , sa mère le lui avait toujours dit mais en ce moment s amère n'était pas là , elle pouvait bien le faire. D'ailleurs , il n'y avait personne non plus pour la sermonner et lui faire la morale. Et finalement , il manqua encore de tomber , est-ce qu'un autre petit son étrange va jaillir de la bouche d'Amy ? Mais oui ! Cette fois la symphonie s'apparentait à un : " Hiiiiiiiii !!!!! ". Elle se décida à passer une main autours de son dos pour mieux le soutenir et pour plus de solidité , elle passa un bras du prédateur sur ses épaules à elle et voilà qu'elle l'entendit se plaindre ..... Encore.

- Oh ça va , arrêtez de vous plaindre , vous faite exprès pour que je me sente mal hein.

Elle tenta encore quelques pas avec lui mais ce n'était vraiment pas évidemment , il gigotait de partout , chaque pas était un grand accomplissement pour elle qui le tenait. Elle grimaça alors et se joignit au service de plainte de son prédateur.

- Mais c'est pas vrai , vous ne savez pas marcher ou quoi ? Ce que vous êtes lourd ! Les régimes ça vous dit rien ? C'est pas pour me plaindre mais moi , je suis un peu fatiguée là !

VERROUILLÉ