**Le monde de Aaron T. Webber s’écroula aussitôt que la jeune Milana insinua qu’elle n’avait pas acceptée sa proposition. Le rouquin enviait de pouvoir manger en compagnie d’une personne qu’il connaissait. Oxford n’était sans doute pas son premier choix, mais c’était mieux que de passer l’heure du diner complète à regarder son assiette ou les environs. Le jeune homme avait toujours été rejeté, autant lorsqu’il était enfant, adolescent ou lorsqu’il avait commencé à travailler dans les hôpitaux. Le pauvre n’avait jamais eu de meilleur copain, autre que les vieilles dames qu’il aimait bien côtoyer. Lorsqu’il vivait à Las Vegas, de son vivant, l’homme avait pour meilleur ami Huberta, une dame de soixante deux ans qu’il avait rencontré à une partie de bingo au centre des loisirs du secteur où il résidait. L’homme avait toute suite inviter la femme à boire le thé à la maison sans parler des autres occupations qui les reliaient. C’était Huberta qui avait fait de lui un très bon as de la tricot. Aujourd’hui, Aaron se sentait souvent bien seul, il aimerait bien que son amie le rejoindre, mais elle avait un mari, des enfants et des petits enfants dans le monde des vivants, ce serait beaucoup trop sans cœur de lui souhaiter la mort. L’infirmier fit une mine triste lorsqu’elle lui dit qu’elle refusait, mais lorsqu’elle changea d’idée, celui-ci aborda un air beaucoup plus différent. Un énorme sourire se lit sur ses lèvres. Aaron était comblé, enfin un diner où il ne serait pas seul. Milana était peut-être froide et étrange, mais elle était mieux que rien du tout. L’homme dit alors.**

C’est super ! Je suis comblé, si tu veux, je peux te partager mon diner ! J’ai tout fait moi-même !

**Aaron souriait de pleine dents, mais cela ne semblait pas combler Oxford autant que lui. L’homme rose écouta la femme dire ensuite qu’elle n’était pas très recommandable et que le diner ne soit aussi amusant qu’il pouvait le penser. Donc, le brunet dit avec un autre sourire.**

Si nous n’avons rien à dire, nous avons seulement à manger en silence, c’est toujours mieux qu’être seul..

**Webber ne savait pas ce que ce petit diner allait leur reservé, mais au moins, il ne serait pas seul et peut-être que suite à cela, leur travail se fera mieux et dans une ambiance un peu plus ordinaire et conviviale.**

Lorsqu’elle lui annonça qu’elle acceptait la proposition, Milana vit se dessiner un grand sourire sur les lèvres d’Aaron. Regrattant soudainement d’avoir fait ça et pensant changer d’avis. Mais elle avait marre de rester constamment seule pour dîner. Elle enviait ses collègues de rester avec d’autre personne. L’infirmière savait pertinemment que si cela arrivait, c’était totalement de sa faute. Son caractère de « merde » comme elle aurait dit, fait fuir la plus part des gens. Dans la vie précédente, trois personnes seulement arrivaient à la supporter… Son bulldog anglais, Marine surnommée aussi « Sale cabot », un gamin âgé de huit ans appelé Asa et enfin, son premier petit ami qu’elle tua aux souvenirs de son père. Depuis, elle n’avait plus personnes. Sa solitude lui pesait à certains moments mais la jeune femme se disait que c’était mieux ainsi. En travaillant à l’hôpital, elle espérait que cela allait changer. Malheureusement non. Elle le vivait assez bien. Le fait de manger avec Aaron lui faisait penser à la vie précédente. Lorsqu’il extériorisa sa joie Milana ne fut se taire.

Génial ! S’exclama-t-elle en prenant un air enfantin. Elle ramena ses deux mains juste au dessus de son front et les ramena jusqu’à ses épaules, représentant un demi-cercle. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle faisait ce signe, elle en avait juste envie.

Après qu’il l’excusa de sa mauvaise compagnie, l’infirmière semblait réfléchir. Remettant encore une fois un doute sur l’accord qu’elle avait accorder à Aaron. Elle repensa aux journées passer seule, mangeant en regarda ses collègues rire aux éclats non loin. Son choix était fait. Elle mangerait avec l'infirmer mais ce sera sûrement la première et la dernière fois.

On va manger ? Dit l’infirmière d’un ton qui montrait qu’elle était impatiente de dîner et en haussant les sourcils. Elle était tellement impatiente qu’elle ne fut s’empêcher de montrer son enthousiasme. J’ai faim ! Continua-t-elle reprennent son air enfantin et sautillant sur place en applaudissant.

**Si Aaron n’aurait pas eu cette petite gène qui l’empêchait d’agir, il aurait sans doute sauter de joie. Il était heureux de pouvoir partager un moment un peu moins énervant que la plus part du temps où il était en présence de Milana. L’homme attendait impatiemment de passer ce petit moment en compagnie de la jeune brunette. Il ne savait pas ce que ça allait donner, mais il espérait qu’il puisse passer un moment plutôt agréable. La femme lui démontra qu’elle avait faim et qu’elle voulait partir toute suite, ce qui plut beaucoup au jeune rouquin qui se mit à marcher en direction de la salle des employés. Rendu là-bas, il ouvrit sa case pour y ressortir sa petite boîte à lunch mauve avec de petit dauphin qui sautait dans l’eau imprimé sur le dessus. Il agrippa celui-ci pour mettre ensuite la ganse autour de son épaule. L’homme tourna la tête vers la femme avec un grand sourire. Il marcha quelques pas d’une façon peu masculine pour rejoindre la femme à sa case un peu plus loin. C’est avec enthousiasme qu’il dit.**

Voilà, je suis prêt !

**À ce moment là, les infirmiers qui étaient dans la salle avec eux se tournèrent pour les observer d’une façon plutôt moqueuse, certains parlaient discrètement à leur collègue et même quelques rires se firent entendre. Cela aurait peut-être blesser l’homme dans une autre situation, mais Aaron était trop heureux de pouvoir être accompagné pour le diner qu’il ignora les propos de ses collègues, la plus part, trop idiot pour respecter les gens. Il se demandait même comment ils faisaient pour être respectueux envers les patients. Certains d’entres eux étaient mal commode, arrogant, étrange ou même avec un problème qui pouvait en faire rire plus d’un. Webber soutenait sa boîte à lunch suspendu à son épaule à l’aide de sa main qu’il porta au haut de celle-ci. Il attendit donc la jeune femme avec un grand sourire étampé sur son visage.**

Tu prépares ton diner toi-même ou tu es plutôt du genre à acheter des trucs déjà cuisiné ?

**Demanda l’homme avec un petit sourire. Il s’appuya en même temps contre la case à coté de celle de la brune. Il jeta un coup d’oeil à la bande du fond qui s’amusaient à rire d’eux, mais Aaron ne fit pas attention. Il porta une grimace presque invisible et tourna le regard à nouveau sur Oxford.**

Milana avait hâte de manger et ne s’était pas retenue pour le montrer. Quand elle et Aaron se dirigèrent vers la salle des employés, elle se dirigea directement vers sa case laissant aller l’infirmier à la sienne. Quand elle l’ouvrit, elle rattrapa de justesse sa boite transparente où ses trouvait son dîner mais laissa tombée d’autres affaires qu’elle avait mis en vitesse la veille. L’infirmière vit Aaron s’approcher d’elle avec une étrange démarche et elle ramassa toutes ses affaires par terre. Quand il lui annonça qu’il était prêt, la jeune femme vit les infirmière autour d’eux se retourner un sourire moqueur coller aux lèvres tandis que les autres riaient silencieusement ou faisaient des messes basses. Levant les yeux aux ciel, elle fit une prière silencieux espérant que cette situation se termine au plus vite. Elle se retrouvait maintenant dans la même situation que celle qu’avait été Aaron durant des années et elle détestait ça. Depuis qu’il lui avait explosé une poche de sang dans la figure, la jeune femme s’était acharnée sur lui sans qu’il ne sache pour autant, ainsi, elle avait lancé de nombreuses rumeurs à son propos. Elle se promit ainsi de faire cela à l’avenir. Elle le vit attendre juste à côté d’elle, sourire aux lèvres. Ensuite, le rouquin lui posa un question en s’appuyant sur la case d’à côté. Le regardant, l’infirmière se demanda en quoi cela pouvait être intéressant, mais elle s’empêcha de parler se mordant la lèvre inférieur. Milana le vit ensuite tourner la tête avec une bande d’infirmiers regrouper au fond de la salle, riant en les fixant et pour les moins discrets, les pointant du doigt. La jeune femme perçût un mouvement à côté d’elle signifiant qu’Aaron la regardât à nouveau et signifiant aussi qu’il attendant une réponse de sa part. Excédée de voir la bande du fond rire, la jeune femme sentit ses joues devenir rouge de colère et se retourna vers eux. Même avec Aaron, l’infirmière n’avait jamais été dans un tel état de colère. Avec le sang et le plâtre, elle tentait de garder son calme, envoyant une parole bien placée quand cela l’avait irritée mais n’avait jamais hurler juste par colère et non par vengeance.

C’est bon, vous avez bien rit ?! Parce que si vous avez un problème, venez le régler avec moi ! Je vous attends ! Montrez que vous êtes des hommes ! Merde à la fin ! Y en a marre de vos gamineries ! Hurla-t-elle dans la pièce.

Après avoir fait cela, elle frappa avec son poing avec une case au hasard après s’être assurer que ce ne soit pas la sienne. Elle se dirigeât d’un pas rapide vers la sortie en passant une main dans ses cheveux défaits. Après avoir fait dix mètres hors de la salle, elle regardât par dessus son épaule et ne vit pas Aaron. Soupirant bruyamment, la jeune femme fit marche arrière et passe la tête dans la salle et lassa ses mains sur le bois entourant la porte. Elle regarda dans toute la salle avant de le voir et elle lui sourit.

Bon, tu viens ? Dit la jeune femme visiblement de meilleure humeur. Avant de repartir, la jeune femme lançât un regarde noir aux infirmiers toujours aux fond de la salle.

**La situation qu’était en train de vivre Aaron Thomas Webber & Milana Syanure Oxford était plutôt familière pour le jeune rouquin. Depuis qu’il était à l’école primaire, le pauvre garçonnet avait reçu les ragots, les moqueries et les rires de ses camarades et malheureusement cela n’avait guère changer lorsqu’il avait quitté l’adolescence, lorsqu’il était au supermarché, à la bande et même à son lieu de travail, certaines personnes continuaient à faire ça. Peut-être qu’avec le temps, on pourrait croire qu’il en était habitué, mais ce n’était pas vrai. Aaron était toujours en train de se questionner si ce qu’il faisait allait faire rire les gens autour de lui, mais bon, de dîner en compagnie de Milana était déjà un privilège, il ne partagerait pas encore son lunch seul comme à chaque jour où il travaillait. Webber aimait la compagnie des gens, mais cela semblait être l’inverse de l’autre coté. On dirait que les autres le fuyaient dès qu’ils le voyaient. Aaron était beaucoup affecté par cette situation, mais il n’en pouvait rien. Il se contenta de soupirer discrètement avant de détourner le regard de honte vers la brunette. L’homme faisait comme si rien n’était, mais cela ne semblait pas marcher pour Milana qui se retourna colérique et engueula la bande autour d’eux. Les yeux de chacun de leurs collègues dévièrent automatiquement la brunette lorsqu’elle se mit à hurler. Un énorme sourire se dessina sur les lèvres du rouquin. Il poussa même un petit rire qu’il essaya de dissimuler dans son avant bras. La femme frappa dans la case voisine, ce qui provoqua un saut au jeune infirmier. Aaron recula d’un pas et serra bien fort sa boîte à lunch. En se retournant, Milana lui demanda dans le cadre de porte si il venait. Thomas sourit de pleines dents et lança un regard amusé vers les autres infirmiers dans la pièce. Il marcha alors, trébuchant juste avant la sortie dans un sac qui traînait par là. Aaron avala de travers pour prendre marche rapide vers la porte de sortie où il rejoignit Milana. L’homme afficha un grand sourire, presque admirateur et lui dit.**

Ohhh, mais vous avez vu leurs faces ! C’était vraiment disjonctés ce que vous avez fait ! J’aurais bien aimé avoir mon appareil photo polaroid en main ! J’aurais encadré ce cliché !

**Dit l’homme en imitant le geste ; comme si il prendrait vraiment la photo en question. La rouquin se mit ensuite à rire. Il s’appuya contre sa hanche et redressa son sac sur l’épaule. L’homme conserva sa main à ce niveau et marcha jusqu’à la cafétéria de l’hôpital. Le rouquin souriait toujours et dit.**

Pour dire que j’ai préparé des muffins l’autre jour pour eux, j’ai même surpris Sanders & Smith entrain de les lancer comme une balle... Ils sont vraiment horrible.

**Dit l’homme avec une moue plutôt triste. Cette situation s’était passé lorsqu’il devait faire la consultation mensuelle de Alice Riley, une patiente qui avait souffert d’un problème de santé durant toute sa vie et qui craignait de le retrouver un jour.**

Milana continua son chemin après avoir crié sur les infirmiers riant d'elle et Aaron dans la salle des employés. Quand elle demanda à l'infirmier si il venait, celui-ci s'était avancé, le sourire aux lèvres, afin de rejoindre la jeune femme.

L'infirmière écouta attentivement ce qu'Aaron disait. Ce serait sûrement la dernière fois qu'elle le ferait la connaissant. De même, ce serai sûrement la première fois et la dernière fois qu'elle ne mangerait pas seule étant asociale avec ses collègues, il n'y avait qu'avec les patients que la jeune faisait un effort mais cela n'était pas toujours concluant. L'infirmière rit quand elle entendit ce que le rouquin venait de dire.

J'avoue, j'ai disjoncté mais ils l'ont cherchés ! S'exclama la jeune femme souriante.

Les infirmiers marchèrent ensemble jusqu'à la cafétéria. Toujours en souriant, le jeune homme relata tristement ce qu'avaient fait deux autres membres du personnel hospitalier.

Et tu les laisses faire ? Demanda la jeune femme haussant un sourcil.

Quant ils arrivèrent à la cafétéria, la jeune femme jeta un regard circulaire avant de trouver une table vide coincée entre le mur du fond et une fenêtre. Observant les autres tables, la brunette vit Sanders et Smith s'esclaffer et elle se retint d'aller vers eux.

On va là. Décréta Milana montra la table en question avec un signe de tête.

**Aaron Thomas se sentait plus à l’aise d’être en compagnie de Milana S. Oxford qu’il y avait quelques heures. Peut-être bien qu’encore une fois, le rouquin avait gaffé, mais avec la suite des événements, la situation s’était détendue et le jeune homme avait repris un sourire plus sur de lui que plus tôt dans la journée. Il marchait toujours aux cotés de Milana qui écoutait ce qu’il lui disait. Lorsqu’elle avoua avoir disjoncté, un grand sourire rejoint le visage du jeune infirmier. Il était heureux d’être pour une fois du coté de la diabolique Oxford. Si il aurait su hier soir que pour l’heure du diner, il serait en compagnie de la brunette, il n’en aurait jamais cru ses oreilles. Il était fier d’avoir avancé le pas avec la femme qu’il craignait de travailler avec elle à tous les jours. Aaron rit légèrement et se tue ensuite. Ils marchèrent toujours jusqu’à ce que la femme lui demanda pourquoi il ne faisait rien, Aaron baissa le regard vers ses souliers et continua la route sans dire un mot avant d’avaler sa salive et de reprendre parole.**

Tu veux que je fasse quoi, j’ai pas ta capacité à hurler sur les gens moi.. Ils sont idiots ses deux-là, qu’est-ce que tu veux que je fasse...

**Le rouquin avait toujours la tête baissée et les épaules bien remontés pour montrer qu’il était tout sauf bien dans sa peau en ce moment. Le jeune homme ne s’était jamais penché sur la situation. Il était beaucoup trop timide pour dire ce qu’il pensait à ses collègues et le peu de fois où il avait dit sa véritable façon de penser, il n’avait qu’empirer la situation qui était déjà très corsée à l’origine. Webber leva le regard délicatement vers la femme et rejeta celui-ci vers le sol lorsqu’elle l’observa. Ils entrèrent alors dans la cafétéria. Le jeune Aaron se sentait très honteux et il ne savait plus quoi ajouter à ce qu’il venait de dire. Il constata même que les deux infirmiers dont la conversation venait tout juste de tourner autour d’eux étaient là, assis en riant et les regarder. Aaron serrait les lèvres et vit le signe de la femme qui leur désignait une table. Le rouquin leva les sourcils et marcha en direction de la table en question ou il prit place sans dire un mot. Le jeune homme gardait le cou penché vers sa boîte à lunch où il prenait un à la fois quelque chose à l’intérieur. Il ouvrit son plat, prit sa fourchette et déballa une serviette qu’il avait enroulé avec ses ustensiles. Le timide déposa alors celle-ci à son coup après l’avoir attaché à son chandail d’uniforme. Il regarda ensuite Milana avec un faible sourire.**

Ils nous regardent encore.. ?

VERROUILLÉ