**Aaron Thomas Webber venait tout juste de finir sa garde à l’hôpital du Skyline. À vrai dire, le jeune rouquin était infirmier. Il adorait son métier et profitait toujours de chaque journée. Il aimait beaucoup travailler avec le public, bien que souvent, il avait de la difficulté à s’affirmer et se faisait rapidement marcher sur les pieds. Les patients pouvaient sans trop de misère le tenir par le bout de son nez et lui faire faire tout ce qu’ils désiraient. Le pauvre homme avait toujours été ainsi, trop timide et intraverti pour dire ce qu’il pensait réellement. On le jugeait toujours comme étant un homme étrange et peu masculin, ce qui le blessait beaucoup. Il n’était pas Gay, il aimait les femmes et ce n’était pas parce qu’il adorait lire, écouter les soap de l’après-midi et cuisiner qu’il en était un. Ce qui expliquait pourquoi Webber se tenait plus avec les personnes âgées. Il aimait les parties de cartes et de pétoncles, son sport préféré. Le rouquin avait rencontrée une jeune femme, Tracy, il y avait quelques mois. La belle infirmière était nouvelle dans le coin et elle l’intéressait beaucoup. La dernière fois qu’il avait aimé une femme, ça avait été Colette, sa voisine, mais il n’avait jamais eu le cran d’aller lui adresser la parole, sauf le jour de sa mort. Désormais, il avait la chance de se rattraper et il essaierait de l’amadouer avec des roses blanches et du chocolat. À ce qu’il avait lu dans les magasines pour filles, ça marchait à tous les coups. L’homme quitta alors le boulot et marcha jusqu’au Coffee Cup. Il adorait le café qu’ils préparaient et avait besoin d’un peu de détente avant d’entrer dans sa demeure silencieuse. Il vivait seul et lorsqu’il avait fait le ménage de fond en combe, il cherchait ce qu’il pouvait bien faire pour passer le temps. Le roux poussa la grande porte vitrée et alla directement au comptoir. Un serveur s’approcha de lui, il acquit donc son bonjour d’un sourire et lui demanda un café tout simplement. C’est en sirotant sa boisson qu’il vit une jeune femme entrer dans le restaurant. Il fit un court sourire et lui dit poliment.**

Bonjour...

**Aaron était un homme plutôt gentil et joviale et il espérait que la jeune femme qui venait d’entrer au Coffee Cup serait sympathique à son égard.**

Babi A. Di Costanzo avait jusqu'ici passé une journée plutôt misérable ,ces temps ci elle ne cessait de penser à combien son amoureux lui manquait plus que tout.
De son vivant Babi et son amour ne se quittait jamais,ils restaient toujours ensemble par peur que quand il serait partit l'autre disparaisse et ne revienne jamais.La journée de sa mort était la première fois que son chéri partait faire des courses sans elle,c'était une bien triste ironie du sort.Une fois sur la terre des mort Babi n'avait cesser de penser à lui,savoir s'il allait bien par exemple.

Et si il avait trouvé une nouvelle femme à aimé depuis son départ
Bien-sur elle ne lui en voudrait pas ....mais oui en fait elle lui en voudrait même beaucoup! se dit-elle

Mais Babi préfèrais laisser divaguer son esprit vers des conclusion plus romantique.
Elle avait passer les premier moments dans ce monde inconnu à flannée dans la ville et faire un petit saut au centre commerciale,mais les journée comme celle-ci où Babi ne se sentait pas dans son assiette, rien ne lui allait.Elle décida donc de marché vers un petit café santé la ou elle prendrait surement une boisson très forte en caféine.
Quand elle entra dans le coffee cup.Un jeune homme qui avait l'air très sympatique lui dit:Bonjour
Elle lui répondit donc dans les premières parole de la journée un maladroit
Sallue ! Comment... t'a..t'appelles-tu?
À son habitude Babi ne baigaiyait pas mais disons que ses paroles on été dits trop rapidement!Le jeune homme devant elle semblais un peu timide à l'aborder comme cela, mais Babi elle n'était pas gèner du tout avec les personnes qu'elle ne connaissais pas en fait c'était
plutôt l'inverse quand elle connaissait quelqun et quelle le voyait dans la rue elle n'osait jamais le saluer par peur qu'il ne la reconnaisse pas.Mais avec les inconnu c'est plus facile.

Elle s'approcha donc du comptoir et s'assit sur un siège prêt du rouquin en lui disant son salue informelle.

**Aaron Thomas Webber se sentait plutôt à son aise. À son habitude, lorsqu’il saluait une parfaite inconnue, il craignait de se faire rire en plein visage ou bien de se faire répondre par une personne peu commode, ce qui ne sembla pas être le cas de la jeune femme brune cette fois-ci. Elle sembla même timide, mais cette pensée changea aussitôt qu’elle se reprit. En réalité, la personnalité de Webber était plutôt difficile à cerner. Il était timide et coincé la plus part du temps, mais dès qu’on abordait un air jovial et sympathique, la timidité qui l’envahissait quitter immédiatement son corps. Il devenait presque un autre homme à se lancer dans divers conversations et cela sans jamais s’arrêter. Aaron aimait parler et exprimer ses connaissances, ce qui ne plaisait malheureusement pas à tout le monde, mais bon, le rouquin serra ses lèvres entre elle et y humecta le bout de celle-ci toute en souriant. L’infirmier posa sa main droite sur sa bouche pour retirer le liquide de son café avait laissé et dit rempli d’enthousiasme.**

Bonjour, je suis Aaron Webber ! Enchanté de faire votre connaissance mademoiselle ! Je suis bien heureux de faire la rencontre de quelqu’un de sympathique, il faut croire que c’est rare de discuter avec quelqu’un d’inconnu aujourd’hui. Les gens sont souvent trop durs pour accepter de faire de nouvelle rencontre !

**Le rouquin souriait pleinement. Il baissa son visage, prit sa tasse de café entre ses mains et but quelques gorgées après avoir souffler quelques coups pour refroidir la boisson. Il jeta un coup d’oeil vers les grandes vitrines du café qui montrait la grande rue principale. On pouvait y voir un tas de gens circulé, il ferma les yeux à son aise un moment et observa la brune en lui disant.**

Ils font vraiment de délicieux cafés ici ! Dès que j’ai la chance, je viens en prendre un ! Je ne suis pas accro à la caféine comme certaines personnes, mais j’aime en boire de temps à autre !

**Le rouquin passa ensuite sa main dans sa chevelure, un geste peu masculin, mais qui le représentait bien. Il croisa une jambe et sourit au serveur qui tendit la commande de la jeune cliente qui venait d’arriver. Il était heureux de pouvoir discuter un peu en cette journée tranquille. Ça ne lui arrivait pas souvent, donc il devait en profiter. Il espérait que cette connaissance puisse devenir une amie. Elle semblait très sympathique pour tout dire. Thomas trouvait déjà qu’il s’agissait de quelqu’un de bien. Il poussa un bref rire timide et attendit une réponse de son interlocutrice.**

Babi A. Di Costanzo se sentait bien à son aise avec ce charmant jeune homme, il lui semblait être quelqu'un sur lequel on peut compter dans n'importe quelle circonstance.
Elle aimait bien songea-t-elle
Elle demanda donc au serveur ce qui lui faisait terriblement envie depuis quelques heures:
Bonjour.. Heumm...
l'air de penser vraiment à sa commande elle trouvait cela tellement marrant de voir le visage du serveur faire ,OH non ca va être long !
Je vais prendre un Caramel Macchiato s'il vous plait!
Pendant que la jeune femme attendait sa commande le beau rouquin engagea la conversation
Elle trouvait charmant qu'il engage ainsi la conversation à l'habitude les gens était plutôt intimidé,pourtant elle, elle adorait parler de tout et de rien avec des inconnus.
Moi s'est Beatrice mais appelle moi Babi s'il te plait,moi j'adore le café je ne suis pas accro , que si je n'en boit pas je vais paniquer mais j'aime bien avoir une connaissance de base dans le café, savoir pourquoi il y en a plusieurs sorte.Je suis contente que même au ciel il y en ait !
Après ce petit bout de conversation Babi ne pu s'empêcher d'éclater de rire!
Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas rie ainsi de bon cœur.Quand elle était vivante pourtant elle riait tout les jours !
Mais ici c'était différent elle ne sentait pas l'humeur chaleureuse des gens qu'elle croisait elle sentait plutôt leur froideur, elle même était froide mais il lui semblait différent que tout les autres il semblait aimé être ici! ,c'était plutôt cocasse pensa-t-elle
Le serveur arriva donc avec sa commande elle en bu une longue gorgée et attendu la réponse de Aaron.
Heumm... avait-t-elle le droit de le tutoyer ainsi et l'appeler par son prénom?? Eh bien elle attendrait de voir si lui le faisait si oui elle avait surement le droit de le faire à son tour ! songea-t-elle

**Aaron T. Webber observait la petite brunette à ses cotés. Un grand sourire comblait son visage sans arrêt. Il était bien heureux que sa sympathie et le fait qu’il partait facilement sur divers sujets ne l’ennuyait pas. Elle ne semblait même pas être repoussée par ça, ce qui surprit beaucoup l’infirmier qui avait toujours eu tendance à ce faire trop facilement des ennemis. Le roux essaya de calmer sa joie et son sourire, mais c’était beaucoup plus fort que lui, il n’y arrivait pas. L’homme but donc une gorgée de son café pour se calmer un peu. Il baissa la tête un instant et écouta ensuite, toujours bien joyeux, la femme qui se présenta à lui, toute en discutant tranquillement, ce qui lui faisait bien plaisir. Le Coffee Cup était un endroit plutôt agréable et si il devait faire de bonnes rencontres comme celle-ci, il y passerait un peu plus souvent. C’était le genre d’endroit que Aaron aimait bien côtoyer après tout. Ils servaient des produits de la région, de bonnes qualités et surtout biologique, ce qui était très important pour le grand chef cuisinier. Il dit alors.**

Enchanté Babi ! Ça fait plaisir de voir que ce n’est pas tout le monde qui sont asocial, je commence à penser qu’il n’existe plus de gens sympathique dans ce monde.. Mais par chance, il y a des exceptions.

**Le rouquin fit un sourire, un clin d’oeil et reprit une gorgée de son verre. Il tenait bien sa tasse entre ses paumes. Aussitôt que Babi se mit à rire, le rouquin leva les sourcils surprit, mais ça ne semblait pas le choquer, il poussa même à son tour un rire lent et timide, mais qui semblait vouloir accompagner celui de la brunette. Webber s’arrêta alors et dit en souriant toujours.**

Je suis du même avis que vous, j’aime bien avoir des connaissances sur divers sujets, tout comme le café... Mais dites-moi, si ce n’est pas trop indiscret, vous êtes morte comment ?

**Le rouquin rougit un peu. Il savait très bien que ce genre de question pouvait repousser ou attrister certaines personnes qui avaient perdus beaucoup en mourant. Ça aurait pu être le cas du rouquin, mais après un certain temps, il s’en était remis et à l’heure qu’il était, sa vie se portait bien. Depuis quelques mois, il avait fait plusieurs bonnes rencontres, ce qui le rendait plus enthousiasme. Aaron attendait donc la réponse de la part de l‘autre femme. Il souriait tout de même et espérait que tout se passera bien pour la suite.**

Babi A. Di Costanzo aimait bien la présence de Aaron elle lui était plus vivante que tout ce qu'elle avait vu au par avant, même quand elle était sur il semblait si joyeux de pouvoir re-vivre encore une fois sur la terre des mort.La jeune femme était très touché par ce que le rouquin venait de lui dire.

C'est si...si réjouissant d'entendre de la voix d'un autre les gentil commentaire du jeune homme à son égard

Babi était heureuse de faire de nouvelle connaissance si..intéressante, elle qui adorait parler de n'importe quoi! Elle aimait bien cette boutique aussi on y se sentait à son aise, des couleur chaude qui nous enveloppe l'esprit pendant qu'un beau jeune homme entame une conversation!
Cet endroit et cet atmosphère était des plus attachant pensa-t-elle !
Pendant qu'elle amorçait une troisième gorgé de son succulent breuvage le rouquin entamait un sujet de conversation des plus délicat.

En entendent sa question la jeune fille eu un léger tremblement qui lui parcouru dans tout le
corps.

Il lui revint donc en mémoire l'affreux visage de Christiano qui lui tirait une balle dans la tête!Elle essaya de tout son être de ne pas paraître brusquer par la question mais elle ne pu que retenir une infime partit de ses tremblements!Elle lui raconta donc en quelque phrase sa mort.C'était encore un sujet très d`délicat pour elle mais elle se lança:

Heumm..mon ancien petit copain est heummm... arriver dans le portique de ma maison et ma demandé...heumm... en mariage.Et bien je.. je lui est répondu que je préfèrerait
mourir que devenir sa femme...

C'est alors que Babi les yeux plein d'eau versa une larme qui lui coula lentement sur la joue,et c'est seulement quand celle-ci disparu de son menton quelle recommença l'historique de sa mort.

Et c'est alors qu'il... a sortit son fusil et qu'il a dirigé rapidement l'arme vers moi ...et c'est aussi à ce moment que mon...mon amoureux est entré il a donc vu le geste horrible que cet homme à fait ...

En essuyant une autre larme Babi dit

Et bien je croit que vous savez ce qu'il c'est passé ensuite il a tiré et me voici à vos côtés.

Elle dit cette phrase qui sortit de la bouche de n'importe qui aurait semblé un brin arrogant, mais de la bouche de Babi cela sonnait plutôt un appel à l'aide.
Elle baissa les yeux,prit une gorgée de son breuvage et regarda dans les yeux sans une trace de méchanceté l'homme qui se trouvait devant elle.

**Aaron T. Webber sentit son cœur se serrer dans sa poitrine. En lui posant cette question, il n’aurait pas penser faire ressortir de mauvais souvenirs à l’esprit de sa nouvelle amie. Il ne comprenait pas du tout comment des gens comme ce Christiano pouvait agir. Si il aurait réellement aimer la jeune brune, il l’aurait laissée partir et n’aurait pas pointer un arme sur son visage pour l’abattre tel un vulgaire coyote. Les mains du pauvre rouquin se mit à trembler. Il se mettait dans la peau de cette femme et ça lui fendait le coeur. Combien de gens du Skyline étaient morts dans d’atroce souffrance, c’était injuste. Pourquoi les gens ne mourraient pas d’une mort naturelle et douce. L’homme fixait un instant sa tasse de café et leva la tête vers la jeune femme qui lui expliquait sa mort en larme. Il racla sa gorge de malaise. Webber avait beaucoup de difficulté à faire de la peine aux gens et ce n’était tout simplement pas son but lorsqu’il avait désiré poser cette question à cette femme. Il prit une bonne respiration et dit.**

Oh, mais ma pauvre, je ne voulais surtout pas faire ressortir de mauvais souvenirs, Babi, je m’excuse sincèrement... Je comprends votre tristesse. Il s’agit d’une mort affreuse et terriblement triste ! Je suppose que vous êtes désormais séparée de votre petit ami ?

**Demanda l’homme dans un malaise profond. Il serrait les dents, baissa le regard vers ses mains qui tremblotaient tranquillement. Il les frottait l’une contre l’autre pour essayer de dissiper son stress, c’est alors qu’il continua à parler.**

Mourir, c’est déjà difficile, se faire assassiner encore plus, et lorsque vous connaissez la personne dans votre situation, je pense que ce l’est encore plus. Moi même j’ai été assassiné, en réalité, j’étais à la pharmacie pour m’acheter des crèmes pour la nuit et un homme est arrivé armé.. On a été captif durant une bonne heure avant que ma panique prenne le dessus, je n’ai pas réussis à me contrôler, ça l’a énervé et il m’a tiré dessus... Je ne suis pourtant pas mort toute suite, mais une heure plus tard...

**L’angoisse semblait enfler la gorge du rouquin qui avait de la difficulté à parler. Il repensait à toute cette histoire. C’était une tragédie, il souhaitait ne pas revivre une situation du genre sinon, il saurait bien qu’il tomberait en crise d’angoisse sur le champs. Le pauvre Webber baissa la tête, agrippa un mouchoir qu’il tandis à Babi.**

Vous en avez besoin, je pense...

Babi A. Di Costanzo sentait tout doucement les larmes sur ces joues,elle voulait bien arrêter de pleurer mais elle en était incapable,elle savait très bien que ce n'était pas dans l'intention du jeune homme de la faire sentir ainsi,lui même avait été assassiner mais comme il le disait quand tu connais la personne c'est différent.
La jeune femme bu une gorgée de son breuvage chaud pour avoir un peu de courage supplémentaire et parler au rouquin qui était assis en avant d'elle.
Elle se ressaisit donc et dit:
Il n'a effectivement pas été touché par la balle,mais je veux jamais me considérer séparer de lui vous comprenez?
Babi doutait sérieusement que Aaron comprennent,mais elle s'en fichait.La jeune femme avait décelé chez le jeune rouquin une sensibilité que peu d'homme peuvent avoir la fierté de le ressentir,mais lui oui.Même s'il l'avait pas vécu lui même il pourrait dire qu'il la comprend et elle le croira sur parole. Elle ne trouvait plus rien a répondre à se jeune homme ,aucune phrase réconfortante qui pourrait dire qu'elle allait bien.Rien ne lui venait à l'esprit.
Elle prit don le mouchoir du jeune homme et s'essuya délicatement les yeux,bu une nouvelle gorgée de son réconfortent breuvage et dit.
Pourquoi ne pas parler de sujet moins tristes ?
Babi voyait bien que le jeune homme tremblait tellement qu'il était nerveux elle décida donc d'entrer dans un sujet bien plus amusant.
Parlez-moi de vous !,Pas de votre mort, de vous !Une personne vivante ne raconte pas sa naissance pourquoi les personnes décédé raconte-t-elle leur mort?pensa-t-elle
Elle bu une nouvelle gorgée en attendant impatiemment la réponse de son interlocuteur.

**Aaron Thomas Webber sentait les larmes monter à sa visage. Il était un homme très émotif et dès qu’il ressentait une pointe de tristesse soit de son coté ou bien en voyant une autre triste, il ne pouvait s’empêcher de pleurer à son tour. C’est ainsi qu’il éclata en larme quelques secondes après avoir tendu le mouchoir à la brunette. Il tourna la tête de timidité et en agrippa un à son tour. L’homme s’essuya les yeux pour finalement regarder Babi, qui souhaitait parler de quelque chose de plus joyeux, ce qui était approuvé par le rouquin qui n’aimait pas avoir cette tête. C’est alors qu’il remarqua du coin de l’oeil, un serveur qui les observait assez étrangement. Il devait les trouver spéciaux pour pleurer ainsi, surtout lui, qui dévait se comporter en homme virile, mais ce n’était pas du tout dans la personnalité du rouquin et il s’en fichait. Il était différent, c’était un fait, mais ça faisait quoi aux autres après tout ? **

Je suis d’accord avec toi. Pourquoi faire ressortir ses vieux souvenirs qui font mal. La vie est si complexe... , mais la mort également, on a la vie devant nous, nous devrions en profiter aux lieux de se rappeler les mauvaises choses de la vie. On a une seconde chance après tout !

**Aaron fit un grand sourire. Babi se mit à lui demander des informations sur sa vie, autre que sa mort, ce qui allait être un peu mieux comme sujet, bien que l’infirmier savait très bien qu’il n’avait pas vécu la vie la plus paisible et agréable, mais il pouvait trouver un tas de sujet intéressant à dire. Il repassa un doigt sur le bord de ses yeux humides et fit un petit sourire gêné avant de parler à nouveau.**

Moi, je viens de Las Vegas, d’une famille assez nombreuse. J’ai trois soeurs et un frère. Nous sommes pas mal tous très unis, mais ici, il n’y a que mon frère Jared. Je ne peux pas dire que nous nous entendons bien contrairement à mes soeurs, mais c’est déjà mieux qu’être seul au monde...

**Il but une gorgée de son café discrètement, en attendant la réaction de la femme.**

Vous venez d’où ?

**Lança t-il avant même qu’elle ne dise un seul mot, espérant que la conversation pouvait s’avancer vers quelque chose de plus convivial et intéressant. Il repensa aussitôt à sa dispute avec Red, le fait qu‘il avait découvert que lorsqu‘il était au lycée, ce n‘était pas le copain de sa jeune soeur, mais lui qui avait lancé une rumeur comme quoi il se tapait un professeur homme, rumeur qui avait détruit sa réputation et lui avait fait subir les tourments des autres étudiants durant de nombreuses années ensuite.**