Voilà, son plan était en place. Elle allait compter sur la présence de Samuel. Elle savait qu'en le gardant auprès d'elle, sa chère Karen n'apprécierait pas forcément son absence. Et il souffrirait. C'était vicieux, ingrat et méchant, mais la vengeance qui blesse est magnifique.

Linda sourit quand Cass lui dit qu’elle était jolie. C’était une sorte de merci déguisé. La belle était bien gentille en cette soirée mais bon elle était sincère et ça s’était beau.

- C’est tranquille et les gens sont bien. C’est pas ta banlieue ma ptite Cassie ? Merci à vous en tout cas. La blonde se tourna vers son frère. Jo je t’y vois très bien ici mais c’est sur qu’on ne peut pas te retirer ton amour pour les fermettes tranquilles, au paysages qui relax.

La grande blonde avait mis les fleurs offertes dans l’eau pour ne pas qu’elles fanent ou autre.

- Oui assis toi va y. Fais comme chez toi je t’ai dit.

Elle était ravie de cette attention et tenait à faire attention à ces dernières. Elle revint et invita Cassie à s’asseoir, vu que le grand frangin était déjà assit. Il avait peut-être du mal à rester là debout. L‘homme bossait pas mal dans sa ferme et c‘était assez physique de travailler dans ce genre de lieu. Linda apporta les plats et s’occupa de tout; service, présentation et ambiance. Le repas se déroulait nettement bien. En vint l’heure du dessert qui sonnait comme l’heure de tout mettre à plat à cause de cette bourde que Line venait de lancer:

- Jo tu veux du cidre avec la gâteau ? Euh … enfin je sais pas si tu peux … enfin … La belle se confondait en paroles.

It’s not the right thing baby
Bu t the right thing suits so few
Let’s take the other road baby
Cause it looks so good on you

Samuel a délicatement embrassé Sandy sur le front. Cette dernière se sentait décidément très mal. Elle venait de faire comme si tout allait bien. Mais elle allait se venger, prête à tout pour punir de manière cruelle son ami. Et pourtant, lui, était prêt à aider Sandy. Qu'aurait-il dit, qu'aurait-il fait s'il avait été au courant des manigances de Sandy à son égard ? Mais peu importe, car jamais il ne saura au courant. Tout se tramait dans la tête et dans l'esprit de la jeune femme. Elle imaginait déjà foutre la merde dans le couple que formait Sam avec Karen. Souvent, bien souvent il lui avait parler d'elle. Et Sandy ne voyait que cela pour blesser Sam autant qu'elle l'avait été à propos de Frank. Maintenant, il fallait qu'elle trouve un plan.
Mais elle, qu'aurait-elle dit, qu'aurait-elle fait si elle avait été au courant des disputes du couple (et de celles qui allaient venir) à cause d'elle ? Sûrement aurait-elle été contente, car ainsi elle punissait Samuel. Et sa vengeance se serait arrêtée là, sans même vraiment commencer en fait. Mais Sandy Catalano n'était pas au courant de tout ça. Parce que la plupart du temps, et elle ne s'en rendait même pas compte, mais la plupart du temps qu'elle voyait Sam, ils parlaient d'elle, de Frank, de la mort, des actualités des deux mondes, et oui, quelquefois mais que trop rarement, le sujet dérivait quelques minutes sur Sam. Mais pas assez longtemps.
Il s'est assis, et Sandy l'a imité. Mais ne toucha toujours pas à la part de gâteau. Soudain, Samuel lui posa des tas de questions, toutes posées très vite, sans laisser à Sandy le temps de répondre quoi que ce soit. Quoi, qui, pourquoi, Thomas ?! Elle avait ouvert la bouche pour répondre, mais Sam avait enchainer : Thomas peut t'aider.
Mais Sandy n'y croyait pas. Elle n'y croyait presque plus.

« Samuel, écoute moi. J'ai contacté la presse, les meilleurs flics, les meilleurs détectives, tout ce que je pouvais faire, je l'ai fais. J'ai parlé devant le Skyline entier par l'intermédiaire de la radio, des journaux et même de la télé. J'ai été digne et pourtant si vulnérable et pathétique devant tous ces gens. J'ai osé, tu vois » raconta t-elle tristement de cette voix éteinte. « Mais tu sais tous ce qu'ils m'ont dit. Dans leurs beaux et grands discours, ils l'ont tous dit : les corps disparaissent après une heure, même pas. Ils m'ont tous dit que mon fils … que mon Elliott était peut-être parti définitivement. Et on a pas le droit de dire ça à une mère, Samuel. Les autorités ne m'aideront pas, ils m'ont faire perdre espoir. »

Elle marqua une pause, histoire de reprendre ses esprits et de faire passer son envie de pleurer. Il fallait qu'elle soit digne, comme toujours.

« Les seules personnes sur qui je puisse compter, » reprit-elle d'une voix posée, « ce sont mes amis. Et tu en fais parti. Je ratisserai tout le territoire si je le pouvais, mais seule ... ».

Voilà, son plan était en place. Elle allait compter sur la présence de Samuel. Elle savait qu'en le gardant auprès d'elle, sa chère Karen n'apprécierait pas forcément son absence. Et il souffrirait. C'était vicieux, ingrat et méchant, mais la vengeance qui blesse est magnifique.

Bonjour,
merci pour les news !
Bonne continuation et à bientôt ! ^^

Tania Bari

Bonjour,
merci pour les news !
Bonne continuation et à bientôt ! ^^

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Voilà qui avait plutôt bien commencé et les gens semblaient émerveillés par ce qu'ils voyaient. Un bon point pour cette soirée qu'Alyson avait mis tant de temps à organiser. Son labeur serait sûrement récompensé de cette façon. Les invités arrivaient par intermittence, deux ou trois à la fois. Parfois accompagnés, parfois seuls, de temps en temps avec des enfants, souvent sans. Tous paraissaient « contents » d'être là où, tout du moins, aucun ne boudait cette soirée ou n'y montrait son mauvais caractère.
L'agitation rendait presque Helen nerveuse. Après tout, tant de monde en si peu de temps ... c'était bien loin de ses habitudes maintenant. Mais, cela n'était pas dérangeant, loin de là. Au moins trouvait-elle toujours quelque chose à dire à l'arrivant, à commencer par les mots de bienvenue. En tant que soirée de travail, la jeune femme se devait d'être présente et de s'occuper de nombreuses choses. Il ne fallait pas prendre ce travail pour ce qu'il n'était pas. Beaucoup d'éléments, de tâches résidaient dans le mot « réceptionniste ». Bien sûr, ce n'était rien de comparable avec le travail que devait fournir les propriétaires un tant soit peu consciencieux mais tout de même, cet emploi regorgeait de pas mal d'actions et de petits problèmes à résoudre. En plus de la comptabilité et de l'accueil du client, il fallait être capable de renseigner et de conseiller. Un petit plus qui demandait de l'attention. Mais, pour ce soir, certaines de ces actions n'étaient pas à sous entendre. Ce n'était pas comme cela qu'il fallait voir l'emploi pour la soirée.
Continuant à sourire et accueillir ceux qu'elle voyait un peu perdus peut-être, ou tout du moins légèrement surpris et figés devant l'apparence de l'édifice, Helen s'amusait. Magnifique et particulièrement bien décoré ce jour, l'hôtel était un appel à l'amusement et à la bonne humeur.
Soudain, comme une bonne surprise inattendue, la jeune Marine Didelot apparut à ses yeux. Elle était contente de la voir. Cela faisait un petit moment que les deux jeune femmes ne s'étaient pas revu. Mais, la brune ne la questionnerait certainement pas ce soir pour connaître les nouvelles. Chacun profitait de cette soirée.
- Marine ! Regardes-toi ! Tu es sublime ce soir. Souriante et néanmoins gênée par les premiers mots de la jeune médium, Helen arrêta son regard sur la personne qui accompagnait son amie. Ce fut là un léger choc. Elle le reconnaissait. Comment ne pas le reconnaître alors qu'elle avait tenté de l'aider à survivre le triste jour de la tuerie. Le rouquin qui, elle l'avait appris, se nommait Aaron semblait en meilleur forme que lors de leur rencontre. Pour tout dire, suite aux évènements, la jeune femme n'avait jamais pris le temps de prendre de ses nouvelles et ne s'en était, pour tout dire, jamais souciée. Elle avait un peu oublié ce moment, pourtant grave. D'ailleurs, pour le coup, elle ne semblait pas être la seule même si pour le jeune homme, il s'agissait plus d'une perte non voulue.
- Je … Non, nous ne nous connaissons pas vraiment, mais j'ai déjà eu l'occasion de vous rencontrer. En tout cas, c'est un plaisir de vous rencontrer de nouveau Aaron Webber et de vous voir en meilleure forme et en si bel habillement. La jeune femme ne préférait pas engager la conversation sur une pente glissante et malgré que son sourire ce soit fané un instant, elle répondit de manière aimable et sincère serrant du même coup la main d'Aaron.
Helen suivit des yeux l'échange qui eut lieu entre Marine et le rouquin, souriant face à la gentillesse de ce dernier et à la gêne de son amie. Ils étaient plutôt adorables l'un envers l'autre. La jeune femme ne regrettait décidément pas d'avoir tenté de sauver Aaron. Il méritait les efforts qu'elle avait fourni ainsi que l'autre demoiselle qui était venue l'aider et qui connaissait d'ailleurs le jeune homme.
Laissant les amis entre eux, la brune retourna à sa tâche.

Bien des minutes après, Helen avait accueilli un bon nombre de personnes dont elle ne se souviendrait jamais des noms. Elle espérait tout à coup que cesse bientôt ce flux d'arrivant ininterrompu, la jeune femme aurait bien voulu prendre un verre, même un soir de travail. Cette pensée à peine achevée, la brune crut entendre son prénom. Elle se retourna vivement pour faire face à une June presque resplendissante, si ses yeux ne trahissait pas son véritable état d'esprit.
- June, tu es venue ?! Ça fait plaisir de te voir ici. Tu es ravissante. Ne pouvant se permettre aucun élan de sympathie envers son amie, Helen se saisit de la main de June et exerça une légère pression comme elle l'aurait fait en la prenant dans ses bras, avant de la relâcher. Son espérance n'avait pas été vaine, son amie était là et Helen était heureuse de la voir sortir même si la vide à ses côtés montrait un certaine solitude, chose qui ne plaisait pas à la brune.

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Le rire de Jayden Wellington mit son interlocutrice mal à l’aise. Elle ressentait une colère monstre à son égard. Cassie ne désirait pas se laisser ronger par cette dernière. Ce sentiment poussait les gens à faire n’importe quoi, la jeune femme le savait que trop bien. Mais ne pas céder à la tentation de la rage était une épreuve. Williams était quelqu’un d’impulsif. Se contrôler était une chose presque impossible. La belle se contenait. Le propriétaire du Devil’s Tail restait de marbre face à son interlocutrice. Il était toujours positionné devant elle à la fixer. Il voulait des explications. Mais son comportement gênait quelque peu la blondinette. Le brunet possédait des allures de professeur en colère: bras croisé, regard fixe, etc. Que cherchait-il? Il désirait se faire entendre et comprendre le pourquoi de la venue de son ennemie jurée dans son bar. Son discours était toujours virulent et pleins d’allusions dures à ouïr. Jay était crispé, ses poings se serraient, ses yeux étaient noirs de rage, etc. Il ne serait peut-être pas prêt à entendre des excuses. C’était peut-être trop tôt. Cassie devait le faire. Après elle ne reviendrait pas le voir c’était certain. La jeune femme faisait un grand effort en venant ici, parler à un élément du passé était très difficile à admettre et à supporter. Elle devait voir Holly aussi car elle lui avait causé bien du tord.

- Je veux juste savoir où Holly se trouve, j’ai rien dit de grave: j’ai plus cette intention de la tuer. Elle soupira. Tu dis vraiment n’importe quoi, je sais que tu es complètement énervé de me revoir, mais ce n’est pas une raison pour t’emporter ainsi. Cassie avait lu quelque part que face à une personne qui crie, il valait mieux baisser d’un ton en dessous pour calmer cette personne. Wellington avait mieux à faire, t’en mieux pour lui mais Cassie n’avait pas dit son dernier mot. Je ne suis pas une personne quelconque et s’ils ont jugé bon de me laisser sortir: c’est parce-que je suis prête à affronter le monde de manière sereine. Les paroles de Jayden était de plus en plus attaquantes. Il jugeait son interlocutrice sans chercher à savoir. J’ai pas touché à la drogue depuis plus de deux mois, et franchement ça me manque pas. Je ne suis pas toi Jayden! Les excuses de Cassie n’arrivèrent pas encore. Peut-être au prochain coup, mais le brunet tentait de toujours avoir le dessus.

Voilà qui avait plutôt bien commencé et les gens semblaient émerveillés par ce qu'ils voyaient. Un bon point pour cette soirée qu'Alyson avait mis tant de temps à organiser. Son labeur serait sûrement récompensé de cette façon. Les invités arrivaient par intermittence, deux ou trois à la fois. Parfois accompagnés, parfois seuls, de temps en temps avec des enfants, souvent sans. Tous paraissaient « contents » d'être là où, tout du moins, aucun ne boudait cette soirée ou n'y montrait son mauvais caractère.
L'agitation rendait presque Helen nerveuse. Après tout, tant de monde en si peu de temps ... c'était bien loin de ses habitudes maintenant. Mais, cela n'était pas dérangeant, loin de là. Au moins trouvait-elle toujours quelque chose à dire à l'arrivant, à commencer par les mots de bienvenue. En tant que soirée de travail, la jeune femme se devait d'être présente et de s'occuper de nombreuses choses. Il ne fallait pas prendre ce travail pour ce qu'il n'était pas. Beaucoup d'éléments, de tâches résidaient dans le mot « réceptionniste ». Bien sûr, ce n'était rien de comparable avec le travail que devait fournir les propriétaires un tant soit peu consciencieux mais tout de même, cet emploi regorgeait de pas mal d'actions et de petits problèmes à résoudre. En plus de la comptabilité et de l'accueil du client, il fallait être capable de renseigner et de conseiller. Un petit plus qui demandait de l'attention. Mais, pour ce soir, certaines de ces actions n'étaient pas à sous entendre. Ce n'était pas comme cela qu'il fallait voir l'emploi pour la soirée.
Continuant à sourire et accueillir ceux qu'elle voyait un peu perdus peut-être, ou tout du moins légèrement surpris et figés devant l'apparence de l'édifice, Helen s'amusait. Magnifique et particulièrement bien décoré ce jour, l'hôtel était un appel à l'amusement et à la bonne humeur.
Soudain, comme une bonne surprise inattendue, la jeune Marine Didelot apparut à ses yeux. Elle était contente de la voir. Cela faisait un petit moment que les deux jeune femmes ne s'étaient pas revu. Mais, la brune ne la questionnerait certainement pas ce soir pour connaître les nouvelles. Chacun profitait de cette soirée.
- Marine ! Regardes-toi ! Tu es sublime ce soir. Souriante et néanmoins gênée par les premiers mots de la jeune médium, Helen arrêta son regard sur la personne qui accompagnait son amie. Ce fut là un léger choc. Elle le reconnaissait. Comment ne pas le reconnaître alors qu'elle avait tenté de l'aider à survivre le triste jour de la tuerie. Le rouquin qui, elle l'avait appris, se nommait Aaron semblait en meilleur forme que lors de leur rencontre. Pour tout dire, suite aux évènements, la jeune femme n'avait jamais pris le temps de prendre de ses nouvelles et ne s'en était, pour tout dire, jamais souciée. Elle avait un peu oublié ce moment, pourtant grave. D'ailleurs, pour le coup, elle ne semblait pas être la seule même si pour le jeune homme, il s'agissait plus d'une perte non voulue.
- Je … Non, nous ne nous connaissons pas vraiment, mais j'ai déjà eu l'occasion de vous rencontrer. En tout cas, c'est un plaisir de vous rencontrer de nouveau Aaron Webber et de vous voir en meilleure forme et en si bel habillement. La jeune femme ne préférait pas engager la conversation sur une pente glissante et malgré que son sourire ce soit fané un instant, elle répondit de manière aimable et sincère serrant du même coup la main d'Aaron.
Helen suivit des yeux l'échange qui eut lieu entre Marine et le rouquin, souriant face à la gentillesse de ce dernier et à la gêne de son amie. Ils étaient plutôt adorables l'un envers l'autre. La jeune femme ne regrettait décidément pas d'avoir tenté de sauver Aaron. Il méritait les efforts qu'elle avait fourni ainsi que l'autre demoiselle qui était venue l'aider et qui connaissait d'ailleurs le jeune homme.
Laissant les amis entre eux, la brune retourna à sa tâche.

Bien des minutes après, Helen avait accueilli un bon nombre de personnes dont elle ne se souviendrait jamais des noms. Elle espérait tout à coup que cesse bientôt ce flux d'arrivant ininterrompu, la jeune femme aurait bien voulu prendre un verre, même un soir de travail. Cette pensée à peine achevée, la brune crut entendre son prénom. Elle se retourna vivement pour faire face à une June presque resplendissante, si ses yeux ne trahissait pas son véritable état d'esprit.
- June, tu es venue ?! Ça fait plaisir de te voir ici. Tu es ravissante. Ne pouvant se permettre aucun élan de sympathie envers son amie, Helen se saisit de la main de June et exerça une légère pression comme elle l'aurait fait en la prenant dans ses bras, avant de la relâcher. Son espérance n'avait pas été vaine, son amie était là et Helen était heureuse de la voir sortir même si la vide à ses côtés montrait un certaine solitude, chose qui ne plaisait pas à la brune.

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Quelqu’un frappa à la porte de la maison de Linda Williams. Cette dernière voulut ouvrir pour savoir qui était-ce. Cassie savait qu’il s’agissait de Riley Thompson. Il était toujours à l’heure ou quelques minutes en avance. La blondinette dut se mettre devant la porte pour que Line stoppe sa course. La professeur de sport se demandait ce qui pouvait bien se tramer. Cassie ne lui racontait pas sa vie. Mais elle avoua attendre quelqu’un. Sa grande sœur n’était pas idiote, elle se doutait de qui cela pouvait bien être. Elle rit avant de se retirer en haut. La collègue de Alice Riley à la librairie Books Paradise ouvrit donc pour apercevoir son chéri. Il était splendide dans ce costume chic. Le bel homme savait se mettre en valeur. La réaction de Cass fut similaire à celle qu’elle avait eu lors de leur premier dîner rien qu’à deux, un « Waouh » se fit entendre. Cassie prit son petit-ami par la main avant de le tirer légèrement à l’intérieur de la maison et de l’embrasser de manière passionnée:

- Bonne St-Valentin!

Elle donna son cadeau en main propre pour qu’il puisse le découvrir quand il le voudrait. Puis, elle emporta un trench coat noir qui suivait avec sa robe pour ne pas avoir froid en sortant. Les deux jeunes gens se dirigèrent au Vintage Hôtel comme prévu. Dans la voiture, Cassie évoqua une anecdote qu’elle avait vécu dans la journée. C’était idiot, mais cela les fit rire un instant. Enfin, ils arrivèrent à bon port. Le faucheur avait roulé doucement et prudemment: les routes étaient bondées de voiture. Ce jour était un prétexte pour sortir pour tout le monde! Riley se gara. Ils allaient pouvoir se diriger jusqu’à cette soirée.

The first song has finally appeared in our ears. Gently, "You in Me" takes its brands.

Riley Thompson commentait les dires de son interlocutrice. Il faisait cela de manière posée, ses dires étaient justes et véridiques. Cassie ne pouvait rien ajouter, elle acquiesça donc pour montrer son total accord. Le faucheur souleva une bonne idée: cette expression « il y a toujours pire que soi » agissait-elle comme un stimulus, une motivation, une réponse à la persuasion excessive que rien de pire peut nous arriver? Certainement… . Ne pas s’en défaire était-ce un signe de faiblesse? Bonne question! Cassie ne répliqua pas. Elle intervint pour la suite des dires du bel homme, histoire de montrer qu’elle était présente et qu’elle suivait ce qu’il avançait.

- Oui mais si tu as envie d’en discuter, je suis là. Elle sourit. Il ne fallait pas se voiler la face le passé revenait souvent à grand pas. Le passé était l’élément qui forgeait l’homme et qui faisait de lui ce qui était en réalité. C’est rassurant aussi, enchaîna-t-elle aux propos du brunet.

Cassie était rassurée d’entendre dire son invité qu’il se sentait très bien. Pour une fois, elle ne foirait pas tout. Même si le bien-être du jeune homme lui appartenait seulement à lui. C’était lui le concepteur de son bonheur, il savait ce qui était bon ou mauvais pour lui. Apparemment, il se plaisait bien en ces lieux et son amie en était très fière. Son but était de lui faire oublier son quotidien, même de le changer par de bonnes choses. Aussi, elle désirait réellement qu’il ne la rejetait pas quand elle lui confierait ses sentiments. Elle voulait passer le plus de temps avec le canadien. Cassie était vraiment heureuse quand elle voyait celui qui caractérisait ce qu’il y a de meilleur dans une vie.

- Merci à toi… enfin… nos sujets ne sont pas toujours d’ordre culturel avouons-le. Elle rit légèrement. Mais c’était toujours passionnant, surtout avec toi. Elle tenta d’avancer un son point de vue le plus possible. C’est gentil, on est deux, mais il y a que toi qui m’intéresse, ça serait prétentieux que de se penser intéressant ou intéressante tout seul. Enfin, il y a que toi qui aurait le droit de faire ça amis ce n’est pas ton genre. Je dis ça car t’es le plus intéressant de tous.

Cassie omit encore des détails mais elle développa sa pensée encore plus. Les avances fusaient. Sinon, le faucheur tentant de rassurer son interlocutrice bien trop stressée par cette soirée il fallait le dire. Il avait raison après quelques verres, ça irait mieux. D’ailleurs, elle réalisa qu’elle avait failli à un devoir: demander ce que Riley souhaitait boire.

- En parlant de ça, tu veux boire quoi? Pardon j’ai zappé ce détail important! Elle sourit chaleureusement au prochain dires de Riley. Je pense que l’alcool va m’aider. C‘est gentil. Un indice? Oulla elle fut gênée. Euh…. Tu le sauras dans la soirée rassures-toi.

Le thème suivant ornant la conversation était plaisant, ils se lâchaient tous les deux sur des sujets parfois sérieux.

- Ah bon? En somme oui car je sais à quoi m’attendre. Elle rit. Avec plaisir! T’es prêt à me suivre partout car je vais t’emmener partout saches-le… ou tu voudras bien-sûr… mais j’ai mes idées. La jeune femme rit de nouveau. Ah peut-être pas la dernière… . C’est rassurant, tu as décidé d’être sympa et puis je n’ai pas envie de mourir sinon je ne te verrai plu. Ça serait bête, non? Et qui te traitera de Némo aussi gentiment que moi? Ajouta-t-elle histoire de plaisanter.

Riley venait d’avouer qu’il tenait à son amie. La belle ne se faisait pas de films, elle savait qu’il parlait d’amitié… . Même si elle espérait le contraire. Dons, elle ne surenchérit pas sur le coup bien que l’envie l’en démanger.

- Je préfère des gens hautains que des gens vulgaires qui tentent des choses par très correctes toutes les deux secondes. Je te comprends aussi, fini ma vie merdique: place à une troisième vie! Plaisanta-t-elle, il y avait celle avant sa mort, celle avant la prison et celle après cet enfermement. Alice est adorable en effet, oui tu dis vrai: tout devrait bien se passer… . Elle repensa à son ancienne patronne qu’elle avait tenté de tuer. Quelle belle idiotie! Oui tu as raison, je vais t’inviter à boire une verre par exemple: j’amènerai ma sœur aussi je pense et Willy un ami. Ne t’en fais pas, même si tu avais l’intention de te débarrasser de moi, tu n’y parviendrai pas car je suis un vrai aimant. Elle sourit. Tu es fin près, tu es fait pour ça Riley.

Elle se leva au même moment pour enlever les assiettes vides sur la table. A force de papoter, ils en oubliaient le repas. Et Cassie devait servir son invité au mieux.

- J’arrive, désolé… .

Elle posa le tout sur la table de la cuisine pour enfin apporter le plat consistant qui avait assez cuit. Il n’avait pas cramé, quelle chance! Il était restait un peu trop longtemps, la jeune femme avait lancé sa cuisson. Il fallait une heure de cuisson pour une poutine de quatre personnes. Williams en avait fait encore de trop. Préalablement, elle l’avait chauffé deux minute en faisant la sauce à part. C’était avant que le bel homme arrive. Tout était fin prêt! Elle arriva donc avec les deux assiettes chaudes.

- Le repas est servi. C’est une poutine italienne : plat en vogue au Canada si je me trompe pas. Elle sourit de nouveau. Tout cela accompagné d’un bon vin provenant de la cave de ma sœur: un Château de Seguin 2005, Bordeaux Supérieur que je vais t’apporter de suite. Elle s’exécuta après avoir placé les assiettes à table. Voilà, je ne sais pas si tu aimes. Ça te va? J’ai oublié de te demander ce que tu voulais boire mais si ça te convient j’ai ma réponse, plaisanta-t-elle.

verse

http://

« Les écrits techniques de Freud », LACAN (1953)

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=vSkb0kDacjs#!

Bizarre ta vidéo .


Coucou,

« Les écrits techniques de Freud », LACAN (1953)

Elle est pas bizarre cette chanson Cassie, c'est mon coup de coeur de l'été ! Surtout parce qu'elle a été utilisée pour la promo de Assassin's Creed Revelation <3


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