Alors c'était ainsi la mort, Aleera avait vu l'accident du haut de son ame, elle avait assisté impuissante a cette tentative de réanimation avec l'espoir de revenir dans ce corps qu'elle voyait ensanglanté. Son enterrement aussi, ses parents qui pleuraient ses amis aussi, et meme des personnes qui lui avait juré ne plus vouloir la voir... Eux aussi avaient pleurés.. Comme la vie est injuste parfois, on croit tout savoir des gens et puis tout compte fait on se rend compte que tout n'est que tissus de mensonge... Oh, la jeune femme aurait voulut dire a sa mère , surtout, qu'elle était bien ici et que cela n'était pas si terrible mais comment le pouvait -elle... Il n'y avait pas le telephone ici... Enfin...

Al' errait sans but, l'esprit dans ses pensées... Elle entra dans le parc sans vraiment y preter attention, tel un zombie, elle se promena dans l'espace vert, elle ne remarque meme pas les personnes qu'i s'y promenaient, ni les regards qu'on lui jetait... Absolument déconnectée du monde, elle marcha jusqu'a un banc ou elle s'assit et remonta le col de sa veste... Atttude tout à fait incongrue car dans l'au dela, on ne sentait plus le froid, ni le chaud... Le soleil n'avait plus cette douce chaleur, et pour la francaise il ne brillait plus de la meme facon non plus.. A vrai dire, c'téiat peu etre elle qui ne le regardait plus du meme oeil... Une pensée se fraya un chemin dans son esprit, et malgré sa volonté de ne pas pleurer Aleera sombra...

Son chagrin se fit violence, elle lachait toutes les rancoeurs qu'elle avait accumulé ces derniers temps... Tout ce pourquoi elle avait vécut, aujourd'hui elle prenait conscience qu'elle ne reverrait jamais ses proches, qu'elle resterait seule et qu'elle ne connaitrait jamais le bonheur d'etre mere.. Enfin si bonheur soit-il... Entre deux sanglots, la jeune femme releva la tete et observa les alentours, un oiseau venait de se poser sur une branche, il sifflotait content d'etre la... Al quand a elle ne put se réjouir de ce doux chant... A cet instant, elle aurait bien voulu etre un chat pour pouvoir lui sauter dessus et fair jou-jou avec... A cette idée, la jeune femme sourit, puis l'amertume refit surface et l replongea dans son chagrin... Celui-ci ne semblait pas vouloir s'arreter, bien qu'elle tente par tous les moyens de s'extirper de cette deprime, rien ne suffisait a tarir ses pleurs... Soudain, Aleera sentit une présence près d'elle, elle releva la tete...

Aleera & Riley ✎ Un ami est toujours le bienvenu dans ces moments là... où plutôt pourquoi payer un psy ? Skinny.lOve

Une merveilleuse journée s'annonçait à Skyline, le soleil ayant décidé de pointer le bout de son nez. Riley avait oublié de fermer les volets de sa chambre en se couchant la nuit précédente. Il émit un grognement en s'éveillant, dérangé par la luminosité environnante, quel crétin. Lui qui voulait dormir un peu, et bien voilà qui était plutôt raté. Il jeta un regard en direction du radio réveil, un nouveau grognement ne tarda pas à se faire entendre, suivi d'un long soupir. 07h30, nous étions plutôt éloigné du concept de la grasse matinée. A présent tout à fait éveillé, cela ne servait plus à rien de fermer les volets et de se recoucher. De mauvais poil il s'extirpa du lit. Après tout, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même, s'il avait été moins tête en l'air et bien il aurait pu prolonger sa nuit de quelques heures.
Un instant, il sortit sur le balcon attenant à sa chambre, il faisait frais mais sec. Pas de vent glacial, un brin de soleil qui filtrait déjà à l'horizon, que demander de mieux pour démarrer une journée ? Sans doute pas grand chose. Ah si, un café ! Chose faite à présent.
Vu le temps, Riley décida d'aller courir dans le parc qui se trouvait non loin de chez lui. Cela lui ferait le plus grand bien de s'aérer les neurones et les muscles par la même occasion. Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas fait de sport, un vrai calvaire l'attendait donc. Il enfila sa tenue de guerrier, le genre qui ressemble à tout sauf à quelque chose de potable, une tenue de sport en fait... C'est jaune, c'est moche et ça risquerait de rendre Karl Lagerfeld jaloux. Après tout, vu l'heure matinale, il ne risquait pas de croiser grand monde. Pas de risque donc qu'on se fiche de lui. Au cas où il chaussa une paire de lunettes de soleil, et ajouta un bonnet pour compléter la parfaite panoplie du coureur du dimanche. Au moins, il ne risquait pas d'attraper froid ainsi.
Il prit soin de bien fermer la porte de son logement derrière lui. Il fit quelques étirement en bas de l'immeuble avant de démarrer. Le but n'était pas de finir aux urgences non plus, avec un bon claquage. Avec une certaine hésitation il entama son footing au rythme de l'escargot qui gravit une marche d'escalier. Autant dire, lentement, très lentement.
Quelle idée d'avoir abandonné durant tout ce temps le sport ? Sans compter qu'il ne mangeait plus grand chose ces derniers temps, il allait souffrir. Pour être exact; il souffrait.
Le parc à peine atteint, il sentit déjà une douleur le long de ses côtes. Le point de côté, magnifique, le genre persistant très douloureux. Que demander de mieux ? Une petite foulure avec ça ? Non tout de même, il ralentit encore un peu l'allure, il se retrouva presque a marcher, et tenta de se masser lui même l'endroit qui lui faisait mal. Pas très pratique.
Tant pis, il se fit violence pour faire abstraction de la douleur, il n'était en rien une fillette après tout. La cadence de sa course devint un peu plus élevée; malheureusement cette petite accélération fut de courte durée, très courte même. A présent il avait les poumons en feu, il dû s'arrêter.
C'était bien la peine de sortir pour ça... Il s'appuya contre un arbre, la tête lui tournait. Il inspira profondément avant de se redresser; un bruit attira son attention.
Cela ressemblait à un reniflement. Il jeta un regard alentour et avisa un banc qui se trouvait non loin de là. Quelqu'un se trouvait dessus, dans une position tout à fait étrange; à moitié recroquevillé sur lui-même. Était-ce un SDF en train de prendre son rail de coke ? Par curiosité, le faucheur s'approcha du banc.
Raté, ce n'était pas un SDF, mais une jeune femme qui avait l'air plutôt... plutôt triste. Pour attirer l'attention de la personne, il se racla la gorge. Cette dernière releva la tête. Son visage était baigné de larmes. Riley se risqua à demander si quelque chose ne clochait pas et pour ne pas paraître impoli il retira ses lunettes de soleil. La réponse semblait plutôt couler de source, mais bon ! Au pire il passerait pour un sombre crétin, se mêlant de ce qui ne le regarde pas.

" Est-ce que tout va bien ? Vous ne m'avez pas l'air très... en forme ! "

C'est lui qui venait de dire ça ? Dans son accoutrement jaune poussin, pas rasé depuis au moins une semaine, et ayant failli trépasser à l'instant, plutôt ironique à bien y réfléchir. Malgré cette petite pensée, il se concentra à nouveau sur son interlocutrice, attendant une réaction de sa part.

La jeune femme relevait la tete alors qu'elle entendait un eclaircissement de voix, magré elle, son sourire fit une apparition. Non pas de voir la tenue de son "sauveur" tout de jaune vêtu mais plutot en pensant a la tete qu'elle devait avoir... En effet, cela faisait un petit moment que ses larmes coulaient sur un maquillage fraichement mis et bien sur non water-proof... Aleera se demanda a quoi elle ressemblait... Surment a une pauvre fille triste qui a gaché sa vie... Sans un mot elle détailla l'inconnu qui était devant elle, il devait avoir une trentaine d'année pas plus, son souffle était court et le jeune homme parassait essouflé on aurait pu croire qu'il allait mourrir s'il ne l'avait pas déjà été.. Cette pensée sortit un peu Al' de sa tristesse, dans une de ses poches elle trouva un mouchoir, qu'elle utilisa en se détournant un peu du nouveau venu. Oui, elle était triste mais c'était pas une raison pour ne pas etre classe... Une fois son nez débouché, elle repondit d'une voix chevrotante

Ca pourait aller mieux en fait...

La francaise se forca a sourire à son interlocuteur pour ne pas pleurnicher de nouveau... Avec une volonté de fer et avec un geste de la main, celle ou se trouvait toujours le mouchoir, (la classe^^) elle ajouta

Vous devez sans doute me prendre pour une folle...

A vrai dire ca devenait peut etre le cas... Al' se retrouvait seul dans un mode qu'elle ne connaissait as, ne sachant pas ou aller quio faire... Elle tournait en rond dans un monde qui semblait l'oublier... Oui, vraiment elle ne comprenait pas... Son regard se porta sur le visage du jeune homme, il avait l'air de bien se plaire ici, vu la tenue qu'il arborait, il ne devait pas etre critiquer mais plutot respecté... Le bonnet du jeune homme lui donnait un air un peu simplet mais craquant en meme temps... D'ailleurs Aleera se rendit compte que meme au fond du gouffre, elle trouvait toujours des quelités a chaque personne, enfin si la "beauté " était une qualité, Et quand meme bien cela en soit une a vrai dire a ce moment là, elle aurait preferer pouvoir serrer dans ses bras les personnes qu'elle chérissait plutot que de regarder un mec mignon,mais cela n'était plus d'actualité bref... Timide Aleera tenta

Ca fait longtemps que vous etes... là?

Al' se rendit compte que le mot mort ou décédé ne voulait pas sortir de sa bouche, pourtant c'était la vérité, ils étaient tous les deux morts et le resteraint... Elle ne pourrait plus retourner dans le monde des vivants sans faire peur a tout le monde... Un nouveau sanglot fendit l'air matinal.. Et tout de suite la nouvelle s'excusa

Pardon... c'est plus fort que moi...

T'as piqué ma couleur pour le discours, vilaine !

Riley se doutait plus ou moins de la réponse de la jeune femme, en même temps, il ne fallait pas avoir fait 10 années d'étude du comportement pour remarquer qu'elle était tout sauf... dans son assiette. Aussi ne fut-il pas étonné lorsqu'il aperçut tout ce maquillage dégoulinant sous ses yeux. Le maquillage, magnifique invention, là en l’occurrence pas vraiment. Malgré lui il eut envie de sortir une plaisanterie là dessus, mais il se retint. La période d'Halloween aurait été un peu plus appropriée pour cela.
Folle; pour le moment rien ne pouvait lui laisser penser qu'elle l'était, peut-être que cela allait changer d'ici peu.
Alors il se risqua à poser une nouvelle question.

" Pourquoi est-ce que cela pourrait mieux aller ? Et non je ne vous prend pas pour une folle, juste pour quelqu'un qui ne va pas bien ! Mais peut-être bien que d'ici quelques minutes je vais revoir mon jugement. " Il accompagna la fin de sa phrase par un immense sourire.

Le souffle toujours aussi court, il ne s'était pas encore débarrassé de son point de côté. Quelle poisse. Ça faisait un mal de chien. Il retira son bonnet, sa bonne résolution de reprendre le sport semblait plutôt compromise de toute façon. Sa chevelure devait être... en pagaille, peu importe, il n'en avait que faire. Vu l'image qu'il devait déjà renvoyer, un peu plus ou un peu moins, il ne devait plus vraiment être à ça près. En fait, il crevait littéralement de chaud, il dé zippa sa veste couleur gilet de sécurité.
La question de cette parfaite inconnue le déstabilisa un peu, en temps normal c'était lui qui posait des questions totalement sans rapport avec le sujet.

" Je suis là depuis quelques années maintenant, je suis arrivé il y a 12 ans. " Il n'ajouta rien d'autre, n'aimant pas parler de lui, encore moins à des gens qu'il ne connaissait pas. Son truc à lui c'était plus l'écoute. Et puis, moins il en disait mieux c'était. A trop en dire il risquait de s'embarquer pour une destination sans retour. Le passé était passé, à quoi servait-il d'en parler? " Et vous, quand êtes vous arrivée ici ? "

Ne tenant plus à cause de cette satanée douleur, il vint s’asseoir sur le banc. Quel sportif du dimanche tout de même. A peine avait-il pris place à côté de la jeune femme, que celle-ci se remit à pleurer. Je fais souvent cet effet là, pensa-t-il alors que cela n'était pas drôle du tout. Vraiment mal à l'aise, le jeune homme ne sut pas quoi faire. Il n'aimait pas voir les gens pleurer, non pas parce que cela le rendait triste, mais juste parce qu'il ne savait comment s'y prendre, ni quoi dire en pareilles circonstances. Alors il attendit que la brunette se calme. Alors qu'elle prenait la parole, il répondit avec un pauvre sourire.

" Ce n'est rien. Et puis ça fait du bien de se laisser aller un peu, de lâcher la pression. Allez y, surtout faites comme si je n'étais pas là ! "

A nouveau il se massa les côtes. Saloperie.

(Ah zut j'vais pas vu...)

Toujours a moitié recroquevillée sur son banc, la demoiselle soupira avant de relever l'échine, ca nétait pas poli de rester dans cette position alors que 'on était en pleine conversation, elle continua son geste jusqu'a se retrouver le dos contre le dossier du banc et la tete penchée en arrière... Un rire ironique sortit de sa gorge avant qu'elle ne se remmete en position normale et commence sa rponse un sourire aux lèvres

C'est vrai que vous ne savez pas sur qui vous etes tombé...

Aleera voulait se montrer joviale mais a vrai dire, cela faosaot peine a voir... Grace a son maquillage on aurait pu croire qu'elle se déguisait en mort vivant, ce qu'elle était selon elle... Une nouvelle vague de sanglot se mit en marche mais la jeune femme y mit fin en repondant de nouveau

Ca pourrait aller mieux car je viens d'arriver et je me rends compte que je ne connais personne, que je ne verrais plus mes proches... Mais heureusement je ne finirais pas ma vie vieille et moche, c'est déjà un bon point...

La nouvelle se demandait vraiment ce qui lui était passé par la tete quand elle avait sorti cette tirade, plus aucun doute, il allait vraiment finir par la prendre pour une tarée... Ah ben non, ca n'en avait pas l'air car ce dernier s'assit à coté d'elle... De suite Al' tourna sa tete en dirction de son interlocuteur, et ne put s'empecher de pouffer de rire quand elle entendit sa remarque...

C'est trop tard maintenant que vous m'avez vu dans cet état je ne peut pas faire comme si de rien n'était

En effet avec les yeux rougit d'avoir pleurés, le mascara au bas des joues et le rouge aux lèvres qui s'était fait la malle Aleera ne devait pas avoir le sex appeal d'une pin-up... Cependant, la jeune femme se forca a reprendre constance, alors elle remarqua que Riley se tenait les cotes, elle sauta alors sur l'occasion pour lancer la converstation et oublier un peu ses tracas

Point de coté?

En effet, même à Skyline vous n'étiez pas à l'abri de faire de mauvaises rencontres. Peut-être Riley devrait il se méfier un peu plus lorsqu'il était amené à rencontrer de nouvelles personnes. Visiblement, vu le gabarit de son interlocutrice, il ne risquait pas grand chose. Quoique, il fallait se méfier des apparences. Mais qu'allait-il s'imaginer là ? Sans doute, était-il resté un peu trop longtemps enfermé chez lui, sans voir personne. Cela le rendait vraiment... bizarre.
Alors qu'elle venait de terminer sa phrase; et par la même occasion de laisser supposer qu'elle put être une psychopathe en puissance; elle se remit à pleurer. Au moins, les glandes lacrymales de la jeune femme étaient en parfait état, il n'y avait aucun doute la dessus. Riley resta à nouveau pantois. Qu'est ce qu'il pouvait détester les gens se mettant à pleurer. Il espérait qu'après ces sanglots ci, d'autres ne suivraient pas. La brunette sembla se calmer, tant mieux. Elle réussit à répondre à sa question, chouette. Il se tourna vers elle et tenta de trouver les mots justes pour la consoler.

" Il faut voir votre arrivée comme une chance et non pas le contraire. Vous allez pouvoir tout recommencer de zéro. A Skyline il est très facile de devenir ce que l'on veux, tout est possible, vraiment ! Quoi que vous ayez fait dans votre vie antérieure, cela ne compte plus à présent ! Alors profitez en. " Cela sonnait un peu comme une mauvaise pub pour dentifrice... Un sourire chaleureux se grava sur les traits du faucheur. " Vous pourrez toujours voir vos proches, pour cela il vous suffira d'emprunter ce bon vieux tunnel qui vous conduira directement chez les vivants. Vous ne pourrez plus leur parler, mais au moins les voir, et ainsi vous assurer que tout va bien pour eux ! C'est toujours mieux que rien. " Le commentaire de son interlocutrice lui arracha un petit rire, elle avait tout à fait raison. " Voilà, c'est bien, vous avez déjà trouvé un avantage à votre condition ! Ne pas devoir dépenser des milles et des cents en crème anti-rides, le pied ! "

Il réalisa soudainement avec amertume, que le faucheur qui avait amené la jeune femme ici s'était contenté de l'aiguiller jusqu'au Skyline en la laissant se dépatouiller toute seule, du grand n'importe quoi. Il ne put s'empêcher de demander :

" Qui a été votre faucheur ? Quel nul, il ne vous a même pas expliqué tout cela ? Je comprend mieux votre désarroi maintenant. Malheureusement certains de mes collègues sont... comment dire, juste attiré par l'argent, ils en oublie souvent le côté "humain", dommage que ce soit tombé sur vous... "

Il n'aimait pas dénigrer les autres faucheurs, mais force était de constater que celui de la brunette avait particulièrement merdé. En plus et sans le faire exprès il venait de révéler sa profession, bravo ! Tant pis, que ferait-elle d'une pareille information après tout ? Pas grand chose, il pouvait se détendre.
Apparemment sa remarque eut pour effet de la faire rire, super, cela voulait peut-être dire qu'elle n'allait pas se remettre à pleurer, et qu'il n'allait pas se sentir comme un nul une fois de plus !

" Oui, vous avez raison, c'est trop tard. Mais on fera comme si de rien n'était ! Je n'ai rien vu, promis ! "

La jeune femme était plutôt observatrice, dommage pour lui.

" Oui, point de côté, qui ne veux pas s'en aller... Je savais qu'il ne fallait pas que je reprenne le sport ainsi, je crois que j'ai surestimé mes capacités ! " Il accompagna sa phrase d'une grimace. Pourquoi racontait-il sa vie ? Qu'en avait-elle à faire ? Probablement rien du tout.

Aleera se se,tait en confince avec le jeune homme assit a coté d'elle, bien qu'il debite une quantités d'informations que la jeune femme n'était pas en mesure de comprendre... Cependant, un détail la frappa, l'inconnu ne semblait pas savoir comment s'y prendre quand les gens avaient du chagrin, et surtout ne ma apprécier les pleurs... Enfin, la jeune francaise était a présent calmée mais se posait toujours autant de questions, d'ailleurs une nouvelle jaillit dans son esprit quand le faucheur lui demanda qui l'avait emmenée ici...
D'une voix complètement dépitée, et le regard dans le vide Al' essaya de se souvenir de son arrivée ici... Tout était sombre, quelqu'un l'vait recupéré alors qu'elle était dans le tunnel, lui vait dit apr ou marché et les différents papiers administratifs à remplir. sur le coup d'ailleurs ca l'avait fait rire, mais après ca avait été debrouille toi. Oh bien sur, il lui vait dit ou trouvé une maison et tout le tralala mais n'avait pas jouer les assistante sociale non plus...

Un faucheur vous dites? C'est ainsi que se nomme ce job?

D'après ce qu'il avait dit c'était une personne qui devait l'accompagner jusqu'au pays des morts... Et faire quelques devoirs administratifs, or a son arrivée personne ne lui avait indiqué de chemin elle avait suivit la petite lumière et s'était retrouvée là, point barre... La jeune femme jetait un regard interrogateur à son interlocuteur.

Et ca n'est pas trop dur comme travail?

En effet,Ca ne devait pas etre gai tous les jours d'accompagner les mort a Skyline, leur qire qu'ils sont décédé , voir leur désarroi sur leurs visages... Fin bref, Riley lui avait aussi révelé qu'elle pouvait retourner dans le monde des vivants sous forme de fantome elle supposait, ce qu'ell s'empressa de demander

Quand on retourne au pays des vivants, peuvent-ils nous voir? Il n'y a aucun moyen de leur parler?

Puis, un nouveau sourire se dessina sur le joli minoi de la demoiselle, alors comme ca le petit monsieur essayait de se remmetre au sport, apparement c'était un échec, meme lui l'avait remarquer...

Et ca faisait longtemps que vous aviez arreté?

Riley était de plus en plus consterné. Apparemment, la personne qui avait accompagné la jeune femme jusqu'au skyline n'avait même pas pris ne serait-ce que la peine de lui expliquer, qui il était et en quoi consistait son rôle. Affligeant. C'était à se demander comment cette personne avait réussi à décrocher ce job, on acceptait vraiment n'importe qui. Triste constat. Enfin, tout le monde ne pouvait pas se targuer d'avoir une conscience professionnelle. Cela n'était pas son problème et ne le regardait en rien. La jeune femme se posait quelques questions, qu'elle n'hésita pas à poser à son tour au faucheur.

" Oui, un faucheur, la personne qui était censée vous aiguiller depuis le monde des vivants, jusqu'ici. Et vous expliquer un peu ce qu'il se passait aussi, mais ça apparemment c'est un passage qui a été oublié. Et oui, c'est ainsi que ce nomme ce job. "

Est-ce que ce travail est difficile ? Pas à proprement parler. Cela pouvait juste être fatiguant de devoir recueillir des âmes à longueur de temps; de leur expliquer qu'ils étaient morts mais que tout n'était pas terminé pour autant. Que ce n'était que le commencement... En fait le plus fatiguant c'était surtout la réaction des âmes devant l'annonce que le faucheur était censé faire. Certains devenaient fous, d'autres se mettaient à hurler, ou bien partaient tout simplement en courant. Plutôt comique dans le fond. A se tirer une balle en pleine tête parfois... Ces situations au quotidien devenaient lancinantes. Il s'égarait.

" Non ce n'est pas bien compliqué, il suffit juste de recueillir des âmes, de leur expliquer deux trois trucs et puis de les ramener au Skyline. Un jeu d'enfant. Sauf qu'on peux se contenter de ça où creuser un peu plus. Après chacun voit midi à sa porte. "

La question suivante portait sur le fameux monde des vivants. Visiblement la brunette était soucieuse de son environnement familiale. Une chose que Riley eut du mal à comprendre sur le coup, mais après tout, plus rien ne l'obligeait à retourner sur terre hormis son travail. Il n'avait plus personne la-bas, c'était donc différent. Il choisit ses mots avec soin, histoire de ne pas non plus donner de faux espoirs à celle qui se tenait à ses côtés.

" Et bien, non, ils ne pourront pas vous voir. Mais, Vous, oui ! Vous ne pourrez pas non plus les toucher, à moins qu'ils ne viennent à décéder et que vous ne soyez à côté d'eux. Par contre, il existe un moyen de communiquer avec eux. Pour cela vous pouvez faire appel à un médium... " Il s'empressa d'ajouter. " Mais, je n'ai pas de noms à vous donner, je n'ai encore jamais eu à faire à ce genre "d'individus" "

Le faucheur espérait que cette réponse lui conviendrait. Une autre question le concernant arriva sur le tapis. Il n'y couperait pas. Au secours, pensa-t-il. Depuis combien de temps n'avait-il pas fait de sport ? Depuis deux mois ? Non sans doute plus... Il fronça les sourcils, en pleine concentration.

" En fait, ça fait tellement longtemps que je ne me rappelle plus depuis combien de temps exactement j'ai arrêté... Peut-être bien quelques mois, ou plus, je ne saurai dire. "

Il restait assez évasif en ce qui pouvait le concerner.
Assez rapidement il enchaîna sur un autre sujet, n'importe quoi ferait l'affaire. Il ne tenait vraiment pas à parler de lui et encore moins de son passé, chose qu'il abhorrait et qui le rendait plutôt nerveux. Très peu de personnes à Skyline connaissait le vrai Riley, la version beaucoup moins glamour de lui-même, l'envers du décor... Il ne tenait pas à ce que cela change, alors il restait le plus discret possible.

" Pourquoi avoir choisi ce parc pour votre déprime matinale ? "

Vraiment n'importe quoi, en effet.

La demoiselle apprécia la reponse du faucheur, d'ailleurs ca pourrait etre un métier qui lui plairait, essayer de comprendre les personnes décédées, de les guider dans leur fututr ca présentait quelques avantages... Bref, avec un large sourire elle continua sur sa lancé

Et y'a besoin de diplomes spéciaux pour exercer?

C'est vrai, ce métier lui plaisait beaucoup mais en meme temps, elle se doutait qu'elle s'investirait de trop et serait toujours triste d'accompagner ses ames au pays des morts... Enfin, son interlocuteur repondait déjà à ses autres demandes... Alors comme ca, on ne pouvait plus rien faire chez les vivants comme avant, pourtant, Aleera avait entendu parler que les esprits pouvaient toujours toucher les objets, comme un fantome un peu... Cette dernière s'en ouvrit au jeune homme dont elle ignorait toujours le nom...

Nous ne sommes pas des genres de fantomes? Vous etes surs qu'on ne peut pas se faire voir, ni rien toucher? Puis après une demi-seconde de reflexion et plus pour elle meme elle ajouta, En meme temps, si c'est pour coller la trouille aux personnes qui nous verrait...

Une fois de plus le silence s'installa entre eux, avant que le faucheur ne le rompe, pour lui demander pourquoi, elle avait choisi ce parc pour deprimer... D'ailleurs, Al' avait remarquer que c'était plus une sorte d'échappatoire, plutot qu'un veritable question, ce constat la fit sourire et avant de repondre elle laissa echapper

Ok, on arrete de parler de vous, je vois que ca ne vous enchante guere... En meme temps on ne se connait, pas...

A vrai dire, elle voulait connaitre plus amplement le jeune homme mais si celui-ci n'y tenait pas libre a lui... Bref, d'une voix ou plus aucune tristesse ne transparessait, la francaise repondit

Je ne sais pas comment je me suis retrouvée là, j'ai laissé mes pas me guider jusqu'a ce banc... Pathétique, hein?

Son regard plongea dans celui de Riley et un sourit se dessina sur les levres de la demoiselle,avec le maquillage en vrac, oui vraiment pathétique...

La question de la jeune femme arracha un sourire au faucheur. C'était la première fois que quelqu'un s'intéressait à ce job. En fait non, c'était la seconde fois. Le souvenir de sa rencontre avec Jayden lui revint en mémoire, au départ il avait vu d'un très mauvais oeil cette petite intrusion dans son milieu professionnel, au final il devait avouer qu'il ne s'était pas ennuyé, alors qu'il attendait que l'âme qu'il devait recueillir décède. Ah non, une autre personne lui avait également demandé ce qu'il fallait faire pour devenir faucheur... Cassie... Il eut un léger pincement au coeur en pensant à elle.
Bref, comme souvent il se retrouvait perdu dans ses pensées. Cela lui arrivait même lorsqu'il était comme là, en pleine conversation. Ce qui pouvait parfois se révéler gênant. Maintenant revenu à lui, c'est avec un ton chaleureux qu'il répondit.

" Non, il n'y a pas besoin de diplômes spéciaux pour ça... En fait on passe un entretien d'embauche et puis si l'on est retenu on doit effectuer une sorte de stage avec un faucheur déjà en exercice. Ca ressemble à une sorte de formation sur le tas si je puis dire. Il faut aussi avoir une présence au Skyline qui équivaut minimum à 5 ans, histoire d'être déjà familiarisé avec l'environnement... "

Des fantômes ? Non pas vraiment, ce qu'ils étaient ne pouvait pas être qualifié de la sorte. Casper, fut la première chose à laquelle pensa le Canadien, il espérait bien ne pas ressembler à... ça ! Riley ne savait pas vraiment quoi répondre à cette nouvelle question. Il n'avait pas réponse à tout et encore moins la science infuse. Il haussa les épaules.

" Je ne pense pas que nous soyons des fantômes ou autres esprits... On est humains, du moins ici... J'avoue que cette question me laisse un peu pantois. On ne peux pas se faire voir dans le sens où vous l'entendez, par contre si vous saisissez un objet par exemple en étant à côté d'un vivant, celui-ci risque fortement de se faire dessus ! Chez les vivants, on arrive à toucher ou à saisir les objets, mais pas les gens... pourquoi ? Je ne sais pas, j'avoue ne jamais m'être posé la question. "

Assez de questions, pensa-t-il... en effet il n'aimait pas ne pas pouvoir répondre correctement à une interrogation. Le moins que l'on puisse dire c'est que cette femme était douée pour les colles. En plus d'être douée pour les colles elle avait l'air plutôt intelligente. En effet, ils ne se connaissaient pas, c'était plutôt bien résumé. Et puis il se voyait mal dire quelque chose se rapprochant de, je ne fais plus de sport depuis que je suis sorti de prison, parce que j'ai trouvé mieux à faire... ou bonjour, j'ai fais 14 ans de prison, vous voulez toujours me parler ?
Quoique, à bien y réfléchir, la vision du visage horrifié de cette pauvre brunette s'annonçait drôle. Une fois de plus il était parti loin... Sur la lune probablement. Il se fit violence pour revenir à la conversation.

" C'est très bien résumé, on ne se connait pas, et je n'aime pas parler de moi ! Je préfère écouter les autres, de toute façon ma vie est tellement peu intéressante que ça ne vaut guère le coup d'en parler ! "

Pathétique, pas vraiment, triste oui ! La pauvre avait vraiment dû se sentir désorientée, seule, perdue pour marcher ainsi sans but.
Il rendit son sourire à son interlocutrice.

" Pathétique ? Je n'aurai pas employé ce mot... plutôt dramatique, ce qui en fait revient au même ! " Son sourire s'élargit un peu plus. Souvent, pour ne pas dire presque tout le temps, il se montrait plutôt taquin. " Je plaisante bien sûr... parfois on ne sait pas trop ce que l'on fait, ni pourquoi, c'est triste, non pas pathétique. Ce parc est plutôt agréable, en définitive c'est un très bon choix ! "

Soudainement il réalisa qu'il parlait à quelqu'un sans même s'être présenté. Quelle impolitesse, il s'empressa de réparer cette erreur.

" Au fait je me présente, Riley Thompson... "

Il lui tendit la main.

Aleera fut enchantée que Riley, reponde a toutes ses questions, bien que souvent il se retrouve perdu dans ses pensées... En fait, la demoiselle se demandait si c'était la conversation qui ne lui plaisiat guère ou elle qui l'ennuyait. Mais aux dernières nouvelles c'était lui qui était venu la trouver pour essayer de lui remonter le moral. La jeune femme le remerciait secrètement pour ca, car a cette heure-ci elle serait toujouurs en train de pleurer mais en meme temps s'il n'était venu que pour entendre "merci, je n'ai pas besoin d'aide", il aurait mieux fait de ne pas s'arreter. Enfin, avec un soupir, puis un sourire la francaise continua le semblant de conversation. Oui c'était une conversation, mais des plus banales, après tout a quoi s'attendait-elle? Ils ne se connaissaient pas et vu que Monsieur ne semblait pas vouloir faire plus amples connaissance, ils en resteraient surement là...

Pourtant, chose surprenante, alors qu'il avait dit qu'il n'aimait pas parler de lui, il se présenta. Un peu surprise, les yeux ronds Aleera sourit de toutes ses dents, et ne put s'empecher de retorquer

Je croyais que vous n'aimiez pas parler de vous... Moi c'est Aleera Dimitrovka...

Et maintenant? Les voila pas plus avancés... Ah, si ils connaissent leurs prénoms mutuels, c'est déjà pas mal... Ou trop peu etre... Aleera resta silencieuse et passa une main dans ses cheveux pour les arranger un peu, ensuite, elle attrapa un mouchoir et essaya tant bien que mal d'enlever le reste de maquillage qui l'enlaidissait de minutes en minutes... Une fois le tour de magie opéré elle tenta une nouvelle approche

Mais Tout le monde parle la meme langue ici?

Bonne question hein? Parce que mine de rien, le jeune homme à coté d'elle était américain et elle francaise, alors ca n'atait pas tout a fait la meme langue... peut-etre avait-il des décodeurs universels...

En effet, il avait en horreur de parler de lui et d'à peu près tout ce qui pouvait le concerner de près ou de loin. Pourquoi s'était-il présenté alors ? Encore une remarque plus que pertinente. Parfois, pour ne pas dire souvent, il faisait les choses de travers. Là, en l'occurrence c'est ce qu'il venait de faire. La jeune femme devait vraiment le prendre pour quelqu'un d'étrange pour ne pas dire autre chose. Alors que la brunette lui faisait gentiment la remarque, sur le fait que soit disant il n'aimait pas parler de lui, il se contenta de hausser les épaules; rapidement un sourire se grava sur le visage du faucheur.

" Après tout, un nom ça n'engage à rien... et puis qui vous dit qu'il s'agit de ma véritable identité ? "

Là c'est sûr elle allait le prendre pour un psychopathe. Avant qu'elle ne pense à cela il se rattrapa.

" Je voulais juste me montrer poli... Enchanté Aleera. Plutôt original comme prénom et très joli par la même occasion ! "

Lorsque Aleera posa une nouvelle question, il cru qu'il allait s'arracher les cheveux ou bien partir en courant, ou peut-être les deux. Décidément, c'était une véritable habitude chez elle que de poser tout un tas de questions presque plus saugrenues les unes que les autres. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle avait le don pour faire passer les gens pour des imbéciles. Riley une fois de plus ne savait trop quoi répondre.

" Où est-ce que vous allez chercher toutes ces questions ? Oui tout le monde parle la même langue, du moins je le pense... Sinon certainement qu'à l'heure actuelle nous n'arriverions même pas à aligner deux mots. " Une question lui vint à l'esprit. " D'ailleurs en parlant de ça, de quelle origine êtes-vous ? Avec un prénom pareil vous devez venir des pays de l'Est, non ? "

C'était peut-être un raccourci un peu simpliste. Après tout il ne perdait rien à demander. Par curiosité il se risqua à demander quelque chose de certainement un peu trop personnel à la brunette.

" Ça ne me regarde peut-être pas, mais de quelle manière êtes vous arrivée ici ? Enfin je ne parle pas du tunnel, mais plutôt de quelle façon vous êtes... "

Il avait remarqué qu'un peu plus tôt la jeune femme n'avait pas employé le mot mort, peut-être que cela la gênait, voilà pourquoi il évita de l'utiliser à son tour. Il laissa sa phrase en suspend, réalisant que cela ne se faisait pas vraiment de demander ce genre de chose à une parfaite inconnue.

Aleera se mit a rire avant de se mordre la levre inferieure. Elle ne le faisait vraiment pas expèrs de poser des questions aussi difficle. D'ailleurs, elles fusaient a une vitesse telle qu'elle se demandait meme si c'était son cerveau qui lui formulait... De plus, ca n'était vraiment pas son but de faire passer pour un idiot son interlocuteur, la jeune femme ne se serait pas permis, ils ne se connaissaient pas assez... Plus tard, je ne dis pas mais la... Bref, elle s'excusa une fois le fou rire passé

Vraiment désolée de vous poser des questions aussi saugrenues... J'essayerai d'éviter la prochaine fois...

Cependant, le jeune homme essaya tant bien que mal de lui répondre et lui posa soudain la question de ses origines. Avec un grand sourire Al' y répondit

Mes parents sont Russes, mais je suis née en France...

Puis, vint la question fatidique. Eh bien, lui aussi avait des questions difficiles parfois. Non pas dans leur compréhension mais plutot dans leur charge en émotions... Al' venait a peine de se remmettre de son chagrin que Riley, lui posait la question de savoir comment, elle était morte... Très gentleman, bravo! ^^
Sentant, alors le chagrin remonté, la jeune française respira un bon coup et se mordit l'intérieur de la joue pour penser a autre chose te relativiser

Je suis morte dans un accident de voiture... Avec son index et son pouce elle fit le signe de petitesse et ajouta, un tout, tout petit peu trop vite dans un virage... Et pas ca a fait des chocapic!

La jeune femm se voulait drole, alors que ca ne l'était pas, mais c'est pas une fois qu'on a fais dans son froc qu'il faut serrer les fesses... Donc, souriante et en droit de lui poser la meme question, Aleera questionna a son tour

Et vous, de quelle facon etes vous... décédé?

Mais sachant, qu'il n'aimait pas raconter sa vie passée, elle jugea bon d'ajouter

Enfin, si vous tenez a me repondre...

Voilà qui était plutôt une bonne chose. La jeune femme promis de faire attention et de ne plus poser des questions qui soient... comment dire, tirées par les cheveux probablement. Cela eu tout de même le mérite de faire sourire le faucheur.

" Cela ne fait rien, on va mettre ça sur le compte de l'angoisse ou de ce ce que vous voulez ... "

Des parents Russes, ayant immigrés en France, et bien en voilà des gens qui devait certainement beaucoup aimé voyagé. La France... il réalisa qu'en dehors du Canada et des Etats-Unis, il n'avait jamais vraiment eu l'occasion de parcourir le monde. Dommage, il était trop tard pour regretter de toute façon.

" Et bien, vos parents on dû en parcourir des kilomètres... Pourquoi ont-ils choisi la France d'ailleurs ? "

C'était à son tour de poser des colles et des questions pièges. Oeil pour oeil, dent pour dent ne dit-on pas ? Ce n'était pas tant la curiosité qui le poussait à demander ce genre de choses, mais plutôt une sorte "d'intérêt". De nature plutôt sociable, il se plaisait à s'intéresser à son prochain. Mais à trop s'intéresser aux gens, on fini par s'aventurer là où il ne faut pas. En l’occurrence, c'était à présent le cas. Peut-être aurait-il dû garder la question, sur les causes du décès d'Aleera, pour lui. Sur le coup, il cru qu'elle allait se remettre à pleurer... Tout mais pas ça, pensa-t-il. Mais non, elle réussit à contenir ses émotions. Il fronça les sourcils ne comprenant pas très bien la dernière phrase de la jeune femme.

" Des choca quoi ? Un accident de voiture... c'est plutôt moche ! J'ose espérer que vous serez plus prudente à l'avenir. Ca ne devait pas être très beau à voir... "

Et voilà la seconde raison pour laquelle il aurait mieux fait de la fermer une fois de plus. Inéluctablement, la question lui revint tel un boomerang. Cette fois-ci il n'y couperait pas. C'est avec soin qu'il choisit ses mots, histoire de ne pas trop en dire, mais de ne pas passer non plus pour un réfractaire de la conversation.

" Suicide... pas de vitesse, pas de virages... tout ce qu'il y a de plus banal et de pas vraiment glorieux ! "

C'est ce qui l'avait poussé à en arrivé à cette extrémité qui n'était pas banal. Rapidement il se dit qu'il devait changer de sujet, car il sentait bien que la question fatidique n'allait pas tarder à tomber tel un couperet bien aiguisé.

" Avez-vous réussi à trouver un logement ? "

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