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| Une conversation inévitable [Riley Thompson]: | |
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InvitéInvité | Sujet: Re: Une conversation inévitable [Riley Thompson]: Lun 2 Avr 2012 - 15:55 | |
| Une conversation inévitable:
Riley Thompson était très aidant, il trouvait des solutions aux problèmes de sa petite-amie. Comme quoi une interaction, un échange, un partage, une bonne discussion: tous ces points menaient à la réussite d’un certain accomplissement personnel. Aussi, ces notion conduisaient immanquablement à la concrétisation/ la réalisation de soi. Cela servait à éviter les soucis identitaires sous-jacents au manque d’un alter-égo qui vous juge de manière objective et qui vous aide à avancer. La présence des autres étaient donc extrêmement importante pour la construction de l’être humain. Cassie Williams acquiesça aux hypothèses émises par le canadien. Donner des conférences ou des cours aux plus jeunes étaient une étape prévue dans la cure de désintoxication: « savoir conseiller les autres ». La jeune femme n’y manquerait pas et cela la motivait. Il fallait encore attendre. La première mission du pardon n’était pas gagnée. Elle n’avait pas su demander des excuses à Jayden et Holly pour son comportement. Le propriétaire de Devil’s Tail ne lui en laissait pas le temps. Alors, pour avancer, elle s’était rabattue sur d’autres gens à qui elle avait causé du tord: il y en avait beaucoup malheureusement. Cassie n’était pas une fille facilement abordable à l’époque, tout passait par les mauvais regards, les sourires moqueurs, les insultes et même par une certaine forme de violence physique. A l’époque, la belle renfermait une colère en elle d’où ce caractère exécrable et à bannir de la société.
- Merci Riley pour ton aide! Je vais me renseigner sur les types d’associations qui existent au niveau du skyline. Pour ce qui est de donner des conférences pour parler de mon vécu, c’est prévu dans le programme de la cure mais je ne suis pas encore au stade de réaliser ce défi. Elle sourit malgré ses paroles qui pouvaient paraître défaitistes mais qui ne l’étaient pas en réalité car l’ex-prisonnière avait hâte de partager ses expériences avec un public averti. Cela permettrait peut-être de sauver des vies. De plus, des jeunes seraient certainement moins tentés, moins malléables, moins influencés par ce genre de pratiques destructrices. Cassie avancerait aussi par la même occasion. Elle pourrait enfin tisser un réseau social acceptable. Tu as encore raison, il faut arriver à dépasser les préjugés. Puis, je pense avoir légèrement changé quand-même… . Elle se permit un petit rire. Son image passée, elle l’avait enfin renié. Tu as vraiment le cœur sur la main mon chéri, je crois qu’on te le dit pas assez souvent. Tu m’aides beaucoup tu sais, merci…. . Je ne t’abandonnerai jamais, tu le sais ça? La suite lui laissa un air perplexe. Pour tout avouer, elle ne désirait pas que le faucheur prenne goût à se battre. Oui je m’en rappelle, tu l’as complètement laminé. J’espère qu’il n’y aura pas de retombé d’ailleurs, Jayden est capable de tout. Je le déteste ce type! Il est vraiment rancunier en plus… . Ne prends pas l’habitude de user de violence!
Elle sourit au reste des paroles de son petit-ami qu’elle aimait tant. Soudain, Riley entama un nouveau parallèle sur la confiance mutuelle: principe que Cassie ne respectait pas selon lui.
- Je suis vraiment navrée… je n’ai pas été une bonne petit-amie. Je te dois tout mais surtout la vérité. Elle ne répondit pas au reste. Son souci de confiance en elle l’a rattrapé malgré elle. La jeune femme baissa les yeux. Les paroles de son chéri était assez dures pour le coup. Non… . Elle rebondit juste sur le fait que Riley ne se serait pas intéressé à elle si elle était encore mauvaise, le canadien était un être droit et vraiment bon alors il n’était pas attiré pas le danger. Riley, j’ai confiance en toi! En moi non, c’est certain! Mais je ne ramène pas tout à moi, à ma personne. Je sais distinguer les autres de ma personnalité donc si j’ai confiance en toi, tu n’es pas moi, tu es quelqu’un de bien et tu mérites cette confiance. Je ne sais pas si tu me suis? J’ai pas voulu discuter avec toi c’est par honte, je sais qu’avec toi je ne devrais pas… mais je n’assume pas, je me suis toujours défilée dans ma vie. J’ai pas cette coutume de me confier, tu comprends? Elle soupira. Tu as le chance d’avoir cette capacité. Ce n’est pas donné à tout le monde. La suite amusait moins Williams. Pas un son sortit de la bouche de la belle. Riley avait raison, ses paroles étaient pleines de sens. Cassie se sentait minable donc elle ne dit rien. Elle prenait chaque conseil pour elle comme elle devait certainement le faire. Je t’aime Riley. Merci pour ton soutien, je me répète mais je ne sais quoi dire… . Je serai toujours là, si j’ai pu aidé… j’en reviens pas. Mais je suis ravie de te voir sortie de ce mauvais pas. Je ferai tout pour toi et tu le sais. Elle accepta le baiser de son petit-ami qui se présentait au bon moment. Comme tu veux… . Je n’ai plus très faim. Mais si toi tu en as envie, allons-y.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Une conversation inévitable [Riley Thompson]: Mar 3 Avr 2012 - 17:13 | |
| Cassie Ҩ Riley « La conversation doit tout aborder mais ne rien approfondir » - O. Wilde
Ensemble, il allaient y arriver, ils allaient s'en sortir, le faucheur en était certain. Ensemble, ils feraient un pied de nez aux vieux fantômes, rompant ainsi les chaînes, qui les reliaient à Cassie. De toute façon, il ne pouvait clairement pas en être autrement, cela aurait signifié soit la fin de leur couple, ou bien la mort de l'un ou de l'autre, tout bonnement atroce et inenvisageable. La drogue, quel fléau... mais à deux, ils seraient bien plus forts que cette addiction qui rongeait la jeune femme. Elle avait fait le premier pas vers la guérison, en prenant part à cette cure de désintoxication, à présent, elle se rendait compte que cela n'était pas si simple que ça, que la route serait longue et que les tentations seraient encore nombreuses. Il était plus que nécessaire qu'elle prenne confiance en elle, si elle voulait pouvoir continuer sur les sentiers du salut, sans ça, elle serait toujours éprise de doutes, manquant de craquer à la moindre occasion. Jusqu'à présent, Riley ne s'était pas rendu compte des faiblesses de sa petite amie, il voyait en elle une personne forte, décidé à en finir avec tout ça. Mais ce n'était là en réalité qu'une carapace. Une carapace tellement épaisse qu'il n'avait rien vu venir. Quel gros nul. Il s'en voulait, ni plus ni moins. Encore une fois, il n'avait rien vu arriver, pas plus que la première fois, lorsqu'il avait appris son arrestation, il y a de ça plusieurs mois. Une fois encore, il eu envie de foncer la tête la première dans un mur, peu importe lequel, le but étant uniquement de se faire mal pour se punir d'avoir été aussi... nul. Lorsque tombent les masques, la vérité surgit, parfois blessante, parfois douloureuse. Riley se demandait toujours pourquoi elle avait attendu tout ce temps avant de lui parler. Enfin, peut-être devait il arrêter de tout ramener à lui, en laissant tout simplement de côté ce qui était au final un détail. Se concentrer uniquement sur les causes et non les conséquences, voilà ce qu'il était judicieux de faire. Et puis ce n'était guère le moment d'enfoncer la jeune femme avec des paroles acerbes et une attitude des plus déplorables. Non, rien de tout ça ; se concentrer uniquement sur ce qu'elle pouvait éprouver, ses difficultés, comme ses peurs, tout en laissant les siennes de côté. Peut-être était-il un peu trop empathique parfois, bien que Cassie trouva cela fort appréciable. Pour l'heure, il trouvait juste qu'il réagissait de manière sans doute un peu trop égoïste et impulsive, ce qui ne lui ressemblait guère. Souffler un bon coup, faire fi de toutes émotions parasites, voilà ce qu'il fallait faire. Alors, c'est ce qu'il fit, afin de pouvoir reporter toute son attention sur la personne qu'il chérissait plus que tout au « monde ».
« Je ne savais pas que les conférences étaient au programme de la cure. En tout cas c'est une très bonne initiative de la part des médecins et autres personnes qui t'aident. A quel stade en es-tu ? Je n'ai jamais vraiment pris le temps de te poser plus de questions, sur ce qu'il se passe au cours de tes séances... et je dois dire que je m'en veux pour ça. Durant une demie seconde il baissa le regard, admira ses chaussures, puis reposa les yeux sur sa petite amie. Tu me remercies de l'aide que je t’apporte, mais je n'ai pas l'impression de faire grand chose, ou du moins de faire assez. Son sourire revint au grand galop. Oui, tu as changé, c'est le moins qu'on puisse dire. Tu as rangé au placard l'ancienne Cassie, tu n'as plus rien à voir avec cette fille. Tu as fais un énorme pas en avant et c'est peu dire encore. Il se mis à rire avec elle. Je risque de prendre la grosse tête et d'être beaucoup moins spontané, si on me le répète trop souvent. Ne me remercie pas, c'est tout à fait normal et naturel, que je sois là pour toi. Son sourire ne fit que s'étirer de plus belle. Oui, je le sais, d'ailleurs je trouve que je suis très chanceux de t'avoir à mes côtés. Son sourire s'estompa quelque peu. J'avoue que je ne le connaissais pas sous cet angle là. Je m'attends à une plainte déposée pour tout te dire, à moins que son ego est été tellement touché qu'il n'ose pas faire ce genre de démarche, ce que j'espère dans le fond. Je vais essayer de ne pas retrouver mes vieilles habitudes, c'est promis. » Un voile de tristesse passa durant une seconde à peine dans son regard.
Les paroles du faucheur avaient peut-être été un peu trop fortes, mais ce qui était dit, était dit, pas moyen de revenir en arrière pour ravaler ses phrases pas forcément justes, après mûre réflexion. Et puis, après coup, qu'est-ce que la confiance avait à voir avec tout ça ? Il se sentait un peu perdu en définitive.
« Tu ne me dois rien, c'est moi qui suis désolé de m'emporter ainsi. Ca ne risque pas de t'aider, à part peut-être à te braquer un peu plus. C'est à toi que tu dois certaines choses... après une mise au point, peut-être que tu arriveras à être en accord avec toi-même. Il secoua la tête avec vigueur, en signe de négation. Tu es loin d'être une mauvaise petite amie, qu'est-ce que tu racontes là ? Ne te dénigres pas comme ça, et puis ce n'est pas à toi de juger si oui ou non tu est une bonne chérie. La fin de sa phrase, plus le discours un peu alambiqué de Cassie le firent rire à nouveau, sa bonne humeur habituelle regagnait petit à petit du terrain sur les émotions négatives. Je crois que j'ai compris l'idée principale, même si je me suis un peu perdu en cours de route. S'il y a bien quelque chose que tu m'as appris, c'est de ne pas avoir honte de son passé, tu devrais appliquer ce conseil à ton tour. Tout est différent aujourd'hui, tu n'as plus à te défiler, ni à fuir, il faut faire face à présent, c'est le meilleur moyen d'arriver à combattre ton addiction, et puis toutes ces idées reçues à ton égard...Il opina du chef, pour montrer qu'il comprenait. J'ai conscience de cette difficulté, c'est de toi que les confidences doivent venir, pour te soulager, mais aussi et peut-être soulager ta conscience. Pour la troisième fois, ne me remercie pas. Ne dit rien alors. Il lui adressa un regard plein de tendresse et d'amour. Moi aussi je t'aime. Il hocha de nouveau la tête. Et c'est réciproque, j'ai envie que tu t'en sortes, que tu te tires définitivement de ce mauvais pas, parce que tu le mérite... tu mérites d'être enfin heureuse et de pouvoir vivre enfin quelque chose de bien. »
Son estomac ne criait pas famine, il avait juste envie de se retrouver ailleurs qu'en pleine rue, lieu pas forcément le plus approprié pour une discussion de ce genre.
« Je n'ai pas très faim non plus, mais l'appétit vient en mangeant. On ne va pas rester l'estomac vide et puis j'avoue que ce n'est pas le top pour parler cet "endroit". Pour ne rien arranger, je commence à avoir mal au dos. Cette remarque lui arracha un immense sourire. Je me fais vieux, ça y est c'est le début de la fin. »
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Dernière édition par Riley Thompson le Jeu 5 Avr 2012 - 16:40, édité 2 fois |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Une conversation inévitable [Riley Thompson]: Mer 4 Avr 2012 - 11:52 | |
| Une conversation inévitable:
- Ils nous le disent dès notre arrivée là-bas. On est obligé d’en voir quelques unes d’ailleurs. On entend les témoignages des gens guéris. Après ils nous disent pour conclure: « c’est bientôt votre tour ». Elle sourit. Le faucheur s’intéressait à ce qui occupait la plupart du temps les journées de cassie: la cure de désintoxication. C'était plaisant! Les rêves utopistes ne font pas de mal! Euh… j’ai un peu du mal à passer les premières étapes. J’avais une épreuve, une mission si tu préfères: pardonner mon prochain et offrir des excuses à ceux que j’ai pu blesser: une tonne de personnes en somme. J’ai échoué avec Jayden et Holly…enfin… ils n’en valent pas le coup donc je pense passer à l’étape suivante bientôt. Je vois des psys aussi. Je n’aime pas du tout cela. Tu en as déjà consulté ou pas? La prison t’y oblige parfois… . Ils entrent dans ta vie, ils tentent de tout savoir sur tout et ils interprètent tout à leur manière: je ne l’ai supporte pas. Aussi, j’ai des activités de temps à autres pour réapprendre les choses simples. Je m’en sors bien, avant je ne faisais pas tout cela: la cuisine, le jardinage, le ménage… . Voilà tu en sais plus. Je ne t’en ai pas parlé aussi donc… rien de grave. Elle sourit une nouvelle fois, tout allait mieux, Cassie se sentait bien en compagnie de Riley. Son petit ami avait le don de calmer ses craintes, sa colère et tout le reste. Oh si, ta présence m’aide beaucoup. Tu me donnes des conseils, tu ne me juges pas, tu ne me rejettes pas: tu m’aides grandement mon chéri. Je t’en remercie sincèrement! Elle marqua une légère pause. Avec toi, j’ai toujours su être naturelle. J’ai jamais eu besoin de faire appel à cette rage intérieure qui me rongeait à l’époque et même encore un peu maintenant. Je pouvais être sincère sans me cacher derrière une carapace de fille asociale. Tu es vraiment l’homme de ma vie!
Thompson ne connaissait pas la « Cassie Williams » d’avant. Enfin si… mais sous ses bons jours. C’était en repensant à cela que la jeune femme se remémora une raison qui l’avait poussé à vouloir être en couple avec le bel homme: pouvoir être elle-même. Avec lui, elle était juste authentique: pas de mauvais regards, d’attitudes inappropriées ou de mauvais coups. Elle l’aimait c’était certain et depuis le tout premier jour où ils s’étaient rencontrés, il lui plaisait. Elle était follement amoureuse et heureuse d’avoir Riley dans sa vie pour de vrai!
- Il fallait changer… ce n’était pas évident mais la prison m’a bien réveillé. Williams avait du recul sur ces deux mois en prison. Je te le répète souvent car tu mérites de l’entendre. A l’inverse, tu peux compter sur moi. Elle sourit. Les dires du canadien la touchèrent réellement. Je suis désolée pour toi mon chéri… c’était un bon ami, non? Je l’espère aussi mais Jayden aime bien foutre la merde dans la vie des gens: c’est son passe-temps favori. C’est mieux mon chéri, te battre ne résoudra rien: rien de tel que les mots ou l’ignorance qui est le pire des fléau dans le fond. Elle enchaîna: ne t’excuses pas tu es bien plus réaliste que moi et lucide qui plus est. Je t’ai caché des choses alors tu peux m’en vouloir. Elle le fixa d’un air calme et plus posé qu’au début de leur discussion. Oui chef! Je devrai… . C’est gentil Riley, il faut y croire: je vais en rire quand toutes ces merdes seront derrière moi. J’ai hâte! Je te retourne ces belles prévisions. Mon bonheur c’est toi. Ils en revinrent à un tout autre sujet: le choix de manger ou non. Oui parler dehors c’est pas le top. Elle rit au reste des dires de son petit-ami qu’elle embrassa tendrement juste après. J’irai où tu iras. Je te suis mon chéri.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Une conversation inévitable [Riley Thompson]: Jeu 5 Avr 2012 - 16:33 | |
| Cassie Ҩ Riley « La conversation doit tout aborder mais ne rien approfondir » - O. Wilde
S'intéresser de plus près à la cure de sa petite-amie, par extension, s'intéresser à elle, voilà ce qu'il aurait dû faire bien avant aujourd'hui. Comme quoi, il avait beau être présent physiquement pour la jeune femme, il en avait presque oublié le plus important, la communication. N'est-ce pas une chose primordiale dans un couple ? Et bien si. Il faut dire aussi qu'il avait été seul durant tellement d'années, qu'il en avait oublié certaines choses. Cassie n'avait pas l'air de lui tenir cure de ce petit oubli. Tout allait bien en définitive. C'est avec une attention toute particulière qu'il écouta les paroles de l'ex prisonnière. Il sentit au ton de celle-ci, que l'épreuve de la conférence qui l'attendait, l'angoissait au plus haut point. Elle n'avait pas à s'en faire, lorsqu'elle se retrouverait devant son « public » les choses se délieraient d'elles-même et tout coulerait de source. Le faucheur lui rendit son sourire avant de reprendre la parole.
« C'est plutôt bien de devoir assister à ce genre de choses, dès l'arrivée dans la cure. Au moins grâce à ça, tu peux te rendre compte que tu n'es pas un cas à part, que cela peut aussi arriver aux autres. Et qu'est-ce que les récits des gens qui ont réussi à se sortir de cette mauvaise passe t'inspirent ? Un léger rire lui échappa. Je te sens bien stressée à l'idée de devoir parler à ton tour de l'expérience que tu as pu vivre. Ça va aller, ne t'en fais pas. Ça ne peut qu'être enrichissant. Tu seras comme une sorte d'espoir pour ces gens qui sont au fond du gouffre, l'espoir que de meilleurs jours existent, l'espoir qu'on peut s'en sortir et remonter la pente... A nouveau il écouta attentivement le récit de Cassie. L'évocation de Jayden et Holly le fit rire contre tout attente. Effectivement, tu peux passer à l'étape suivante, car de toute façon ils ne voudront rien entendre, alors à moins que ce chapitre s'appelle, parler à un mur et implorer son pardon, rien ne te retiens visiblement d'aller plus loin dans ton avancement. Tendrement, il lui demanda : A qui d'autres as-tu présenté des excuses ? Une grimace apparue sur le visage du Canadien à l'évocation de la prison. Oui, j'ai dû en voir, mais ça n'a pas duré longtemps, on m'a tout de suite classé dans la catégorie, bête sanglante, sans chercher à comprendre quoi que ce soit et... hop on m'a envoyé au quartier de haute sécurité. Je rejoins donc tes impressions, ils interprètent tout comme bon leur semble... Enfin tous ne sont sûrement pas à mettre dans le même panier. J'aurai dû te questionner là dessus plus tôt, je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas fait avant. Je m'en veux un peu. Il était content d'avoir osé poser la question, ainsi les journées que devaient passer sa petite-amie, lui apparaissaient un peu moins obscures. Un large sourire vint illuminer son visage, alors qu'elle affirmait que sa présence l'aidait beaucoup. Je n'ai pas l'intention de te rejeter, bien au contraire. Je suis content de te l'entendre dire, et je suis heureux que tu n'ai jamais eu à te cacher avec moi, un signe qui ne ment pas et qui aurait dû nous faire tilter avant. Il repensa alors avec amusement à tous les films qu'il avait pu se faire avant qu'ils ne soit ensembles. Il l'embrassa à nouveau alors qu'elle venait de lui dire qu'il était l'homme de sa vie, cette phrase dotée d'une sens énorme, l'ému au plus haut point. Si tu savais à quel point je t'aime. Je ne peux plus me passer de toi, je crois bien que tu es la femme de ma vie, celle que j'attendais depuis toujours. »
La prison changeait à n'en pas douter le plus vil des hommes. Certains prisonniers - pour ne pas dire la plupart - qu'il avait côtoyé, avaient tous le même regard, cette lueur triste au fond des yeux, celle de quelqu'un en ayant trop vu. Il hocha la tête pour marquer le fait qu'il était d'accord avec les dires de sa petite amie.
« Oui, il fallait changer, la prison a été un sacré électrochoc, peut-être un peu trop violent. Au moins tu as pris conscience de certaines réalités. Je suis fier de toi et du chemin que tu as parcouru ces derniers mois. Merci d'être là, je tenterais de ne pas l'oublier en cas de coup dur. Riley haussa les épaules, pour montrer que dans le fond il s'en fichait un peu. Au vue de la réaction de Jayden, il avait pris conscience que ce n'était pas un véritable ami. C'était peut-être triste, mais c'était ainsi. Il était peut-être un bon ami, mais pas un vrai ami, tant pis je ne vais pas perdre mon temps en essayant de me rabibocher avec lui, je pense que c'est peine perdue de toute façon, la hache de guerre a été déterrée. Cette phrase assez imagée le fit sourire, bien que la situation ne s'y prêtait pas forcément. La violence ne résout rien tu as raison, mais à défaut d'avoir résolu quelque chose, ça ma bien défoulé. On va dire que c'est le principal, enfin je risque de payer cher ma séance de punching ball. Peut-être que je pourrais faire passer ça pour de la légitime défense. Il fronça le nez en une moue rieuse. En fait je crois que ma réponse n'était pas proportionnelle à la sienne, alors ça ne marchera pas, zut... je l'ai à peine touché pourtant. Ils savaient tous deux que c'était faux, Riley s'était acharné sur lui, il voulait juste plaisanter un peu sur la situation. La discussion redevint sérieuse. Maintenant que j'ai réussi à me calmer, je peux t'assurer que je ne t'en veux pas. Je peux comprendre les raisons qui t'ont poussées à ne rien me dire. Je ne vais pas t'en blâmer. C'est vrai ça, tu en riras dans peu de temps, peut-être même que d'ici peu tu regretteras tout ça, en te disant que ta vie manque de piment. A nouveau il se mis à rire, il ne souhaitait pas qu'elle en arrive à cette triste constatation bien entendu. Je vais essayer de ne pas te décevoir alors et j'espère bien qu'on fera un grand bout de chemin ensemble... En parlant de ça, bien que ce soit pas l'endroit le plus adéquat pour ce genre de questions... qu'est-ce que tu dirais du fait de trouver un chez nous, de vivre ensemble ? Avec une mine digne d'un enfant de 5 ans, il ajouta : C'est trop déprimant d'être sans toi. Que m'avez vous fait Mlle Williams ? Nouveau rire mêlé d'un regard rempli d'amour. Il accepta bien volontiers le moment de tendresse qu'elle lui offrit, avant de reprendre la parole. Que dirais-tu d'aller au delice-cieux ? Au moins l'endroit ne sentira pas la vieille frite. Une idée lui vint alors, qu'il s'empressa de partager avec sa moitié. Je te propose une petite séance de détente ensuite, au rest in peace, histoire de se délasser dans un spa. Ça te dis ? »
Il avait envie de passer du temps en sa compagnie, de la retrouver un peu, seul à seul. Il passa un bras autour des épaules de Cassie, puis se mis en route avec elle, en direction de la voiture, qu'il avait laissé près d'une demie-heure plus tôt, sur le parking du fast-food.
fiche par century sex.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Une conversation inévitable [Riley Thompson]: Lun 9 Avr 2012 - 20:03 | |
| Une conversation inévitable:
Riley Thompson semblait très attentif aux dires de sa petite-amie. Elle évoquait un thème qu’elle n’affectionnait pas tellement: la cure de désintoxication. La jeune femme avait beau être entourée au centre, elle se sentait bien seule. On la renvoyait sans cesse à son individualité: chose à laquelle elle ne prêtait pas attention par le passé. A l’époque, ses seuls soucis étaient la drogue et Steve. Elle ne se préoccupait que de cela. Son ex-fiancé était un type qui n’avait aucune jugeote. Il n’était pas foutu d’aller à l’heure à son travail de mécanicien à cause d’un sommeil déréglé par la répétition de soirées à longue durée. Ces dernières étaient elles-mêmes perturbées par un abus intensif d’alcool et de substances illicites. Son patron le rappelait à chaque fois pour lui tirer les oreilles mais rien n’y faisait: toujours le même scénario! Cassie bossait en tant que serveuse au Devil’s Tail. Elle n’était pas souvent là le soir, elle constatait souvent les dégâts qu’effectuait Steve et ses potes tôt le matin. Quand elle ne bossait pas, la belle passait son temps à traîner avec ses amis qui étaient des délinquants à proprement parler. Ensemble, ils gênaient plutôt la population qu’autre chose: les travaux d’intérêts généraux ils connaissaient. Rien ne les atteignait. Le seul instant où Cassie redescendait sur terre n’était pas si rare et ils se résumait facilement: les gifles de Steve lui démontraient qu’elle s’enfonçait dans la même merde qu’avec Jackson. Williams n’avait pas de limites par le passé, elle n’aimait personne et s’amusait à provoquer quiconque se mettait sur son passage. La haine dictait ses faits et gestes, elle n’arrivait pas tout le temps à se comprendre elle-même. Or, elle n’avait aucun recul sur chaque situation, sur son comportement et son attitude. Son égoïsme prenait toujours le dessus. Alors, la prison l’avait réellement changé. Ce fut bénéfique. Riley était aussi son sauveur, jamais elle ne l’oublierait. Elle devait penser à plus de choses, ce n’était pas toujours simple. Mais il le fallait pour éviter les bêtises. La cure était un soutien. Elle ne pouvait pas abandonner.
- Oui et non. Je n’aime pas l’idée de faire partie d’un cercle… . Les gens étaient censés s’entraider. Les plus forts apportaient leur soutien aux plus faibles: à la cure ça marchait ainsi. C’était trop simple à dire. Cassie se sentait un peu à part, elle n’admettait pas son problème. Faire face à des gens plus atteints qu’elle ne la rassurait pas, elle n’était pas confiante. Elle avait peur dans cet univers. Elle s’était cru guérie fut un temps, la réalité avait été trop dure à supporter: c’était l’inverse. La belle n’avait pas touché à la drogue depuis bientôt sept mois et des personnes du centre en prenaient encore… . Les différences de stades étaient trop pesantes! Williams avait du mal à l’accepter. Tu sais les autres sont parfois dur à supporter… . Sinon, j’apprécie d’entendre des récits de gens qui vont bien. Bien que cela me paraît moins utopiste qu’avant, j’admets me sentir nulle parfois. A les entendre, les personnes coincées en cure sont vraiment basses. Enfin… je ne prends pas tout pour argent comptant. Alors, j’écoute mais sans plus. Elle sourit légèrement. Merci de me soutenir. Je ne suis pas stressée mais je n’y crois pas. Ça me plaît bien, j’imagine les commentaires de fin, pouvoir aider les autres. Tu as raison, mais je n’y suis pas donc pas de précipitations. Riley eut une marque d’attention aux paroles de Cassie: il rit quand elle évoqua Holly et Jayden. Sa petit-amie sourit plus généreusement pour le coup, le canadien avait de l’humour. Je passe c’est clair. Ils ne sont pas prêt d’entendre raison ces deux là. Je les déteste, souligna-t-elle de nouveau. Rien ne me retient du dis? Son manque de confiance en elle si. Je ne suis pas invincible et je crois que je suis à un moment de ma vie où je stagne, je ne sais pas pourquoi. J’ai tout ce que je souhaite mais… ma santé est mon plus gros défaut: cette vieille addiction me tape sur le système. Pourquoi commencer? J’ai été vraiment idiote, je me suis laissée influencer depuis toujours. Les questions de Riley étaient légitimes. Cassie y répondit sans trop traîner, le faucheur avait le droit à la vérité. Je me suis excusée auprès de ma sœur, je lui ai fait vivre un enfer et ma mort n’a pas arrangé les choses. Je n’étais pas un modèle donc mon immeuble entier y est passé pour résumer la situation. Ils en revinrent au sujet des psychologues et de la prison. Le canadien avait été jugé de manière très poussée. Cassie était triste d’entendre cela. C’est bien dommage, ils ont été loin sur le coup. Personne devait t’ennuyer après ça. Il ne faut pas t’en vouloir pour si peu. On y pense pas toujours, j’aurai du tout te raconter de mon propre chef. Enfin, tu représentes mon bonheur. Chaque instant passé avec toi je les vis à fond et je ne pense pas à tous mes problèmes. Elle sourit en fixant son chéri droit dans les yeux. Je t’aime, avec toi je me sens bien et je sens qu’on peut aller loin à deux: on va déplacer des montagnes… elle rit, l’air amoureux prenait le dessus. Ils s’embrassèrent. Ça me touche Riley. Je ferai tout pour toi. Le changement…, la prison…: des thèmes pas évidents à aborder. Oui il le fallait sinon ma vie était vouée à l’échec: j’étais une vraie emmerdeuse publique, si tu savais… . Elle rit. Merci… . Elle sourit. Riley avoua se ficher d’avoir perdu un ami. Jayden est dur de la feuille, je crois qu’il n’oubliera pas d’aussi tôt la façon dont tu l’as tabassé. Ce n’est pas facile de perdre un ami… si tu as besoin de soutien mon chéri: n’hésites pas. C’est sûr que Jay est un cas à part. Il ne sait pas pardonner et prendre du recul pour accepter les choses. Il est tellement bizarre… . J’imagine bien, tu as tout lâché sur lui. Oui ne t’en fais pas, Jayden t’as frappé avant, je suis témoin et je ne suis pas la seule. Ta réponse était légitime, il aurait pu te tuer j’en suis certaine, s’il avait une sarbacane: il n’aurait pas hésité, je l’ai vu dans ses yeux de victime. Elle rit. Elle avait user d’humour et minimiser l’arme que Jay pourrait posséder histoire de rendre son récit un peu plus bête qu’il ne l’était. L’auto dérision lui appartenait sur ce coup-là. Riley présenta des sortes d’excuses déguisées à son interlocutrice. Merci de ne pas avoir campé sur tes positions mon chéri. Je n’aime pas me disputer avec toi. Discuter m’a fait du bien et toi? Oui, nous verrons bien. Il évoquèrent l’avenir, leur avenir! De même, je pense que oui. La proposition de Riley fit réagir Cassie de manière inattendue. Elle sautait presque de joie et elle se jeta au cou de son petit-mi. J’accepte mon amour, à deux, ensemble, nous affronterons mieux ce monde. Elle sourit. Tu es mignon. Je pense que je t’ai ensorceler. Mais ne t’en fais pas tu exerces le même pouvoir sur moi. Elle lui prit la main. Allons au Délicieux. J’ai une amie qui bosse là-bas. Elle a failli me trouver un job dans cet endroit… . Le reste me plaît encore plus. Elle l’embrassa pour la énième fois.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Une conversation inévitable [Riley Thompson]: Jeu 12 Avr 2012 - 15:43 | |
| Cassie Ҩ Riley « La conversation doit tout aborder mais ne rien approfondir » - O. Wilde
La conversation semblait ne pas avoir très bien démarrée, Riley ne comprenant pas très bien pourquoi, sa petite amie lui avait dissimulé pendant tout ce temps son mal-être, mais aussi les difficultés éprouvées durant la cure de désintoxication, à laquelle elle devait participer suite à sa sortie de prison – condition sine qua non pour cela. L'incompréhension la plus totale l'avait mené sur de drôles de chemins, ceux de la colère sourde et froide. Sentiment qu'il détestait d'entre tous ; chose qui ne lui ressemblait peu que de se mettre en pareil état, pour si peu au final. Se ressaisissant petit à petit, il avait réussi à mettre sa déception et son irritation de côté, pour se concentrer uniquement sur ce que pouvait éprouver Cassie. Ne pouvant la « bouder » bien longtemps, il s'était aussi rendu compte qu'il ne savait pas du tout en quoi pouvait bien consister cette cure, ce qu'elle devait y faire... Maintenant qu'il en savait plus, il comprenait mieux les angoisses de la jeune femme. Malgré son rapide changement de comportement, elle éprouvait quelques difficultés et semblait bien plus fragile qu'il n'avait pu l'imaginer. Aussi se devait-il de la rassurer, mais aussi de l'aider du mieux qu'il pouvait. Un sourire vint éclairer le visage du faucheur, alors que sa petite amie reconnaissait avoir du mal à supporter les personnes avec qui elle devait cohabiter le temps que pouvait durer les différentes séances.
« Et oui... l'enfer c'est les autres, mais rassures toi, bientôt tu n'auras plus à les supporter, tout ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Pourquoi te sens-tu nulle par moment ? Il ne faut pas le voir ainsi... les personnes qui font parties de la cure ont décidées, d'une manière ou d'une autre de s'en sortir. Pour le Canadien, la jeune femme se mettait des battons dans les roues, seule. Il ne lui manquait que peu de choses pour stopper ce comportement. Pourquoi tu n'y crois pas ? Lorsque tu auras pris confiance en toi, tu verras que tout te paraîtras déjà beaucoup plus simple qu'avant. En tout cas, je crois fort en toi. Tu as raison dans le fond, pas de précipitation. » Holly et Jayden, deux personnages bien particuliers, qui n'étaient pas prêts de tirer un trait sur leur rancune et sur ce qui avait bien pu se passer au Devil's Tail, si on additionnait à ça l'épisode du supermarché, ils ne risquaient pas de les oublier de si tôt. Riley aurait peut-être dû se contrôler un peu plus ce jour-là, cela risquait fortement de leur attirer de gros ennuis. « Laisse les là où ils sont, sur leur piédestal, de là où ils surplombent la bêtise humaine... quelqu'un à dit un jour que parler aux cons les instruisaient, ne leur donne pas cette occasion de devenir plus « érudits ». Je crois qu'on ne peut plus grand chose pour eux de toute façon. Tant pis pour ces deux idiots, s'ils n'arrivent pas à voir la personne que tu es devenue et à te pardonner pour tes actes, c'est leur problème après tout, pas le tien. Je pense qu'à un moment donné, il faut tourner la page. »
La jeune femme avait l'impression d'être perdue, trop étouffée par ses vieux démons sans doute. Pour passer outre ce sentiment, elle devait regarder un peu plus loin encore devant elle. Ce n'était en fait qu'une fine barrière, une barrière invisible, que seul son esprit érigeait. La question du « pourquoi débuter » arriva sur le tapis. En effet, pourquoi commencer à se droguer ? Difficile de répondre convenablement à cette question, à l'époque elle avait dû se laisser entraîner... difficile alors de se rendre compte que le chemin qu'elle allait emprunter n'était pas du tout le bon.
« Personne n'est invincible Cassie. Tu as l'impression de stagner ou de régresser, car tu es arrivée à un stade où tu avances moins vite qu'au départ, mais dès que tu auras réussi à prendre conscience que ce qui importe maintenant, c'est le fait de ne pas craquer, de ne plus craquer, tu pourras de nouveau faire un pas en avant. Ta progression risque d'être plus lente à présent, mais cela ne veut pas dire que tu vas faire du sur place continuellement, ne t'en fais pas. Il haussa légèrement les épaules, pour lui montrer qu'il n'en savait pas plus qu'elle sur le sujet. Je ne sais pas pourquoi commencer, pour tout un tas de raisons peut-être, toutes plus saugrenues les unes que les autres, mais je ne pense pas que ce soit vraiment important au final. Peu importe ce que tu as pu faire, qui tu as pu être et qui tu as pu fréquenter... Concentres toi sur le présent, pas sur le passé. Et arrête de t'insulter de tous les noms d'oiseaux. Cela le fit sourire, cette façon qu'elle avait de s'auto-flageller en était presque mignonne. Elle lui révéla ensuite sans le moindre problème toutes les personnes envers lesquelles elle s'était excusée, soit un certain nombre. Ce qui étonna presque le brunet, il ne pensait pas qu'elle ait pu faire autant de « dégâts », il faut dire qu'il n'avait pas vu la version maléfique de Cassie à l'époque. C'est bien que tu te sois excusée auprès de tous ces gens. » Le passé, encore et toujours... ils en revenaient aux années où Riley avait croupi en prison, sujet pas franchement intéressant et encore moins agréable. « Je pense que la psy était pressée de se débarrasser au plus vite de mon dossier, elle n'a pas chercher à comprendre quoi que ce soit, c'est contenté des quelques notes qui figuraient sur son papier et puis voilà. C'est vrai que j'étais plutôt tranquille, enfin presque... il stoppa net sa phrase, ne souhaitant pas en dire plus ce cet épisode douloureux. D'accord, le principal c'est que tu ne m'en veuilles pas. Profitons à fond des moments passés ensembles alors et ne pensons pas au reste. Un frisson parcouru le faucheur, les mots que venaient d'employer Cassie étaient vraiment touchants. Tout comme elle, il avait la certitude qu'ensembles ils iraient très loin, vraiment très loin, du moins c'est tout ce qu'il souhaitait. Tes paroles également me touchent. Tu fais de moi l'homme le plus heureux de... du skyline. Je me demande bien comment j'ai fais pour survivre jusqu'à présent sans toi... La suite le fit sourire. Je suis sûr que tu en rajoutes un peu... A t'entendre, tu devais être un sacré énergumène. A nouveau il haussa les épaules lorsqu'elle aborda une fois de plus le sujet Jayden. Bof, ce n'est pas si terrible que ça, je pense que j'arriverais à vivre sans lui ne t'en fais pas et puis il l'a bien cherché après tout. Je ne pouvais pas le laisser t'insulter ouvertement, c'était vraiment trop dur, j'aurais peut-être pu prendre un peu plus sur moi... mais bon ce qui est fait est fait. Il est bizarre tu as raison. Me tuer ? Il se mis à rire à la blague de la rouquine. Non, je ne pense pas, je suis solide. Par contre je ne sais pas comment ça va se passer le jour où va se croiser, je risque de prendre cher... Il l'embrassa avant de continuer. Je n'aime pas ça non plus, de rien... je me rend compte de mon erreur alors je reviens sur ma position. Ça m'a aussi fait du bien de parler, c'était sûrement nécessaire. Je suis content que tu te sentes mieux. Bien que peu romantique, voire pas du tout, la suggestion de Riley fit visiblement plaisir à sa petite amie. Une fois de plus ils étaient sur la même longueur d'onde. Elle lui sauta au cou, chose qui ne fit qu'agrandir son sourire. La voir si heureuse, ça n'avait pas de prix. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux que tu acceptes, moi qui avait peur que tu dises non... Il ne nous reste plus qu'à en parler sérieusement et à trouver un nouveau logement. Il fit mine de réfléchir. Tu penses bien, se faire ensorceler, c'est plutôt agréable en fait. » Nouveau sourire, puis il se laissa embrasser et entraîner jusqu'au délice cieux.
fiche par century sex.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Une conversation inévitable [Riley Thompson]: Mar 17 Avr 2012 - 19:27 | |
| Une conversation inévitable:
Riley Thompson préférait sortir une citation bien connue pour répondre aux dires de sa petite-amie. C’était véridique dans le fond, mais peut-être pas approprié. Cette marque de culture de la part du canadien était authentique. Or, la généralité n’était pas de mise. Cassie subissait un groupe qui ne lui convenait pas à la cure de désintoxication. Le mélange des plus forts et des plus faibles laissait les « entre deux » dans un sentiment de confusion intense. Donc, l’enfer n’était-il pas soi-même? Williams stagnait à cause de cela. Son compagnon avait raison elle devait prendre confiance en elle et arrêter de se juger incapable. Riley se voulait rassurant et cela marchait. Le sourire du bel homme donnait le ton à la conversation.
- Oui, un bien mauvais souvenir! Elle sourit à son tour. Je me sens nulle car des personnes sont plus guéries que moi et c’est frustrant car elles viennent encore, elles te montrent leur bonheur à la figure. Ce n’est pas évident d’accepter d’être plus faible qu’eux. Ce n’est même pas encourageant. Les plus faibles, si je peux dire cela, sont aussi un freins car j’ai du mal à admettre mon image passée et ils me la renvoient comme un boomerang. Je dois penser à mes efforts et me concentrer sur mes progrès j’ai compris. Elle rit légèrement. Tu as raison, ce combat n’est pas gagné d’avance. J’y croirai quand je réussirai à avoir confiance en moi. Tu as encore raison, tout cela me paraîtra plus simple et mon attitude présente sonnera comme de la stupidité avérée. Elle sourit. Thompson avait le don de la rendre heureuse. Merci d’être là mon chéri, je t’en suis très reconnaissante. Elle rit aux dires suivants du canadien concernant Wellington et Westley. J’aime ta philosophie mon chéri, je vais la suivre. Même s’ils me mettent des bâtons dans les roues, ils méritent juste une indifférence marquée. Comme constat, l’indifférence était pire que la haine.
La jeune femme acquiesça aux paroles suivantes de Thompson. Il disait vrai. C’était exactement ce que Cassie pensait. Il voyait juste. Il ne passait pas par des détours comme sa petite-amie qui se laissait avoir par le doute. Sa pensée et sa vision étaient claires: il ne vivait pas cette situation mais le faucheur la comprenait très bien. Il faisait preuve d’empathie. Williams appréciait converser de tout cela avec son chéri: elle le lui devait, puis avec Riley, elle ne perdait pas de temps car tout était tout de suite plus évident.
- Merci mon chéri, tu dégages vraiment la problématique principale: ne plus être tenter ça serait la fin de tous ces soucis. Merci de tes conseils! Je t’avoue qu’une progression plus lente ne m’enchante pas mais j’y suis bien préparée. Elle sourit. Oui le présent donc toi: tu es vraiment l’élément principal qui régit ma vie. Je t’aime et tu représentes mon bonheur le plus simple. Je ne cesserai de te le répéter quitte à te saouler. Tu es vraiment un être unique et exceptionnel mon chéri. Tu comprends tout sans avoir vécu la situation, tu m’aides beaucoup. Je t’admire tu sais! Elle marqua une légère pause. Les gens méritaient des excuses, je n'ai pas été sympa et ce de manière purement gratuite. Le passé de Riley resurgit pour le coup. Tu n’es pas tombé sur quelqu’un de bien, un bon professionnel. Elle ne termina pas sa phrase pour éviter de raviver les vieux démons. Pourquoi t’en vouloir? C’est toi qui dois m’en vouloir. Je suis encore désolée pour mon attitude. Oui profitons! Les paroles de Riley devinrent très touchantes. Merci mon amour. Vraiment, je suis gâtée, tu es adorable: je ne me vois pas non plus sans toi. La proximité était de mise. Le sujet Jayden revint sur le tapis. C’est bien dommage, mais Jay est comme ça et on le changera pas. Ce qui est fait est fait c’est clair, mais tu n’étais pas obligée de me défendre: ça me touche. Il a pas intérêt à répliquer! Cassie pensait sincèrement avoir apporté des soucis à Riley, cet exemple était frappant. Les propositions du canadien pour la journée plurent à Cassie. Ils en furent plus qu’heureux. C’est ensemble qu’ils se dirigèrent vers leur « programme de l’après midi ». La jeune femme sourit à la vue de son chéri. elle voulait le remercier de toutes ses forces. La discussion leur avait fait du bien. Le couple pouvait réellement tout se dire.
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| | | Jared Z. Lee† JE SUIS : † J'AI : 33 † ENTERRÉ LE : 10/06/2011 † PROCHES EN DEUILS : 1648 † AVATAR : Jeffrey Dean Morgan | Sujet: Re: Une conversation inévitable [Riley Thompson]: Mar 17 Avr 2012 - 20:01 | |
| Terminé, verrouillé & archivé. |
| | | | Sujet: Re: Une conversation inévitable [Riley Thompson]: | |
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