Sujet: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Ven 18 Mai 2012 - 20:31
« Il est temps que nous parlions »
Riley Thompson & Cassie Williams
Ces derniers temps, la vie du couple Thompson/ Williams ne fonctionnait pas sur un rythme de plus idylliques. Les deux jeunes gens s’aimaient à la folie, ce n’était pas à nier ou à omettre. Le seul souci restait les absences à répétition de Cassie qui empêchaient au couple de vivre pleinement cet amour. Ils s’étaient installés ensemble par pure nécessité, le tremblement de terre les avait encore plus rapproché. Mais, l’ex-prisonnière avait ouvert un bar histoire de réaliser un vieux rêve. Elle gardait des aspirations dans la vie. Elle n’était plus la même qu’avant. Le canadien aidait sa petite-amie de temps à autre au Reaper, ils partageaient une activité de manière ponctuelle. Ils ne parlaient pas de ce manque d’instants en amoureux. Cassie le ressentait, elle se culpabilisait fortement. Or, elle devait se donner à fond pour faire marcher son affaire. Les débuts étaient cruciaux, tout se jouait à cette étape: le commencement. Williams devait envoyer la sauce sans jamais baissé les bras: exit le sommeil, le temps à soi, les moments avec les proches, etc. Elle supportait durement et sûrement la situation. En silence, elle souffrait parfois. Ouvrir sa propre entreprise n’était pas de tout repos. Mais ce but la rendait plus confiante sur sa personne. Mais, elle devait penser à Riley! Elle le faisait. Malheureusement, elle ne modifiait rien de son emploi du temps un peu trop surbooké. Le pauvre subissait plus qu’autre chose… . Présentement, Cassie rentra à la maison. Elle avait un peu de temps au midi. La jeune femme ne savait pas si son compagnon était présent. Une fois passée le seuil à de la porte, elle surprit le faucheur assit sur le canapé à rêvasser. Elle lança directement:
- Salut mon chéri, elle alla l’embrassait très rapidement. Cassie ne prenait pas le temps de se poser avec l‘écrivain. Depuis qu’ils vivaient ensemble , ils n’avaient pas vraiment eu plus d’un vrai moment rien qu’à deux à profiter de leur statut de jeune couple. Tu devineras jamais, j’ai croisé une de tes fans au magasin: une dame pas très fraiche au passage. Elle m’a littéralement agressé car elle m’a vu l’autre jour avec toi. Elle voulait ton numéro de portable et te voir pour un rendez-vous: à la place, elle a écopé d’autre chose cette furie. Tu es célèbre mon chéri, je vais devoir l’accepter! Ça va toi? En même que de converser légèrement seule dans le fond car Riley ne pouvait peut-être pas tout entendre, Williams faisait des allers-retours dans la pièce pour ranger et nettoyer. La jeune femme bougeait de trop, son hyperactivité ne la quittait nullement.
Dernière édition par Cassie Williams le Dim 10 Juin 2012 - 8:18, édité 1 fois
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Dim 20 Mai 2012 - 11:31
Cassie & Riley
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Lun 21 Mai 2012 - 8:27
« Il est temps que nous parlions »
Riley Thompson & Cassie Williams
Le calme avant la tempête. Le faucheur, présent sur le canapé, à profiter d’un moment de solitude, allait connaître le tornade Cassie. Cette dernière ne savait plus rien faire sans apprécier l’instant. La belle avait pris pour habitude de ne pas arrêter de courir dans tous les sens. Elle en faisait beaucoup trop, incapable de se calmer. Personne ne lui disait rien au Reaper, elle était la patronne. A la maison, il y avait Riley qui subissait la situation. Elle avait des efforts et des excuses à fournir! Son hyperactivité devait cesser. Une fois rentrée du boulot, Cassie devait se consacrer à son compagnon. Cette idée lui plaisait et elle le ferait. Elle attendait toujours que son affaire connaisse un succès. Or, elle se voilait la face: son couple primait sur tout. Alors, pourquoi modifier la donne en peu de temps? Cassie se sentait mal, elle avait pris le temps de constater l’air désemparé du bel homme. La tristesse et la colère envahirent Williams. Or, il ne fallait pas que cette rage prenne le dessus. Elle s’était tant battue pour arriver à calmer ce trop plein de haine. Avec les psychologues, ils n’avaient pas encore trouvé d’où cela provenait. Or, Cassie avait mis fin à la cure. De toute manière, les médecins la pensait capable de se gérer tant elle avait franchi pas mal d’étapes avec ce nouveau projet. Mais une fois au bar, elle se retrouvait avec des personnes comme elle par le passé. C’était dur d’assumer ses progrès quand tout le monde en profitait devant ses yeux. Elle résistait. N’ était-ce pas la clé du succès? Riley et Cassie entamèrent une discussion. L’écoute était de mise… .
- Oh… Pardon, je suis désolée: j’ai vu un peu de désordre. Elle emprunta un air gêné. Cassie se rendait compte qu’elle faisait n’importe quoi. La jeune femme voyait peu son petit-ami et elle en profitait pour s’activer à d’autres tâches devant lui. Qu’est-ce qui la retenait ainsi? Si, bien-sûr. Elle sourit légèrement. Depuis son opération, elle ne s’était pratiquement jamais reposée comme il le fallait. Williams avait préféré réaliser un rêve qui prenait forme à ce moment précis. Un jour, elle allait le payer c’était certain. Pour ton admiratrice, je me suis occupée d’elle en lui donnant ce qu’elle voulait, plaisanta-t-elle, avant d’enchainer plus réalistement: une façon de lui faire comprendre de ne plus venir nous importuner. Cette femme avait des idées folles! Enfin… elle représente une de tes fans c’est flatteur, non? Elle n’adopte pas le bon comportement c’est tout. Ce recadrage lui a peut-être fait du bien. Elle marqua une légère pause. Oui ça va très bien, je m’habitue à la fatigue. Cela ne m’ennui plus du tout. La matinée était calme, j’ai eu le temps de faire des courses comme tu as pu le comprendre. Et toi mon chéri, tu vas bien? Elle s’assit près de lui. Elle prit le livre, que le canadien était entrain de lire, dans ses mains. Elle sourit de nouveau. Madame Bovary, tu lis ça? C’est l’histoire d’une femme mariée qui est soumise dans son couple et qui prend plaisir à se faire accoster ailleurs car son quotidien l’ennui, c’est ça? Tu t’identifies à elle? En option masculine bien-sûr. Cassie savait qu’elle n’aurait jamais du poser ce genre de question. Riley Thompson fit des confidences. Tu as besoin d’aide? Je suis navrée d’être peu présente, bientôt ça changera… . J’ai commencé à me faire une belle clientèle. Je pense même engager du personnel en plus maintenant que tout est pratiquement lancé. Je n’aime pas te savoir dans cet état. Elle lui prit la main après avoir reposé l’œuvre de Flaubert. Pardon… . Comment se déroule tes recherches pour le local? Elle le fixa. Je te promets de me libérer plus souvent. Je me doutais que cette situation te pesait. Tu n’es pas le seul, mais égoïstement j’ai du me consacrer à mon « entreprise ».
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Mar 22 Mai 2012 - 14:51
Cassie & Riley
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Dernière édition par Riley Thompson le Mar 22 Mai 2012 - 17:45, édité 1 fois
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Mar 22 Mai 2012 - 17:13
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Riley Thompson & Cassie Williams
Je ne parlais pas de ton numéro, elle a juste reçu ce qu’elle méritait: une belle gifle à se lâcher ainsi sur moi tel un Jack l’éventreur… elle faisait peur à voir, jamais je n’aurai accepté de donner ton numéro à une inconnue: une femme en plus! J’étais d’accord avec ses dires: tu es un Dieu, mais elle n’a pas à agir comme elle l’a fait. Je ne comprends pas non plus ce genre de pratiques. C’est malsain. Tu n’es pas qu’un écrivain, tu es un excellent écrivain mon chéri. Je comprends que tu aies des admirateurs. Cassie comprenait les réactions de Riley face à ce fléau de la célébrité non désirée. Le faucheur voulait juste que des gens s’intéressent à ses œuvres pour ce qu’elles représentent, pour leur authenticité, pas pour sa personne. Si des gens pouvaient se reconnaître dans ses écrits, donc s’identifier, ou juste reconnaître les quelques références culturelles qu’offre l’œuvre. Le canadien n’était pas imbus de sa personne. Il n’était pas du genre à se faire parler de lui. Présentement, la fatigue n’aidait pas le couple à se faire comprendre, ni les actes de Williams. Ils étaient très préoccupés chacun dans leur coin. Pourquoi ne pas partager? Thompson offrit son point de vue sur la situation. Riley… ma santé n’est pas le souci: elle a connu de pires tourments. C’est pas une hyperactivité passagère qui va me tuer. Elle sourit pour tenter de rassurer son compagnon. La jeune femme n’aimait pas parler de cela. Or, elle était prête à écouter. Oui tu as raison, j’y ai pensé. Pas facile de déléguer des tâches quand tu apprécies trop l’endroit… . Je vais faire une comparaison débile mais c’est comme confier ton bébé à une nouvelle nounou. Dur dur… . L’ex-prisonnière s’était attachée à l’endroit avec le temps. Elle s’y sentait aussi bien que chez elle. Elle mettait sur un pied d’égalité la maison et le Reaper. Enfin, le meilleur lieu où elle se jugeait le plus en sécurité et en pleine plénitude restait les bras de Riley. Je me suis habituée à ce job. Mais j’en ferais moins, je tenterais, de tout manière j’avais prévu de calmer le jeu quand le bar décollerait. Ça commence, elle sourit plus légèrement, l’air contrarié. Elle avait cette impression de servir à rien quand elle ne travaillait pas. Cassie rit à la réaction de son petit-ami. La jeune femme s’était un peu moquée du choix de lecture de Riley. Les mimiques de son chéri lui avaient drôlement manqué. Cela lui rappela le bon vieux temps. Le faucheur reprit le bouquin que sa girlfriend s’était amusée à descendre. Je me disais bien, il y a beaucoup de chanteuses qui reprennent cette archétype de la femme désirable, mariée mais se sentant seule dans son couple. Ça le rend le mythe plus mystérieux, les textes plaisent en général. Enfin… je trouve que c’est du déjà vu surtout dans le cinéma. Mais, les hommes apprécient la plupart du temps pouvoir désirer cette femme « objet » assez classe dans l‘ensemble. C’était la minute culturelle de Cassie! Les blagues de Riley eurent le don de faire rire son interlocutrice qui s’était penchée sur l’épaule de ce dernier. Et voici la minute culturelle de Riley! Je préfères… , plaisanta-t-elle. Ta position me rassure. On ne t’enlèvera pas ce côté romantique, j’y adhère complètement. Ne sois pas confus. J’aime t’écouter! La discussion reprit son sérieux. Je me doute que pour écrire tu n’as pas besoin d’aide, tu es un pro dans ce domaine. Elle sourit de nouveau. Super, pourquoi pas un assistant? Un faux pas? Cassie se ressaisit: ça se passe bien à la maison? Elle comprit les reproches de Thompson. Elle culpabilisait. Était-ce palpable? Riley en revint au Reaper: sujet de controverse? Merci Riley. C’est vrai que j’y passe le plus clair de mon temps comme une égoïste et une acharnée pour un projet que j’espère voir s’agrandir et tenir surtout. La concurrence est rude, il faut s’accrocher. Je ne peux pas laisser tomber! Elle marqua une légère pause. Ne te renfermes pas chéri, lâches-toi: et dis moi ce qui te passe par l’esprit. J’encaisserai. Le canadien évoqua ses recherches et ses avancées. D’accord… je te félicites, tu sais y faire… . Tu aurais pu m’en parler avant. J’ai l’impression que tu vis ta vie tout seul. Je sais, je ne suis pas un modèle… enfin… . Elle soupira. La fatigue leur jouait des tours. Tu plaisantes? C’est moi l’égoïste dans l’histoire! Tu subis ce n'est pas marrant… . J’ai l’impression que tu te fous de moi Riley?!!! Je peux comprendre. Je ne suis pas idiote, je t’attends pour les révélations. Je te sens faux et pas entier, ça me tue. On était pas comme cela avant… . Elle détourna le regard.
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Mer 23 Mai 2012 - 17:02
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Sam 26 Mai 2012 - 20:35
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Riley Thompson & Cassie Williams
J’en ai bavé à la base, cette folle résistait après elle n’a plus rien dit. Je peux comprendre que tu n’es pas besoin de garde du corps, un complexe? Plaisanta-t-elle. C’était de la légitime défense tout à l’heure. Tu l’aurais vu se jeter sur moi, j’ai cru que cette femme allait passer à travers dix rayons tellement mon énervement était fort. Elle sourit malgré tout. Devait-elle? Le sujet n’était pas des plus hilarants. A repenser à cette femme, énorme et affreuse était-elle, Cassie eut un petit rire. Aux dires du faucheur, la jeune femme arbora une mine gênée. Un peu… je t’avais prévenu. Oui un Dieu, mon Dieu! Arrêtes de faire ton rabat-joie. Tu es parfait selon moi, avec tes défauts mais tes qualités rattrapent le tout puis tu es celui que j’ai choisi: je t’aime et ça ne changera pas. Puis, elle rit. Ne me remercie pas chéri, oui c’est objectif! Le canadien en revint à des considérations qui ne touchaient pas sa compagne. Sa santé avait connu bien des déboires avec la drogue alors elle pensait être très résistante pour le coup. Son hygiène de vie était plus saine. Tentait-elle le diable? La jeune femme avait vécu une opération, elle n’avait pas pris le temps de se reposer. Techniquement elle prenait des risques mais jamais elle ne l’admettrait. Elle se sentait bien. Et tant qu’elle pouvait, elle faisait. C’était sa devise! Auquel cas, si elle devait s’arrêter, ce sentiment d’inutilité lui jouerait des tours. Cassie écoutait attentivement les conseils et les paroles pleines de bons sens du faucheur. Oui chef! Je sais que tu t’inquiètes, désolée de ne pas être à la hauteur à ce niveau là mais je t’assure que ça va. Je suis navrée, mon but n’est pas de te faire peur! Je ne pense pas avoir besoin de temps pour moi, cela serait une perte de temps pour nous, pour le Reaper… je vais bien et mon opération s’est bien passée, ça date en plus… j’ai pas à m’en faire pour cela. Williams avait son opinion sur chaque chose mais elle acceptait d’écouter Riley, ce qui était normal et légitime, l’inverse aurait été inquiétant. Ma santé n’a rien à voir avec mon affaire. Je ne vais pas m’écrouler, ne t’en fais pas, si le Reaper ne marchait pas je me serais encore plus tuer à la tâche: j’ai pas à me plaindre, mes journées de folie ne sont pas si affolante à admettre. Je sais que je ne passe pas assez de temps avec toi mais ça va changer, j’espère que tu le conçois. L’homme accentua ses dires en avouant ne pas plaisanter. Cassie n’aimait pas que la conversation tournait qu’autour d’elle. La barmaid secoua légèrement la tête. Le canadien n’avait pas tord. Tu as raison… . Je n’ai envie que ça foire… . La conversation suivait son fil et chacun avait ses arguments. Pendant ce temps je n’ai rien à dire de Jayden et Holly. Par contre, je crois que ça ne va pas tarder, qu‘ils feront parler d‘eux. Les clients du Devil’s Tail sont plus nombreux c’est certain. Or, je suis contente des entrées du Reaper. Les amoureux en revinrent à l’œuvre de Flaubert. Riley s’y connaissait sur le sujet. Il était passionné par les livres. L’homme avait de la culture. Cassie n’en savait pas plus que lui mais elle se débrouillait. Elle était attentive aux paroles de son chéri qui exprimait son avis. Emma possède cette dimension, elle un peu cet objet de désir que j’ai pu te décrire. Comme tu le dis, elle n’est pas que cela. Thompson y croyait et Williams l’admirait, oubliant de répondre à la question de son interlocuteur. Si j’aime, ça se voit pas? J’apprécie de te sentir passionné par ce que tu racontes. Une tension émana de nouveau, un rien faisait craquer ces deux êtres fatigués. C’était à propos de l’annonce. Oui je comprends… . Elle ne s’étala pas sur le sujet. Non ça va, exagères pas! Elle ne dit rien à la suite. Ça y’est, Riley se lâchait! Il avoua ce qu’il pensait de la situation dans laquelle le couple se trouvait. Cassie écouta une fois de plus. Puis, elle se leva. Que veux-tu, je suis une égoïste finie et tu le sais! Non sérieusement, je le sais que je suis injuste. Je veux que le Reaper fonctionne… je suis désolée de ne pas être toujours à l’écoute. Je ne pensais pas avoir évoqué ce sujet avec toi! Sa voix devint plus cassée, le ton commençait à monter. Tu t’emportes beaucoup Riley, réfléchis à ce que tu dis. C’est aberrant ce que tu peux avancer comme bêtises! Je suis navrée, je dois te le dire en combien de langues? Vraiment, j’y crois! Je vais changer, alors laisses le temps faire son effet. Tu me presses, alors que je suis soumise à une contrainte: je ne vais pas le répéter… . Si je me jettes autant dans le travail ce n’est pas pour te fuir! J’ai voulu vivre avec toi, je l’ai choisi et je ne le regrettes pas. Mais sans job, je suis rien! L’inutilité me tue. J’ai longtemps était un néant sur pattes alors j’ai besoin du Reaper pour exister, pour me sentir utile. C’est la première fois que je gère quelque chose de grand depuis… toujours. J’ai changé et je marque cela. Je ne veux pas que mes projets tombent à l’eau, ça voudrait dire trop de choses… les confidences étaient de mise. Elle cria presque: Pardon! Je suis désolée… je parle que de ça… je sais. Tu n’as pas à subir cela! Les mains de Cassie tremblait, elle tenta de le cacher. Son regard ne se porta pas sur Riley pour éviter de déborder… .
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Mer 30 Mai 2012 - 18:28
Cassie & Riley
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Ven 1 Juin 2012 - 19:22
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Riley Thompson & Cassie Williams
Cassie Williams eut envie de rire et de profiter du moment quand Riley Thompson dépeignait ses actes avec un humour certain, mais le cœur n’y était plus. La jeune femme n’avait pas vraiment besoin que ce genre d’accidents se reproduise. Se donner en spectacle devant un public n’était pas plus son style d’activités. Puis, se faire agresser par une grosse furie n’avait rien de reluisant. Franchement je l’ai juste gifler bien fort, et puis après je suis partie. La sécurité était tout près, je n’ai pas vraiment aimé son comportement. Céder à la violence ce n’est plus mon crédo, j’ai juste pas pu faire autrement. Elle sourit légèrement. Tu n’aimes pas qu’on te défende? C’est pour ton bien mon chéri. je suis loin d’être musclor, j’ai juste appris quelques techniques de défense. C’est toujours utile! Elle marqua une légère pause. Non ça va, elle m’a juste agrippé pour me coller à un rayon, les haricots verts en boîte en plus: je n’aime pas cela. J’ai pensé qu’il allait tomber mais non heureusement. Elle le voulait réellement ton numéro. Le faucheur la rassura, elle n’avait pas à être jalouse. Le canadien se dénigrait toujours, il n’acceptait pas les propos de sa compagne. Non mon chéri, tu es mon Dieu: tu es celui qui incarne la perfection selon moi, ma perfection. Tu es le meilleur, et cela ne changera pas! Tu mérites cette distinction alors chut. Cassie sourit plus franchement. Oui si je le dis. Elle rit, cet instant fut appréciable. Tu es adorable… c’est moi qui en aie de la chance, sans toi… je ne suis vraiment mais alors vraiment rien. La suite de la discussion n’était pas au goût de Williams. Pourquoi ressasser le passé? Elle ne prenait pas soin de sa santé, elle le savait. Mais, elle le vivait bien. C’était certain qu’elle allait le payer un jour ou l’autre, cela ne représenterait pas une bonne chose pour son business. Or, si les répercussions devaient arriver, la jeune femme espéra que tout se produise après le bon lancement du Reaper. C’était égoïste mais jamais elle ne s’en plaindrait. Elle était têtue, et emportée. Alors, elle subirait les conséquences de ses actes en silence comme toujours, une vraie tête de mule! Cassie démontra une attention aux dires de son petit-ami mais un air blasé accompagné le reste. Elle lui en était très reconnaissante de prendre soin de sa personne, bien qu’il ne devait pas s’oublier lui-même pour autant. Elle trouvait la peur de Riley justifiée mais pas forcément admise. Merci… . Occupes-toi d’autre chose, tu sais qu’il y a pire à supporter. Sa phrase restait vague. Mais, comme à son habitude, elle ne s’épancha pas sur les sujets qu’elle jugeait secondaires. Présentement, ils en revinrent au thème de la concurrence. Wellington et Westley étaient des adversaires redoutables. Bah rien… ils vont user de leur pouvoir pour tenter de dominer le marché: c’est la règle. Leurs clients ont déserté tu sais…, pas mon bar en tout cas. Elle sourit rapidement, contente de ce bon constat. Puis, la dispute ne tarda pas à arriver. Le Reaper était devenu un sujet de discorde… . Leur situation du couple en pâtissait malheureusement… . Si c’est important, tu crois toujours que ce qui te concerne n’en vaux pas la peine. C’est énervant à la longue. Les mauvaises paroles fusaient. Le regretteraient-ils? Assurément. C’était bien la première fois qu’ils se parlaient ainsi. Tu veux quoi dans le fond? Tu n’es pas clair Riley. Elle ne tentait pas non plus de comprendre, ni elle faisait l’effort de déchiffrer le tout pour deviner les attentes de son compagnon. L’homme se leva. Tu crois que je suis bête et que je le sais pas ça? Vraiment Riley, tu dis n’importe quoi. « Et puis c'est encore plus grotesque de se trouver inutile ». Et bien je suis grotesque alors! La belle se détestait déjà assez. Le faucheur avait bien enfoncé le clou mais son interlocutrice fit mine de ne pas être touchée. Quand tu écrivais tes livres, tu ne devais pas avoir la tête ailleurs, c’est bien ça?!!! Bah… c’est la même chose. Je ne vois pas pourquoi tu insistes sur ce fait… . Riley avoua se sentir de côté. Pu… elle se retint de jurer, ce n’est pas mon but. Je te fais participer parfois, tu m’aides généreusement et je pensais que ça nous aidait… ! Apparemment, il t’en faut plus. Elle soupira, elle était calme jusque là. Maintenant, elle serrait les poings. L’envie de claquer la porte était présente, celle d’aller en bas et fumer une clope pour se calmer. Mais elle prit sur elle. Tu entends quoi par là? Tu vas me quitter si… . Merde… c’est absurde! Elle cria de nouveau: je suis désolée. Sans réfléchir, elle n’écouta plus la fin des dires de Thompson. Elle partit dans une autre pièce, la salle de bain, en claquant la porte histoire de souffler. Elle ouvrit la fenêtre, elle s’en voulait pour ce geste mais la situation la dépassait.
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Sam 2 Juin 2012 - 20:41
Cassie & Riley
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Mer 6 Juin 2012 - 17:54
« Il est temps que nous parlions »
Riley Thompson & Cassie Williams
Riley Thompson avait entièrement raison. Il fallait espérer que la groupie ou plutôt la vraie furie du supermarché ne porte pas plainte à cause du semblant de violence dont Cassie Williams avait fait preuve. C’était sans rappeler l’épisode avec Jayden Wellington, celui du supermarché également… décidément: faire les courses devenait une activité quotidienne à hauts risques. Cette constatation fit sourire l’ex-prisonnière. Elle se rappela avec nostalgie d’une chose qui n’avait rien à voir: quand elle surnommait son compagnon de maintenant « mister gâteau ». Autrement, dans la conversation, le faucheur avertit Williams à propos d’un élément à surveiller: sa vigilance. Il avait raison sur un point: qui savait de quoi autrui était capable? Même si Cassie n’avait pas peur et qu’elle fonçait souvent dans le tas, elle devait reconnaître qu’elle avait déjà été surprise plus d’une fois. Elle savait aussi s’impressionner elle-même alors tout était possible. Présentement, le canadien usa d’humour comme souvent. La situation était assez hilarante. Riley ne semblait pas prendre super mal le fait que sa chérie veuille le défendre envers et contre tout. Sa virilité n’en prenait pas un coup, Cassie savait de quoi il était capable. Elle l’avait vu à l’œuvre alors il n’avait pas de soucis à se faire quand à son image d’homme dur. Le reste des paroles bienveillantes de l’écrivain eurent pour effet d’attendrir un moment Cassie. Mais quand le canadien en revint à se dénigrer, la belle perdit toute marque d’admiration. Ce débat incessant l’énervait quelque peu tant l’homme était borné. Pourquoi penser du mal de sa personne? Sa compagne n’avait pas les réponses à ce mystère. Le temps était aux bonnes attentions, aux mots qui réchauffent le cœur. C’était appréciable! Toutes les bonnes choses ne durent qu’un court instant? Ce constat prenait toute sa valeur, chacun allant de son commentaire insensé, ses reproches fondés mais mal dits. En cas d’attaque, toujours camper sur ses positions. Le couple savait y faire apparemment. Cassie fut touchée par les dires de son chéri, lui aussi certainement… . Mais le terme « grotesque » ne passait pas! Il venait d’insulter la façon de pensée de la jeune femme. Cette dernière possédait un fond profond: problème identitaire, d’acceptation de soi, de construction de son avenir. Cassie avait besoin de se sentir utile pour avancer et Riley venait de critiquer sa démarche. Elle devait moins en faire, certes, mais il y avait des manières de parler avec autrui: plus de civilité ne ferait pas de mal. Cassie devenait hermétique au monde de Riley. L’incompréhension régnait alors elle était partie se réfugier en terrain neutre. La barmaid se retrouvait dans la salle de bain. Elle n’avait pas fermé la porte à clé. Son chéri toquait à la porte en bois. La belle sentait sa présence derrière celle-ci qu’il n’ouvrait peut-être pas par respect. Cassie avait besoin de se reprendre, de souffler avant de faire n’importe quoi. Auparavant, elle n’aurait pas agi ainsi mais plutôt avec des accès de colère, de rage et de violence même, sans réfléchir en somme. Le calme ne venait pas. La jeune femme se rongea les ongles pour tuer cette sensation détestable de rage qui ne redescendait pas et qu’elle n‘avait plus ressentit depuis bien longtemps. Ce tic lui était venu petit à petit. Elle faisait comme elle pouvait. Riley tentait de s’excuser à travers la porte. Son interlocutrice attendit un temps, toujours pour éviter de dire des bêtises qu’elle regretterait ou exercer des actions non désirées. Elle sortit en douceur en avançant lentement vers le salon comme un zombie. Elle répliqua, une fois l’homme présent:
- Je ferai des efforts en engageant du personnel en plus pour être présente. J’en ai envie… elle marqua une légère pause, le regard fixé sur le plafond. Les excuses ne venaient pas contrairement à Thompson. Elle n’en avait pas fini. J’aimerai que cette dispute n’est pas eue lieu… dans le fond elle est très représentative… . On peut changer les choses mais le contenu va demeurer sur certains points. J’en ai marre… . Elle soupira pour s’assoir sur le canapé où le faucheur était posé juste avant. Maintenant, elle suivait les aiguilles de l’horloge accrochée au mur. Son regard était vide. Tu n’as pas à t’excuser. J’ai besoin de toi aussi, dans sa voix on pouvait noter une sensibilité particulière à cette phrase: la croyance en celle-ci. Mais je ne veux pas que tu es à me supporter. Le grotesque peut paraître ennuyant au bout d’un moment. Son attention se porta de nouveau sur son chéri.
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Ven 8 Juin 2012 - 18:58
Cassie & Riley
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Sam 9 Juin 2012 - 19:57
« Il est temps que nous parlions »
Riley Thompson & Cassie Williams
La position de Riley Thompson força Cassie Williams à porter toute son attention ce dernier. Il était accroupi. Le couple se situait pratiquement à la même hauteur. Si la communication se voulait parfaite, ce contact: celui du regard, était indispensable. Sans cela, les informations passaient comme elle entraient. Pour traduire cette illustration, le coup de vent restait la meilleure image. L’écoute était de mise. Riley et Cassie semblaient prêts à enterrer la hache de guerre. L’injustice ça me connais… je te fais subir mon bonheur sans que tu puisses y prendre réellement part. Aussi… j’empêche notre couple d’évoluer. Pardon… vraiment ce n’est pas mon intention. Je passe mon temps au travail et toi… toi tu m’attends. Tu mérites mieux, je souhaite que cela change. Alors, tu n’as pas à t’en vouloir dans cette histoire. Si redevenir quelqu’un implique l’égoïste, je n’en veux pas.. . Tu as le droit de t’exprimer, c’est légitime. Notre couple fonctionne à deux, pas chacun dans son coin. Elle marqua une légère pause. La pression commençait à redescendre. Sa rage s’évaporait pour laisser place à un sentiment tout autre: la tristesse. Pourquoi son comportement induisait beaucoup trop de mauvaises choses? Ses actes n’étaient jamais bien reçus ou mal agencés. Cassie arriverait-elle à faire ce qu’il fallait d’une manière noble et acceptable? La question du canadien la surprit au plus haut. Était-ce qu’il souhaitait? Tout arrêter…? Les yeux de Cassie se remplirent de larmes qui ne désiraient pas couler. Non Riley… pourquoi? Tu le veux toi? J’en ai marre de la situation, de moi,… c’est tout. Je suis navrée pour toi, je suis navrée de t’avoir infligé mon égoïsme… j’aurai du penser pour deux, pas pour un. La barmaid aperçut l’émotion du faucheur. Celle-ci était palpable, le fait que Riley détourne le regard voulait tout dire. Pourquoi avait-il du mal à montrer ses émotions? Pourquoi se retenir? Quand l’homme resserra son emprise. En effet, il tenait la main de sa compagne. La jeune femme posa son autre main sur celle de Thompson. Elle l’écoutait attentivement. Le but de la conversation était de se comprendre voilà tout. Cassie acquiesça aux paroles de son interlocuteur comme pour montrer son approbation. Oui.. . J’aurai du le voir avant, avant de m’engouffrer dans une sorte de nouvelle addiction: le travail. Je voulais faire les choses bien comme il faut pour une fois. Je me loupe sans arrêt car je suis réellement aveugle. Mon seul bonheur c’est toi. Je ne devrai pas chercher ailleurs… . Elle appréciait le contact effectué par Riley. Cela démontrait leur attachement. Tu n’es pas nul mon chéri… . tu es fatigué, je suis fatiguée, c’est pas le bon cocktail. Elle sourit légèrement, un peu gênée. Merci pour tes encouragements! Je pense de toi qui tu n’as plus rien à prouver tant tes livres reflètent ta grandeur. Tu dois te sentir accompli? Le chapitre santé était rouvert. Ne t’en fais pas, je fais attention, je connais le bout de mes limites. Je ne veux pas te perdre non plus… . Ce que le canadien venait d’avouer était totalement émouvant. Je dois avouer que tes dires me touchent sincèrement mon chéri! Tu me manques aussi dans un certain sens, tu es tout pour moi. Elle le serra dans ses bras en chuchotant. Je t’aime tu sais. Elle se recula en reprenant: Je ne veux pas que tu te sentes malheureux, ni qu’il t’arrives quoi que ce soit alors fais attention toi aussi. Je m’en remettrai pas. Ne te mets plus dans de tels états Riley, j’ai l’impression que tu vis au même rythme que moi, tu sembles si fatigué, tu devrais te ménager. Je veux dire… prends soin de toi. De toute manière, je serai plus présente pour te surveiller.
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Dim 10 Juin 2012 - 13:01
Cassie & Riley
« The real art of conversation is not only to say the right thing at the right place but to leave unsaid the wrong thing at the tempting moment »
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Lun 11 Juin 2012 - 18:20
« Il est temps que nous parlions »
Riley Thompson & Cassie Williams
Les explications étaient de mise. La douceur avait pris le pas sur la colère. Chacun faisait plus attention à ses termes pour ne pas brusquer l’autre. Ils étaient tous les deux sensibles à leur manière. Riley s’énervait facilement, le faucheur avait avancé des expressions peu élogieuses à sa compagne. Cassie s’était assurément emportée jusqu’à se renfermer comme toujours. Son objectif était de ne pas péter les plombs, elle savait qu’elle était capable de gros. Alors, la barmaid devait prendre sur elle d’où ce moment de vide quand elle était partie se cacher dans la salle de bain.
- Tu crois? Tu penses être jaloux? Tu penses ne pas en faire assez? Etre passif? Tu as réussi, tu vends beaucoup de livres: ton travail a payé. Tu n’as rien à prouver. Tu as fait le plus gros. C’est normal que tu te reposes un peu. Cassie marqua une légère pause pour ne pas perdre le fil des paroles qui émanait de la bouche du canadien. Oui, on devrait plus s’écouter, et plus tenter de se comprendre, surtout partager. J’ai besoin de savoir ce que tu fais de tes journées. Williams sourit légèrement. Riley Thompson essayait d’être clair. Il exprima son avis sur leur avenir. Sa petite-amie fut interloquée par ses dires. Elle le reprit. Je t’aime et je ne veux pas te perdre. J’ai besoin de toi, et je ne te trouves pas énervant, bien au contraire, j’aime ta manière d’être. Si tu disais rien, je penserai que tu n’en as rien à cirer de ma personne. Personnellement, je préfère te montrer que tu comptes pour moi en te reprenant, qu’en n'avançant rien du tout histoire de m’éloigner. Elle leva les yeux au ciel. Je ne veux pas avoir que mon bar pour pensée. J’aime le peu de temps que je passe ici, même si c’est en coup de vent que je passe, quand je vois ton visage: je retrouve cette joie qui me manque, le vide qui m’habite est comblé et me voilà heureuse pour des heures. Ensuite, tu me manques de nouveau... : cercle vicieux... . Cette image rappelait l’utilité d’une batterie. Cassie savait que sans le faucheur, elle n’était rien… . La larme qui s’échappa chez Riley n’échappa pas à sa chérie. Elle essuya la joue de ce dernier de son autre main. Ne sois pas désolé, tu n’as rien à te reprocher… moi si… avoua-t-elle doucement. Merci, ça me fait du bien d’entendre ce que tu dis. L’émotion tapissait la pièce. Libéré de quoi? Te sens-tu accompli? La belle décida d’approfondir le sujet. Maintenant, les contacts physiques faisaient leur apparition. Riley se recula pour assurer certaines choses à Cassie qui se sentait mieux tout d’un coup. Je vais me charger de ton cas! Elle tenta d’user de légèreté afin de détendre l’atmosphère devenue trop lourde. Ensuite, Cassie embrassa tendrement son chéri suite à des belles paroles qui avaient tendance à réchauffer le cœur.
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Jeu 14 Juin 2012 - 19:05
Cassie & Riley
« The real art of conversation is not only to say the right thing at the right place but to leave unsaid the wrong thing at the tempting moment »
Cette tension qui régnait dans la pièce, chargeant cette dernière d'électricité, semblait quelque peu retombée. Apaisement des deux interlocuteurs, mais pour combien de temps ? Était-ce de nouveau le calme avant la tempête? Le faucheur osait croire en des instants meilleurs, à la suite de cette petite explication. Mettre les points sur les I voilà qui avait de quoi faire redescendre presque aussitôt la pression montée un peu trop vite. Effet cocotte minute. Lire dans les yeux - comme dans un livre ouvert - se trouvant face à lui, tenter de trouver une réponse plausible, s'interroger et se demander si, réellement, il était jaloux d'elle. Pourquoi le serait-il ? Parfaitement idiot comme considération. Trouver une explication à tout prix, au point d'inventer tout et n'importe quoi. Culpabilité sous-jacente. A trop vouloir trouver, on fini par se planter en beauté. Comportement ne lui ressemblant guère. La fatigue, le stress, le manque et l'attente, un cocktail détonnant il faut croire. Toujours dans la même position, les genoux quelque peu douloureux, il vint s'installer aux côtés de Cassie, sur le canapé. La conversation était toujours en cours.
« Je ne sais pas si je suis réellement jaloux, j'essaye juste de trouver une explication rationnelle à tout ça. Peut-être qu'il n'y en a pas après tout. Je pense sincèrement qu'on peut toujours en faire plus. Une fois que j'aurais bel et bien trouvé un local et que j'aurais vraiment l'esprit occupé à quelque chose, ça ira sans doute mieux. Il marqua une pause. Ne croyant pas vraiment aux paroles de sa petite amie, il haussa un sourcil. Peut-être, mais ce n'est pas normal que je m'en prenne ainsi à toi. Nouvelle interruption, pour pouvoir écouter ce que Cassie avait à dire. Léger sourire en coin. Savoir ce que je fais ? C'est à dire me surveiller c'est ça ? Phrase prononcée sur le ton de la plaisanterie. Je suis tout à fait d'accord pour que l'on partage plus de choses. Je ne demande que ça d'ailleurs. Un silence de plomb s'égrena à la fin des paroles de la rouquine. Ému, touché, ne sachant quoi répondre, la gorge serrée, il se contenta d'un bête hochement de tête. Sans broncher, il laissa la jeune femme essuyer la larme qui roula le long de sa joue. A son tour, il l'enlaça tendrement, avant d'enfouir son visage dans les cheveux de la rouquine. Respirer son parfum. Je ne veux pas te perdre non plus. J'en mourrais littéralement de chagrin. Il se recula légèrement pour pouvoir river son regard à celui de Cassie et lui parler de manière audible. Nous avons tous les deux des choses à nous reprocher. Je me sens libéré de mes vieux fantômes. Ils sont retournés dans leur placard. Accompli, oui, grâce à toi. Contre toute attente, la suite le fit rire. Avec plaisir « maman »(/color] ne put-il s'empêcher de dire. »
Puis il se laissa aller au contact que Cassie lui offrît, en espérant qu'une nouvelle dispute n'éclaterait pas de si tôt. Les disputes de la sorte décidément ce n'était pas sa tasse de thé.
fiche par century sex.
Spoiler:
Carrément déçue de cette réponse un brin merdicus... Je me rattraperais ailleurs. Tu peux peut-être faire une dernière réponse pour clôturer le sujet. Je ne sais pas s'ils ont encore des choses à se dire ^^
Dernière édition par Riley Thompson le Ven 15 Juin 2012 - 15:56, édité 1 fois
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Ven 15 Juin 2012 - 15:32
« Il est temps que nous parlions »
Riley Thompson & Cassie Williams
Riley Thompson semblait comme perdu. Cassie Williams remarqua à cet instant que cette dispute n’avait pas lieu d’être. La fatigue les avait emporté sur un terrain glissant : une communication impossible. Quand ils se posèrent, les choses allaient d’elle-même: l’ambiance électrique laissa place à une atmosphère moins tendue. Or, les mauvaises paroles furent prononcées. Comment retourner en arrière? Solution inenvisageable. Le présent parlerait pour eux et en leur faveur tant ils paraissaient motivés à s’écouter. La barmaid découvrit que son chéri était un perfectionniste voilà pourquoi il se dénigrait sans arrêt. Le faucheur avait certainement besoin de se prouver des choses mais pas à sa compagne. Cette dernière le trouvait parfait à ses yeux, également au nouveau sociétale: il était intégré, il avait fait ses preuves, que demander de plus? Enfin… il était ainsi, il lui en fallait plus.
- Tu es le meilleur mon chéri. Tu réussis toujours tout ce que tu entreprends. Si tu veux t’élever à un autre rang, je serai présente pour t’aider. En tout cas, je suis fière de toi. La jeune femme haussa les épaules. Tu peux tout te permettre Riley, avec moi tu n’as pas à avoir peur de tes gestes, tes actes et tes mots. Elle sourit. La suite la fit rire légèrement. Ouais, te surveiller. Je vais être une dictatrice pour toi, plaisanta-t-elle. Tu ne seras plus libre de rien… . Pfff. La rousse se lâchait un peu histoire d’enlever toute cette tension qui pesait en elle. Même si elle disait des bêtises. Elle désirait juste profiter de l’instant avec le canadien. Riley révéla son souhait. On fera cela, le partage a du bon: cela rapproche les gens. On peut y arriver, tenta d’elle de plaisanter en relatant une difficulté invisible. Ils avaient été tellement loin durant cette dispute que Cassie cherchait à rendre le rire en plat principal pour pimenter un peu la recette de manière légère. Soudain, les contacts étaient de mise. Cassie adorait sentir son compagnon près d’elle, surtout quand il avait tendance à enfuir son visage dans ses cheveux. Le sentir était rassurant, sécurisant et apaisant. Frissons de plaisir. Thompson continua à sortir un flot de paroles plus touchantes les unes que les autres. L’émotion était au rendez-vous. Riley, je ferai tout pour que tu sois heureux et bien. L’ambiance était apaisée. Les rires allaient bon train. Enfin, un instant amoureux se profilait.
THE END
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: Mer 20 Juin 2012 - 13:25
Terminé, verrouillé & archivé.
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Sujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: