Le calme avant la tempête, l'oeil du cyclone ne dura que quelques instants. Le bénéfice de sa petite sortie en pleine nuit ne fût que de courte durée. Quelque chose semblait clocher avec le fils des Walker. Le père du petit garçon leur assura que ce n'était pas son genre de partir de la sorte et qu'il lui était forcément arrivé quelque chose. Riley sentit une boule d'angoisse monter dans sa gorge. Pas ça, pas encore, pas ici surtout. Le faucheur essaya de garder son calme, du moins du mieux qu'il le pu en pareille circonstance. « Nous allons le retrouver ne vous en faites pas, en attendant gardez votre calme ! ». Le père de Xander passa une annonce à l'aide du micro de l'hôtel. Pourvu que cela ne fasse pas paniquer les convives. Le Canadien se laissa ensuite entraîner par Cassie vers le sous sol. D'un pas assuré, il descendit le premier les marches menant dans les entrailles du Vintage. « Attention où tu poses les pieds Cassie ! ». Il descendait prudemment, tout en éclairant la cage d'escalier à l'aide de son téléphone. Faible lumière, mais suffisante pour ne pas s'étaler sur les marches. « Xander ? Xander ? Tu es là ? ». Les pieds du faucheur foulèrent le sol de la cave voûtée. Tout en tenant toujours sa petite amie par la main, il commença à marcher lentement, en appelant à intervalles réguliers le petit garçon.

Jared n’était pas un fringant des petits jeux dans le noir. Il aimait pouvoir contrôler et se retrouver comme ça au beau milieu d’une salle bondée alors que le manque d’électricité était flagrant, était franchement mal commode. Heureusement il avait un bon sens de l’orientation, ce qui l’aida à se frayer un chemin parmi les invités afin de retrouver sa copine et son frère qu’il entendait l’appeler. Certes il avait quelque peu le tournis à force de plisser les yeux et de frôler des gens qu’il ne connaissait pas même, mais il savait que tôt ou tard il les retrouverait tous saint et saufs…pas comme la dernière fois où le trois quart des gens avaient péris…et puis il ne laisserait pas Alice tremper une seconde de plus loin de lui, cet hôtel était franchement peu recommandable et il n’avait guère confiance en ce dernier; que de malheur après tout. Red était donc les bras bien droits, tâtant le plus de personnes au passage, risquant par moment de toucher autre chose que des épaules, cherchant sa copine et son frère qu’il finit par décerner parmi le noir foudroyant. Ali… à peine le prénom entamé qu’on lui fonçait directement dedans, il la reconnaissait maintenant, c’était bien elle. Chérie, reste auprès de moi…Aaron tout va bien maintenant, calmes toi la lumière ne saurait tarder… Visiblement Lee était synchro ce soir, deux suppositions puis deux faits réels, il se devait une fière chandelle. La lumière faisait donc maintenant des ravages aux yeux des gens qui s’étaient habitués à la noirceur, faisant par contre le soulagement de plusieurs…saufs d’une petite bande non loin de lui…apparemment quelque chose n’allait pas, encore une fois.

Caleb avait eu droit à moins d'une minute de petit plaisir simple lorsqu'il s'était lancé avec Len à l'écart pour se diriger vers le tableau électrique. Avec la maison qu'il venait de refaire à neuf, les tableaux électriques n'avaient plus de secret pour lui. Oh bien sûr, il n'était pas électricien, mais manipuler un tableau était quelque chose de simple quand on savait quoi regarder. Pourtant, la lumière était vite revenue. Fin de la petite escapade dans le noir. Ca avait été si court qu'il n'avait même pas eu le temps de l'ouvrir. Avec un soupir, Cal accompagna la jolie brune vers le groupe qu'ils venaient de quitter. Pourtant, il savait que quelque chose clochait. Un déclenchement aurait dû toucher tout le quartier, et il aurait dû être soit beaucoup plus court, soir beaucoup plus long. Il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait ; du moins il ne comprit pas jusqu'à arriver à la hauteur des propriétaires. Visiblement, M. Walker était en train de chercher son fils. L’Écossais commença immédiatement à regarder autour de lui, et sentit les poils de ses bras frissonner. C'était pas croyable ! Il avait la chair de poule rien qu'en commençant à mettre bout à bout les pièces du puzzle. Il ne vit pas d'autre grosse panique, mais Xander Walker, lui, avait disparu.
Ce fut immédiatement le brans-le-bas de combat. Les personnes pleines de bonne volonté se dispersèrent en tous sens, alors que, s'ils s'étaient donnés la peine de s'organiser, Cal aurait pu leur dire de commencer par se rendre aux diverses sorties de l'hôtel pour s'assurer qu'il n'en sortirait pas, si ce n'était pas déjà le cas. L'hôtel était grand, alors, tant qu'il n'y avait aucun indice ... Pourtant Cal en avait un, et ça ne lui plaisait pas du tout. Sans le dire, sans laisser transpirer son horreur et son défaitisme, il savait déjà qu'on ne retrouverait pas l'enfant dans l'hôtel.
Après avoir diffusé un message à travers l'hôtel à direction de l'enfant - voilà une bonne initiative ! -, M. Walker finit par revenir, parlant d'appeler la police avant de prendre Cal à parti. L’Écossais se tourna vers lui, sortant de ses pensées, et, pendant un quart de seconde, se sentit coupable de ne pouvoir lui dire ce dont lui se doutait, pour éviter de le voir partir en chasse à l'homme au beau milieu de la nuit.

« Euh ... Oui. Vous devriez appeler immédiatement le numéro d'urgence, juste au cas où. Aussi, vous devriez envoyer vos employés surveiller les sorties de l'hôtel, au cas où Xander serait simplement sorti par la porte de service sous le coup de la peur. Vous ne pouvez rien faire de plus pour le moment. Excusez-moi. »

Courbant l'échine, le policier en arrêt à durée indéterminée se fraya un chemin dans la foule, jusqu'à une personne qu'il avait déjà aperçu et qu'il aurait préféré ne pas aller provoquer maintenant. Comme toujours, Lusitania avait bien réagi et avait gardé son calme. Elle était là, disponible et observatrice. Passant devant elle, Caleb se pencha à son oreille et chuchota :

« Tu préviens les collègues, tu leur précises que l'appel du Vintage est une alerte enlèvement. Le fils des Walker a disparu et j'ai un putain de mauvais pressentiment. Au fait, coucou. »

Avec un sourire crispé par la tension, Cal posa un baiser sur la joue de son ancien partenaire et lui tapota l'épaule. Il avait beau avoir peur qu'un coup de poing ne vienne se loger sur son nez et la situation avait beau être tendue, il était ravi de la revoir.

Lusitania observait la salle en compagnie de Megan, un membre de la famille de Cassie et Linda. Soudain, le noir se fit et la jeune femme crut un temps à une mauvaise blague et fut assez irritée. Comme s'ils avaient besoin de cela. Mais en entendant les propriétaires, elle se rendit compte que c'était juste une petite coupure de courant, rien de bien dramatique et elle se calma. Même si se retrouver ainsi dans le noir rappelait de mauvais souvenir. Alors qu'elle allait voir les propriétaires après avoir laissé seule ses camarades, la lumière revint dans le vintage hôtel. Des exclamations de voix se firent entendre et Lusitania sourit, heureuse de ne pas avoir cédé à la panique qui avait faillit étreindre son cœur.

Mais elle remarqua très vite que quelque chose clochait. Les propriétaires semblaient chercher quelque chose ou quelqu'un. Très observatrice, son métier de policière l'obligeait, la jeune femme remarqua bien vite l'absence de Xander Walker, fils des propriétaire. Après ce qui était arrivé au Vintage, il était normal que les parents s'inquiètent. Alors qu'elle allait se mettre en marche pour aller leur parler, une voix vint tranquillement s'insinuer dans son oreille. Et c'était une voix qu'elle connaissait: Caleb Landsher, son ancien partenaire, qui avait pris un congé à durée indéterminé suite à la fusillade et aux critiques faites à la police. Il lui demanda d'appeler les collègues car il avait un mauvais pressentiment. Et là, dilemme. Lusitania ne savait pas ce qu'elle devait faire en premier... Appeler les policiers ou alors aller coller un coup de poing à son ancien partenaire qui était parti pendant plusieurs mois sans donner de nouvelle et qui osait revenir comme une rose? Elle prit son téléphone quand il lui embrassa la joue. Mouais, s'il croyait pouvoir éviter le coup de poing qui viendrait à un moment ou à un autre, il se trompait le Caleb.

"Agent McDougall? Ici le lieutenant Wendel. J'appelle du Vintage Hotel. Le fils des propriétaires a disparu et nous pensons à un enlèvement ... Envoyé des agents et ne poser pas de question, agent réceptionniste!"

Elle raccrocha et rangea son portable tout en se tournant vers Caleb. Il était donc bel et bien revenu. Sa vision de tout à l'heure n'en était donc pas une. Mais elle attendrait la fin des soucis pour aller dire à Caleb le fond de sa pensée et l'horreur qu'avait été les mois suivant le départ de Caleb. Elle avait enchainé les partenaires, tous plus débiles et incompétents les uns que les autres.

"Je peux savoir ce qui te fait penser à un enlèvement?!"

Cal connaissait désormais assez Lusi pour savoir quand un coup allait partir, et pour savoir que, s'il n'avait été Caleb, il en aurait déjà pris quelques-uns dans la tête. Il ignorait même si le juge Candel avait droit à autant de jokers que lui, mais c'était une autre histoire, Lusi semblait avoir un faible pour les relations mouvementées. Ce n'était donc pas troublant, pour lui, d'avoir droit à un peu plus d'erreurs que les autres.
Néanmoins, elle désirait maintenant une explication, et c'était normal. S'ils avaient encore été partenaires, elle lui aurait de toute façon demandé ; elle lui aurait même probablement reproché de ne pas l'avoir tenue au courant dès qu'il avait eu le premier doute. Alors, en rassemblant ses idées, l’Écossais commença à s'expliquer.

« Plusieurs éléments clochent avec cette coupure de courant. C'était une coupure courte, le genre qui arrive lorsqu'un poste de distribution a un pépin, le temps de rediriger le réseau pour réalimenter le quartier. Or, là, le quartier était encore bien illuminé. L'hôtel seul a été coupé, ce qui laisse penser à un fusible. C'est rapide à changer, mais personne n'a eu le temps ne serait-ce que d'approcher le panneau électrique. Autrement dit, quelqu'un a trafiqué le réseau, depuis le panneau ou depuis n'importe quelle pièce de l'hôtel, pour provoquer cette coupure et créer une diversion. Pour quoi ? »

Caleb regarda un instant autour d'eux. Il ne voulait pas provoquer la panique. Il avait contrôlé sa voix pour rester discret, restant tout près de Lusi pour qu'elle puisse entendre, et pour qu'ils puissent communiquer tranquillement. De l'extérieur, leur petite discussion pouvait très bien avoir l'air de celle de deux amis proches essayant de se calmer après le gros coup de stress qui venait de passer.

« C'est la ré-ouverture, les coffres de l'hôtel sont presque vides, ils ne contiennent que le fond de caisse. C'était trop court pour vouloir voler des effets particuliers dans une des suites les plus haut perchées du bâtiment. Personne d'autre n'est signalé manquant. Et Xander Walker était, d'après ses parents et le personnel, plutôt du genre à rester près de ses parents s'il avait peur de quelque chose. Du coup, c'est vrai, je le vois mal aller se cacher pour s'amuser et faire paniquer ses vieux comme ça. Tu en penses quoi ? »

Caleb pencha la tête sur le côté, les yeux fixes. Le fait d'avoir tout déballé lui faisait ressortir l'énormité de la situation. Ce gosse venait bien de se faire enlever, le mauvais pressentiment, qui s'était changé en crainte, venait de devenir une certitude. Il n'attendait qu'une chose maintenant, c'était que Lusi tombe d'accord, ou bien, mieux, trouve un contre-argument imparable à son raisonnement. Pour sauver sa soirée, maintenant, il faudrait que le petit Xander revienne et qu'on annonce le vol de copies de tableaux de maître dans les suites les plus luxueuses de l'hôtel. Malheureusement, il sentait que cette soirée si bien partie avait tout l'air de devoir virer au cauchemar.

Tout se passait pour le mieux. Bradley avait réussis à amener Xander dans sa voiture et il était presque évident qu’on ne douterait pas de lui, surtout qu’il était toujours dans la pièce, une coupe à la main. Le brunet souriait mentalement à la vie de cette histoire, mais il gardait un regard constamment dépassé par les événements. L’homme était un excellent acteur et il savait très bien rester discret. Winkley écoutait et ouvrit la bouche lorsque les deux policiers parlèrent d’enlèvement. Il fit quelques pas pour se rapprocher de Deborah et Zachary, le brunet avait trouvé quelques informations à leur sujet. Il humecta ses lèvres et dit timidement. « Bonjour, je suis Bradley, je voulais savoir, vous comprenez ce qui se passe, si j’ai bien compris quelqu’un a été enlevé durant la panne de courant ? » Brad tenait son verre en main, mais il ne buvait pas pour rester poli envers ce couple. Il arqua un sourcil et tourna la tête vers la scène qui se passait au centre de la pièce. Tout le monde semblait paniquer et il aimait ça.

Alysia continuait de se frayer un chemin dans la noirceur total. Les gens autour d'elle paniquaient, même que certain pleuraient. Aaron Thomas Webber ne faisait pas ecxeption à la règle ; il était fermement accrocher à la jeune femme, et cette dernière croyait dur comme fer qu'il allait y rester jusqu'à ce que la lumière monte e bout de son nez. Lorsqu'elle fonça dans quelqu'un, ou quelque chose, c'est le nom de Jared qui s'échappa de ses lèvres. Et elle tapa dans le mille, car la voix mielleuse du faucheur se fit entendre juste à ses côtés. Quel coïncidence ! Lee... Mais la Wandering fut coupé par la clarté qui lui brûlait les yeux. Elle ne voyait plus rien. C'étant habitué à la noirceur, le retour de la lumière fut brutal pour tous. Oh putain ! Qu'est-ce qui ce passe dans cet hôtel ? Lança t-elle, ignorant comme tout les autre invités l'horreur qui c'était produite sous leurs yeux pendant l'extinction des feux. Lysi se surpris à regarder dans les yeux du faucheur. Elle y décela de la tendresse, de la peur et de l'amour. Ce qui était difficile pour Brittany était le fait que les sentiment démontré par l'homme ne lui revenait guère. Mais pourquoi je jour la comédie ? Ça me donne quoi de faire ça ? Pensa t-elle un instant. La brunette du se ressaisir. Il y avait des âmes qui aimait le faucheur. Aaron avait visiblement besoin de son frère à ses côtés. Parker prit donc la main de Zachary, signe qu'elle n'irait nul part. Regardant autour d'elle, elle vit non loin d'eux un groupe d'hommes et de femmes qui avait l'air déstabiliser. D'un côté, Alysia espérait de tout coeur que le faucheur et Aaron propose de partir d'ici, mais de l'autre, e;;e était très curieuse de savoir ce qui ce tramait dans cet hôtel. Les gars, vous voulez quelque chose peut-être ? Ça pourrait détendre les tensions... Demanda t-elle, idée de changer les pensés du trio. Toujours main dans la main avec Jared, elle se dit que ce qu'elle faisait n'était pas bien envers sa jumelle. Elle est morte ! Tout ce qu'elle pouvait bien faire ne pouvait atteindre Alice.

Alors que Déborah tentait d'avoir Zachary près d'elle parce qu'elle commençait vraiment à avoir peur, elle sursauta parce qu'un homme est venu les voir en leurs posant une question sur les événements, Déborah fit de grands yeux et lui répondit :

« Bonjour... Bradley, personnellement je ne sais pas ce qu'il se passe... c'est plutôt inquiétant je trouve... quelqu'un a été enlevé ? »
Déborah s'est tournait vers Zachary, les choses tournaient mal, un enlèvement avait eu lieu ? Cela inquiétait Déborah et se mit à regarder autour d'elle et pu remarquer que certaines personnes en parlaient justement et elle entendit vaguement parler d'un petit garçon.

Même au Skyline, les gens restaient cruels ! Enlever un enfant, c'est vraiment épouvantable !
Déborah aurait aimé pouvoir se lever et se mettre à les chercher mais elle ne pouvait pas bouger de son fichu fauteuil roulant, n’espérant pas que Zachary ne la laisse seule, elle guettait sa réaction face à la nouvelle.

« Un petit garçon Zach', qui a pu faire ça ?? »
Déborah fronçai les sourcils, la tournure des événement de l'enchantait pas du tout, elle commençai à craindre que le lieu était maudit... Enfin en quelques sortes parce que cela faisait la deuxième fois que les événements ne tournaient pas en leurs faveurs.

Les lumières s'étaient éteintes puis rallumés quelques minutes plus tard. Pendant un instant, la panique s'empara de Zach. Un événement encore imprévu qui se passait dans cet hôtel. Sincèrement, cet endroit mettait le faucheur de plus en plus mal à l'aise... Dans le noir, voyant plusieurs personnes sortir leurs briquets pour faire un peu de lumière, il suivit le mouvement et sortit le sien. Déborah était toujours prêt de lui, et il lui prit la main. Elle aussi ne devait pas être très rassurée par la tournure des événements... Quand les lumières se rallumèrent, Zachary ramassa son briquet, pris un siège et se rapprocha de sa petite-amie. Pour être à la même hauteur qu'elle, il devait prendre un siège. Il lui prit les deux mains et lui murmura :

Je suis la !

Il dessina un faible sourire sur son visage, tentative pour rassurer sa moitié. Et puis, un homme se rapprocha d'eux pour venir aux nouvelles. Quelqu'un aurait été enlevé pendant la coupure de courant, et d'après les morceaux de conversations qu'ils entendaient, il s'agirait d'un petit garçon. Décidément, cet endroit n'invitait pas à la fête ! Pourtant les propriétaires avaient tout fait pour... Il retourna son attention vers Déb qui lui parlait.

Quelqu'un de pas très net sûrement !

Le faucheur aurait bien proposé son aide, mais que pouvait-il bien faire ? De plus, il ne voulait pas trop laisser sa petite-amie seule. La dernière fois, il avait du retourner la chercher et elle avait fini dans un sale état. Rien que ce souvenir lui fit froid dans le dos. Si il devait partir à la recherche de l'enfant, il irait déposer Déborah chez elle avant. Il ne ferait rien sans la savoir en sécurité !

Ce qu’il pouvait détester cet hôtel…il était évident que quelque chose se tramait là-dedans, le Vintage était maudit, une soirée ordinaire, ça ne se pouvait pas…en tout cas jamais en présence du faucheur qui se rappelait les événements de la dernière soirée; dire qu’il avait failli perdre sa tendre moitié, la femme de sa vie…il plongea à nouveau son regard dans celui de la brune qui lui attrapa finalement la main. J’aime pas ça du tout… Avoua d’une voix rauque l’homme à la chevelure poivre et sel alors que sa copine disait ne pas comprendre ce qui se passait. En fait, personne ne semblait comprendre non plus. Jared vit même deux agents montrer le bout de leur nez, interrogeant quelques personnes au passage…il était évident et même plus que ça, que quelque chose clochait… des flics ne se seraient pas déplacé pour une simple panne de courant d’à peine cinq minutes… Red soupira tout en fronçant les sourcils, jetant un coup d’œil rapide aux policiers qui passaient non loin d’eux. Prends ce qu’il y a de plus forts, sans glaçons pour moi…j’crois bien qu’on en aura besoin ce soir… Dit-il, un peu sonné par les événements, était-il devin en plus de faucheur?

Bradley regardait le couple avec un faible sourire. Il se gratta la tête, croisant ensuite les bras et fixant au loin la scène centrale. On entendait des commérages partout dans la pièce. Les gens se posaient des questions, les autres suggéraient des hypothèses.. c’était le chao dans la pièce, alors il fallait garder son calme, comme le disait la police. Il avait étudié Lusitania et Caleb, c’était donc bien amusant de les voir à l’œuvre. Le tueur en série fixait la scène et retourna la tête vers le couple de manière plus sympathique cette fois. « Un enfant, c’est horrible.. Est-ce que vous savez c’est l’enfant de qui ? Celui du couple propriétaire de l’hôtel ? » Demanda-t-il avec un peu d’étonnement. « Vous les connaissez personnellement, je dois dire que je suis nouveau dans ce monde et je ne connais pas beaucoup de gens, c’est la propriétaire Alyson qui est passé à ma boutique pour me donner un affiche pour la fête. » Il baissa les yeux vers la chaise roulante de la pauvre femme. Il n’ajouta rien pour ne pas paraitre impolie évidemment. Ses yeux se reposèrent vers la salle. Bradley Winkley se sentait réellement fier de ce qu'il venait de faire. Il avait kidnappé l'enfant sans que personne ne s'en rendre compte et avait fait son retour dans la salle avant le retour des lumières. Le plan était bien planifié et ce fut un succès pour lui, il attendait avec insistance de voir la suite. Brad aimait les enfants malgré tout, il était un cinglé, mais il ne faisait pas de mal aux enfants, c'était un fait.

La soirée commençait tranquillement et en bonne compagnie. Megan était heureuse de retrouvé Cassie, Linda et Riley à la fête. Pensive, elle buvait une gorgée dans son verre quand Riley gentleman dans l'âme lança les présentations entre Lusi' & Megan ! Mais pendant que toutes deux discutaient, Cassie avait disparu. Megan se demandait ce qu'il se passait, disparaître comme sa était étrange. Riley et Linda inquiets partirent à sa recherche, où avait elle put aller ? Elle espérait ne pas l'avoir offensé en lui rappelant qu'elle avait vécu ici. "Oui vas y Linda, tu me tiendras au courant." Au même moment, Lusitania se rendit aux côtés d'un charmant jeune homme. Elle ressentait un petit élan de jalousie ! Ce n'était pas arrivé depuis belle lurette. Du coup, elle cherchait du regard une connaissance pour la rejoindre et discuter. Lumière éteinte, Megan laissa tombé son verre par terre et passait de la frayeur au questionnement. Que se passait il? C'était une blague? C'est irrationnel le nombre d'évènements qui se passent au Vintage, la poisse. L'obscurité s'en alla pour laisser place à la lumière et à l'inquiétude. Deux agents de police se sont même présentés sur les lieux. Tout sa pour une panne de courant d'a peine 5 minutes ? Megan s'approcha et écoutait pour savoir de quoi il s'agissait. Ils parlaient de disparition et d'enlèvement d'enfant décidément cet endroit à son lot de surprise. Elle décida de se rendre au bar pour prendre un bon verre, une vodka redbull avec de la glace. La jeune femme n'était pas du genre a prendre un scotch ou ce genre de boisson.

L'étage était passablement vide. Il n'y avait strictement rien pouvant indiquer la présence d'un enfant. Calme et solitude. Les bruits des invités étaient étouffés par les murs épais. Une chambre après l'autre, elle analysa chaque recoin, désespéré de trouver l'enfant. L'appelant, le cherchant, Helen douta soudain de le retrouver. Bien vite, son esprit rabroua cette idée et elle préféra penser qu'il restait cacher dans un endroit dont il avait l'exclusivité. La jeune femme continua sa quête mais finit par se rendre à l'évidence, il n'était pas à l'étage. Déçue et effrayée de ne l'avoir pas trouvé, elle redescendit, la mine sombre. Les conversations se mélangeaient et les parents Walker paniquaient. Dur instant. Elle ne pouvait pas vraiment les comprendre. Elle n'avait pas d'enfant et n'en aurait jamais, les règles de Skyline étaient ainsi faites … mais s'inquiéter pour la survie d'un être, cela, elle pouvait aisément le comprendre. A demi-chemin, possédant encore une vue plongeante sur la salle et toutes les personnes, la jeune femme observa ce qui se jouait en contrebas. Caleb avait retrouvé Lusi' et ils semblaient bavarder quelque peu. Sans doute irait-elle saluer la jeune femme qu'elle n'avait plus eu l'occasion de voir depuis quelques temps déjà. Puis, certains invités, qui fixaient ses patrons comme s'ils étaient une attraction … quelle attraction. Ayant épluchée les invitations et autres courriers, la brune se savait capable de donner un nom à chacun. Un couple, un homme. Zachary O'brien et Mademoiselle Lys, Bradley Winkley. Trois personnes qu'elle ne connaissait que de nom. La soirée tournait à nouveau au drame pour ne pas dire au cauchemar. Elle rejoignit le centre de la scène. Devait-elle aller s'enquérir de ce que pensait les deux policiers de la situation ou aller rejoindre les Walker pour leur annoncer qu'elle n'avait rien trouvé à son étage ? Elle allait choisir quand une voix perça sa bulle de réflexion et lui fit froncer des sourcils … comme beaucoup, en voilà un qui se mêlait de ce qui ne le regardait pas. Winkley. C'était son nom.

HELEN ▬Excusez-moi, il est préférable que vous ne vous intéressiez pas de trop près à la situation, il s'agit d'une affaire privée et jouer aux curieux ou aux voyeurs n'est pas très apprécié.

Un sourire pour ne pas montrer cette phrase comme une attaque mais juste comme une constatation simple, Helen fixa tour à tour les trois personnes qui discutaient. La jeune femme en fauteuil, O'Brien et Winkley. Elle espérait qu'ils comprendraient que l'affaire doive rester entre la famille Walker et les policiers et n'en rajoutent pas une couche.

L'atmosphère qui régnait dans cet hôtel donnait la chair de poule à la jolie Wandering. Rien de tout cela avait un sens, et pourtant, Alysia ne paniquait pas plus qu'il ne le fallait. Voyant que Jared n'aimait guère la situation et la nervosité d'Aaron, la brunette demanda si les garçons voulaient quelque chose à boire, question de détendre la mauvaise énergie qui circulait parmi eux. Ça marche ! Rester ici, je reviens dans quelques minutes. Dit-elle, et partit au bar. Un homme était derrière ;e comptoir, stupéfait de voir quelqu'un commander des boissons pendant que des recherches s'éfectuaient pour retrouver un petit prénommer Xander Walker, le fils des riches propriétaires. Donne moi trois fois de ce que tu as de plus fort. Sans glaçons pour l'un des verres s'il-te-plaît. Demanda gentiment la brune qui espérait que ce petit verre ferait oublier, l'espace d'un instant, l'ambiance bizarre qui régnait dans cet endroit. Quelques secondes suffirent au barman pour lui servir trois verres identiques. Un liquide foncé était emprisonné dans le verre. Parker prit donc les boissons et repartit vers ses deux compagnons qui l'attendait sagement. Elle tendit l'alcool sans glaçon à Lee : Je sais pas ce que c'est, mais j'ai demander ce qu'il avait de plus fort. Juste avec l'odeur... Et Brittany tendit un verre à Thomas, qui refusait de la tête ce que la jeune femme lui proposait. Aaron, si tu bois ça, tu te sentiras mieux... Je te le jure. Dit-elle, essayant de convaincre par tous les moyens le rouquin à boire ce verre. Il en avait grandement besoin pour se changer les idées.

Lee suivit des yeux sa petite copine se dirriger vers le bar, là où personne n’avait encore osé s’approcher. Il devait la trouver étrange de commander de l’alcool alors qu’un enfant venait de se faire kidnapper…enfin, il posa les yeux sur son frère qui tout autant que lui, semblait angoissé. Aaron, ça va aller…? Demanda le faucheur, voyant que sa copine revenait avec trois verres identiques, elle avait cru bon de faire à sa façon pour oublier un peu et avait bien fait. Jared attrapa l’unique verre sans glaçon, que lui tendit sa douce et le but d’un trait avant de baisser les yeux sur le contenant vide. C’était effectivement très fort comme goût, mais pas encore assez pour passer à autre chose et oublier que cet endroit lui filait la nausée… Merci ma puce. Dit-il tout en la regardant de nouveau alors qu’elle tentait de détendre un peu le rouquin. Aaron, bois le… c’est qu’un verre! Insista le grand frère tout en levant quelque peu les sourcils, ne voulant pas lui tordre la main d’une façon déplacé. De toute manière, s’il ne le buvait pas, ce serait lui qui le prendrait… vivement la fin de cette soirée en tout cas.

Revenant avec les boissons, elle donna le verre ne contenant pas de glaçons à Jared, qui le but d'un trait. Tenant toujours celui d'Aaron, Alysia but le sien en deux traits. Tellement que le goût était fort pour elle, la jeune femme toussa un bon coup. Mais les idées restaient toujours les même, ainsi que l'ambiance des plus désagréable. Voyant bien que le rouquin ne toucherait pas à un cheveux de l'alcool que lui offrait Parker, cette dernière porta le verre à ses lèvres et le but aussi rapidement sinon plus vite que le précédent. Une fois encore, le fort goût lui fit échapper une toux qui s'arrêta aussi vite qu'elle était arriver. Voyant que Lee avait les yeux rivé sur le verre, elle lança à son égard : Tu le voulais peut-être ? Une serveuse qui passait par-là avait avec elle un plateau où trônait plusieurs coupe de champagnes. Bien que cet alcool n'était pas aussi fort que le précédent, la Wandering se disait qu'il ferait quand bien même l'affaire. Par ici mademoiselle ! Et elle en pris que deux ; une pour elle même et l'autre pour le faucheur. Bois ! Dit-elle à Zachary. Regardant le frère de ce dernier, Lysi ne pouvait croire qu'il ne désirait point un petit remontant idée de faire passer tout les évènements qui ce produisaient autour d'eux. On fou le camp ? Parlant aux deux garçons. C'est dépriment d'être ici et en plus, il n'y a plus rien à faire.

Ça n’allait pas bien du tout… Alyson commençait à ressentir des crampes, ou plutôt des contractions qui se rapprochaient de plus en plus. Elle ne pouvait pas donner naissance à sa petite fille sans qu’on n’ait enfin retrouvé Xander, elle ne se pardonnerait jamais un tel acte. Elle se contenta donc de crier à maintes reprises le prénom de son petit garçon, ne portant plus du tout attention aux gens qui l’entouraient et qui lui parlaient. La blondinette s’approcha de la cage d’escalier et manqua de glisser alors que son liquide amniotique se rependait sur le sol. Elle venait de perdre les eaux, ça allait pas, mais alors vraiment pas. La jeune femme se tu instantanément, portant son regard complètement choqué sur son mari affolé. Ils devraient se rendre à l’hôpital le plus vite possible, avec ou sans Xander.

Jayson était complètement paniqué, il n’arrivait pas à reprendre ses esprits, son fils Xander n’était plus là, il avait disparu et Walker ne trouvait pas l’énergie pour reprendre le dessus. Il cherchait tout autour, l’angoisse embarquait maladroitement chez le brunet qui commençait un peu à trembler. C’est à ce moment qu’il tourna les yeux vers sa femme qui semblait réellement mal se porter, mais pas parce qu’elle était dépourvue de son fils, elle était en train d’accoucher. Le regard du père de famille changea, il roula rapidement vers la blonde. Elle avait tenté une manœuvre pour monter les escaliers, mais elle n’y arrivait pas, Alyson avait perdu les eaux, on pouvait voir le reflet sur le plancher si parfait habituellement. « Oh mon dieu, Aly !! Appeler une ambulance quelqu’un, je pense qu’elle va accoucher, il n’y a pas de docteur dans la salle ? » Hurla-t-il en rejoignant sa femme, il était en fauteuil, donc il ne pouvait pas se lever et l’aider.