Arrivé au bar, Zach prit un soda pour Déborah et un verre de punch pour lui même. La salle se remplissait de plus en plus. Ils ne pouvaient pas rester la, ils allaient donc devoir trouvé une table où s'installer. Le faucheur tendit son verre à sa petite amie, pour qu'il puisse avoir les deux mains libres pour diriger le fauteuil roulant. Ils avançaient comme des escargots dans la foule mais bientôt il trouva une table libre. Il avait mit les freins du fauteuil et allait s'asseoir auprès de sa belle, mais quand il se retourna il bouscula une jeune femme. Il se retrouva en moins de deux secondes recouvert d'alcool. La femme s'excusait et Zachary coupa court à cela :

Ça va c'est pas grave ! C'est moi qui ne faisais pas attention...

Il retira sa veste. Sa chemise en dessous n'avait pas été touchée, heureusement pour lui ! Il allait pouvoir rester comme ça, même si sa veste était sûrement foutue... Enfin tant pis ! Il n'y avait pas mort d'homme ! La brune qu'il avait bousculé se tenait toujours à coté de lui, et il décida de se présenter. Il lui tendit la main et dit :

Moi c'est Zachary, Zach. Et voici Déborah, ma petite amie.

Il montra sa compagne en fauteuil. La soirée commençait bien en tout cas, puisqu'ils allaient peut être avoir de la compagnie pour passer le temps !

Linda avait rejoint le couple qui l’attendait dehors par pure chance. La belle était fortement inquiète pour eux. Ils avaient vécut un drame dans cet hôtel et ils devaient certainement y re-songer. La blonde aperçut vite les deux qu’elles souhaitait rejoindre. Ils semblaient assez apaisés. Cassie sera sa sœur dans ses bras. Line sourit et lui répondit.

- Merci Cassie, toi aussi tu es toute jolie. Je suis contente d’être là pour vous, elle jeta un œil vers Riley en ajoutant cela. Elle le salua par la suite. Oui je vous suis. Riley l’incorrigible. L'homme avait hâte de se jeter sur le buffet. Pourquoi pas ? Les deux femmes l'accompagneraient. Bien sur la grande blonde ne mangerait pas car elle avait une maladie qui se rapportait justement à la nourriture alors elle ne pouvait. En route, ils croisèrent des gens.

- Bonjour mademoiselle, dit-elle poliment à Lusitania. Enchantée. C'est vous la fameuse amie de Cassie.

Les deux s'étaient rencontrées en vacances. Linda se rappelait de ce passage. Sa soeur était partie avec cet abruti de Steeve mais elle avait passé de très belles vacances et elle avait bien souligné le fait qu'elle avait fait une jolie rencontre qu'elle n'était pas prête d'oublier. C'était étrange comme le monde était petit car elles se retrouvaient après la mort.

A présent aux côtés de leur amie commune, Lusitania, la fête allait démarrer lentement, mais sûrement. L'ambiance se voulait un peu moins lourde, le fait d’entamer une conversation et donc de ne plus penser à ce qui pourrait se passer ou non entre ces murs eût tôt fait de désamorcer la bombe menaçant d'exploser. Le faucheur arbora une mine désolée au moment où Lusitania fît part de la raison de l'absence de Dan. Décidément il devait mettre à jour son carnet de données. Ne pas être au courant pour l'homme de loi, une véritable honte en somme. Vraiment gêné de cette gaffe il se répandit en excuses : « Je suis vraiment navré Lusi, je ne savais pas, je me serai abstenu de faire cette blague complètement déplacée autrement. J'espère qu'il sera vite remis sur pied. Quand est-ce qu'on lui enlève ses plâtres ? Tout se passe bien entre vous ? » La culpabilité le poussait à parler, sans doute bien plus qu'il n'était nécessaire. Conscient de cela il s'interrompit, pour laisser le loisir à sa petite amie de répondre à son tour. Sans les interrompre il écouta Cassie faire les présentations entre Linda et Lusi'. Un silence pesant s'ensuivit alors. Désireux de ne pas le laisser s'installer – le bruit des mouches volants dans la pièce n'étant pas très intéressant – il le brisa presque aussitôt. « Tout va très bien pour nous deux, on s'occupe comme on peut depuis qu'on va mieux physiquement. N'ayant guère envie d'aborder le sujet houleux de la santé, il enchaîna bien vite sur une nouvelle question. Qu'est-ce que tu deviens ? »
Avisant un serveur avec un plateau, Riley l'intercepta, pour que tout le monde puisse se servir en boissons et hors d'oeuvre. La conversation semblait s'installer petit à petit, pendant ce temps aucun des interlocuteurs de cette discussion n'avait conscience de ce qui était en train de se tramer dans les sous-sol de l'hôtel. Fuir pendant qu'il en était encore temps, était-ce seulement possible ?

Mais ne t'inquiètes pas, tu n'es pas la seule à découvrir l'ambiance des soirées mondaines ! au moins elle n'était pas seule. Mais bon, elle se préparait déjà mentalement à laisser les deux tourtereaux en tête à tête, n'ayant aucune envie de s'imposer entre eux. Plus la soirée avancait dans le temps, plus Sunny ne désirait qu'une seule chose : vite rentrer chez elle et sauter sur son canapé devant un bon film, elle troquerait alors sa robe de soirée contre un bon vieux jogging avec un t-shirt trois fois trop grand pour elle, histoire d'être bien à son aise. La voix d'Eileen la ramena à la réalité. Elle leur proposait d'aller danser... de profiter de la soirée, de s'éclater quoi. Seulement la jeune femme n'avait pas trop tête à cela, encore choquée par la vision qu'elle avait eu quelques minutes auparavant : Cassie et Riley. Non pas qu'elle était jalouse, mais son amie ne lui avait jamais parlé de cette relation alors qu'elle pensait n'avoir pas de secrets avec cette dernière.

- Non, allez-y tous les deux, je vous regarde.

Dit-elle tout en leur adressant un beau sourire, leur faisant signe qu'elle garderait leur place devant le buffet, au cas où ils auraient un petit creux par la suite. La blondinette avait esquivé la question, seulement Ryan, lui, s'était décidé à y répondre. Ils avaient été ensemble, cette révélation n'étonnait pas tellement Sunny. Et lorsqu'il tenta de lui faire poser sa coupe de champagne, elle se débrouilla pour ne pas quitter sa flûte des mains.

- Allez file la rejoindre, je vous chauffe votre place près du buffet !

Elle les regarda s'éloigner et se saisit d'un petit four, parsemé d'un petit point noir qu'elle crut être quelques oeufs de caviar. Elle porta le met à sa bouche et l'avala, ne se rendant pas compte qu'elle venait d'avaler un petit four parsemé d'un... moucheron mort.

Tranquillité d'esprit, excitation du corps. Caleb avait passé plus d'une semaine à retaper sa petite maison de ville de fond en comble. Depuis qu'il avait revu Len, il n'était pas allé la retrouver. Ils avaient discuté par mails de la situation. Cal avait expliqué qu'il avait beaucoup à faire, beaucoup à penser, qu'il lui faudrait quelques jours ; à priori, Helen avait compris le message, et peut-être, même, était-elle soulagée d'avoir l'occasion de prendre son temps, elle aussi. Après tant d'années passées à attendre, puis à se fuir, un tel revirement était une chose à ne pas prendre à la légère. Ils s'aimaient comme des adolescents, mais ils étaient trentenaires tous les deux, avec un travail, une vie solitaire rodée, et l'esprit de trentenaires. Ils savaient que se précipiter ne mènerait à rien, ce qui ne faisait en rien faiblir leurs sentiments et leur désir de se revoir.
Après avoir mis les derniers coups à son œuvre la veille, il avait pris une bière, avait fait le tour du propriétaire sans un mot, et s'était effondré dans son canapé neuf sans se laver ou se changer, exténué. Il avait fini de tirer un trait sur sa vie passée. Ces dizaines d'heures passées à bricoler comme un aliéné paisible lui avaient permis de penser, de songer, et chaque chose retirée, chaque rajout, chaque portion de mur repeinte, était un blocage brisé, une résolution adoptée, un souvenir accepté. Finalement, le travail qu'il avait fait sur lui-même était plus fatiguant que l'autre, et, lorsqu'il s'était réveillé, vers midi, il avait eu l'impression d'avoir vieilli d'un siècle en une nuit. Il se sentait différent, mais se sentait plus à l'aise, plus confiant. Le tableau eut été parfait si sa mauvaise position n'avait pas causé des crampes dans sa jambe droite, et s'il n'avait eu la jambe raide pendant des heures. Cette paralysie avait beau être soignée, restaient des séquelles qui ne partiraient peut-être jamais. A trente ans passés, il pouvait se considérer chanceux d'avoir survécu et récupéré de ça ; mais il ne devait pas se faire trop d'illusions non plus.

Les journées passées avaient aussi été dédiées à l'écriture de papiers, de mails ... la maison d'édition s'occupait de tout pour son livre, mais lui demandait aussi de s'occuper de quelques demandes qui le concernaient plus directement. Il avait aussi passé de longues minutes, chaque soir, devant des pages blanches, se demandant s'il écrirait à Lusi. Il n'avait pas le courage de l'appeler, d'autant qu'il savait comment était ce travail, comme on pouvait être dehors à tout moment, et apprécier son sommeil. Il se disait qu'elle lirait un mail quand elle en aurait le temps. Mais que pourrait-il bien écrire ? Il avait fini par abandonner l'idée. Il s'était résolu à laisser le Destin, ou quoi que ce soit, décider de ceux qui devraient recroiser sa route, et quand. Elle avait d'ailleurs ses propres soucis, sans aucun doute. Revoir son ancien partenaire débarquer la bouche en cœur après des mois de silence pouvait être la goutte de trop.
Il y avait renoncé.

La chose qui avait retenu son attention, au final, était cette réouverture de cet hôtel luxueux du centre, le Vintage. Comme la maison d'édition avait choisi de mener une dernière séance de promo dans une des salles de conférence de l'hôtel, les responsables et l'écrivain - lui - avaient été conviés. Ce n'était pas une chose que Caleb rêvait vraiment de faire, mais il lui était revenu que Len travaillait là-bas. Si elle n'était pas au courant de sa venue, il espérait pouvoir lui faire une surprise et se faire dûment pardonner ses longues journées de silence et d'ermitage laborieux.
Il s'était préparé pour le départ sans mettre trop de temps à le faire. Il avait passé l'après-midi à ranger, à manger, à écouter les infos et de la musique. Il s'était bien lavé, se sentit libéré des dernières traces de son rite de transition, et avait sorti le costume sobre et élégant qu'il n'avait, pour ainsi dire, jamais sorti depuis sa mort. Il l'avait acheté et gardé pour ce genre d'occasions. Il lui allait encore comme un gant. Sa cravate était fine, aussi hésita-t-il un moment entre plusieurs nœuds, balançant longuement entre un simple et un winston. Finalement, lui qui ne voulait pas trop se mettre en avant opta avec une résignation assurée pour un noeud simple.
Finissant de se préparer, il avait vu Debie embarquer dans la voiture de son amoureux. Il n'avait pas eu l'occasion de le voir, lui, avec tout ça, mais, pour ce qu'il entendait et en savait, cela se passait très bien. Il était ravi de la savoir heureuse.

Ce fut son tour de partir ; trajet tranquille, rien à signaler, sinon qu'une personne un peu énervée lui avait fait une queue de poisson un peu osée en arrivant en ville. Il ne lui en tenait pas rigueur, car il se souvenait lui-même de cette époque, après qu'il soit sorti de prison, où l'idée d'être en retard d'une seule seconde était pire que la mort d'un animal de compagnie.
Et puis Zorro est arrivé-é-é-é, saaans s'presser-é-é-é ! il finit par arriver devant l'hôtel, à pieds. Il s'était arrêté plus loin lorsqu'il avait senti sa jambe se raidir à nouveau, sous l'effet du froid et de la pression continue sur la pédale d'accélérateur. Il avait donc continué son chemin sur le pavé, sans se précipiter, laissant sa jambe se détendre et ses muscles se calmer jusqu'à l'hôtel.
Il entra presque inaperçu, se frayant un passage tranquille entre les pontes, les invités d'honneur, les habitués, et les nouveaux, qui se groupaient en petits groupes rassurants quand les aristocrates excentriques allaient et venaient avec de grands gestes démonstratifs. L’Écossais se sentait sincèrement plus proche de ces petits groupes fébriles, qui trompaient l'angoisse ou l'ennui en parlant de choses et d'autres.
Dans ces petits groupes, d'ailleurs, il aperçut Debie, qui était en bonne compagnie, mais aussi, non loin, Linda Williams, la sœur de sa voisine Cassie et presque sa voisine à lui. La rue entière s'était donnée rendez-vous ici ? Cassie aussi était ici, avec son compagnon, Riley, personnage fort sympathique dont les quelques observations avaient commencé à rassurer Caleb sur l'état d'esprit de l'ancienne criminelle. Par contre, leur petit groupe contenait aussi une personne qu'il ne s'attendait pas à voir ici : Lusi elle-même. Craignant tant la réaction de son ancienne partenaire que celle de Cassie au moment de réaliser qui il était vraiment, Cal fit un volte-face presque discret, cherchant une issue, un moyen de ne pas se faire voir. Il s'empara donc d'un verre sur un plateau de passage, et fit l'erreur de tourner la tête quelques secondes.
Il heurta Sunny H. Jansen et faillit bien lui renverser son champagne dessus, mais son tour de main assuré évita le pire. Extrêmement confus, il éloigna sa main droite trempée avec son verre, et remonta sa manche au-dessus du poignet pour ne pas la mouiller. Il sortit, dans la foulée, un mouchoir en tissu, pour s'essuyer, et fut rassuré de voir qu'il n'aurait pas à le prêter à la jeune blonde - car elle n'était pas mouillée, elle. Sauvé.

« Excusez-moi, mademoiselle, je suis vraiment confus. Je suis toujours prudent, d'habitude. Vraiment navré, je ... Caleb Landsher, j'espère ne pas vous avoir dérangé au pire des moments. »

Il força un sourire sur son masque gêné, ce qui eut un effet franchement comique, tandis qu'il finissait d'essuyer sa main et son verre et rangeait déjà son mouchoir dans sa poche.

Spoiler:

Après avoir salué ses collègues et s'être changée, Megan quitta l'hôpital et s'empressa de rentrer chez elle pour se préparer. Sur la route, elle préparait, pensive, son organisation ! D'abord la douche, puis le maquillage, ensuite ses cheveux et c'est ok ! Arrivée dans sa maison, elle fila dans sa salle de bain. Elle prenait sa douche et se maquillait tout en suivant le rythme de la musique de son gsm. la la la la la C'était aussi histoire de se mettre dans l'ambiance ! Auparavant, elle avait préparé une robe sur son lit et sortit une paire de chaussures. Ceci dit, c'était plusieurs minutes de gagnées pour le choix de la tenue ! Elle enfila donc sa robe noire, brodée de dentelles sur les manches et ses escarpins. Fin prête, *soupire* elle passa la main dans ses cheveux ondulés pour donner un peu de volume tout en descendant ses escaliers. Dans l'entrée, elle prenait ses clés, son sac à main et porta son trench sur son bras pour se rendre à sa voiture. Comme à son habitude, la demoiselle arriva en retard à la fête. C'était une soirée organisée en l'honneur de la ré-ouverture du Vintage Hotel, son lieu de vie à ses débuts dans le skyline. C'est donc pour cela qu'elle avançait petit à petit jusqu'à la salle de réception. Elle avait un pincement au coeur et se remémorait les images de l'incident. Le passé faisant partit du passé, elle décida de le laisser où il était pour passer une bonne soirée. Sourire aux lèvres, elle faisait des signes de tête en guise de salutations. Elle avait aperçu au loin, Cassie & Linda ses cousines de coeur, ainsi que Riley.Meg' ne savait pas qu'ils venaient et à vrai dire elle n'avait pas eu de leurs nouvelles depuis des semaines. La routine s'était éprise de la jeune femme depuis qu'elle avait pris ses habitudes dans sa nouvelle maison. Elle s'attendait à recevoir un bon coup de pied où elle pensait de la part d'un ami pour la réveillé & mettre du changement dans sa nouvelle vie. Elle se rendait donc à leurs côtés pour leur dire bonsoir et leur souhaité une bonne soirée. En s'avançant, elle faisait un signe de la main *coucou* et se rapprocha pour leur faire la bise et les serrer dans ses bras.

"Bonsoir, vous êtes choux dans vos tenues. J'adore. Comment vous allez?"

Question banale et gênante mais elle souhaitait vraiment savoir comment était leur moral depuis ses dernières semaines. La serveuse au plateau n'était pas encore partie, elle se servait une coupe de champagne.

Riley Thompson, Linda et Cassie Williams étaient en bonne compagnie ce soir, au Vintage Hôtel: celle de Lusitania Wendel. La belle se trouvait seule. La discussion allait bon train. Se retrouver en société faisait du bien. Ce constat était appréciable à bien des égards. Par le passé, jamais Cassie n’aurait pu tenir dans ce genre d’endroit, jamais elle n’y aurait mis les pieds pour la bonne raison qu’elle restait asociale, droguée et très provocatrice. elle n’aimait pas la présence d’autrui. Désormais, cette dernière était indispensable. Soudain, Megan Davis Moore fit son apparition. La jeune femme semblait de bonne humeur. La brune vint se mêler au groupe. Cassie l’accueillit par une accolade amicale, familiale.

- Salut cousine, tu es gentille. Tu es magnifique dans cette robe. Elle sourit chaleureusement. Je suis ravie de te voir. Ça va bien et toi? Les apparences… toujours les apparences… . Tu fais quoi de beau ici? Tu avais prévu de venir ou tu l’as su en dernière minute? Elle marqua une légère pause. Euh… je te présente Lusitania, une amie de Riley et moi. Lusitania, voici Megan: ma cousine en quelque sorte et celle de Linda par conséquent. Les présentations étaient faites. La soirée s'annonçait assez tranquille!

Sunny regarda son ami Ryan et Eileen s'éloigner, en direction de la petite piste de danse improvisée. Elle leur adressa un petit sourire avant de chercher du regard un serveur, afin de piquer une nouvelle coupe de champagne. La boisson pétillante constituant son seul remontant pour la soirée, la jeune femme n'appréciant pas spécialement les alcools plus forts qui étaient servis, tels que le whisky ou le rhum. Quelques instants plus tard, la blondinette parvint à intercepter un serveur et attrapa directement une flûte de son plateau, lui adressant un sourire. Elle jeta un coup d'oeil rapide autour d'elle, puis son observation des autres, de toutes les personnes qui s'étaient déplacées pour la ré-ouverture du vintage hôtel. A vrai dire, elle ne prêtait pas grande attention à toutes les personnes dont le visage lui était inconnus, son regard cherchait Riley et Cassie. Mais elle ne parvint pas à les retrouver parmi cette foule abondante. Alors qu'elle allait porter sa coupe de champagne à ses lèvres, elle se fit rentrer dedans. Littéralement. Si elle n'avait subi aucun dommage, notamment vis-à-vis de la flûte qu'il avait dans les mains la seconde précédent le choc, lui ne pouvait en dire autant. Elle regarda remonter sa manche comme très concernée par l'affaire. Il semblait très gêné et confus. Alors tout en lui adressant un beau sourire, elle lui dit sur un ton plein de bienveillance.

- Il n'y a pas de quoi, vraiment. Sunny Jansen. Au contraire vous arrivez à pic.

La demoiselle fit signe à un serveur afin qu'il vienne vers eux, histoire que Caleb puisse remplacer sa coupe désormais vide au profit d'une pleine. Elle lui donna une autre coupe, en ne cessant pas de sourire. La grimace de son interlocuteur lui arracha un petit rire qu'elle tenta de contenir en se mordant la lèvre inférieure.

Ce qu’elle pouvait être magnifique! Jared arrivait à peine à regarder autre part que sa petite copine. Cela faisait plusieurs années qu’ils étaient ensemble maintenant et jamais Red n’avait eu le besoin de regarder ailleurs ou même de penser à le faire; il se répétait sans cesse qu’Alice était la femme de sa vie, la plus belle, la plus merveilleuse, en somme la parfaite jeune femme qu’il souhaitait un jour épouser. Jamais il n’avait eu ce genre de sentiments à l’égard d’une femme, ce qui le branchait c’était bien plus les engins comme sa Phibee plutôt que les femmes, simplement le jour où il s’était croisé, sa vision avait changée du tout au tout.
Il la regardait donc, alors qu’elle lui disait que cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vue, commentaire qu’il ne pris pas au sérieux, sachant très bien qu’ils s’étaient quitté il y avait quinze minute à peine de cela. Au même moment, Aaron qu’il avait présenté à une jeune femme qu’il semblait apprécier plus que la moyenne, s’approcha d’eux, les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte. Il venait de la voir. Enfin plus personne ne prendrait Jared pour un vrai cinglé! Un sourire s’illumina enfin sur le visage dur de l’homme qui fouilla dans sa poche de pantalon. Mais arrête Aaron, t’es barge ou quoi, tu vois bien qu’elle n’est jamais décédée! Une envie de le pousser l’avait pris, mais il s’était contenu…simplement Alice semblait différente cette fois-ci. Elle tournoyait autour d’Aaron, demandant pourquoi il ne lui avait jamais présenté. Fronçant les sourcils, Lee répliqua sans enthousiasme; C’est mon frère, Aaron Alice, coudon c’est toi qui est tombée dans l’coma ou c’est lui? J’commence sérieusement à m’le demander! Évidemment il ne pouvait pas douter qu’elle n’était pas Alice du tout.

Déborah avait à présent son verre en main mais également le verre de son petit ami, elle finit par le poser sur la table où Zach' l'avait mise avant de mettre le frein du fauteuil.
Alors que Zachary allait s'installer près de sa petite-amie, il se fit bousculer par une jeune femme qui ne tarda pas à lui présenter ses excuses. Elle était visiblement embarrassé de lui avoir renversé de l'alcool sur lui, mais Déborah trouvait que ses excuses étaient la moindre des choses face à la veste de Zach' qui était probablement fichue. Valait tout de même mieux que la veste soit fichue, plutôt qu'un pied cassé.
Déborah fit un signe de la main à la femme alors que Zachary l'a présentait à l'inconnue, Déborah accompagnait son signe bref de la main, un sourire en coin pour être polie.
Elle s'ennuyait un peu, alors elle se mit à regarder autour d'elle et découvrit que Caleb était présent. Elle aurait aimé courir vers lui pour aller lui arracher un sourire et quelques paroles mais elle était clouée à son siège qui avait le frein de mis.
Lys sirotait sa boisson, alors qu'elle apercevait à présent les patrons du Vintage Hôtel. Elle se mit à penser qu'ils étaient surement tendus et rassurés à la fois, parce que les événements précédents avaient réduit leurs rêve en miette et maintenant, l'hôtel était de nouveau sur pied, de quoi lui donner une seconde vie.
Lys porta son regard sur Zachary, elle lui fit un sourire, l'ennuie était encore présent et elle se demandait en cette instant, ce qui lui avait pris de venir ici... Ah oui, cette fichue curiosité et cette fichue envie de sortir. Déborah espérait bien s'amuser ce soir, même si son fauteuil roulant allait faire parti de la soirée.




[ HS : Une réponse quelques peu décevante mais je ne voulais pas laisser Zach tout seul ^^ ]

Eileen possédait cette impression de retrouver Ryan comme au bon vieux temps. Ce dernier avait même précisé à la belle Sunny qu’il furent en couple par le passé: année douloureuse mais regrettable. Tout semblait possible au skyline. La blondinette commençait sans le vouloir à récupérer des sentiments pour le disquaire. Or, elle préférait le laisser vivre sa vie comme si elle n’était pas là car à la base elle n’aurait pas du être présente dans le monde des morts. Elle avait choisi sa mort: suicide. Berkley ne le savait pas. L’heure était à la fête. Eileen désirait profité, elle avait lancé cette idée de se diriger vers la piste de danse pour distraire Sunny. Nolands répondit aux dires de Ryan:

- Tu exagères, tu as eu huit ans pour changer les choses. Elle rit. Le ridicule ne tue pas. Tu as raison, en groupe c’est bien connu: plus on est de fous, plus on rit. Quant à Jansen, elle refusa d’aller se lâcher. Qu’avait-elle? L’ancien couple se résigna à partir seul un instant. A très vite Sunny, nous on te garde une place sur la piste de danse. Elle prit le bras de son ancien amour… . Le slow s’annonça. M’accordes-tu cette danse en tout bien tout honneur mon cher? Elle rit, la légèreté était de mise. Après on ira retrouver Sunny si tu le souhaites. Tu l’as connais d’où? Elle n'a pas l'air bien, c'est triste! Eileen trouvait cette jeune inconnue très sympathique à première vue.

Spoiler:

Caleb prit la coupe que l'inconnue lui tendait en accompagnant son rire. Il était rassuré de ne pas être tombé sur une personne prompte à faire des scandales, et plutôt heureux de tomber sur une personne qui semblait, à première vue, agréable et humaine. Elle se présenta sous le nom de Sunny Jansen. C'était assez peu commun, mais l'Ecossais avait vu, à Skyline, des gens arrivés des quatre coins du monde. Il se demandait encore comment tous se comprenaient, comme s'ils avaient tous une langue commune sans le savoir. Bientôt, se disait-il, les origines et les sonorités ne le perturberaient plus. Il se sentait déjà beaucoup moins touché par ce genre de détails qu'à son arrivée.
Bref, Sunny ne semblait pas le moins du monde gênée par son intrusion involontaire. Au contraire, même, elle lui semblait rassurée d'avoir quelqu'un pour lui tenir un peu compagnie. Il se doutait qu'elle n'était pas, elle non plus, une habituée de ce genre de milieu et d'évènement. Il ignorait si c'était la volonté des propriétaires de vouloir élargir leur champ de prospection, mais il se doutait bien qu'un évènement pareil n'aurait pu être organisé qu'avec les habitués. Il fallait du neuf et une image qui fasse parler. A priori, le coup de pub était réussi. Il aurait dû penser à la réunion à venir, mais il ne pensait qu'à l'instant présent et à son désir d'apercevoir Helen avant qu'elle ne le voie. Il pensait aussi à cette rencontre aussi inattendue qu'inopinée, et il gratifia Sunny d'un hochement de tête reconnaissant tandis qu'il trinquait avec elle.

« Vous me voyez rassuré, Sunny. Je ne suis pas vraiment un habitué de ce genre de soirées, et c'est bon d'y trouver quelqu'un d'agréable pour ne pas se sentir trop perdu. Vous êtes venue seule ? »

Ryan fut lancé sur la piste de danse, un peu gêné de son piètre niveau qui ne s'était absolument pas amélioré en huit longues années. Il n'avait pas vraiment eu l'occasion de pratiquer, bien trop occupé avec sa drogue qu'il oubliait les choses simples de la vie. Quoiqu'il en soit, voir le petit rire d'Eileen illumina son visage instantanément. Elle ressemblait beaucoup plus à celle qu'il avait connu que la jeune femme meurtri qu'il avait découvert quelques temps plus tôt, à son arrivée au Skyline.

Tu me connais, je préfère me ridiculiser!

Il s'élança donc sur la piste, avec un sourire envers la Sunny, beaucoup moins radieuse que lors de leur rencontre. Il était un peu inquiet mais n'en montra rien. Bien évidemment, c'était le moment du slow, autant dire que Ryan ferait un massacre mais il y alla avec le sourire.

Avec plaisir, Mademoiselle Nolands!

Ils se mirent à danser, comme si rien n'avait changé durant tout ce temps. en profita pour se renseigner un peu sur l'étrangère Sunny Jansen. La jeune femme avait d'ailleurs elle aussi remarqué un mal être chez elle, décidément, toutes les personnes qui fréquentaient Berkley ces derniers temps finissaient en déprime. Il concentra son regard sur celui, lumineux d'Eileen tout en tourbillonnant.

Sunny a vécu des moments difficiles, je dirais. Je ne la connais que très peu, on s'est rencontrés au café un matin!

A son arrivée au Skyline, Megan avait opté pour une chambre au Vintage Hotel afin de réfléchir et s'adapter à sa nouvelle vie. Par conséquent, elle connaissait l'hôtel avant la catastrophe de la Saint Valentin. Les propriétaires Alyson & Jayson avait fait du bon boulot, l'endroit était méconnaissable et il y'avait l'air d'y avoir des nouveautés ! A son avis, la visite se fera durant la soirée & elle avait hâte de voir la beauté des lieux ! Comment Mme Walker avait elle fait pour être présente pendant les travaux étant enceinte ? Depuis, elle vit dans un petit coin de banlieue bien calme. Elle occupe une belle maison entourée d'un grand jardin, ça change de l'appartement qu'elle avait à New York ! Ce qui est le plus étrange, c'est qu'elle n'a pas encore croisé ses voisins en vue de l'étendue de leur rue ! Le plus dure était ses petits moments de nostalgie quand elle pensait à sa famille et à son petit chat. Enfin, Megan fit son apparition dans la salle, elle jeta un bref coup d'oeil et remarqua Cassie en compagnie de Linda sa soeur et de Riley son cher et tendre. Elle arriva devant eux et en guise de salutation elle leur faisait une accolade et une bise à chacun, s'en suivi les compliments et la présentation de Lusitania ! Au passage, Meg' se servit une coupe de champ'.


"Merci. sourire Je vais bien, tout va bien. Oui, même ici les 1ères impressions ne changent pas. soupire J'ai reçu une invitation, rappelles toi je vivais ici quand je suis arrivée. Ah! C'était prévu et j'avais hâte de voir du monde. Salut ! Megan tout sourire, fit la bise à Lusitania. Les présentations sont faites à ce que je vois ! Enchantée, je trouve très mignon ton prénom."

La soirée commençait tranquillement et en bonne compagnie.

La bouche de Aaron glissa jusqu’au plancher, il n’en croyait pas ses yeux, c’était presque impossible. Oui, ils étaient déjà mort, mais quelque chose d’étrange comme ça pouvait se produire dans ce monde ? Il n’en avait pourtant jamais entendu parler, lui qui s’était acheté beaucoup de roman et de magasine sur la vie après la mort lorsqu’il fut tué dans une pharmacie de Las Vegas. Webber ne comprenait pas ce qui lui arrivait, il voyait Alice, c’était plus qu’une évidence, mais il ne trouvait aucune explication plausible. Elle était décédée, Aaron lui avait injecté le produit et ils avaient assistés à son enterrement. Le rouquin ne comprenait totalement rien. Peut-être que ce produit avait ses effets secondaires et ramenait les gens à la vie. La bouche du jeune infirmier ne pouvait pas se fermer. Il avança un pas et regardait Alice qui l’interpella de manière étrange, ce qui sembla énerver Jared.

« Hum.. Je.. Je .. A... Alice. Je ne comprends pas ! » Aaron bégayait et tremblait presque, il fixait toujours la jeune femme qui lui avait fait un compliment. Le frère de Jared ne pouvait pas tolérer ce genre de situation sans paniquer. Il décida de respirer bien convenablement durant quelques secondes et se jeta droit dans les bras de la brunette. Il l’a serrait très très fort. « Je ne sais pas comment c’est possible, mais je suis trop heureux de te revoir Alice, tu m’as beaucoup manqué... » Aaron tourna la tête en se détachant de Riley. Il sourit à Jared et lança. « Je m’excuse de t’avoir cru cinglé, mais moi je ne la voyais pas quand tu me le disais... »

Alysia tournait autour de cet inconnu. Comme il était mignon avec ses cheveux roux. Elle ne pouvait pas croire que Jarde ne lui avait même pas présenté. Mais la demoiselle fut déstabilisée par les paroles de ce dernier : le rouquin en question était le frère du faucheur. Comment était-ce possible, premièrement, que les deux hommes soient parenté? Plusieurs questions se bousculaient pour avoir une place jusqu’aux cordes vocales de Parker, mais aucunes arrivèrent à destination, car soudainement, Aaron l’a pris dans ses bras. Sous le choc, Brittany ne bougeait pas, seule son cerveau fonctionnait, ou presque. L’homme la serrait très fort, lui disant qu’il était heureux de la revoir et qu’elle lui avait manqué. Une fois hors de ses bras, Lysi put enfin respirer. Encore une fois, les deux frères surprirent la brunette. Aaron s’excusait d’avoir traité son frangin de cinglé. Une petite ampoule, comme dans les dessins animés, venait de montrer le bout de son nez au dessus de la tête de la jeune femme.

- Viens par ici, Aaron. Je reviens dans quelques minutes chéri.

Dit-elle à Jared, en prenant le rouquin par le bras. Elle l’entraîna vers les toilettes, qui étaient assez loin du faucheur pour ne pas qu’il entende la conversation.

- J’te l’dis tout de suite, je n’suis pas Alice. Je suis Alysia Brittany Parker. Oui, je lui ressemble comme deux gouttes deux parce que je suis sa sœur, et si tu es assez intelligent, tu devines qu’on est jumelle. Elle ne doit pas t’avoir parlé de moi, car elle ne me connaissait pas. Donc, les présentations faites, on peu passer aux choses beaucoup plus sérieuses. Il a quoi le faucheur? Il n’arrête jamais de m’appeler par son nom! Je sais qu’ils sortaient ensemble, mais là... Tu dis quelque chose ou pas?

La médium dévisageait le rouquin qui ne cessait de la regarder d’un drôle d’air. Passant près d’eux, un serveur avait sur un plateau plusieurs coupes de champagne. Lysi en pris trois.

- Il en a besoin j’crois... Et moi aussi peut-être bien.

Dit-elle à l’intention du serveur, en buvant d’un trait deux des trois coupes.

-Tu veux l’autre rouquin, ou tu préfères que je la garde? Avec la tronche que tu fais, j’crois que tu devrais m’immiter.

En fait, Jared ne savait plus très bien ce qu’il pouvait ressentir; devait-il se sentir vexer par l’attitude frivole de sa copine ou bien devait-il apprécier le fait qu’elle soit venu et qu’apparemment elle ait déjà pris un coup, pour parler de la sorte? Il sentait quelque chose se comploter derrière son dos et pour tout dire, il n’appréciait que guère peu les agissements des deux êtres…Aaron l’avait tout de même pris pour un cinglé, tout comme tous les autres cons qui se tenaient dans cette grande et somptueuse salle… Jared leva même les bras en l’air lorsque la brunette avouait qu’elle avait besoin de parler au rouquin et qu’elle reviendrait par la suite, une colère inimaginable s’empara de tout son être. Pour tout dire, il commençait à se questionner sur la fidélité de sa douce, jamais auparavant elle n’avait fait des gestes de la sorte et pour tout dire cela aurait pu expliquer bien des choses, mais Lee refusait de penser de la sorte au sujet de sa petite copine, jamais Alice ne ferait une chose pareil.

Cassie Williams était concentrée à écouter sa cousine qui n’hésita pas à lui rafraichir la mémoire. L’instant restait tranquille et plaisant. Des présentations s’effectuaient. Megan gardait le sourire malgré la situation ce qui était appréciable pour continuer cette soirée sous de bons hospices. Soudainement, Cassie Williams crut apercevoir son ancienne patronne, morte lors de la soirée au Vintage Hôtel. Il y avait peu, l’ex-prisonnière bossait pour Alice Riley à Books Paradise: un job qui ne l’enchantait pas mais qui l’aidait à payer ses fins de mois. La jeune femme appréciait sa patronne dans le sens où elle était simple. La brunette avait quitté le skyline pour laisser place à un vide du côté de ses proches. En évoquant ces constatations dans sa tête, inévitablement…, la barmaid repensa à William: son meilleur ami, décédé lui aussi lors de ce fameux tremblement de terre. La tristesse l’envahit à nouveau. Désormais, elle regrettait cette soirée. Pourquoi avoir accepté cette invitation? Sans prévenir, Cassie se dirigea vers celle qu’elle pensait être Alice. Elle n’avait pas bu alors l’alcool ne lui jouait pas des tords. Le diagnostic avait peut-être été faussé lors de l’autopsie: pensée idiote mais fondée! Williams n’en revenait pas. Alors, elle se risqua à vérifier sa thèse au risque de déranger une discussion:

- Excusez-moi pour le dérangement. Bonsoir tout le monde, elle s’adressa à Jared… mais également à Aaron. Alice, c’est bien vous? Je ne comprends pas… . Vous êtes en vie? Je suis navrée pour ces questions déplacées. Mais je suis sous le choc, on vous a cru morte.

Ryan Berkley avait accepté de danser en compagnie de son ex-fiancée. Le jeune homme relevait les défis sans soucis quitte à se ridiculiser, cela ne changeait pas. Cette perspective restait plaisante pour la belle Eileen. Profiter de cet instant avec le disquaire lui rappelait des souvenirs. La musique restait un de leur point commun. Ryan était baigné dedans car il bossait dans ce milieu. Nolands appréciait ce concept qui rythmait la vie de manière hallucinante. « Une musique pour chaque humeur » pensaient-ils à l’époque. Il avait même choisi leur chanson pour leur futur mariage en avance. Les slows comme celui qu'ils dansaient présentement, cela les connaissait. C’était leur petit truc! Avant, cette activité les auraient rendu fou car l’amour était de mise dans des gestes fluides et une posture plutôt collée: deux corps ne faisant qu’un à travers la musique, cherchant à exprimer leur amour par le biais d’une ronde éternelle. Qu’en penser désormais? Peut-être rien… . Nolands gardait le sourire malgré de tristes constatations. Le passé c’était le passé… ! Il fallait l'accepter. Le fait d’avoir retrouvé ses facultés pourrait servir la blondinette à remettre le grappin sur son ex. Or, elle n’était pas assez fourbe ou sournoise pour priver Ryan d’un avenir sans elle: pensée plus réjouissante pour l’homme qui avancer en dehors du passé! La preuve: il ne se droguait plus. Eileen devait le laisser pour qu’il oublie ses démons antérieurs. La conversation continuait:

- D’accord, elle semble si gentille: elle mérite mieux. La blonde ne dit mot au reste des dires du jeune homme.

La soirée battait son plein à en juger des conversations qui fusaient dans tous les sens, de la musique lente qui invitait certains couples à franchir le pas et à danser, tout comme le faisait l'amie de Sunny, Ryan et une dénommée Eileen qui avait été, apparemment proche de lui par le passé. Alors qu'elle gratifiait ses amis d'un sourire, les voyant danser à un rythme peu cadencé ; Sunny s'était fait bousculée par un autre invité. A première vue, elle ne le connaissait pas, pas dans cette vie en tout cas, ses souvenirs ne lui permettant pas de distinguer si elle avait déjà rencontré Caleb lorsqu'elle était encore sur Terre. Même si il avait troublé son petit instant de solitude et avait bien failli lui renverser sa coupe de champagne dessus, elle ne lui en voulait pas le moins du monde et n'accordait pas franchement d'importance à une robe tâchée. Bien sûr, elle n'avait rien, c'était plutôt lui et son costume qui avait subi de légers dégâts. Tout en toisant d'un oeil avisé son interlocuteur, elle décida de lui répondre, en continuant de sourire.

- C'est vraiment une très belle soirée mais il est vrai que je n'ai pas l'habitude de ce genre d'événements. Nous sommes deux donc. Je suis venue toute seule, effectivement

Après que leurs verres se soient entrechoqués, la jeune femme porta rapidement la flûte à ses lèvres, continuant son petit marathon. A force, elle allait surement devoir prendre un taxi pour rentrer...

Ryan tentait de profiter de cette soirée. Il ne se sentait vraiment pas à l'aise dans ce genre d'évènements mais il fallait bien qu'il tente de socialiser. Cela faisait déjà plusieurs années qu'il était au Skyline et il ne connaissait pour ainsi dire personne.
Il avait retrouvé Eileen récemment et elle recommençait tout juste à lui sourire, le jeune homme profitait de ces moments légers qu'il n'avait pas eu depuis bon nombre d'années, au tout début de leur relation comme à leur rencontre lorsqu'il l'avait abordé, elle, jeune serveuse.
Et là, ils se retrouvaient sur la piste de danse à parler de Sunny, un peu mal à l'aise avec la foule autour d'eux. Très vite, Ryan sentit que son corps flanchait. Depuis sa dernière overdose, il se retrouvait très vite dans ce genre de situations où il ne se contrôlait plus. Il relâcha l'étreinte autour d'Eileen et posa sa main sur sa poitrine. Il allait avoir besoin de quelques minutes de repos. Eileen le regardait avec un air assez inquiet, Ryan lui fit un sourire.

Je suis désolé, je suis un peu fatigué en ce moment. Cela te dérange si on va s'asseoir?

Il se redirigea de nouveau vers l'endroit où tous les convives discutaient et il choisit de s'asseoir à une table dans l'attente de la suite de la soirée. En cet instant, il avait vraiment envie que tout cela se termine.

Venir seul(e) à une soirée pareille n'était peut-être pas le pire plan du monde pour qui était à prendre ; mais pour Caleb et Sunny, cela semblait plutôt relever du saut dans l'Enfer de Dante, dans sa partie la plus ennuyeuse. L’Écossais ne voyait toujours pas poindre l'élue de son cœur, et il craignait de ne pas la voir. Après l'accident du dernier évènement, avait-elle demandé un congé et lui avait-on accordé, malgré l'importance de l'évènement ? Essayait-elle de le joindre, en proie à ses souvenirs, pour qu'il vienne la bercer et la rassurer ? Il se faisait, comme toujours, beaucoup d'idées. A force de vivre dans l'insécurité d'une prison insalubre et d'être flic, il avait fini par prendre l'habitude de faire tourner son cerveau à cent à l'heure sans arrêt. Question de survie dans un cas, question d'efficacité dans l'autre cas ; une nécessité dans les deux cas. Cal savait qu'il aurait dû arrêter, mais cette façon d'être faisait partie de lui, et elle avait été forgée par la moitié de sa vie.
Tandis que les verres s'entrechoquaient, il nota l'attitude de Sunny, cette tendance à descendre son verre plutôt vite. Soit elle était alcoolique, soit elle se sentait vraiment mal, et il penchait plus pour la deuxième option. Avec un sourire, l'ancien policier posa une main sur son bras et prit un ton aussi rassurant que possible, comme quand il devait calmer des témoins d'accident en état de choc.

« Vous avez une sacrée descente. Vous êtes sûre que ça va ? En tout cas, vous devriez calmer sur le débit, ou vous n'irez plus très bien avant le milieu de la soirée, pour peu que vous soyez encore là. »

Il lui fit un clin d’œil, un signe de plaisanterie. Il ne faisait pas moralisateur, plutôt complice. Par nature et par vécu, il ne pouvait pas se détourner des gens en souffrance. Il avait toujours ce désir de venir en aide aux gens, ce syndrome de Superman qui l'avait conduit à prendre des balles il y a quelques mois de cela. Au moins, aujourd'hui, il n'avait pas le travail le plus vicieux pour les gens atteints par cet esprit.

Aaron T. Webber ne comprenait pas du tout, lorsque Alysia lui demanda si elle pouvait lui parler une petite minute seul à seul, Aaron arqua un sourcil, il s’avança et commença à l’écouter, c’était presque impossible cette situation. C’est à ce moment qu’elle lui révéla sa réelle identité, en fait, elle était la sœur jumelle d’Alice. Aaron n’ajouta rien, il était beaucoup trop coincé à assimiler tout ce qu’elle lui racontait. C’était presque fou, au moins, Jared n’avait pas raison, Alice était bel et bien vivante. Il ouvrit la bouche complètement à terre et lorsqu’elle lui demanda une réaction, il sursauta et répondit. « J’y crois pas, c’est vraiment terrifiant comme histoire, j’étais certain que Alice était en vie, mais dit moi, elle nous a jamais parlé qu’elle aurait une sœur jumelle et morte en plus… je comprends maintenant, tu as un peu perturbé la folie de mon frère, disons qu’il n’a pas accepté sa sœur et il l’imagine toujours… je crois qu’il devrait être interner… je sais pas trop quoi faire, il est pas malade à part ses délires hallucinatoires… » Aaron ne savait plus quoi ajouter. Il vit ensuite Cassie Williams s’avancer de Alice, il s’agissait de l’ancienne employée de la brunette à l’époque, ainsi Aaron lui fit un petit sourire, il ne l’a connaissait que très peu, mais il s’avait également que c’était la sœur de sa voisine Linda qu’il aimait bien.

Maintenant que Brad était dans les sous-sols, il installa son système et quitta la pièce aussitôt, il passa par les toilettes et attérit ensuite jusqu’à la salle de réception où il nettoya le bas de son costume. Il fit un sourire et hocha la tête à un homme qui passa par là. C’est avec une envie de champagne qu’il se dirigea près de là où le propriétaire et son fils était. Il prit une coupe et marcha tranquillement, le sourire aux lèvres. C’est ensuite que Winckley jeta un coup d’œil à sa montre, glissa la main dans la poche de son pantalon et soudainement toutes les lumières de la salle se fermèrent aussitôt, plus un bruit mise à part la panique totale des gens, pendant ce temps, bien rapidement, Brad s’approcha de Xander, ajusta une paire de lunette à rayon X, posa une main sur la bouche du gamin et courut vers la sortie rapidement, il longea un couloir et sortit par la porte arrière, le brunet enferma l’enfant dans le coffre après lui avoir fait avaler un poison qui devait l’endormir et rentra à nouveau dans la salle, cela prit à peine cinq minutes, mais la panique était dans la salle.

Alysia venait d'expliquer la situation à se cher Aaron, le frère de Jared. Bien sur, sur le coup, le pauvre homme était sous le choc. La femme qu'il croyait être Alice se révélait une tout autre personne. Mais quelle histoire compliqué sortie d'une film Hollywoodien?! Mais voilà qu'elle n'avait pas mentionné qu'elle avait un don ; elle était médium. Qu'elle conne! Se disait-elle, alors qu'elle avait pris un bon deux minutes à résumé son histoire. Elle avait oublié un détaille, SE détaille qui est le plus important. Oh mais je ne suis pas morte, j'suis médium. J'ai pris plusieurs années de ma vie à chercher les traces de ma soeur... Lança t-elle au rouquin, idée de rectifié ses paroles. On ne devrais pas essayer de lui faire comprendre une bonne fois pour toute avant d'envisager de l'interner dans un asile? Fit-elle remarqué à Thomas concernant son frère aîné. Elle appréciait la compagnie du garagiste, même s'il la prenait pour Alice, qu'il avait un petit problème mentale et qu'il la prenait pour Alice (oui oui, c'était toujours comme ça). Soudain, une jeune femme sortit de nul part et se mit à parler à la brunette. Comme toujours, ben depuis qu'elle avait rencontré Red, la femme en question commença à lui parler en l'appelant Alice. Putaiiiin... J'suis pas Alice. J'suis Alysia, sa soeur jumelle. Elle et moi nous nous sommes jamais rencontré parce qu'on a été séparé à la naissance. Elle n'a jamais su que j,excistait mais moi si. C'est pour ça que je suis ici. Et t'en qu'à faire, fait don le message à tout tes amis d'accord ma grande. Juste les mots sortirent de sa bouche que les lumières s'éteignirent, laissant la grande pièce dans le noire total. Le silence régnait, ce qui n'était pas bon signe. Aggripant Aaron par le bras, Lysi couru rejoindre, le mieux qu'elle pouvait dans cette noirceur Jared, qui devait surement s'inquiété pour la belle.