Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN
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Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Dim 13 Nov 2011 - 6:51
Lorsque l'impression prévaut sur la relation ♣ Cassie Williams & Helen Cosovic
Parce qu'il y a des fois où un visage ne vous apporte pas de réconfort. Elle en était la preuve, elle, Cassie Williams. La veille, Helen s’en était allée faire une promenade du coté du commissariat. Elle ne savait pas pourquoi mais, c'était un besoin. Toutefois, l'envie ne lui manquait pas de repartir en courant. Pourvu que la jeune femme ne le croise pas ! Mais au moins avait-elle une excuse : Lusitania. Cela faisait quelques temps qu'elle pensait à aller la voir alors, pourquoi pas aujourd'hui. Maintenant que la brune se trouvait devant le commissariat, autant en profiter. Alors qu'elle entrait dans l'imposante bâtisse, Helen s'aperçut d'emblée du vacarme assourdissant qui régnait. Jouant des coudes pour se frayer un chemin, elle repéra enfin la policière, assise sur un bureau, un dossier en main. Après les salutations de formalité, la jeune femme posa les feuillets. Il ne leur fallut pas longtemps pour engager une conversation enjouée, mais avant d'avoir pu parler de tout ce qu'elles désiraient, on appela Lusitania dans une autre pièce. Soupirant, c'est en s'excusant que la policière laissa Helen devant son bureau, un dossier ouvert devant ses yeux. Elle n'avait pas pour habitude d'être indiscrète mais ces feuilles attiraient son regard. Comme prête à faire une bêtise, la jeune femme vérifia que personne ne la regardait pour lire le contenu des feuilles. Sous un visage peu amène, on pouvait lire tout un tas de choses plus ou moins recommandables. La jeune femme sur la photo était dans le rouge ! Gravant son visage dans son esprit, Helen espéra secrètement ne jamais croiser cet énergumène. Revenant à sa propre réalité beaucoup plus chaleureuse que celle de ses policiers chargés de la jeune femme en photo, la brune regarda l'heure. Catastrophée par tant de temps perdu, elle laissa un mot sur le bureau de son amie et sortit en vitesse. Le travail l'attendait. Très peu concentrée, Helen ne cessait d'analyser chaque regard espérant ne pas y croiser celui de la « délinquante ». C'était stupide en soi et il lui fallut bien deux heures avant d'interrompre son inspection. Adviendra ce que pourra disait-on ! La jeune se convainc finalement qu'elle ne la rencontrerai jamais, c'était trop improbable. Ce n'était point envisageable, ni même possible. Et pourtant ! Alors que le soleil s’était levé sur Skyline et que la température élevée venait de se stabiliser, Helen s’en était allée prés du parc, elle voulait avoir le plaisir de se détendre au calme. Elle ressentait - contrairement à la veille - l’envie de ne voir personne. Elle avançait avec nonchalance sans freiner ni accélérer le pas, en se contentant d’observer. Elle appréciait l’ambiance qui régnait dans ce lieu, le silence des hommes, les bruissements des arbres, ces chose s qui faisait du parc un endroit calme. Interpellé par un banc non loin, son oeil la guida. Elle s'assit rapidement et en profita pour s'étendre, ne laissant que peu de place à une quelconque autre personne. Soudainement, un bruit lui fit relever la tête qu'elle avait baissée, prête à se reposer. Surprise par cette agitation, la jeune femme se releva pour faire face à tout dérangement et là … le choc ! Elle fut incapable du moindre mot tant elle ne s’attendait point à croiser un jour sa route à elle … celle du dossier, la jeune femme de la veille. Les chances qu’elle la voit étaient si minces qu’elle n’y avait guère cru. Malheureusement elle avait eu tort, ce qui la contraria légèrement, voir énormément. Un faux sourire se dessina peu à peu sur ses lèvres, trahissant son manque d'enthousiasme. Elle n'était pas sûr d'avoir envie de parler ni même de rester proche d'elle. Après tout, ne la disait-on pas dangereuse à l'occasion ?! Prenant bien le temps de réfléchir, Helen se dit que mieux valait encore la saluer puis partir plutôt que de se sauver à toute jambe comme elle en avait l'intention aux premiers instants. Cette jeune femme, Cassie, si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, pourrait peut-être ne pas réagir brusquement. Toute à son imagination quelque peu débordante et de moins en moins réaliste il lui fallut quelques secondes avant de réaliser qu'à cet instant se tenait réellement devant elle, la jeune personne qu'elle ne désirait pas voir. Retrouvant un sourire impeccablement peint et feint, elle ne sut que lui dire : - Bonjour, vous profitez de ce temps pour une ballade ?
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Dim 13 Nov 2011 - 10:58
Two lives, two ways of being, two different fates intersecting.
If I'm a bad person, You don't like me.
Well, I guess I'll make my own way, It's a circle, I mean cycle. I can't excite you anymore.
Where's your gavel ? Your jury? What's my offense this time?
You're not a judge but, If you're gonna judge me Well, sentence me to another life.
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Une matinée venait de débuter au skyline. La banalité était de mise. Les personnes se levaient pour bosser et d’autres pour vaquer à leurs occupations. Cassie Williams avait décidé de modifié son quotidien juste cette journée: elle se leva tôt. Depuis qu’elle ne travaillait plus pour le Devil’s Tail, c’est-à-dire, depuis le moment de l’incendie, la belle avait tendance à « être décalée ». Elle avait beau poster des CV et des lettres de motivations un peu partout, la blondinette connaissait très bien la réalité des faits: à cause de Holly Westley et Jayden Wellington, personne ne se risquerait à l’embaucher. De toute manière l’avenir de Cass ne tenait qu’à un fil. En effet, l’agression portée par la jeune femme sur la personne de Holly risquait d’être sévèrement punie. La prison allait certainement devenir son nouveau lieu de vie.
A peine levée, Cassie alla prendre une bonne douche froide histoire de paraître éveillée. Williams se couchait très tardivement: vers cinq heures du matin, se lever tôt était donc difficile. Une fois l’habillement et le coiffage finis, Cass alla dans la cuisine et comme d’habitude il n’y avait rien à manger. La belle fuma donc une clope, il fallait bien se consoler. Steve Johnson, son fiancé, était au travail, il était mécano. Pour une fois, il était à l’heure. Cassie était seule.. . L’état de son appartement la déprimée, énervée, elle balança le cendrier qui alla se heurter au mur pour se briser en mille morceaux: tous les cendres se déversèrent sur le sol.
Cassie se décida à sortir un peu. Le soleil était au rendez-vous. Or, la jeune femme garda une veste sur ses épaules. Les bleues causés par la violence de Steve à son égard et celui du aux piqûres des seringues, ne faisaient pas bon effet à être vus. Cass se dirigea jusqu’à un parc. Elle vit une femme assise sur un banc. Cette dernière possédait une classe et une nonchalance naturelle. La brunette semblait perturbée. Bam, Cassie fit tomber son portable devant la femme. Elle était dans ses pensées et par manque de concentration elle avait laissé tomber son cellulaire. La brune aux allures paradoxalement strictes et « je m’en foutisme », se tourna vers Cass puis elle engagea la conversation tout sourire. Williams répliqua, légèrement étonnée, tout en ramassant son téléphone portable:
- Bonjour, je peux m’asseoir?Elle désigna la place à côté de la brunette. Oui et vous?Que dire de plus? Cassie n’était pas habituée à converser ainsi librement. Or, quelque chose titilla l’attention de Cass: une inquiétude se lisait dans les yeux de son interlocutrice: Vous allez bien? Vous semblez préoccupée?Elle sourit.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Dim 13 Nov 2011 - 17:30
Helen était perdue dans ses pensées, incapable de s'en détourner. Elle avait pensé à la personne qui lui faisait face une bonne partie de la journée d'hier, sans pouvoir ce l'expliquer, elle n'avait aucune envie de faire plus ample connaissance. Peut-être était-ce du à la peur ou tout simplement à un dégout non contrôlé et non contrôlable. La jeune femme se sentait idiote d'avoir accordé autant d'importance à un simple nom sur une feuille de papier. Cependant, l'impression forte et omniprésente qui l'habitait n'était pas sans lui rappeler que sur le dossier était écrit des choses peu recommandables. Ce pourquoi il était compréhensible qu’elle ait pris tant de place dans son esprit sans même le vouloir. En effet, Helen était devenue une éternelle compliquée et la cerner pouvait être chose réellement difficile. Elle semblait pourtant simple à déchiffrer, respirant un certain altruisme et la discrétion, mais en s’y intéressant de plus près, elle pouvait rapidement ressembler à une énigme dont certains ne connaissaient qu’une partie de la solution. Rare était les personnes à qui elle se dévoilait entièrement. Pourquoi ? Une façon comme une autre de se protéger des autres afin de ne pas se laisser atteindre. Mais en ce moment même, nul ne pouvait imaginer son envie de lever les voiles et fuir cette situation non désirée avec une personne … non désirée. Peut-être était-elle seulement de passage ? Elle se posait cette ultime question pour la simple et bonne raison qu’avant de la croiser hier, elle n’avait point eu précédemment l’occasion de la voir et inutile de vous dire qu’une jeune femme comme elle ne passait guère inaperçu. Pas qu'elle soit particulièrement enjouée ou triste mais une certain mal-être émanait d'elle ... Pourtant il était fort probable voir presque obligatoire que Cassie vivent dans les environs. Son dossier mentionné une demeure dans les environs. Ce n'était bien sûr pas ce qui avait marqué Helen, elle ne s'en souvenait donc que partiellement mais tout de même. C’est alors qu’elle sortit de ses pensées en entendant la réponse de la jeune femme qui ne fut pas sans la faire réagir. Qu'elle demande à s'assoir ? Helen ne pensait avoir son mot à dire, les banc étaient publics à ce qui paraissait. Hochant juste la tête dans un soucis de politesse, la jeune femme profita de cette demande pour se rassoir à son tour. Défaitiste ? Elle ne l'était pas habituellement, elle se plaisait à voir le bien partout mais les certitudes et les préjugés peuvent être dévastateurs. En tout cas, elle trouva ses propos suivant banales et presque normaux, - C'est à peu de chose près la même chose pour moi, dit-elle avant de marquer un blanc volontaire en se demandant si réellement, ce qui l'amenait ici était une simple ballade. La réflexion fut rapide et constater que l'un des points pour lesquels elle était venu aujourd'hui, était maintenant assis non loin d'elle, la fit grimacer légèrement. Peut-être pas aussi légèrement qu'elle l'aurait voulu en fin de compte. La demoiselle Williams s'enquit de son bien être. Helen se sentit quelque peu mal à l'aise. Elle pensait à mal, la jeune femme, elle, semblait plutôt soucieuse et non monstrueuse. La brune se serait bien mis une claque face à ses impressions idiotes mais bien vite, les inscriptions du dossier réapparurent à ses yeux et c'est à nouveau pleine de confusion et de fausses idées préconçues que la brune répondit : - Je ne sais pas. Je … Que feriez-vous si vous saviez qu'une personne est peu fréquentable mais que vous vous retrouviez tout de même obligée de partager des instants en sa présence ? Ne seriez-vous pas tentée de fuir ? Non vraiment, elle n'avait pas trouvé mieux à dire. Autant tout de suite lui avouer le pourquoi du comment ! Mais non, la jeune femme engageait une étrange conversation avec celle qu'elle n'était pas prédestinée à rencontrer.
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Dim 13 Nov 2011 - 18:50
La femme qui se tenait près du banc semblait beaucoup réfléchir. Cassie Williams pensa que cette dernière ne devait pas être si nette dans sa tête, c’est-à-dire, son côté classe devait être une facette: elle paraissait plus absente, plus perturbée qu’autre chose. Un silence pesant et long s’installa. Or, cela ne touchait pas Cass, la belle vivait dans son monde. La blondinette s’attarda à sortir un objet de sa poche. Elle trouva enfin son briquet après un long moment de suspens. La jeune femme alluma une nouvelle clope. Puis, elle s’installa près de la brunette qui accepta sa présence. « Une bonne conversation ne fera pas de mal », pensa Williams. Or, elle était loin de se douter que la femme située à côté d’elle ne l’appréciait pas par avance. Helen Cosovic de son nom connaissait les méfaits de l’ex-serveuse. Elle avait lu son dossier chez les flics. Elle savait le pire sur Cass, pourtant elle se tenait face à elle: elle ne partait pas et elle ne fuyait pas la conversation. Les préjugés allaient quand même l’emporter et Cass était loin de penser à cette réalité. Pour elle, c’était la première fois qu’elle voyait Helen… . Injustement, Cassie ne savait rien sur l’être mystérieux qui se plaisait à la juger. Mais elle allait vite comprendre comment elle fonctionnait. Cosovic avait l’air très mal à l’aise, un indice que Williams ne perçut pas.
- Ça vous dérange si je fume? Enfin j’ai commencé, rit-elle, mais je peux m’arrêter: c’est comme vous voulez. Elle marqua une légère pause avant d’enchaîner: Vous vivez près d’ici? C’est quoi votre nom? Moi c’est Cassie Williams,c'était sans savoir qu'Helen savait déjà tout cela. Elle sourit comme rarement elle le faisait aux inconnus.
Cassie souhaitait mieux connaître cette femme aux allures secrètes. Or, elle fut étonnée, voir outrée, par les questions de son interlocutrice. Pourquoi ces questions? Elles étaient si précises. L’expression de visage de la blonde changea assez vite. Elle pâlit légèrement. Elle fit bonne figure sur le coup. Mais, elle ne comprenait pas où la brunette désirait en venir. Avait-elle connaissance de la personnalité ou des actes de Cassie? Cette dernière se demandait si la femme n’était pas policière… . Que faire dans ce cas-là? Rien, juste rester digne. La jeune femme avait trop à faire avec ses soucis qui la mèneraient tout droit en taule. Elle devint inquiète? Qui «était cette femme? Travaillait-elle pour quelqu’un? Ou était-elle tout simplement une personne droite ayant des problèmes avec des gens peu fréquentables comme elle se plaisait à les nommer? Cass eut mal au cœur car elle connaissait des personnes de ce style, elle avait presque que « ça » comme amis. Elle était déçue en repensant au fait que tout le monde, en général, ne daignait pas voir, ni comprendre, ce qui se cachait derrière les actions d’une personne dite « à problème ».
- Je… Je ne comprends pas votre question. Vous avez des problèmes?Cassie fixait Helen. A quoi cela rimait-il?
Helen Cosovic
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Lun 14 Nov 2011 - 15:38
« Vous vivez près d’ici? C’est quoi votre nom? Moi c’est Cassie Williams . ». Helen s’attendait un peu à de telles questions, qu'importe leur formulation. Elle savait pertinemment qu'engager une conversation digne de ce nom avec une personne, donnait un nouvel aspect à une relation. Demander l'identité de son interlocuteur paraissait donc plus que naturel. S'étant présentée, il était évident que la brune s'engageait d'une certaine manière à en faire de même, ne serait-ce que par simple politesse. Cependant l’idée de lui cacher pour un certain moment la vérité lui plaisait royalement dans la mesure de garder un certain anonymat ; et plus les secondes passaient, plus cette option lui paraissait appréciable. Mais ayant tout de même un certain respect pour elle, aussi inconnue et mauvaise puisse t-elle être , elle ne comptait en aucun cas lui mentir ouvertement, elle allait œuvrer d’une manière plus noble si l’on pouvait le dire ainsi.
C’était sans compter sur sa réponse aux remarques précédentes. Pour tout dire, elle s'attendait un peu à cela. Fermant un instant les yeux, elle dut bien se persuader que cette conversation, ne pourrait pas être repoussée. Elle ne pourrait pas y échapper, au final. Que fallait-il répondre toutefois ? N'était-elle pas bête d'avoir engagée la discussion sur un terrain si glissant. L'atterrissage risquait d'être abrupt. Elle se rappelait fort bien la dernière fois qu'une conversation lui avait parut si étrange voir saugrenue. La finition de celle-ci avait été pour le moins … mouvementée. Enfin, cela remontait à son vivant alors, autant dire que le temps passé depuis était conséquent. Revenir au temps présent semblait plus judicieux. Mieux valait arranger la situation ou tout du moins essayer. Malheureusement, se sentir mal à l'aise et légèrement amère ne l'aidait pas à réfléchir. - Peut-être … Se persuadant elle-même que quelque chose clochait, Helen n'avait su que sortir cette phrase et, comme piqué au vif par ses pensées, se redressa. Elle fit face à Cassie. Politesse, politesse, c'est que son irrémédiable éducation lui répétait à l'instant même. Comment se présenter après ça. -Désolée … euh … je, je m'appelle Helen Cosovic. Le mal-être était tellement flagrant que la jeune femme bégaya presque dans sa réponse. - Je vis en effet non loin, et vous ? Elle tenta un sourire peu révélateur d'un certain bonheur, pour ne pas dire enthousiasme. Ses réponses ne concordaient pas tout à fait avec l'ordre des questions mais c'était vraiment tout ce dont elle était capable. Les choses risquaient de s'envenimer, c'était presque même, un fait avéré mais la brune avait l'espoir que la conversation finirait sans trop de dommages. En attendant, jugeant que la distance entre eux était suffisante, la jeune femme pensa à reprendre une conversation plus en rapport avec ses sombres pensées : - Vous savez, je crois avoir déjà entendu parler d'un Williams, notamment à propos d'un incendie au Devil's tail. Êtes-vous de la même famille ? Au final, elle ne disait rien de bien méchant. Ce n'était qu'une question. La suite viendrait bien assez tôt.
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Lun 14 Nov 2011 - 17:30
Un moment agréable, une simple conversation, une rencontre sympathique: de belles expressions qui ne correspondaient plus à l’instant présent à proprement parlé. Cassie Williams s’imaginait faire la connaissance d’une charmante personne. Or, Helen lui mettait des bâtons dans les roues. Elle semblait plus préoccupée, perturbée que prévu. Sa nonchalance manquait presque à Cassie qui sentait que la femme avait changé de fusil d’épaule. Elle était plus distante, plus hostile. Son « bonjour » de politesse qui avait donné lieu à ce début d’échange, sonnait presque comme une obligation au final. Pourtant dès le départ, la brunette avait montrer des signes de mal-être, de gêne mais Cassie n’avait rien décelé. Pourquoi donc avait-elle engageait la conversation? La discussion ne tournait pas comme l’ex-serveuse l’aurait désiré. Cosovic paraissait de plus en plus hésitante. Que cherchait-elle? Apparemment elle avait des soucis. Lesquels? Avait-elle besoin d’aide? Son mal-être était sûrement du à ses problèmes avec ces personnes peu fréquentables. Auquel cas, Cass pourrait l’aider car elle connaissait la plupart de ces gens. La blondinette trouvait toujours un moyen de bien faire, de rattraper la situation. Elle ne souhaitait pas que sa présence soit dérangeante, ni même problématique. C’était presque comme si elle se sentait coupable. Bien-sûr, elle n’avait rien fait.
Soudain, Williams eut un moment d’égarement. Le soleil tapait trop fort. Aussi, le manque d’énergie et le fait de peu se nourrir rendit la jeune femme plus blanche que de nature. Elle se concentrait pour ne pas tourner de l’œil, d’où cette courte absence. Cela lui arrivait souvent, elle gérait. Mais, elle savait que son organisme n’allait pas tenir. La situation était de pire en pire.
Cassie se concentra de nouveau sur la belle Helen. Elle se présenta enfin. La femme avait mis du temps à répondre aux question de Cassie. Or, le fait qu’elle ne sortait pas de ses pensées n’aidait pas au bon déroulement de la conversation. Elle mélangeait toutes les questions. C’était comme si elle n’était pas concentrée, ou comme si elle était vraiment ennuyée par quelque chose mais quoi? Cassie oublia ses pensées précédentes plutôt négatives sur la femme. Cosovic n’était pas policière, Cass les reconnaissait à vue d’œil: leur professionnalisme, leur façon de se comporter, etc… . Puis, la brune avoua vivre non loin d’ici.
- Enchantée Helen.Elle sourit. Ah bon?!!! Vous vivez dans quel quartier? Nous sommes peut-être « voisines » on ne sait jamais car je vis tout près d’ici également. L’interrogation suivante, émise par Helen, eut le don de faire réapparaître toute la noirceur dans les yeux de Cassie. Quand on évoquait la situation de Jonathan, son grand-frère, Williams avait le don devenir impulsive, voire incontrôlable, cela la mettait hors d’elle: tant de conséquences, tant de haine… . Vous êtes flic ou quoi? Sérieusement vous savez quoi sur moi? Le Williams dont vous parlez se trouve être mon frère et à cause d’une pauvre conne il est condamné à une vie de merde!Cassie s’énerva sans raison. Au fil du temps, la blonde devenait trop agressive. Elle devait gérer cela. Souvent le manque de drogue la rendait ainsi. Aussi, quand elle en prenait c’était de plus en plus difficile: son dégoût de la vie et sa colère s’amplifiait. Au final, même clean, elle restait cette fille dangereuse. Pardon… . Je ne voulais pas…répliqua-t-elle légèrement embêtée. Mais elle désirait comprendre ce que Helen avait après elle, l’impatience la guettait.. . Jamais cette conversation ne se terminerait bien. Quel tristesse!
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Dim 20 Nov 2011 - 11:19
Ne fallait-il pas que deux personnes engagent une conversation pour apprendre à se connaître ? Ne fallait-il pas qu'elles se disent ce qui les représentaient ou encore leur ressemblaient ? Il aurait certainement été préférable de partir sur ce terrain-ci. La pente aurait été moins raide, l'arrivée moins douloureuse. Ces deux femmes-ci n'avaient du leur rencontre qu'à un fait du hasard. Bienfait ou méfait, cela ne saurait être dit. La seule certitude résidait dans la reconnaissance de chacune envers celui ou celle qui avait su la prévenir grâce à ce hasard de ce qui résidait vraiment dans l'esprit de l'autre. Se rencontrer maintenant alors qu'elles pouvaient repartir chacune dans leur coin valait sans doute mieux que de faire connaissance dans un lieu où la cohabitation aurait été forcée et dure. Bien sûr, à l'instant présent, la situation n'était pas au mieux. L'une était encore innocente de ce dont l'accusait l'autre et cet autre ne faisait que suivre des idées préconçues. Autant dire qu'Helen n'apparaissait pas sous son meilleur jour. A vrai dire, pouvait-elle faire mieux ? Il était sans conteste facile de critiquer ou d'appréhender mais cela n'était-il pas excusé par le fait qu'elle fut, dans un temps révolue, parmi ceux qui avait devant les yeux le résultat de tant de débauches. Les prisons regorgeaient de personnes telles que Cassie Williams. Toutefois, Helen aurait sans doute du prêter une nouvelle attention à la jeune femme qui ne semblait pas au mieux mais non, la brune ne voyait rien d'autre que son propre affolement face au passé de Cassie. L'égoïsme menait une entreprise de grande envergure, Helen n'avait pas beaucoup lutté. Elle ne pensait qu'à elle ! Dans une autre situation, cela aurait été compréhensible mais ici, la balance entre le bien et le mal tanguait dangereusement. Qui avait osé dire que l'Homme était bon ?! Ce n'est qu'en prêtant attention aux mots de la jeune femme qu'Helen sortit de ses pensées. Elle non plus ne vivait pas loin à ce qu'elle en disait. Toujours bon à savoir. La brune ne se souvenait pas d'avoir lu son adresse dans son dossier alors autant être au courant de sa résidence en cas d'ennui majeur. La question à se poser maintenant était sans doute : que répondre ? Dire qu'elle habitait à telle ou telle adresse revenait à divulguer une information. Se rendant compte de la subjectivité et l'idiotie de ses pensées, la jeune femme se décida enfin. Quoiqu'elle fasse, il ne fallait pas non plus s'imaginer que cette jeune Cassie soit un monstre. C'était totalement stupide de penser que la blondinette lui ferait une chose répréhensible. La peur pouvait mener à la folie parfois … Helen ouvrit la bouche prête à répondre avant de la refermer tel un poisson aux propos de la demoiselle Williams. La situation dérapait légèrement. Ce qu'avait dit la brune n'avait semble-t-il pas plu à Cassie et pour une bonne raison apparemment. Si seulement la brune pouvait cesser de rater tout ce qu'elle entreprenait ! Un chose cependant émanait de son interlocutrice, un mal qui n'était pas pour rassurer Helen et pas non plus pour calmer le feu qui la brûlait. Une colère non seulement tournée vers la blondinette mais aussi et surtout contre ce monde qui faisait d'êtres respectables, des oiseaux de mauvais augure. Elle n'était pas de nature colérique mais le fait de se sentir oppressée , pour ne pas dire agressée, même à juste titre la rendait quelque peu furieuse. Cela risquait fort de mal finir. La jeune femme dangereuse s'était certes excusée à l'instant mais la colère bouillonnait toujours. On pourrait la dire insidieuse car Helen ne s'en défaisait pas. Elle se sentait presque plus malsaine que la jeune Williams qui, elle, avait semble-t-il pu se calmer en raisonnant. La brune n'en paraissait plus capable. - Flic, je ne crois pas. Mais il m'arrive d'en côtoyer pour tout vous dire Mademoiselle Williams. Ce que je sais sur vous ne vous valorise pas, j'en ai peur. Vous êtes, je crois, mal placée pour porter atteinte à l'intégrité d'une personne même si vous la considérez comme responsable de l'incendie. Je ne vous connais ni l'une ni l'autre mais vous semblez au premier abord respectable. Il est dommage de constater que ce n'est qu'une façade et qu'au final votre vie n'a pas du ressembler à celle de la plupart des gens, dans le mauvais sens. Le calme n'était pas ce qui caractérisait ses phrases et pourtant, la brune les avait prononcé avec beaucoup de sérénité, pour changer. Ne restait plus qu'à savoir si la suite de la conversation apparaîtrait dans le même état d'esprit. Cela serait plutôt étonnant. Elle avait pris un tout autre tournant.
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Dim 20 Nov 2011 - 12:57
Comme au théâtre, les masques tombèrent. Les vraies personnalités des protagonistes étaient mises à nue. L’improvisation guettait les deux femmes. Ces dernières jouaient leur propre rôle. La triche était bannie puisque toutes les intentions étaient dévoilées. Les erreurs et les fausses notes restaient possibles. Les dialogues n’existaient pas par avance, il fallait les inventer, argumenter et tenir une discussion jusqu’à sa fin: sans entracte et sans grand public. La scène se jouait à deux. Les deux femmes ne pouvaient pas revenir en arrière. Les pensées de Helen n’étaient plus un secret. La femme avait révélé: le pourquoi de son mal-être. Cassie pensait que la belle avait des soucis. Elle désirait même l’aider, un geste correct de sa part était une chose rare mais elle était prête à porter secours à Helen. Celle-ci semblait tellement perturbée et hésitante. Mais elle n’était pas si innocente que cela. De ce qu’elle contait elle connaissait des flics. Cass avait affaire à eux et cela même de son vivant. Elle n’était pas un modèle. Helen en savait beaucoup, semblait-il, sur le cas de Williams. La vie était un jeu: théâtral dont Cassie se servait volontiers. Elle jouait avec les gens sans aucun remords, elle faisait ce qu’elle désirait. Elle avait des émotions, des sentiments mais elle les cachait ou elle les refoulait. Était-elle un monstre? Cassie se fichait de la vie, de ses conséquences. Cela traduisait-il un mal-être? La vie était merdique, enfin le quotidien de Cassie n’était pas passionnant. La drogue et son petit-ami avait eu raison d’elle. Personne ne pouvait changer cela, ni même ses proches. La blonde refusait toutes aides. Et elle s’enfermait dans une misère pas possible. A quoi ressemblait la vie de cette Helen Cosovic qui se plaisait tant à casser du sucre sur le dos de son interlocutrice? Elle y allait fermement en plus, de manière très exagérée… et sans s’arrêter. Elle savait qui était Cassie. Pourquoi continuait-elle? Elle savait très bien que l’ex serveuse était un danger… . Cette dernière répliqua de manière très sèche:
- Je me fous de ce que vous pensez à mon égard… . Je ne vous permet pas de me juger… . Elle se leva de rage.Vous désirez quoi? La blondinette était proche de Helen Cosovic. Que je vous prouve que je suis cette mauvaise fille que vous décriez?!!! Elle prit Helen par le col de façon très violente. Je n’hésiterais pas à changer de comportement avec vous! Dites-moi qui vous a donné le droit de lire mon dossier? Comment connaissez-vous cette histoire avec cette p*** de Holly Westley? Elle lâcha la belle brunette de manière très brusque sur le banc… . Vous êtes qui vous? Vous jugez sans savoir, sans connaître véritablement les gens, je suis sûre vous ne valez pas mieux… . Cassie était plus que remontée. Le conversation prenait une tournure dangereuse.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Dim 20 Nov 2011 - 17:03
Que s'était-il passé en fin de compte ? La réalité reprenait ses droits et les idioties présentes et passées pesaient lourds dans la balance. N'étaient-elles pas toutes deux les protagoniste d'une oeuvre qui leur échappait ? La fumée embrumée leurs yeux et leur raison sans doute. La scène se déroulait sans que rien ne puisse l'arrêter. Essayez donc d'attraper un passe-muraille ! C'était tout à fait à cela que ressemblait la situation actuelle. La colère, le remords, la peine, la peur. C'était un peu un mélange de tout cela qui faisait paraître au moins quelques années de plus à Helen. Le tout bouillonnait. L'explosion pouvait être brutale mais rien, certainement ne serait comparable à celle qui survint chez Cassie Williams. Avait-on prétendu à un moment que l'issue finale de la conversation serait bonne ? Personne n'aurait osé, tout le monde savait que rien ne finirait bien. Mais dire que cela finirait mal … serait un euphémisme maintenant. Ne restait plus qu'à savoir si l'une survivrait à l'affrontement ou si, furies dans l'âme, les deux s'entretueraient. Rien n'était moins sûr. L'impassibilité de la brune était mis à l'épreuve pas la jeune Williams. Les policiers auraient bientôt un homicide sur les bras si la joute ne tarissait pas son flot d'ignominie ! Il fallait prendre du plomb dans l'aile et passer au delà. Malheureusement, impulsive comme l'était Cassie et énervée comme l'était Helen, cela devenait impossible. Les sentiments se trouvaient mélangés en un cocktail subtil qui risquait de remplir le parc d'une saveur étrange et un peu amère. La première tournée était venue ! Cassie répliquait ! Le danger aurait du paraître aux yeux d'Helen dès les premiers mots mais, ce ne fut pas le cas. Au lieu de cela, elle laissa la jeune Williams se mouvoir vers elle. Seuls ses mots avaient des répercussions. La colère se décuplait. Les mâchoires se serraient. Se qu'elle désirait ? Elle n'en savait rien en fin de compte. Mais sûrement pas une telle situation. Elle se retint de paniquer. Cassie venait de l'agripper montrant une violence encore dissimulée. Il était certain que cela pouvait être pire ! Des menaces maintenant, de quoi rendre la brune légèrement rageuse. Si elle n'avait pas été en si mauvaise posture, peut-être aurait-elle répondue aux questions. Helen se retrouva assise sur le banc. Une position nette d'infériorité. Cassie venait de la pousser brusquement. Que devait-elle dire maintenant ? Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même pour cette dégradation subite mais elle ne savait comment contrer la chose. En d'autre temps, elle se serait juste excusée et serait partie en courant ou presque mais aujourd'hui, il semblerait que cela ne soit pas à l'ordre du jour. Une fureur sans nom lui faisait serrer le poing mais, pour son bien-être, mieux valait ne pas avoir recours aux armes, aussi naturelles soit elles. - Peut-être bien que je ne vaux pas mieux mais vous, vous êtes au dessus de cela n'est-ce pas ?! Vous vous figurez que quoique vous ayez pu faire vous l'avez fait dans le bon sens ou alors que vous n'êtes pas responsable des répercussions ! Mais vous n'êtes pas une victime innocente. Vous êtes violente, vous le dites vous-même. Cette Westley n'était que le prétexte pour vous revaloriser, vous sentir forte et toute puissante face à quelqu'un ! Helen s'était relevée et faisait face à la jeune Williams. Quitte à dire toutes les vérités possibles et imaginables, autant le faire les yeux dans les yeux. Les coups tomberaient peut-être, sûrement et la brune y ferait face. Elle se préparait d'avance. - Ce que je connais, pas mal de monde le sait en fin de compte. Ce n'est pas un secret. Vos jolis yeux ne vous sauveront pas, vous n'êtes pas au dessus de la loi. Si je ne peux prétendre vous juger, vous devriez savoir que la justice, elle, saura faire la part des choses. Vous ne pourrez pas toujours vous balader ainsi alors que d'autres payent pour vos bouffées délirantes d'un monde qui vous veut du mal continuellement à vous et votre famille ! C'est triste ce qui est arrivé à votre frère, triste et répréhensible mais cela ne vous donne pas le droit de décider de la vie d'une autre. Elle avait fini sa petite tirade. De quoi la surprendre elle-même. Elle ne se serait jamais sentie capable d'une telle audace surtout devant le danger imminent. Helen attendait les coups, la douleur serait facilement identifiable. En attendant, la brune continuait de fixer Cassie, prête à fuir en cas de danger extrême. Mourir une fois mais pas deux !
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Dim 20 Nov 2011 - 19:24
L’issue de cette confrontation risquait d’être très mauvaise. Cassie Williams n’allait pas se laisser faire par les dires très réfléchies de son interlocutrice. Elle devait défendre son honneur. Helen Cosovic aussi ne lâcherait pas l’affaire, c’était certain. La belle brunette avait-elle raison de se mesurer à une jeune femme très perturbée et impulsive au plus haut point? Si elle avait lu son dossier, Helen savait que Cass était capable de l’irréparable. Jayden l’avait dénoncé pour un crime. Cassie allait certainement le payer. Malgré cela, Cass se devait de répliquer quitte à agir de manière non-respectable. Elle n’allait pas laisser Helen gagner la partie. Toutes deux avaient de la répartie. Le comportement de la brune étonna la sœur de Jo et Line. Helen n’était plus la femme stoïque et calme du début de discussion. Elle possédait un caractère de feu, de la puissance, une argumentation en or, une parole , etc. La belle n’était plus si perdue. Enfin elle allait droit au but. Elle ne se cachait plus derrière de nombreuses hésitations. Helen avait le pouvoir sur la situation. De plus, elle disait la vérité de façon très diplomate. Williams désirait reprendre le dessus, ça n’allait pas être chose aisée. Elle était tellement touchée que la haine se lisait dans ses yeux noircit.
- Ce n’est pas vrai. Je voulais juste me venger. Mon frère ne méritais pas cela. C’est clair que je me fous des répercussions. J’aurais pu la tuer cette conne… . Cassie savait que ses raisons étaient égoïstes. Or, elle pensait bien faire, la rage guidait ses faits et gestes. Vous pensez à quoi en me faisant ce laïus? Vous vous sentez supérieure? Vous n’êtes qu’une arriviste! Votre conscience ne se soulagera pas seule… . Le fait de posséder des données sur une personne de manière illégitime et injuste, ne vous donne pas le pouvoir. Vous ne pouvez pas me juger! De toute manière, je m’en contrefiche de vous, de cette salope de Holly, du monde entier: crevez tous! Elle repoussa violemment Helen sur le banc sans prêter attention aux alentours et à son geste. Dégage pauvre conne. Elle soupira. La blondinette se sentait mal. Elle s’asseyait sur le banc près d’Helen. Elle fit comme si elle n’existait pas et si elle avait le malheur de répliquer, elle subirait la colère de Cassie.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Mar 22 Nov 2011 - 17:46
Toute la vérité n'est pas bonne à dire ! N'est ce pas ce qu'on lui a enseigné toute sa vie durant ? Il faut croire que non. Elle avait tout débité sans trop y penser au final et maintenant, que devait-elle faire ? Les questions de ce genre, elle se les posaient souvent mais en cet instant, cela devenait encore plus pressant. Était-elle inquiète de nature ? Elle ne savait pas trop mais ce jour, peut-être aurait-elle du se soucier de ce qui était bon à dire ou non. La violence des propos bien qu'enjolivée par un langage peu bourru ne laissait que peu place à la supposition. Tout était dit. Il n'y avait pas besoin de se poser la moindre question. Un résumé simple de tout ce qu'elle avait sur le coeur ? Sûrement ! Et encore, s'ils en redemandaient, elle saurait bien fournir d'autres phrases de la même envergure. Mais, est-ce que Cassie n'en était, elle aussi, pas capable ? N'étaient-elles pas toutes deux des personnalités que rien ne briserait, ou presque. Un affrontement éternel entre l'hiver et l'été ! Deux personnes qui jamais n'auraient du se rencontrer, juste se croiser, et encore ! Encore une fois, La brune put remarquer la spontanéité, l'impulsivité et l'agressivité de la jeune Williams. En cela, peut-être n'étaient-elles pas si différentes. Passant outre, Helen écouta plus que stoïquement les répliques de la jeune femme. Des mots prouvant ce qu'elle avait énoncé avant. Mais, peut-être devrait-elle écouté la malheureuse « apprentie tueuse » se forger une défense correcte. La violence, la colère, le premier point qui montrer le refus. Le refus d'une vérité dite plus tôt, sans doute. Helen avait appris au cours de sa vie, que toute chose avait une raison. Le pourquoi d'un tel comportement, de la part d'une jeune femme à qui la vie pouvait tout offrir ou presque, était sans doute explicable. La brune ne savait pas si une explication la comblerait toutefois. Elles n'étaient plus dans une situation adéquate pour se confier. A vrai dire, l'avaient-elles seulement été ? Le seraient-elles jamais ? Le doute n'était plus permis. La conversation quelle qu'en soit l'issue serait néfaste à toute relation. Cela devint encore plus évident lorsque la vérité énoncée par Cassie prit Helen de court. Les questions revinrent au galop. Pas qu'elle ne se sente pas en confiance avec elle-même mais était-elle véritablement ainsi ? Paraissait-elle comme cela aux yeux des autres ! Et puis quoi ! Qu'est ce que cela pouvait lui faire au final ! Ces légères accusations venaient de la bouche-même d'une personne que l'on ne pouvait qualifiée de … confiance. Rien ne l'obligeait à se torturer l'esprit avec les mots insensés de la jeune Williams car oui, la brune trouvait cela complètement dément. Comment en étaient-elles arrivées là ? Toute à cette réflexion, la jeune femme dû cependant bien vite reprendre le fil de la conversation ou plutôt du monologue de Cassie. Le « crevez-tous » plutôt significatif suffit à faire remonter la colère en elle. Calmer le jeu … ce n'était qu'imaginaire. Dans la réalité, Helen ne pouvait laisser passé cela. Et pourtant, aucune réaction ne lui vint lorsque la jeune blondinette la repoussa sur le banc. Une grimace de douleur, une expression figée, voilà sans doute les seules choses remarquables sur les traits de la brune. La rage reprit le dessus après avoir vaguement était évincé par la surprise du geste de Cassie. Une rage contenue en observant son interlocutrice. Elle ne transpirait pas la joie de vivre. Helen y était-elle pour quelque chose ? Trop tard pour s'excuser et redevenir une jeune femme compréhensive. Elle continuerait d'avancer sur la voie du mal si cela pouvait être dit ainsi. Dire quelque chose, vite ! Des signaux tels que ceux-ci semblaient sortir de son cerveau plutôt lent à l'instant. - Vous qui êtes à la place du juste pourquoi ressentir le besoin de vous justifier pour quelque chose qu'une arriviste comme moi se permet de vous dire ? Vous devriez vous préserver, la blancheur ne vous réussit vraiment pas. Un soupçon de moquerie ? Peut-être. Bien sûr cela allait de soi que la brune ne souhaitait pas voir Cassie se trouver mal maintenant, devant elle, mais cela n'empêchait pas les mots de sortir sans beaucoup de retenue. Trouvant le temps long, assise là, à coté de celle qui était selon ses « à priori », peu fréquentable, Helen se leva vivement. Partir était sans doute la seule chose à faire. Encore fallait-il profiter de la nouvelle faiblesse de Cassie. Elle ne voulait pas rester. Elle ne pouvait pas non plus la laisser seule maintenant. Relancer une pique pour que la jeune Williams retrouve des couleurs et ne fasse aucun malaise ? L'idée avait vaguement effleuré l'esprit de la brune. Si cela continuait, elle trouverait bien, improviserait.
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Mar 22 Nov 2011 - 18:35
Aux dires de Helen Cosovic, son interlocutrice se sentit mal. Personne ne l’avait repris ainsi dans sa vie. Pourtant elle en avait besoin. Mais elle n’était pas du genre à demander de l’aide. L’attitude de Cassie Williams résidait souvent dans le paradoxe, les oppositions, les contraires. La blondinette paraissait gentille, accessible, abordable, sociable au premier abord. Or, quand on avait le malheur de creuser: l’ex-serveuse n’était pas un modèle de vertus. Aussi, la jeune femme s’enfermait dans une misère intenable, insupportable même. Elle désirait en sortir mais elle n’y arrivait pas. Au final, elle se complaisait dans son malheur. Son addiction en était la preuve. Ce terme restait péjoratif car la difficulté à s’en sortir était présente. Et être accro aux drogues n’étaient pas une chose si chouette… . La belle était marquée à jamais de cela, elle ne serait s’en défaire: son fiancé la poussait chaque jour vers le bas. Ce dernier la frappait quand il était en manque. Cass en souffrait mais elle restait: encore un paradoxe très éloquent. Les vérités dites par Helen ne faisait que renforcer le mal-être de la blonde. La femme avait bien raison, pas sur tous les points mais presque. Cassie agissait de manière délibérée, sans se soucier des conséquences: la représentation de l’égoïsme même. Elle se plaisait à faire du mal aux autres. La preuve encore avec Helen. Elle n’était pas obligée d’avoir recours à la violence. Or, c’était toujours sa porte de sortie. Elle ne se contrôlait pas. Elle était trop impulsive. Communiquer n’était pas son point fort, surtout avec tact… . Non, la jeune femme préférait user de paroles provocantes et attaquer les autres. Avait-elle un problème? Des circonstances atténuantes? Certainement… . Mais là n’était pas le sujet. Enfin… si. Mais la belle tentait toujours de tout refouler, ne parlons pas de ses émotions… . Était-elle un monstre? Sûrement… . Un esprit perturbée dans un corps dévasté par son quotidien et ses actes démesurés. Helen Cosovic semblait plus droite, plus respectable. Pour parler ainsi, elle ne devait pas être une mauvaise personne. La brunette paraissait comprendre les choses mieux que quiconque. Elle devait être une confidente hors pair. Cassie ne connaissait rien de la vie de cette femme qui en connaissait tant sur elle. C’était presque injuste. Les oppositions étaient également de mises dans cette altercation. Elles avaient deux vies différentes, des caractères incompatibles, des façons d’agir qui ne se ressemblaient pas, etc. Or, à l’instant: la haine ou plutôt la colère dictait leur moindre faits et gestes, leurs discours. Helen émit une interrogation des plus valables. Pourquoi son interlocutrice éprouvait-elle le besoin de se justifier face à une inconnue qui ne cessait de la harceler? Peut-être par le fait qu’elle n’était pas en accord avec elle-même. Cassie regrettait beaucoup sa manière de se comporter, surtout son impair commis auprès de Holly Westley. Mais elle était trop fière pour l’avouer. Donc, elle passait par des détours moins commodes histoire de se protéger, de préserver cette carapace qui la rendait nocive pour tous. La remarque suivante Helen fit sourire bêtement Williams. Elle se sentait mal à l’intérieur. La conversation était dure à assumer, forte en émotions. Apparemment de l’extérieur, cela ressortait d’autant plus. Aussi, la belle n’était pas en bonne santé. Mais ce qu’Helen avança la fit rire plus qu’autre chose. Helen restait. Pourquoi? Apparemment elle ne craignait pas Cassie. Pourtant, elle savait de quoi elle était capable. Un nouveau paradoxe apparaissait. Les femmes se ressemblaient peut-être plus au final. La brunette restait alors qu’un danger imminent la guettait. Puis, elle surenchérissait alors que son interlocutrice par un regard fuyant coupait toutes conversations. Pourquoi ce besoin de ne pas partir? Helen devait-elle trouver ou se prouver quelque chose? Cassie répliqua en fixant Helen avec une haine très visible:
- Je ne sais pas… . Vous me harcelez, je me donne le droit de répondre car vous jugez des faits sans connaître la personne qui vous fait face. Ça vous arrive souvent? Finalement, vous n’êtes pas très futée… . Pourquoi vous restez? Franchement, vous avez besoin d’une victoire pour assouvir vos besoins de supériorité? Je pense que ce défaut de puissance vous est propre. Cassie resta assise quand Helen se leva. Une position qui appuyait peut-être les idées de Cassie: Helen aimait-elle se sentir puissante?
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Sam 26 Nov 2011 - 7:53
Côtoyer Cassie Williams ou comment passer d'un état d'apaisement à celui d'une colère sourde et profonde. Peut-être n'était-ce pas entièrement sa faute ou ne le voulait-elle pas mais, les faits se trouvaient là. Helen ne prétendait pas être meilleure ni moins antipathique que la jeune Williams mais celle-ci avait le don de la faire changer d'humeur, en un temps record, comme personne ! Les choses s'envenimaient aussi vite que les paroles fusaient. Peut-être même un peu plus vite. Les gestes de chacune suffisaient à attiser les fortes émotions. Elles n'étaient pas faite pour se rencontrer, c'était indéniable. Les quelques minutes en la compagnie de l'autre avaient été plus que néfaste à l'humeur collective. Mais n'était-il pas vrai que toute relation même mauvaise, fondée sur une honnêteté écrasante était préférable à une relation ou chacune des personnes se mettaient un voile, refusant de voir la vérité, préférant se leurrer ? La réponse évidente qui apparaissait à la brune était sans aucun doute oui, cela était préférable. Même si ce qu'elle avait fait dans le commissariat relevait de la faute, la jeune femme ne se le reprochait pas. Sans cela, sans doute se serait-elle bien entendue avec Cassie mais, cela aurait été se voiler la face. Bien sûr, la brune n'était pas exempt de toute faute. Son caractère jouait aussi dans les relation qu'elle pouvait établir. La jeune femme n'était pas facile tous les jours mais, elle tentait de s'améliorer. Le tout serait de continuer à œuvrer pour l'amélioration … une fois que la tornade Cassie serait passée. Un détail à régler avant : partir loin. Elle ne voulait. Elle ne le pouvait pas. Cette sensation l'énervait. Celle qui vous dit de faire quelque chose alors qu'une autre part de vous, jure que ce qui est le mieux à faire est l'inverse. De quoi avoir le cerveau qui bouillonne ! Son interlocutrice n'arrangeait rien. Sa réplique eut le don de faire renaître de ses cendres une rage dissimulée. Les états par lesquels étaient passés Helen aujourd'hui se trouvaient variés ! Les émotions s'amusaient à venir comme bon leur semblaient. Prêtant une plus grande intention à la demoiselle Cassie, la jeune femme se demanda un instant quoi répondre. Après tout, à bien y réfléchir, n'avaient-ils pas tous un instinct de supériorité, une désir de puissance refoulé, Helen la première ? Nier aurait été une erreur. Approuver en aurait également été une. - Et bien, dans ce cas, nous sommes deux à avoir besoin de victoires. Je n'ai absolument aucune idée de pourquoi je reste à converser avec vous mais, vous, le savez-vous ? Que je sache, vous n'êtes pas partie non plus. Helen s'était rapprochée du banc. Elle dût baisser les yeux pour trouver ceux de son interlocutrice, chose qu'elle n'aimait pas. Mais, elle n'avait aucune envie de se rassoir. Quitte à discuter, autant le faire face à la personne. Et, quitte à avoir l'air d'une femme aimant se sentir supérieure, autant le faire avec la jeune Williams. Ainsi, cela ne dérogerait pas aux hypothèses de la jeune blondinette ! - Je n'ai jamais cherché à être ici, ni même à vous rencontrer. Pourtant, je suis là. Ce n'est pas un désir ni un plaisir que j'ai à vous harceler comme vous dites. Je ne vois même pas pourquoi j'aurai voulu faire cela. Je ne vous connais pas c'est certain mais, je n'ai pas réellement envie de remédier à cela. Vous n'êtes pas de ces personnes avec qui l'on peut discuter simplement. Votre caractère emporté vous perdra. Elle était restée là, à coté du banc, durant ses phrases. Elle avait su garder un calme approximatif, peut-être même n'avait-elle pas été désagréable. Cette conversation aurait tôt fait d'être finie et bientôt, chacune pourrait retourner à sa vie sans avoir à reparler à l'autre. Au moins Helen aurait-elle la certitude que la demoiselle Williams ne soit pas restée seule au point de se sentir plus que mal. Elle reprenait de la vitalité en même temps qu'elle répliquait. Sa haine la nourrissait. Mais, peut-être aussi qu'elle la détruirait. Cassie ne tarderait pas à être un cas perdu. Peut-être que quelques temps en prison pour ses méfaits la sauverait. La brune n'était pas si cruelle, elle ne souhaitait à personne de disparaître aussi jeune, même à la demoiselle Williams. Elle espérait que cette jeune personne en face d'elle, en perdition, retrouve le chemin de la raison. Qu'elle sorte meilleure de prison qu'elle n'y était entrée. Après tout, ne disait-on pas : à chaque mal un bien, on en sort grandi !
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Sam 26 Nov 2011 - 13:37
La conversation n’en terminait plus. Helen Cosovic avait un caractère bien à elle. La belle brunette assénait toujours des paroles pleines de sens. Elle n’arrêtait pas. Que voulait-elle dire? Quelles conclusions Cassie Williams devait-elle tirer de cette conversation et de tout ce que la femme lui disait? Helen désirait-elle aider une inconnue? Ou juste enfoncer son moral au plus bas? Cette discussion n’arrangeait pas les deux femmes. Émotionnellement parlant l’instant était difficile. Les sentiments se mélangeaient. Et la jeune Williams était très impulsive donc la colère pouvait repartir à n’importe quel moment et ça pouvait aller loin. Si elle se pensait harcelée, l’ex-serveuse pouvait changer très vite d’humeur. Présentement, elle était perdue, perturbée, énervée, etc. Comment Cosovic se sentait-elle?
- Parlez pour vous… soupira-t-elle. Je ne sais pas… vous avez quelque chose à me dire? A me faire comprendre? Ou vous avez engagé la conversation juste pour me faire chier? Je ne sais pas ce que je dois en penser. Elle marqua une légère pause en fixant le vide.Je reste car vous m’avez découragez… . J’ai plus vraiment envie de partir puis j’aimerais savoir à quoi riment tous ces sermons?
Elle écouta attentivement son interlocutrice. Elle la regardait droit dans les yeux sans la quitter du regard. Cassie revit sa grande-sœur Linda à l’entente de cette phrase: « Votre caractère emporté vous perdra ». Line était quelqu’un de bien, une personne droite. La belle reprenait souvent sa frangine qui agissait de manière inacceptable en société, c‘était pour son bien. Linda Williams était une professeur de sport passionnée par son boulot. Elle défendait toujours les plus faibles, elle n’aimait pas les injustices. Elle avait du caractère et elle s’en servait à des fins admirables.
- Idem, c’est vous qui avez commencer à ouvrir cette foutue discussion, c’est vous qui avez décidé de lancer les premières hostilités. Vous me jugez à cause d’un bout de papier. Personnellement je vous demande rien. De toute manière je n’ai plus rien à perdre, mon destin est scellé… . Et je me fous de réparer mes erreurs… .
Elle aurait le temps de réfléchir à tout cela en prison. La jeune femme s’était faite une raison. Or, elle n’avait pas encore osé avouer ses problèmes à ses frangins. Ça risquait d’être folklorique, et Cass risquerait de comprendre tout ce qu’on a essayé de lui dire depuis le début. Bêtement et égoïstement elle n’écoutait personne mais elle le paierait. Sa haine envers le monde entier ne l’aidait pas dans cette quête de retrouver le bon chemin à emprunter.
Helen Cosovic
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Lun 28 Nov 2011 - 13:46
Les choses n'étaient pas simples. Pour tout dire, elles ne l'avaient jamais été. Cassie ne serait jamais prête à écouter. Helen ne serait toujours pas prête à revenir sur son opinion. Tout cela était pourtant tellement idiot. La jeune Williams avait un bon fond en fin de compte, ce n'était que la fatalité qui les avait fait se rencontrer en de mauvaises circonstances. Bien des défauts pouvaient lui être attribués mais également des qualités certaines, qu'Helen ne voyait pas ou, refusait de voir. Ses œillères n'étaient vraiment pas pour arranger la situation. La brune se sentait presque mal de faire cela mais c'était plus fort qu'elle. Ce n'était pas dans ses habitudes mais, ils sembleraient que celles-ci changeaient. Tout allait de mal en pis. Il fallait couper court à tout cela avant que la conversation ne finisse plus mal encore. Une impulsivité enfouie pouvait prendre le dessus à tout instant et cela ne serait bon pour personne. Peut-être plus pour elle certes, mais dans des moments de colère froide, la logique et la raison disparaissait. Elle ne se rendait toujours compte de son erreur après coup, comme tout le monde. Dans le cas présent, cette erreur risquait de couter une vie, la sienne si Cassie décidait de montrer la violence qui paraissait l'habiter, au grand jour. Pour tout dire, Helen se sentait perturbée, oui, c'était le mot. Perturbée par la jeune Williams. Jamais encore elle n'avait croisé une telle personne, libre de ses mouvements. D'habitude, ces personnes se trouvaient en prison mais, un petit quelque chose faisait penser à la brune que la prison n'était pas tant que cela la place de Cassie. La jeune femme ressentait comme du respect pour la jeune blondinette. Du respect et bien sûr, une colère sourde et presque totalement fondée sur des à priori. Une chose qui n'était pas pour faire paraître Helen sous son meilleur jour. La fourberie trouvait presque sa place. La brune ne se sentait pas à l'aise avec ce sentiment. - Ces sermons … si vous les avez pris comme tels, c'est votre choix. Peut-être vous sentez-vous coupable mais, j'en doute. Je n'ai pas pour but de vous faire des remontrances. Cela semble juste être des faits avérés que vous ne niez pas soit dit en passant. Il était plus simple d'accuser directement Cassie plutôt que d'employer ces termes détournés mais, Helen procédait ainsi. Et puis, il y avait cette lassitude. Cette conversation n'en finissait pas. Il fallait se résoudre à partir. Chacune reprendrait sa vie en tirant leçons ou conclusions sur l'instant qui venait de se passer. Mais, la brune n'avait pas tout à fait fini. Bien qu'elles s'insupportent maintenant toutes deux, la jeune femme réalisa facilement qu'un élan de pitié et peut-être d'exaspération, à la dernière phrase de Cassie, faisait son apparition. - Si vous partez de ce principe si vous vous avouez vaincue, jamais vous ne réussirez à changer. Tout le monde à le choix de modifier son destin. Il faut juste que vous y mettiez du votre. Quoiqu'il en soit, les cas désespérés, j'en ai assez vu alors, au revoir mademoiselle et, profitez de votre séjour en prison. Le mot de la fin avait été dur mais Helen se devait de faire remarquer son point de vue. La jeune Williams pouvait encore se tourner vers quelque chose de meilleur à condition de le vouloir. Elle avait encore de la famille à ce que la brune avait compris alors, pourquoi ne pas faire d'effort ? Ne se préoccupant pas plus du destin de son interlocutrice, Helen s'éloigna, désirant mettre de la distance entre elle et cette jeune personne. Celle qui avait su, l'espace d'un instant, la faire changer du tout au tout, lui donnant une impression si forte sur sa personne que la brune ne prit pas la peine de faire connaissance. Les relations n'étaient pas son fort, ce jour le prouvait doublement. Cette impression prévalait amplement sur la relation-ci.
Helen Cosovic
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN Mer 8 Aoû 2012 - 9:09
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Sujet: Re: Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN
Lorsque l'impression prévaut sur la relation. CASSIE & HELEN