† JE SUIS : † J'AI : 33 † ENTERRÉ LE : 04/11/2011 † PROCHES EN DEUILS : 4896 † AVATAR : Maggie Siff
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Dim 6 Mai 2012 - 16:30
June Helen Riley Cassie
“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.”
Aujourd’hui était un jour banal en somme. On était Vendredi, jour marquant le fin de semaine. Les gens aspiraient à être en week-end. La plupart avaient travaillé la semaine. Le plus jeunes étaient à l ‘école. L’heure qu’il pouvait être ? June n’en avait aucune idée. Le temps n’était plus une notion qu’elle maîtriserait. Elle n’en avait que faire. Son esprit était déconnecté. La réalité était altérée. La brune ne contrôlait plus rien. La situation était critique. Voilà bien des heures et des heures que Thomas pleurait. Ce n’était plus pleurer c’était hurler à la mort en fait. June n’y faisait rien. Elle n’entendait plus ses cris et n‘irait pas le calmer. La belle était dans son monde. Bien qu’elle était au petit soin pour son bébé, quand elle avait des épisodes de délire, elle ne concevait plus rien du tout. Elle avait carrément vidé une pièce de toutes affaires pour y rester et s’y enfermer. C’était un bureau qui servait au couple à bosser un peu et laisser aller leur créativité, etc … Maintenant, c’était l’hôtel de ses grands délires. La maison était sans dessus dessous. La femme ne rangeait rien, se laissait aller. C’était moche à voir. Personne ne pouvait attester de ce passage de pur folie. Le fait qui avait accentué cet état était que Liam avait décidé de partir quelques jours pour s’éloigner de cet enfer comme il disait. Mais se sentant seule, pas en sécurité, June avait fini par devenir plus craintive. Même si avec son fiancé ça n’allait plus, la belle appréciait sa présence et elle nourrissait un espoir; celui d’une réconciliation. Trop tard … Qu’allait être son avenir ? Il était certain que rien de bon se profilait. De toutes manières, le médecin ne se voyait pas la force de continuer trop longtemps avec cette vie trop atypique... La belle était à présent dans cette grande pièce, plongée dans le noir. Elle avait fermé les volets au cas les indésirables viendraient. Il ne restait aucun jour. Allongée sur le sol en boule, en pleins milieu de la salle, elle tremblait de peur. Pourquoi ? Allez savoir ! Petit à petit, elle s'endormait. C'était comme ci elle se laissait vivre et s'éteindre dans ce noir. Elle n'en pouvait plus de cette pression trop oppressante.
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Dim 6 Mai 2012 - 20:35
Helen Cosovic & June Donovan & Riley thompson & Cassie Wiiliams "It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” _________________________________
Dernièrement, Riley Thompson et Cassie Williams avaient reçu un appel de la part de Helen Cosovic. La belle était inquiète pour leur amie June Donovan. La brunette n’était pas dans son assiette. Tout le monde le savait et le voyait. Enfin pour le voir c’était très difficile car le médecin ne sortait plus. Sa mort l’avait déjà retourné. Une fois, dans son cabinet, elle avait confié à sa patiente Cassie qu’elle n’avait pas supporté son décès, elle était paumée. Elle avait poussé un coup de gueule contre l’insouciance de la droguée à l’époque qui clamait la liberté et son choix d’avoir pris la route pour mourir de façon brutale. Bien entendu, Williams n’avait pas tout son kilo à l’époque: sa lucidité était altérée. Sinon, June n’avait pas supporté la fusillade qui avait eu lieu dans le centre commercial du skyline. La mère de famille subissait son congé comme une torture. Donovan ne pouvait plus remettre les pieds au travail. Ce dernier représentait un accomplissement personnel, elle le disait elle-même, elle aidait les autres. Elle ne pouvait plus le faire à cause de sa blessure. C’était la fin du monde, l’univers de la belle s’était écroulé. Elle tenait encore pour sa famille. Elle était entourée. Mais les événements du quatorze février vinrent l’achevés encore plus. Les amis de June ne savaient pas qu’elle fréquentait les bars à outrance juste avant cela. La brune agissait de manière irresponsable et son fiancé ne la supportait plus. Elle avait fini, seule, avec son bébé: sa grande fierté. Helen, Riley et Cassie avaient pris une grande décision: amener June dans un hôpital psychiatrique. Cassie avait rencontré le fiancé de Donovan qui lui avait confié la folie dans laquelle elle s’enfonçait. Il était passé une fois chez eux pour constater l’état de sa chérie: lamentable! Elle n'avait rien vu bien-sûr. Il ne préféra pas décrire la scène. Il ne savait que faire mais il était d’accord avec l’avis des amis proches de June. Il fallait la sauver! Elle était au bord du gouffre. Elle ne faisait plus attention à son fils. Des voisins avaient témoigné des pleurs incessants du bébé. Les amis de June se trouvaient maintenant dans la rue de cette dernière. Riley et Cassie était partis rejoindre Helen pour pouvoir chercher le doc ensemble.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Lun 7 Mai 2012 - 13:53
it is sometimes an appropriate response to reality to go insane « june, riley, cassie & helen »
Le livre se referma dans un claquement sourd. Elle soupira. Ce qu'elle venait de voir n'était en rien pour la rassurer et une inquiétude sourde s'installa sans qu'elle ne puisse y parer. Tous les éléments étaient inscrits, tous. Elle ne pouvait pas nier ce qu'elle avait lu. Maudit ouvrage ! Elle aurait du s'abstenir, ne pas s'en emparer et en dévorer l'intégralité comme une nécessité. L'oeil mauvais, la jeune femme fixa la couverture comme si celle-ci était cause de tous ces maux. « Troubles bipolaires : Manie, Hypomanie et Dépression » … magnifique titre, révélateur, incisif, direct. Il ne laissait aucune place à l'imagination. Le livre ne laissait aucune place à la réflexion. Tout y était établi comme dans un dictionnaire. Les mots lui avaient sauté au yeux, elle était ressortie de sa lecture avec une nouvelle certitude. Elle ne pouvait pas laisser son amie ainsi. Il fallait agir en conséquence, le livre le disait lui-même. Quelle page déjà ? Elle s'empara à nouveau de ce foutu ouvrage et en examina quelques pages, elle trouva son bonheur … « Du fait de leur complexité liant épisodes de manie, d'hypomanie et de dépression, les troubles bipolaires sont, dans de très nombreux cas, mal ou non reconnus, d'où une prise en charge inadaptée et une altération de la qualité de vie des personnes qui en souffrent et de leur entourage. » Une prise en charge adaptée … une altération de la qualité de vie des personnes tout autour. Ses pensées allèrent à Liam et au petit Thomas. Si elle pouvait bien faire quelque chose, c'était les aider eux. Si June n'était pas à proprement dit « guérissable », Helen se devait au moins, en qualité d'amie, de fournir un soutien à la famille Donovan, dans son ensemble. Ainsi dans la réalité des faits, elle avait décidé que cela ne pouvait plus attendre, plus être remis au lendemain. Liam délaissait June et son fils avec elle. Thomas n'était plus heureux, il pleurait sans cesse certains jours, à ce que disaient les voisins. La brune avait envie de pleurer, son amie, l'une des personnes qui comptaient énormément pour elle se laissait entraîner dans une spirale infernale. Son fils en pâtissait et Helen trouvait cela si triste. Mais par respect pour la famille Donovan et aussi, parce qu'elle n'avait rien à faire avec des larmes au fond des yeux, la jeune femme se ressaisit. Elle devait agir, mais, à bien y réfléchir, que faire seule ? Elle aurait besoin elle-même de soutien, elle ne savait pas si elle saurait convaincre ou même parler correctement à son amie seule à seule. Il leur fallait être à plusieurs. Des noms lui vinrent d'office, Riley et Cassie, des proches de June tout deux. Ils sauraient répondre à son appel.
Tout avait été organisé, ils devaient se rendre chez June aujourd'hui même. Liam avait approuvé leur initiative … il n'y avait plus grand chose à faire d'autre. Helen avait du mal à y croire. Elle perdait son amie ainsi ou alors, était-ce June qui la perdait ? Elle avait la sensation de l'abandonner à son sort, de l'envoyer à autrui pour que son problème cesse, comme on congédierait un lépreux, comme on traiterait tout juste un animal. La brune avait faux bien sûr, sous toute la ligne, elle tentait elle-même de se persuader du bien fondé de leur entreprise. June ne pouvait plus rester dans cet état et ils avaient besoin de l'assistance de professionnels, dans son cas. Mais ainsi, ils disaient au revoir, peut-être adieu, à la June qu'ils avaient tous connus. Elle était pourtant toujours là, elle en était sûre, elle était la même mais l'envoyer dans un institut … spécialisé était tout de même approuver un traitement qui risquait de modifier son état physique comme son état d'esprit, au moins au début. Chassant ses considérations rapidement, Helen gagna la maison Donovan au plus vite, Cassie et Riley devaient sans doute déjà y être. Elle avait peu de chemin à faire, elle habitait non loin … elle était pourtant la plus en retard. Enfin, elle aperçut son ami et Cassie. Cassie qui s'apparentait maintenant à une … connaissance ? Elles avaient depuis quelques temps déjà fait abstraction de leurs différents, au final, elle n'avait pas une trop mauvaise entente. Certaine de la présence de June dans la maison, elle s'approcha des amoureux, les salua et demanda :
HELEN ▬ Vous vous sentez prêts ?
Elle, en était nettement moins sûre ...
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Lun 7 Mai 2012 - 19:42
Cassie & Helen & June & Riley
« Le présent est indéfini, le futur n’a de réalité qu’en tant qu’espoir présent, le passé n’a de réalité qu’en tant que souvenir présent »
Au-delà de la folie... La folie. Il n'y a qu'un pas, un tout petit pas à faire en avant, pour basculer de l'autre côté du miroir. Se retrouver du côté obscur du tableau et ainsi contempler la noirceur de son être. Captif de ses démons, de sa propre prison, contemplant sa vie tel un spectateur. Il n'y a qu'un pas, un seul pas à franchir pour verser dans une toute autre réalité. Réalité déformée par un poids trop grand, vous accablant, vous écrasant la poitrine ; vous empêchant par la même occasion de réfléchir de manière cohérente, mais aussi de respirer. L'impression que plus rien ne sera jamais comme avant, qu'aucune issue n'est possible. La vie en rose ayant laissée place à la vie en rouge et noir. Poison amer vous restant en bouche, comme le goût de la solitude, qui petit à petit remplace la saveur de toute chose. Plus rien n'a alors de charme et encore moins d'importance. Abîme incolore et inodore. Voir le monde au travers d'une bulle de douleur et de souffrance ; la lueur de l’espoir s'éteint peu à peu, par toutes les larmes qui ont pu couler. Torrent salé, qui semble tout emporter sur son passage. Au-delà de la folie... le néant. Ce gouffre immense qui vous tend les bras, vous appelle, inlassablement. Douce litanie entêtante. Tel le chant des sirènes, et vous, pauvre matelot vous vous échouez lamentablement sur le sable. Tristesse infinie, qui danse avec vous ; virevoltant, se déhanchant langoureusement. Il est une heure que connaissent intimement tout ceux qui vont à sa rencontre, un moment où les ombres se rassemblent, ne font plus qu'une, se dissolvent. Un moment où ceux qui souffrent ne croient pas en l'aube. Un instant où cet appel est si fort qu'il est presque impossible d'y résister. Lame inquisitrice s’immisçant dans votre âme. Maintenant et à l'heure de notre mort.
D'aussi loin qu'il se souvienne ce sont tous ces sentiments plus qu'étranges, mêlés qu'il avait pu ressentir alors qu'il était lui-même au plus bas de la pente. L'appel téléphonique de sa confidente Helen, raviva les braises ardentes du passé. Mais aujourd'hui il n'était plus question de lui, mais de l'une de leur amie, June Donovan. La jeune femme était rongée par un mal bien trop connu, depuis les différents drames qui se passèrent au sein du Skyline. Riley reconnaissait en ce mal un vieil ami, qui ne l'avait sans doute jamais réellement quitté depuis son suicide, et qui se rappelait parfois à son bon souvenir, comme lorsqu'on regarde la marque au fer rouge que l'on a dans le dos. Souvenirs indélébiles, qui font mal à en crever. Impossible donc de laisser un être cher dans cette situation. Personne, pas même le plus vil des êtres ne mérite de connaître un jour ou l'autre cet enfer psychologique.
Impression étrange, alors qu'il se dirigeait d'un pas presque mécanique avec sa petite amie, vers la demeure de June. L'impression que tout allait changer aujourd'hui même, pour elle, mais peut-être aussi pour eux. Changement imperceptible dans le ciel, dans l'air, il n'aurait su le dire. Malgré l'approbation du fiancé de leur amie, quant au but de leur visite, le faucheur se sentait coupable. Coupable, parce qu'il savait pertinemment que June ne se laisserait pas faire et qu'elle ne serait pas d'accord avec leurs intentions. Depuis trop longtemps elle niait ses problèmes, feintant la normalité et le bonheur. Quelque chose lui disait que ce moment risquait d'être éprouvant pour chacun. Un frisson lui parcouru le bas du dos alors qu'il posait son regard sur Cassie. A cet instant même, la plupart des résidents de la rue vaquaient à leurs occupations, n'ayant conscience de rien, ou du moins ayant une conscience uniquement tournée vers leur petit monde. Que n'aurait-il pas donné pour être dans ce même cas de figure. Ne pas se poser de questions, ne pas se sentir comme un braqueur prêt à faire le casse du siècle. C'est uniquement pour son bien, tenta-t-il de se rassurer. Malgré tout il sentait que cet acte trahirait la confiance que June avait placée en chacun d'eux. A cette pensée, il eût mal, très mal. Le Canadien marqua un léger temps d'arrêt. Trahir une amitié : chose impensable ; il devrait se faire violence pour aller au bout de cette difficile entreprise. Pourrait-elle leur pardonner un jour ? Rien n'était moins sûr, mais aucune autre alternative ne s'offrait à eux. Liam avait bien tenté de la raisonner, de l'aider, peut-être pas forcément de la meilleure manière qui fût, mais elle s'était refermée un peu plus sur elle-même. Alors, chacun à leur tour, ils avaient tenté de lui tirer les vers du nez, lui répétant qu'ils étaient là pour elle. Rien n'avait fonctionné. Parfois, toutes les paroles du monde ne suffisent plus à vous aider à lutter contre vous-même. Hormis une aide médicale avisée, que restait-il d'autre à présent ? Rien. Horrible sentiment d'aller à l'abattoir. Torsion de ses entrailles alors que le couple arrivait enfin devant la maison des Donovan. Un fantôme semblait flotter au dessus de l'imposante bâtisse. Riley serra un peu plus fort la main de sa moitié, comme pour se rassurer. Helen ne tarda pas à arriver ce qui ne fit qu’accroître un peu plus la peur qui lui collait aux baskets. Réprimant un haut le cœur et n'arrivant pas à parler pour l'instant, il se contenta d'un piètre hochement de tête pour répondre à l'interrogation de la brune. Être prêt ? Non, pas franchement, mais hors de question de reculer. Aussi fît-il le premier pas en direction du porche de la maison. Retenant sa respiration, il frappa avec force à la porte d'entrée. L'écho du silence lui répondit. Attente interminable. Liam était-il là ? A nouveau il répéta son geste en y joignant cette fois-ci la parole. « June, c'est Riley, je suis avec Helen et Cassie... June, on sait que tu es là, ouvre s'il te plais. » Le faucheur se voyait mal devoir enfoncer la porte. La force n'arrangerait en rien cette situation déjà assez glauque à son goût. Pas de réponse. Du plat de la main, il tapa à nouveau sur la porte. Vacarme assourdissant. De quelques pas il se recula, afin de pouvoir porter son regard azur sur les deux femmes l'accompagnant. « Personne n'a de double de clefs ? Vous savez crocheter une serrure ? On devrait vérifier les fenêtres et les autres portes, avec un peu de chance il y en aura peut-être une qui sera ouverte. »
fiche par century sex.
Spoiler:
Désolée pour ce gif gerbant et ce délire psychédélique du début ^^
June Donovan
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Mar 8 Mai 2012 - 15:43
June Helen Riley Cassie
“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.”
June était, là, étendue sur le sol de cette grande pièce. Il était froid. La chaleur n’ornait plus ces lieux. Déjà pour la simple raison que ça faisait une éternité que les volets étaient clos. Aucunes ondes extérieurs, aucuns rayons de soleil n’entraient ici. Puis humainement parlant ce n’était plus vivre, c’était survivre. Le médecin apparaissait comme l’ombre d’elle-même, une femme sans vie. Fini la femme avec pleins de peps comme elle l’avait été en son vivant. Fini les efforts … Physiquement, la belle ressemblait plus à un zombi qu’à une personne bien en vie. Son visage soulignait une grande détresse et tristesse. Le maquillage et tout pouponnage avaient été bannit. Le sourire s’était envolé depuis de belles lurettes. Niveau vêtements, la brunette n’avait pas porté plus d’attention que ça. Elle était affublée d’un short et d’un débardeur qui à en jugé leurs états, témoignaient de la situation. Soudain, la femme entendit un bruit qui émanait de la porte entrée .Tétanisée par la peur, elle n’alla pas voir et resta dans son monde de toutes manières. L’esprit de June se mit à lui jouer des tours. Elle était étrangement persuadée que c’était ce Monsieur du supermarché, celui qui lui avait tiré sur l’épaule. Dans ses épisodes délirants, elle le voyait et se mettait à devenir complètement hystérique. Elle liait tout à lui et flippait de l’éventualité d’un retour. Plus généralement, cet homme représentait sa crainte du monde extérieur et de sa dangerosité. La brune se mit à crier de toutes ses forces. Elle se recula jusqu’au mur. La belle était plaquée contre le mur. Ses yeux caractérisait une grande panique. N’ayant rien pour se défendre, June se mit encore à crier et à bouger dans tous les sens. Elle croyait pouvoir atteindre l’inconnu ou même le faire partir.
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Mar 8 Mai 2012 - 17:57
Helen Cosovic & June Donovan & Riley thompson & Cassie Wiiliams "It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” _________________________________
En voyant Helen Cosovic, Cassie Williams avait envie de la saluer et de sourire car elle était réellement ravie de la revoir, maintenant qu’elles se comprenaient mieux. Cette situation était plus agréable. Helen était la meilleure amie de Riley Thompson donc elles étaient amenées à se croiser. Or au moment de retrouver la jeune femme, Cassie ne put que lui offrir un regard attristé et un petit signe de la main très rapide. Elle n’aimait pas le pourquoi de leur rencontre. Ils allaient tous les trois chercher June pour l’emmener à l’hôpital, pas n’importe lequel: un hôpital psychiatrique. Les médecins les laissaient faire car des proches feraient moins peur à Donovan que des blouses blanches. La brunette était déjà assez perturbée comme cela. Cassie l’avait connu en tant que médecin. C’était une professionnelle très originale, plutôt cynique parfois, qui écoutait réellement ses patients. Elle était différente des autres. Elle se démarquait par ses méthodes discutables. A l’époque elle laissait le droit et le choix à Cassie, de continuer à se droguer. Jamais elle ne lui disait d’arrêter, ni ne lui faisait la leçon pour son comportement ahurissant. June avait le don de pousser ses patients à être plus nobles dans leurs actions. Son attitude était certainement préparée, elle savait ce qu’elle faisait. Cassie se souvenait qu’elle se remettait plus en question grâce aux techniques de son docteur. Cette dernière avait ensuite arrêté d’exercer. Son comportement se dégrada à partir de cet instant.
Présentement, Riley s’avança le premier. Sa petite-amie soupira. Elle n’était pas convaincue que la propriétaire de la bâtisse se laisserait faire. La pression était à son maximum. Une tension régnait dans l’air. La canadien se mit à parler fort pour que June l’entende. Le faucheur taper de manière audible à la porte du 1 568 Cloud Street. Le jeune homme se recula pour converser avec Helen et Cassie. L’ex-prisonnière avait plusieurs interrogations en suspend. June était-elle dans la maison? Que faisait-elle? Était-elle toujours apte à écouter, parler, marcher? Comment se portait-elle? Comment était-elle? S’occupait-elle de son bébé en ce moment même? Riley était à la recherche de solutions pour entrer. Le faucheur en proposa, il ne savait que faire. Sa compagne réagit:
- Attends, je sais crocheter une serrure, me demandes pas comment. Elle sourit bêtement. Cette entreprise dura quelques secondes. La belle n’avait pas perdu la main. Williams ouvrit la porte légèrement en la poussant simplement, sans entrer à l’intérieur de la maison. On peut y aller.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Mar 15 Mai 2012 - 15:56
it is sometimes an appropriate response to reality to go insane « june, riley, cassie & helen »
Du bien et du mal, c'était sans doute ce qu'ils feraient tous en pénétrant dans la bâtisse de la famille Donovan. Résoudre un problème pour en amener un autre. Helen se demandait sérieusement si, un jour, la vie de tous ceux qu'elle pouvait apprécier cesserait de leur jouer des tours. Quoique, le mot vie n'était plus vraiment approprié, alors quoi, le destin ? L'œuvre d'un Supérieur bien trop peu regardant sur le monde en contrebas et plus que désintéressé par le devenir de ces pantins de chairs et de sangs qu'il avait amené à évoluer et à vivre diverses expérience … La jeune femme préférait maudire une force supérieure qui ne lui en voudrait pas pour ses mots déplacés, une force qui la dépassait tant qu'elle ne craignait pas son retour, l'effet boomerang après des pensées exagérées. Elle aurait bien crié haut et fort son mécontentement en fixant le ciel mais préféra ronger son frein. Le couple à coté d'elle serait bien apte à la placer dans un institut spécialisé dans les cas grave de délires … Délires, institut, June … La brune grimaça, elle n'était pas sûre d'avoir le cran nécessaire pour tenir son air impassible à la vue de son amie et tenir l'engagement implicite qu'ils avaient pris en devenant tous amis : s'aider les uns les autres en cas de coup dur, être là. Il s'agissait bien de l'aider, même si l'acte en lui même pouvait paraître dénué de tout attachement. C'était comme envoyer un bestiaux à l'abattoir, Helen avait ce sentiment. Et pourtant, il était question de tout autre chose. Les uns comme les autres, ils voulaient juste aider June, l'aider à se sentir mieux et à appréhender plus sereinement et rationnellement la vie, la mort et ses péripéties. Tout ce qu'ils allaient faire serait pour le bien de June, elle devait s'en persuader. Affichant une mine sobre et peut-être un peu sombre, la jeune femme observa Riley, elle le vit frapper à la porte, attendre, parler. Dans l'attente d'un mouvement quelconque, la brune n'osa pas bouger, ses yeux questionnaient cependant les deux personnes présentes. Allaient-ils vraiment devoir forcer l'entrée ? Elle n'était jamais rentrée par … effraction chez quelqu'un. Bien sûr la situation était différente et exigeait d'avoir recours à tous les moyens possibles mais tout de même. Helen avait l'impression d'empiéter totalement sur la vie de son amie, ne lui laissant pas de répit. Néanmoins, un signal, un léger voyant dans son cerveau s'alluma, celui de l'inquiétude. Que June ne veuille pas ouvrir, certes, cela se comprenait mais qu'elle ne réponde pas. Était-elle … Qu'avait-elle fait ? Dans quel état se trouvait-elle ? Ils allaient le savoir mais la jeune femme redoutait l'apparition de son amie. La vérité lui sauterait alors au visage, faisant éclater toutes ses illusions encore accrochées à son être avec l'énergie du désespoir … elle ne voulait pas se dire que June était un cas grave … elle préférait se voiler la face … quelle piètre amie faisait-elle ! Elle retourna bien vite à la réalité, Cassie se proposa de débloquer la porte et la situation. Une question se posait alors, que trouveraient-ils une fois cette porte ouverte , une fois le seuil passé ? Où était June ? Où était Thomas ? La porte bougea, la coupant dans ses questions. Elle entendit Cassie … Elle entendit comme un son étouffé provenant de derrière la morte, à l'intérieure de la maison. La brune tendit l'oreille pour entendre à nouveau des sons. Elle avait tout juste murmuré un merci à Cassie, lui souriant légèrement du même coup avant de rentrer dans la demeure. Chaos et désolation. La maison apparaissait comme un terrain miné. Une guerre semblait avoir eu lieu dans le séjour. De plus en plus inquiète, un sourd sentiment de crainte ayant élu domicile au fond de son ventre, Helen tourna sur elle-même à la recherche de son amie. Elle ne voulait pas se stresser plus encore. Un regard plus qu'inquiet et pourtant pleins d'espoir à Cassie qu'elle distinguait le plus facilement, la jeune femme ne voulait toujours pas admettre l'état dans lequel se trouvait forcément son amie. Pourtant, tout était là, étalé devant ses yeux.
HELEN ▬ June !
Un cri plus tard, elle s'avançait déjà vers son amie qui s'agitait, insensible à ce qui se passait tout autour. Helen n'était même plus sûre que June se rende compte de leur présence. Elle était dans un délire plus que dangereux. La brune ne savait comment réagir, elle voulait juste s'approcher de la jeune femme et la prendre dans ses bras, la rassurer et lui dire que tout irait bien mais, ce serait mentir. Elle n'irait pas bien, pas tant qu'elle serait là, seule, dans cette maison. Si Helen ne s'était pas concentrée pour garder une attitude neutre, elle aurait déjà laissé apparaître au grand jour ses peurs et sa tristesse de la voir ainsi. June bougeait dans tous les sens, et ses cris résonnaient à leurs oreilles. La brune s'approcha encore, dans l'espoir que son amie se ressaisisse.
HELEN ▬ June. C'est moi. C'est Helen. June, s'il te plaît, calme-toi.
Elle se rapprocha encore, elle espérait ainsi pouvoir contrôler son amie … elle implora silencieusement Riley d'intervenir, de dire quelque chose, de faire quelque chose, n'importe quoi. Peut-être était-il, non, il était le plus apte à gérer de manière pragmatique la chose, il saurait sans doute quoi faire … elle l'espérait.
Spoiler:
Navrée pour cette réponse et navrée aussi de l'attente, je dois dire que .. et bien, mon cerveau n'avait pas vraiment tilté que c'était à moi de répondre ... je relisais tout et là, ce fut la petite ampoule au dessus de la tête ^^ . Bref, désolée pour l'attente
InvitéInvité
Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Jeu 17 Mai 2012 - 19:47
Cassie & Helen & June & Riley
« Le présent est indéfini, le futur n’a de réalité qu’en tant qu’espoir présent, le passé n’a de réalité qu’en tant que souvenir présent »
Durant un instant, la panique s'empara du faucheur. Les coups portés à la porte ne trouvèrent pas de réponse. Et si il était arrivé quelque chose à leur amie. Et si elle était morte une seconde fois... Et si... Une farandole de suppositions toutes plus saugrenues les unes que les autres vinrent se heurter à l'esprit déboussolé du Canadien. Rester sans nouvelles du Dr Donovan depuis un certain temps, toutes les hypothèses étaient en droit d'être établies. Pourvu qu'il ne soit pas trop tard. Riley n'osait même pas imaginer ce qu'il adviendrait si elle avait commis le pire, l'irréparable. D'ailleurs pourquoi décider d'intervenir seulement maintenant, alors que le mal qui rongeait de l'intérieur la brune ne datait pas d'hier ? Quels piètres amis étaient-ils pour arriver à ce moment-même, alors qu'il n'y avait peut-être plus rien à faire ? Impossible. Ne pas penser au pire. L'espoir d'une guérison future, voilà ce dont il devait garder en tête. Pour Liam, mais aussi pour Thomas. Penser à l'avenir, à des jours meilleurs. Pour le moment le plus important étant de réussir à ouvrir cette satanée porte qui s'évertuait à rester fermée, aussi silencieuse qu'une tombe. Cassie proposa de crocheter la serrure, l'écrivain ne trouva rien à redire quant à ce fait loin d'être anodin. Le passé. Le passé fini toujours par nous rattraper un jour, mais ce n'était guère le moment d'aborder le sujet, de demander où est-ce qu'elle avait bien pu apprendre ce genre de chose ou encore comment avait-elle appris ça. Cela aurait été déplacé, ce n'était pas vraiment le lieu approprié pour avoir ce genre de discussion. Les protagonistes étaient étrangement silencieux, dans une attitude sombre et solennelle, ressemblant presque à des kamikazes prêts à attenter à leurs jours, pour une cause loin d'être noble. L'heure n'était visiblement pas à la plaisanterie, les visages graves reflétaient tous une sorte d'angoisse sourde, bien palpable, située là juste sous la peau. Au moment où Cassie réussit à ouvrir la porte et poussa cette dernière, le cœur du faucheur fît un bond dans sa poitrine. Alors qu'il s'inséra à la suite de la rouquine dans la demeure, un silence accablant s’abattît sur ses larges épaules. Impression oppressante et poisseuse. Un capharnaüm sans nom régnait alentour, alors la vérité sanglante, lui explosa en pleine figure. Comment avaient-ils pu passer à côté de ça ? Comment ? C'était pourtant tellement flagrant. Maintenant qu'ils se trouvaient devant le fait accompli, les preuves ne manquaient plus, aussi il était facile – ou non d'ailleurs - de se demander par quelle sinistre opération tout cela ne leur avait pas sauté aux yeux plus tôt ? Depuis combien de temps cette maison ressemblait-elle à un champ de bataille ? Horrible désolation qui s'offrait ça et là devant ses yeux consternés. Tel un pantin, il suivit Helen, d'un geste guidé par sa conscience. La vision s'offrant à lui et le silence pesant l'empêchèrent étrangement de trop penser.
Après le premier appel de sa meilleure amie, un cri presque inhumain monta dans les airs, les frappant tous de plein fouet. Arrivé à la suite de la brunette dans la pièce plongée dans la pénombre où se trouvait June, il dû détourner le regard durant un instant, ne supportant pas ce qui s'offrait à lui. Difficile de la voir dans cet état lamentable. Il chercha tout d'abord du réconfort auprès de Cassie, en lui entoura les épaules d'un bras, puis il se rapprocha d'Helen et par la même occasion du Dr Donovan. Cette dernière ressemblait à un petit animal effrayé, éclairé par les phares d'une voiture, les pupilles totalement dilatées, panique l'envahissant au fur et à mesure que le bolide se rapprochait. La voix d'Helen ne semblait plus pouvoir percer les nimbes de brouillard dans lesquelles semblait s'être perdue leur amie, au contraire elle gesticulait un peu plus à chaque parole. Vision insoutenable. Se débattant en tout sens, le râle qui s'échappait de sa bouche les cueillît une fois de plus alors qu'ils amorçaient un pas vers l'avant. Pétrifié, Riley se stoppa durant quelques instants, jaugeant la situation, s'interrogeant sur la meilleure marche à suivre. Jamais auparavant il n'avait été confronté à pareille situation. Que faire ? Lui bloquer les bras et les jambes pour l'emmener de force, en évitant de se prendre un coup ? Mauvaise idée, il savait de source sûre que lors d'un épisode de ce genre, les malades voient leur force plus ou moins décuplée. L'approcher lentement, en tentant de la rassurer par des paroles douces ? Pourquoi pas. C'est du moins la méthode qu'adopta sa confidente. Toujours en retrait, le faucheur sonda la surface du visage de June, appréhendant la moindre de ses réactions. Un regard échangé avec Cassie et il sût que c'était à lui d'intervenir, au cas où June vienne à se montrer violente, lui seul pourrait l'arrêter – c'est presque s'il n'en vint pas à prier pour que cela ne se produise pas. D'un geste lent et peu assuré, il vint se poster aux côtés d'Helen, tout en s'accroupissant, pour être d'égal à égal avec son amie. Calmement, d'un ton qui se voulait le plus apaisant possible, il s'adressa à elle, en prenant soin de ne pas la toucher, afin de ne pas empiéter dans sa « bulle ».
« June, ce n'est que nous. Nous sommes tous les trois, Helen, Cassie et moi : Riley. On ne te veux aucun mal, nous sommes juste là pour t'aider. Il faut que tu nous écoutes... c'est dangereux pour toi de rester ici seule. Est-ce que tu comprends ? »
Guettant toujours les réactions de la brune, le faucheur se demanda alors comment aborder avec elle le sujet de son internement. Est-ce qu'elle arrivait seulement à les entendre ? Était-elle encore parmi eux, ou bien venait-elle de se retrancher dans un monde régie par ses propres lois ? Toujours accroupi, il cala ses deux mains entre ses genoux, afin de cacher aux deux autres femmes le fait qu'il tremblait comme une feuille.
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June Donovan
† JE SUIS : † J'AI : 33 † ENTERRÉ LE : 04/11/2011 † PROCHES EN DEUILS : 4896 † AVATAR : Maggie Siff
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Jeu 17 Mai 2012 - 20:05
June Helen Riley Cassie
“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.”
Plus rien n’avait de sens. Plus rien ne comptait. June était à présent ailleurs et plus du tout maître d’elle-même. Elle se savait différente. La folie apparaissait comme la seule réponse à tous ses maux mais elle ne l‘aidait en rien. Sa bulle était solide et personne ne pourrait la briser surtout pas à cet instant même car la réalité était altérée pour la belle qui croyait qu’on allait s’en prendre à elle. La brune ne comprenait plus rien et restait accrochait dans son délire. Quand elle entendit des pas dans sa maison, sa seule réaction fut de hurler à la mort. Sa voix était méconnaissable. A croire qu’on l’égorgeait. C‘était tout comme. Si son cœur pouvait éclater, il le ferait. La peur était grandissante et trop intense. June avait même du mal à respirer. Ses mouvements étaient larges. Son corps apparaissait telle une arme pour repousser l’ennemi. Elle pensait qu’en bougeant de la sorte, on n'oserait empiéter sur son terrain mais ça n’arrêta pas les imprudents. Trois silhouettes se dessinèrent. Ils semblaient surpris par l’état des lieux et celui de Juny. En même temps, cette pièce était noire, vidée de tout objet et même le papier peint avait souffert des crises de l’habitante. Étrangement quand on vint lui adresser la parole, le médecin resta stoïque telle une statue. Ses yeux étaient grands ouverts mais aucune expression n’en ressortait. Écoutait-elle ? Comprenait-elle ce qu’on lui disait ? Non, pas du tout. June restait inerte, figée. Elle voulait se canaliser mais impossible. Ces gens, ils étaient trop proches d’elles. Elle sentait leur souffle qui venait effleurer son corps. Sa respiration reprit de plus belle et quand Riley eut stoppé son discours. Elle se remit à crier. June se leva rapidement et bouscula avec une force surhumaine l’homme,qui lui avait adressé la parole en dernier, en faisant cela elle avait fermé les yeux pour s‘en donner le courage. Elle voulait s’enfuir et échapper à ses démons. La brune ne se retourna pas de peur de les voir derrière elle. Elle se réfugia dans la cuisine sous le plan de travail et s’était emparée d’un couteau.
- Partez !!! … Tuez moi !!!
Elle regarda cette arme blanche avec attention. En même temps, elle collait bien son corps contre le fond pour ne pas être repérée bien qu’elle venait de parler à forte voix. Elle décida de se faire mal elle-même si on ne daignez pas le faire pour elle. La femme préférait mourir que d’affronter tout cela. Elle ne supportait plus son existence, ce mal être, cette folie. S’en était trop. Et là tellement la crainte était forte, elle ne voulait pas y faire face. C’était trop d’un coup … Soudain, elle eut une sensation désagréable qui venait de faire son apparition. Des picotements envahirent sa main et du sang se déportait un peu partout. June avait prit, dans la précipitation, le couteau par la lame. Son inconscient lui jouait des tours et le fait de se dépêcher aussi. La belle se reprit et tenta de se trouver un autre lieu où se planquer car là, ça serait trop facile… Les pas, toujours ces fameux pas, ils résonnaient dans sa tête. Les importuns s’approchaient. La brune porta sa main, non blessée sur sa bouche pour éviter de crier plus. Elle se sentait traquée comme dans un film d’horreur. Elle tenait, avec sa main ensanglantée, le couteau bien fermement et du bon côté, au cas où. Elle devenait bien trop dangereuse. Mais elle avait affaire à trois personne plus une alors inutile de dire que son cerveau débloquait encore plus.
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Sam 19 Mai 2012 - 19:45
« La tristesse est un mur élevé entre deux jardins. »
Une fois la porte ouverte, Cassie Williams avait pris le temps de pénétrer dans la demeure. Un contraste s’offrait entre l’intérieur de la bâtisse et l’extérieur: chaleur contre froideur, la vie contre la mort, la lumière contre l’obscurité. Seul le silence restait la caractéristique commune à ces deux lieux. Un pied posé à l’intérieur de la maison de Donovan et la dureté du décor déprimant atteignit le cœur de Cassie d’entrée de jeu. Elle avait l’impression de violer le quotidien, l’intimité de June. La nécessité de porter secours à la femme était présente. Pourquoi se sentir coupable d’aider autrui? Aucunes réponses ne venaient éclairer la lanterne de la concernée. La jeune femme observait le sol sale, les objets qui le jonchaient, la plupart étaient cassés ou dans un triste état. Cette vision était difficile à supporter. Des souvenirs envahirent Cassie. Elle devait se ressaisir. Quand elle était encore aux prises avec son addiction, son appartement ressemblait à peu de choses près à cela. Le désordre était maître des lieux. La saleté, la noirceur primaient sur tout le reste. L’ex-prisonnière tenta de chasser ses pensées de son esprit en fixant Riley. Avec Helen, ils se dirigèrent vers des cris qui émanèrent d’une pièce. Ce hurlement eut le don de faire sursauter Cassie, tant il put briser le silence pesant… . June était recroquevillée contre elle-même, en position fœtale. Son apparence était morne. La brune était amaigrie, les traits fatigués, l’air complètement anéanti. La terreur régnait dans ses gestes. Personne ne sut calmer la belle: même pas Helen et Riley qui étaient des amis proches du docteur. Cassie était présente telle une spectatrice. Elle ne sut réagir. La situation la dépassait. Elle revoyait le sourire de June quand elle recevait sa patiente à son cabinet, sa force, et ses paroles bienfaisantes. Williams avait du mal à placer des mots sur ce qu’elle voyait, elle ne reconnaissait pas la June qu’elle avait aperçu le premier jour. Ces vues étaient trop insupportables. June était partie dans une autre pièce. Elle criait encore. La brunette semblait se débattre contre quelque chose. Contre quoi? Elle était dans son monde. C’était les autres contre elle. La pauvre hallucinait certainement. Sans réfléchir, Cassie se dirigeait vers les escaliers, sans prévenir personne. La jeune femme avait du mal à composer avec la situation. Jamais elle n’avait vu cela… . Elle pensa à Thomas qui pleurait en haut. Elle trouva le bébé dans son parc. Apparemment il n’avait pas eu d’attentions depuis un moment. Sa petite couverture était trempé par ses larmes. Aussi, il était assez sale. June ne devait pas s’en être occupée aujourd’hui. Sa couche était elle aussi bien mouillée. Le pauvre! Cette nouvelle vision choqua le bon sens de Cassie. Elle le prit dans ses bras pour le bercer un peu et le rassurer. Il devait se calmer. En attendant que les pleurs de l’enfant cesse, elle le changea. le matériel prévu pour n’était pas dur à trouver. Il se situait à côté du bébé. Donovan faisait au plus simple! Le temps ne passa pas vite contrairement à ce que Cassie pouvait penser. Thomas se calmait quand Cassie le reprit dans ses bras, une fois le bébé rhabillait correctement. La jeune femme n’avait pas de prédispositions dans ce milieu, mais comme elle avait pu le dire à June une fois, elle avait l’habitude de garder son neveu quand il était petit. Elle savait quand même effectuer ce qu’il fallait pour le bien de l’enfant. Williams ne sut que faire. Elle préféra rejoindre ses partenaires, avec Thomas car quand on le lâchait il pleurait. Il avait besoin d’attention. Cassie retrouva son chéri et la meilleure amie de ce dernier en compagnie de Donovan, dans la cuisine.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Dim 20 Mai 2012 - 13:13
it is sometimes an appropriate response to reality to go insane « june, riley, cassie & helen »
Il n'était plus question de faire demi-tour, de changer de destination ou de fuir à toute jambe. Helen serra les poings. Il n'était pas question de céder à la panique. Malgré l'état de June, elle restait la même personne, celle qu'ils avaient tous connu. Douce illusion. Ombre d'elle-même, la jeune femme apparaissait hors d'elle. Totalement sous l'emprise d'une souffrance, d'un feu intérieur qui la rongeait peu à peu, un feu inaltérable, un feu qu'aucune eau de pouvait faire vaciller. Le mal la rongeait comme les ténèbres rongeaient le soleil à chaque fin de journée. Comme eux, ce mal empiétait sur la lumière et la clarté. Il enfonçait son amie dans un univers qui n'était pas leur. Un univers effrayant, monstrueux et dangereux. June était au bord du précipice. La fibre qui la maintenait encore parmi eux se déchirait de minute en minute. La jeune femme criait, bougeait. La cohérence avait déserté ses gestes. Elle n'était plus qu'un pantin sous l'emprise de ses faiblesses, de ses peurs. Ils la dominaient entièrement. Elle ne raisonnait plus, ne cherchait plus à s'échapper de ce monde de peur. Comme une fatalité, elle l'acceptait et voulait juste que l'on cesse de l'importuner. Son cerveau lui jouait un mauvais tour, ils ne lui apparaissaient plus tels qu'ils étaient, pour June, ses amis devaient ressembler à ses peurs. Ils donnaient vie à ses craintes. Il n'était plus question de fuir, plus question de renoncer. June était trop près de la déchirure. Presque inhumain, insoutenable en tout cas, un râle s'échappa de la bouche de la jeune femme. Elle semblait endurer mille maux et mille tourments. Helen aurait voulu pouvoir l'alléger de cela, au moins un peu. Elle aurait pu, qu'elle aurait pris la moitié de sa souffrance. Malheureusement, physique ou morale, la souffrance ne pouvait être ainsi prélever du malade. Ils allaient devoir la soigner., l'emmener loin de cette maison qui n'était maintenant plus qu'un champs de bataille. Mais avant cela, ils devaient parvenir à calmer leur amie. June n'écoutait rien, comment devaient-ils s'y prendre ? Riley tenta lui aussi la manière douce. Des mots apaisants, une voix semble-t-il familière à June, peut-être reprendrait-elle le dessus sur ses peurs... Helen aurait voulu sourire pour accompagner ces mots d'amitié mais la vision qui s'offrait à elle rendait le geste invisible. Trop choquée, trop triste peut-être, il ne lui était pas possible d'afficher un de ces sourires sur commande comme on en voyait dans ces publicités grossières. Elle fixa June, elle espérait tant une réaction positive. Rien ne l'indiquait. Ce fut tout le contraire. Particulièrement erratique, le souffle de June fut l'indicateur premier de sa réaction. Un cri, un seul. Un mouvement, un bruit, une course. Riley était en arrière, projeté au sol par June qui avait fui la pièce. Helen n'avait pas bougé, pas un seul geste. Elle avait juste pu voir les choses se dérouler, elle avait à peine compris. Se ressaisissant tout à coup, elle tendit la main à Riley pour que celui-ci se redresse. Il leur faudrait de la persévérance. Au lieu de l'aider, leur présence semblait décupler les faiblesses de leur amie. Ils avaient encore des efforts à faire pour parvenir à approcher June. Inquiétée par sa réaction, Helen se dirigeait déjà vers la cuisine, pièce qui accueillait la folie du docteur Donovan à l'instant même. Elle aperçut de justesse Cassie monter l'escalier. La brune remercia son initiative, Thomas aussi avait besoin d'assistance, le pauvre enfant restait seul là-haut. Certainement qu'il ne devait pas être rassuré. Cassie saurait s'en occuper. Helen préféra se concentrer sur June. Elle ne savait plus comment réagir, quelle attitude adopter avec elle, face à elle. La jeune femme ne se soucia plus de savoir si Riley la suivait ou non, elle parviendrait bien à ramener June parmi eux, elle était son amie. Que d'illusions … il n'était même pas certain qu'elle puisse l'approcher. Un cri, des mots. Ils percèrent sa bulle de croyance. Les paroles de June serrèrent la gorge d'Helen. Ses mains tremblèrent tandis que des poings se formèrent. Elle voulait que ce cauchemar cesse. Son amie ne pouvait pas être ainsi loin de la réalité. La voir, l'entendre évoluer dans un monde différents et barbares la rendirent mal. Savoir son amie aux prises avec elle-même était horrible ! Balayant des yeux la cuisine, Helen repéra June, cachée sous l'établi. Elle se figurait être bien cachée, elle était juste facilement repérable, un couteau à la main … un couteau, à la main ?! Dans son délire, June serait bien capable de s'infliger des blessures. Elle n'avait vraiment pas besoin de cela. Elle n'avait pas besoin de souffrir plus. Elle devenait dangereuse, pour elle et pour les autres. Il était maintenant de notoriété publique qu'ils parviennent à la stopper avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'un trop grand mal ne soit commis. Tout à coup, June s'agita. Comme une nouvelle crise, ses réactions redevinrent brusques. Elle sortit de son trou. Du sang sur le sol. Helen se retint d'avancer et de s'enquérir de la blessure qu'elle devina au creux de sa main. Le couteau avait déchiré sa peau comme la peur déchirait son âme, prenant de son sang comme la peur prenait de sa santé. Un parallèle peut réjouissant. Sa conscience ne cessait de la taquiner, la laissant se rendre coupable de sa non-action. Elle avait la sensation d'être la dernière des idiotes. Ils agissaient bien tard, peut-être trop tard. Elle aurait du réagir avant, chercher des réponses, chercher à guérir June bien avant aujourd'hui. Elle connaissait son état depuis plusieurs mois. Elle avait juste refusé de le voir ou de voir la gravité de sa folie. Dans un cas comme dans l'autre, le présent délire de June était de sa faute. L'appellation amie … elle en était bien loin aujourd'hui. Il fallait changer cela. June ne pouvait pas demeurer ainsi. Elle voulait tout faire pour l'aider. Il était douloureux de la voir ainsi dépérir, il était douloureux, dangereux pour elle de rester dans cet état. Helen s'avança vers June. Elle tendit le bras, un signe d'apaisement. Elle pouvait presque toucher son amie.
HELEN ▬ June, ça suffit ! Tu m'entends ?! Regarde-toi bon sang. Ça suffit ! C'est nous, c'est Helen, ton amie. Calme-toi !
Ferme et un peu sec, son ton se voulait sérieux et décidé. Elle cachait bien le tremblement qui s'était entièrement emparé d'elle. Il fallait coûte que coûte qu'elle revienne à la raison. Elle semblait braquée et rien ne transperçait sa bulle de mal-être. Peut-être qu'une certaine rudesse permettrait de mieux faire entendre leur voix. Après le calme et la sollicitude, la fermeté et son enrobage de douceur.
HELEN ▬ June. Je vais m'approcher d'accord ? Je vais reprendre ce couteau.
Elle avança encore hésitante, elle était proche de la main enserrant cet objet de violence. Elle devait contrôler ses tremblements pour récupérer le couteau. Après ça, peut-être pourraient-ils la maîtriser, la soigner, lui faire entendre raison, l'emmener ailleurs.
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Lun 21 Mai 2012 - 14:01
Cassie & Helen & June & Riley
« Le présent est indéfini, le futur n’a de réalité qu’en tant qu’espoir présent, le passé n’a de réalité qu’en tant que souvenir présent »
Douleur. Les trois jeunes gens se trouvaient aux portes de l'enfer. Ici point de brasier, de grill et autres diablotins, June semblait avoir très bien matérialisé cela à sa façon. L'espoir l'avait quitté. Comment vivre sans espérance ? Chose impossible. L'enfer ce n'est pas les autres comme eût pu l'affirmer ce bon vieux Sartre, non ! Nul besoin d'autrui pour rendre son quotidien insoutenable. S'emmurer dans une forteresse imprenable, avec pour seule compagnie ses propres démons, ses propres ennemis, voilà ce qu'est le véritable enfer ! Difficile de se battre contre cet adversaire redoutable que nous représentons pour nous-même. Combat perdu d'avance. June avait touché le fond et continuait malgré tout à creuser ; la tête complètement sous l'eau, l'asphyxie ne tarderait pas à venir la cueillir dans toute sa splendeur. Son esprit semblait avoir lancé un ultime assaut ; celui de la bataille finale. Bruit de sabots martelant le sol, cris de soldats assoiffés de sang et de vengeance brandissant leurs épées. Le corps du médecin ne tarderait pas à rompre sous la charge de l'esprit. Dans quel cercle de l'enfer se trouvait-elle exactement ? (*)
Dans un effort ultime de ramener la brunette à la raison, Helen et Riley tentèrent une approche douce se voulant rassurante. Approche qui n'eût d'autre effet que d'exalter un peu plus la folie passagère de leur amie. N'ayant rien vu venir, le faucheur se retrouva en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire avec les fesses au sol, cloué là, par un énième cri lui déchirant les oreilles. La scène défila alors au ralenti, June sembla évoluer à une vitesse plus que réduite, jusqu'à ce qu'elle disparaisse totalement de son champ de vision. Désemparé et légèrement choqué par cet accès de démence, une main tendue apparue alors devant lui, celle d'Helen, dont il se saisit pour se relever. Que faire ? Appeler les secours afin d'avoir une chance de ne pas finir en morceaux ? Difficile de se résoudre à cela. Alors qu'il partait sur les traces de sa confidente, Cassie disparue de sa vue. Les pleurs du bébé s'élevant jusqu'alors cessèrent soudainement. Bonne initiative de la part de sa moitié. Il fût rassuré de la savoir loin de la brunette. Cette dernière s'était réfugiée dans la cuisine, pensant certainement être correctement cachée. Grossière erreur. Abri à la vue de tous, la raison l'ayant abandonnée, son cerveau semblait pourtant avoir réalisé une planque digne de ce nom. Cela ne fit qu’accroître un peu plus l'inquiétude du Canadien à l'égard de son amie. Angoisse qui monta d'un cran, lorsqu'il aperçut le couteau dans la main de celle-ci ; mince filet visqueux lui dégoulinant le long du bras. Il était urgent d'intervenir avant qu'elle ne se blesse un peu plus, ou ne vienne à blesser l'un d'entre eux, dans un nouvel épisode de paranoïa intense. L'heure n'était plus à l'analyse, à l’apitoiement ou bien à la réflexion, mais bel et bien à l'action. Profitant du fait qu'Helen se soit rapprochée de la brunette – le ton qu'elle adopta d'ailleurs fit légèrement sursauter Riley, peu habitué à tant de persuasion de sa part – il se porta de biais par rapport au Dr Donovan, espérant ainsi pouvoir totalement passer derrière son dos. Manœuvre plutôt dangereuse, mais il fallait entraver coûte que coûte les mouvements de June. Retenant son souffle, il ne lui restait plus qu'à espérer que la vivacité d'Helen soit salvatrice. Une goutte de sueur perla à la surface de son front, à la vue de la lame du couteau. Le regard insistant allant du couteau à sa confidente, puis d'Helen à l'arme blanche - tentative maladroite d'expliquer sans le moindre mots la manoeuvre qu'il voulait entreprendre, soit bloquer les bras du médecin après qu'Helen se fût emparée de l'arme - puis un menton qui s'abaisse pour donner le départ de cette course contre le temps, contre les secondes. Action...
fiche par century sex.
Spoiler:
(*) Quand je parle de cercle de l'enfer, c'est une petite référence au poème de Dante : Inferno. Je me suis offert un nouveau délire avec cette réponse, désolée par avance ! Ne voulant pas jouer à la place de June, j'ai coupé ma réponse... histoire de pimenter un peu les choses - c'est un peu court du coup (je sens que Helen et Riley vont se faire empaller quand elle va se rendre compte de ce qu'ils sont en train de faire )
June Donovan
† JE SUIS : † J'AI : 33 † ENTERRÉ LE : 04/11/2011 † PROCHES EN DEUILS : 4896 † AVATAR : Maggie Siff
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Lun 28 Mai 2012 - 19:25
June Helen Riley Cassie
“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.”
La femme qui sombrait de plus en plus dans la folie ne comprenait rien à ce qui lui arrivait. Elle ne contrôlait absolument plus ce qu’elle faisait. Alors quand elle se coupa avec son couteau, elle ne remarqua rien, juste des petits picotements. Le danger de se faire bien pire était présent car la belle ne mesurait pas l’étendue de ses gestes. Son esprit était guidé par une lancée inconnue. La brune pourrait blesser quelqu’un en brandissant son couteau comme elle était en train de le faire et ça, quand elle aurait retrouvé la raison, elle ne se le pardonnerait pas. Alors que June pensait connaître l’enfer, elle découvrait qu’il y avait bien pire. Personne ne méritait de toucher ce fond là. C’était vraiment horrible et invivable. L’issue était mauvaise. En sortir devait être si difficile. Le cœur de June battait tellement fort. Elle voyait que deux êtres s’approchaient d’elle. Ça y est elle était "encerclée", chose qui lui faisait très peur. Elle qui pensait être tranquille, rien n’y faisait … Avec son arme blanche, elle tenait à repousser l’ennemi ou se mettre KO pour ne plus rien subir. Le stress remontant à la surface, June reprit ses crises de tremblements et son corps devenait incontrôlable. La brune sortit de sa cachette, une fois plus calme. Elle tenait à peine debout. Sa tenue n’était pas droite et maculée de sang. Son regard était dénuée de personnalité. Le vide s’était emparé de ce dernier. June n‘était plus qu‘une sorte d‘âme ballante. C’était comme ci elle n’était plus elle. Aucune vitalité ne transparaissait. Le calme surplombait la pièce. Tous se regardaient sans dire mots. La brunette n’avait pas conscience qu’elle pouvait faire peur à ses amis. Elle ne comprenait même pas que ses proches étaient là de toutes manières. Mais l’ambiance devait franchement les effrayer et ils n’avaient certainement pas deviné ce quotidien de folie. Helen tendit son bras en direction de June, ce qui la fit reculer d’un pas. Elle ne cessait de fixer ce membre qui était signe d’apaisement pourtant. La femme parlait à cette personne envahie de folie. June ne saisissait pas tout et elle se mit à regarder le vide, l’ailleurs. Elle était face à son amie de toujours mais son visage était tourné vers la droite. Elle chuchota tout un laïus. Ses mots étaient sensés comme ci la raison était de mise … il n’en était rien. Son délire argumentait pour elle.
- Tu sais, je n’voulais pas faire ça. Mais comprend que nous sommes en danger. Il est là … ils sont là. On n’va pas survivre. Je le fais pour nous. Tu verras ça ira mieux … Thomas … On va s’en sortir. Il faut juste que tu restes tranquille. Moi je vais l’éloigner. Je vais te protéger. Ne fais pas de bruit. Si tu en fais il va savoir. Il ne faut pas qu’il sache. Tu ne veux pas qu’il sache. Je ne veux pas qu’il sache. Tu l’entends ? Moi je le peux le voir … Il est trop prêt …. June se mit à crier encore et puis à pleurer. Le désespoir la gagnait.Parteeeez !!!Elle entendit juste le mot « approcher ». Nooooooon. Laissez moi. Elle brandit son couteau. Helen et Riley voulaient le récupérer, ça ne serait pas facile.
Spoiler:
HJ: Cassie passe son tour pour la cohérence. J'adore vos réponses :O Je suis troublée par ce RP ! Et vive Infierno.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Sam 2 Juin 2012 - 10:56
it is sometimes an appropriate response to reality to go insane « june, riley, cassie & helen »
Ils étaient deux contre elle. Ils étaient en plus grand nombre, la chance de prendre le dessus s'en trouvait doublée. Cela paraissait injuste. Pourtant, il fallait bien agir, empêcher la situation de dégénérer plus encore. Les choses allaient de plus en plus mal et il était hors de question de permettre une fin plus atroce et funeste. La journée n'aurait aucune terminaison positive mais au moins pouvaient-ils limiter les dégâts. Le sang continuait de s'échapper de la plaie ouverte. Cela n'était pas sans laisser l'imagination d'Helen agir. Elle imaginait scénario catastrophe sur scénario catastrophe. Pouvaient-ils seulement empêcher réellement un de cela ? Quoiqu'ils fassent, June semblait réagir au quintuple, ne leur laissant pas de répit et ne les aidant pas dans leur but. Ils allaient devoir procéder plus méthodiquement, à leur approche-ci, la jeune femme semblait déjà sur le qui-vive. Prête à bondir au moindre bruit, June affichait une mine effrayée et furibonde. Jamais Helen n'avait eu à douter de son amie, ni même à remettre sa confiance en question mais aujourd'hui, elle ne pouvait l'empêcher, le doute s'immisçait. Elle ne s'en rendait même pas compte mais l'hésitation dont elle faisait preuve dans ses gestes laissait deviner son mal-aise. Mal-aise accentué face à la faiblesse de son amie. Elle n'était plus sûre que son geste et ses paroles soient les bons. Elle continuait cependant sur sa lancée. Riley la soutenait dans cela.
Le faucheur s'était placé lentement et discrètement dans le dos de la malade. Il n'était pas question de lui faire du mal mais la sécurité que représentait Riley l'incita à avancer encore la main proche de l'arme que June tenait fortement en main. Prendre le couteau avant qu'un malheur ne survienne, d'un coté comme de l'autre du no man's land. Pour le moment, il y avait un cessez le feu. June ne s'agitait plus. Le drapeau blanc était de sortie mais semblait se voiler peu à peu, à mesure que les gouttelettes rouges s'échappaient de la main de leur amie. Le compte à rebours émettait comme des bourdonnements lancinants dans la tête d'Helen. Un mouvement devant elle la ramena au présent et à la tension du moment. June bougeait. Un pas en arrière. Son amie avait peur, peur d'un simple rapprochement. Il n'y avait rien de menaçant dans le geste d'Helen, elle ne faisait qu'avancer son bras tranquillement, le plus lentement possible. June apparaissait comme une créature apeurée, sauvage et incompréhensible. Elle parla. Peut-être avait-elle compris, entendu ce qui avait été dit plus tôt ? … le contenu de sa phrase paraissait pourtant bien au delà de toute raison. Elle citait un « il », elle nommait son fils. Elle était cohérente sans l'être. Sa phrase n'avait pas assez de sens pour qu'elle soit totalement revenue parmi eux. Elle demeurait toujours dans son délire. Les épaules d'Helen s'affaissèrent un instant, elle y avait cru. Volontairement, pleine d'espoir, elle y avait cru. Ce n'était qu'un mirage, son amie était toujours bien loin d'eux. Dans son monde de frayeur et de douleur. Riley faisait signe d'agir, Helen hésita … un instant de trop. June avait bien bougé, elle brandissait son arme sans avoir conscience de qui se trouvait là. Sa supplication résonna aux oreilles d'Helen qui tenta de ne pas afficher sa peine de la voir ainsi. Sans vraiment trop réfléchir, la brune fit un pas en avant, se rapprochant de June.
HELEN ▬ Il n'est pas là June, il vient de partir. Thomas est en sécurité, il ne lui fera rien. Tu comprends ? Il est parti.
Entrer dans son jeu. Ils voulaient le couteau, il fallait laisser à June le courage de se relâcher, de comprendre que la menace n'était pas vraiment là.
HELEN ▬ On doit soigner ta plaie June.
L'adrénaline aidant, Helen tenta de se saisir de l'arme. Sa main se referma sur le poignet de son amie. D'un mouvement brut, elle essaya de lui faire lâcher prise. Elle devait lâcher le couteau. Il fallait qu'ils la maîtrisent et lui fasse entendre raison … sauf si, dans le pire des cas, elle restait déraisonnable. Ils devraient faire avec, et contacter des services compétents. L'issue calme était préférable mais si Riley, Cassie et Helen n'étaient pas capable de raisonner June, il leur faudrait appeler à l'aide.
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Dim 3 Juin 2012 - 13:07
Cassie & Helen & June & Riley
« Le présent est indéfini, le futur n’a de réalité qu’en tant qu’espoir présent, le passé n’a de réalité qu’en tant que souvenir présent »
Selon Rousseau, « l'homme n'est point fait pour méditer, mais pour agir ». Adage posant quelques problèmes de conscience au faucheur. Agir d'accord, mais comment, foncer bêtement dans le tas, en risquant de se prendre un mauvais coup ? En risquant sa vie ou celle d'Helen ? Impensable. Quoiqu'ils puissent faire ou bien même tenter, il y avait une forte probabilité pour que l'un d'entre eux termine avec le couteau planté entre les deux yeux. Aucune perte de ce genre n'était permise. Helen semblait avoir compris la demande du faucheur mais hésita – sûrement – une seconde de trop. June s'activa de nouveau, bougeant de manière plutôt robotique. Trop tard, il faudrait trouver une autre stratégie. Le Docteur semblait s'enfoncer de plus en plus dans les méandres scabreux de la folie. Rongée jusqu'à la moelle par cette force qui pouvait presque paraître mystique. Impressionnant et vraiment effrayant à voir. Un flot de paroles sans queue ni tête venait de s'échapper des lèvres de la brunette. Durant une seconde, le faucheur cru qu'elle s'adressait à Helen. Seconde pendant laquelle un infime espoir fleurît dans son esprit. Peut-être que la partie n'était pas perdue d'avance, le choc de se retrouver confrontée à eux ayant pourquoi pas engendré une sorte de dérèglement psychique, ne durant que quelques instants Malheureusement cet espoir mourut presque aussitôt après avoir germé. De qui pouvait-elle bien parler ? Entre peur et incompréhension, le faucheur jeta un énième regard à sa confidente. Sur son visage, la perplexité trouvait sa place, gravant quelques sillons au coin de ses yeux. Énième tentative de sa part de raisonner la mère de Thomas. Riley la laissa faire, restant à sa place, n'osant pas bouger pour le moment. Se faire le plus petit possible, quitte à se faire oublier, pour pouvoir mieux intervenir dès que l'occasion se présenterait.
Le cri déchirant de la brunette le glaça une fois de plus, jusqu'au plus profond de son être. Hurlement risquant de rester graver dans sa mémoire durant un certain temps. La voir ainsi agoniser était à la limite du soutenable. Que l'on stoppe ses souffrances au plus vite, c'est tout ce qu'il demandait. Égoïsme devant cette vision ou souhait réel d'améliorer le quotidien de leur amie? Sans avoir le temps de répondre mentalement à cette question, les yeux du faucheur s’agrandirent alors qu'ils se posaient sur le poignet de June, solidement tenu par la main de Helen. Dès que le couteau se trouverait hors des mains du Docteur et donc inoffensif, ce serait à lui d'intervenir. Psychologiquement, il se prépara à cela. Faire vite, afin de ne pas laisser trop de répit à June. Le meilleur moyen de la maîtriser serait alors de la porter en sac à patate, mais ensuite que faire ? N'ayant pas de calmants ou d'anesthésiants sous la main, il était tout simplement inenvisageable de la transporter ainsi en voiture jusqu'à l'hôpital. L'attacher quelque part, en attendant que les personnes compétentes arrivent. Idée qui le répugna au plus haut point. Avaient-ils encore vraiment le choix ? Profond dégoût pour ce qu'il s'apprêtait à faire. Point de sentiments inopinés, June n'aurait aucune pitié si jamais elle réussissait à nouveau à s'emparer d'un objet tranchant. En appui sur ses pieds, muscles tendus, le Canadien guettait du coin de l’œil la scène.
fiche par century sex.
June Donovan
† JE SUIS : † J'AI : 33 † ENTERRÉ LE : 04/11/2011 † PROCHES EN DEUILS : 4896 † AVATAR : Maggie Siff
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Jeu 7 Juin 2012 - 18:43
June Helen Riley Cassie
“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.”
June partait dans un délire que nuls gens ne pouvaient comprendre. La belle ne se rendait pas compte de ce qu’elle faisait. Il était étrange comme un corps pouvait être dépossédé de toute âme. L’ancienne June était loin, partie dans un ailleurs. On avait droit à une personne qui n’était plus dépendante et qui était fortement perdue. De toutes manières, la femme considérait être morte depuis l’incendie. C’était là le point de départ de cette décadence. Au départ, ça paraissait anodin. Le médecin se montrait bien devant tous, avec ce sourire faux et maladroit. Elle disait bonjour à tous et soignait les patients avec un réel amour du métier mais au fond d’elle la dépression la rongeait petit à petit. Rien de fort grave mais ça commençait à peser lourd. Chez elle, c’était une femme triste et pas tant heureuse de poursuivre une vie dans l’autre monde. Elle arrivait malgré tout à continuer à vivre son quotidien et à ne pas négliger les siens. Une catastrophe vint accentuer son état. Ce fut celle du supermarché. Ce fou qui avait déboulé dans le magasin et qui avait voulu jouer à un jeu de geek en réel, l’avait complètement déglingué. Il lui avait juste tiré à l’épaule pour avoir osé se mettre en avant et faire passer un message de la part des flics. Mais s’en fut assez pour détruire la femme. A partir de là, elle finit par être sans vie. Elle ne sortait plus de chez elle. La peur du monde extérieur s’était faite ressentir. Elle craignait une récidive ou autre. Déjà là, elle avait des peurs irrationnelles qui faisaient leur apparition. Ce n’était pas bon signe pour la suite. La belle avait réussit à franchir le pas et à sortir le soir le plus souvent. C’était déjà ça enfin … Elle avait eu une drôle de période. La brunette sortait dans les bars pour s’oublier. Elle devenait une autre femme complètement libérée mais ce n’était pas bon pour elle et puis elle avait une famille, ça ne se faisait pas. Là aussi, elle ne se contrôlait pas. C’était assez étrange. Enfin elle avait pu faire de belles rencontres et rirent un peu, profiter l’espace de plusieurs soirées d’ivresse. Ce passage l’avait éloigné de Liam, son fiancé, qui finissait par faire sa vie de son côté en attendant une nette amélioration. Ce fut en vain car en ce moment elle en était à l’apogée de sa folie. L’homme avait fini par déserter un moment, laissant sa compagne sans vie seule. Le fait de se sentir inutile avec cette épaule meurtrie avait cassé June. De jours en jours elle se laissait aller. C’était très moche à voir. Sa maison devenait sombre et sur la belle on pouvait lire toute son histoire. L’épaule non soignée rappelait la dur épreuve du magasin. Son corps amaigrit, lui, signifiait le manque de vie. Ses cheveux emmêlés soulignaient eux un manque de soin envers soi. Ses petites blessures démontraient que la femme n’en pouvait plus et oubliait trop de chose pour faire attention à elle. Enfin, aujourd’hui, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, un vrai zombie sur pattes. C’était assez triste à voir et inimaginable si on l’avait connu avant … L’événement du tremblement de terre avait contribué lui aussi, à cette forte descente. La femme s’était cognée l’épaule et avait marqué son ras le bol pour la vie. Là, elle avait décidé de tout lâcher, limite à en finir … ses amis avaient été là bien sur mais bon à ce stade plus rien n’y faisait. De là, elle était devenue cette personne ermite, qui se laissait mourir. Elle laissait entrer la folie chez elle, jusqu’à cohabiter avec. Ce n’était pas son amie, loin de là mais elle avait lâchait toute emprise sur elle. Toutes ses peurs et ses envies se retrouvaient dans ses délires, comme en ce moment même. Elle ne maîtrisait rien, plus rien … Sauf peut-être son enfant qu’elle tentait de sauver malgré tout. Mais il n’était pas heureux; pour preuve, cela faisait des heures qu’il pleurait sans être entendu. Quelle genre de mère ferait ça ? Les pires ! June voyait la fin proche et voulait que son enfant survive. C’était tellement malheureux d’en arriver là. Liam aurait du fuir avec le petit et puisqu’il n’avait plus de considération pour Juny, il aurait du la laisser seule de chez seule avec comme co-habitantes la folie, la peur, l’envie d’en finir etc … Ça aurait été le mieux à faire. Si elle était consciente, la brune aurait eu honte de ses agissements. Elle aurait même viré ses amis pour ne pas qu’ils voient cela. Elle s’en serait voulu etc … Elle les aimait tant mais là étant complètement délirante, elle ne comprenait pas qu’elle était en train de leur faire peur et qu’en plus elle les mettait en danger. June était face à des individus maintenant et bêtement sa peur les multipliait parfois. Elle croyait la pièce remplie. La brune ferma très fort les yeux. Et elle fit des grands non de la tête. Tous les moyens étaient bon pour les faire fuir. La mort serait-elle l’issue finale ? Elle parlait tout bas à présent disant des discours si insensés qu’ils n’étaient même pas utiles à écouter. L’ex médecin porta ses mains à son visage toujours en tenant le couteau. Elle les posta devant ses yeux pour ne rien voir. Mais elle les entendaient ses voix. « Taisez vous ! » criait-elle plusieurs fois d’affilée. Le sang se déversait à une vitesse … Tiendrait-elle éveillée ? Son corps commençait à devenir un peu flottant. C’étaient des vertiges du à cette perte rapide de sang, bien sur. June avait chaud aussi, autre signe dénonciateur. Les tremblements ne cessaient et s’accentuaient par moment, tout comme cette respiration énervante à force. June n’aidait personne. Elle n’y tenait pas de toutes manières. Elle tentait de les faire partir et de les faire craindre ses moindres agissements. La raison ne l’emportait pas dans son cas. Redeviendrait-elle consciente ? C’était la première fois que son délire était si long… Sa route n’était pas encore tracée et elle pouvait très bien en changer mais son esprit ne désirait plus rester tranquille. La brunette ne voyait rien de ce qui se profilait. Elle ne sentait pas que Riley s’était placé derrière elle. Un plan était mis en marche sans qu’elle ne s’en rende compte. Personne ne serait l’arrêter alors la solution était peut-être d’employer les grands moyens et de la jouer contre son gré. La brune regardait clairement Helen maintenant. Elle avait redescendu ses main mais ne lâchait en rien son arme. L’ambiance était étrangement calme. Pour combien de temps ? La « folle » n’arrangeait pas sa blessure et son état en appuyant sur sa main car elle accélérait l’échappée du sang. La situation se passait, là, dans le calme. Tout était regardé, calculé, analysé. Helen faisait peur à June, trop peur … Elle paraissait tel un animal qui allait sauter sur sa proie en avançant son bras. On aurait dit un leurre pour l’appâter.
- Reculez !!!!June bondit en voyant que la personne qui était face à elle avançait d’un pas. Un affront ! Elle n’entendait pas que son amie parlait de Thomas. Elle ne saisissait rien. Les mots s’envolaient et June n’était pas si rapide pour les saisir. Elle comprit qu’on parlait ensuite de sa plaie. Elle y jeta un œil et dit un grand : NON. C’était sincère. Il était hors de question qu’on la touche ou que l’on ose s’approcher d’elle.Vous allez me tuer ! Partez s’il vous plait, partez … Je n’veux pas de vous chez moi. Helen, sous l’influence de l’adrénaline, attrapa le poignée de June. C’était ce qu’il ne fallait pas faire. La belle tentait de se débattre et se mit à lâcher l’arme tant la pression était forte. Elle s’assit en attirant cette femme qui représentait tellement pour elle. C’était comme sa meilleure amie dans le fond. Puis elle pleura encore une fois. Ses pleurs cassèrent ce calme de tout à l’heure. Ils étaient si fort … Elle la regardaient en même temps. On pouvait lire dans son regard qu’elle voulait en finir totalement, qu’elle était désolé. Une once de lucidité apparaissait à présent. Ce moment était long et pesant.
- Pardon, Helen, pardon … elle saisit l’arme blanche qui était là à ses pied et elle tenta de se l’enfoncer. Sans trop de forces, elle vint le planter dans son ventre. Ça ne devait pas être trop profond. Ça démontrait au combien ça n’allait plus chez elle. J’en peux plus ….
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Jeu 7 Juin 2012 - 20:11
« La tristesse est un mur élevé entre deux jardins. »
L’instant était grave. June Donovan n’était plus maitre d’elle-même. Ces choses-là dépassaient les simples croyances. Les gestes, les pensées du docteur étaient contrôlés par une force: celle de la souffrance, elle était investigatrice de tellement de maux. La brune perdait la raison. La voir ainsi restait une réalité dure à accepter. Quand le bon sens quittait un corps… que restait-il? La terreur, une tension régnait dans cette maison hantée par un sentiment de désespoir, par le fantôme d’une June sociable par le passé. Elle avait laissé le mal prendre le dessus. Son intérieur ressemblait à un vrai champ de bataille. Le doc avait déposé les armes à terre pour abandonner le combat. Pourtant, il n’était pas perdu d’avance. Elle était entourée. Mais personne n’avait pu déceler son mal-être, surtout la puissance de ce dernier. La culpabilité était de mise. Pour éviter que Thomas n’assiste à cette scène, tant le gore devenait un personnage de cette psychose personnelle, qui habitait la maman du bébé. Cassie remonta à l’étage. Elle redéposa Thomas dans son parc. La jeune femme prit le temps de débarrasser ce qui trainait pour que le petit prenne la place qu’il veut et qu’il puisse s’épanouir. Il ne possédait pas d’amusements. Williams ne se gêna pas pour chercher un jouet qui pouvait surplomber la pièce. En s’essayant à cet exercice, elle souleva une couverture, elle tomba sur un ourson en peluche. Elle le lui apporta. L’enfant fut comblé. Cassie voulut rejoindre la cuisine. La rousse se pressa. Malencontreusement, sa manche s’accrocha à la poignée de porte de la chambre de Thomas. Coupée dans son élan, la belle tomba lourdement sur le sol. Manque de bol, elle se prit le mur, sa tête claqua de manière violente. La barmaid resta un moment allongée ainsi. Elle avait subi une opération du cerveau, son crâne avait été ouvert. Mieux valait ne pas tenter le diable en créant des chocs parasites. Cassie porta une main sur l’endroit qu’elle avait cogné. Elle se releva doucement pour se reprendre. Il fallait qu’elle vienne en aide à June. Ses amis étaient bloqués avec elle. Sans plus attendre, elle se dirigea vers la cuisine: lieu d’une tragédie. Elle prenait son temps tant la douleur ne partait pas. Autrement, elle sentait une sensation désagréable: l’envie d’éternuer. La poussière présente chez Donovan n’aidait pas. En soulevant la couverture de la chambre de Thomas, ce fléau qui amenait à faire le ménage s’était répandu partout. Arrivée à la dernière marche, elle éternua, un peu trop près du mur: elle se cogna de nouveau. Ce n’était pas au même endroit. La belle avait envie de rire: quel malheur! Elle fit semblant de rien, quand rien ne pouvait démontrer la vérité, puis elle rejoint tout le monde. June s’enfonça une arme blanche en plein ventre. Quelle vision d’horreur! Cassie n’en pouvait plus. Sans attendre, elle se dépêcha d’enlever le couteau qui se tenait droit et toujours planté dans le corps de la brunette. Williams balança l’arme au plus loin. Elle s’écria:
- June… qu’est-ce que tu fais? Merde… . Sans préavis, elle s’empara du bras de la belle Donovan pour la soulever. Le doc suivait le mouvement tant la pression était forte. Cassie n’y allait pas de main morte. Puis, elle porta June comme elle le put c’est-à-dire dans ses bras. June n’était pas lourde. La barmaid tiendrait jusqu’au bout, la persévérance et l’envie de sauver son amie la possédait. Il faut l’emmener. Pas le temps de parler. Je pense qu’elle ne va plus rien calculer dans quelques secondes… si ce n’est pas déjà le cas.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Mer 13 Juin 2012 - 10:52
it is sometimes an appropriate response to reality to go insane « june, riley, cassie & helen »
Ils semblaient prêts. Ils l'étaient ? Elle ne savait pas. On était jamais prêt pour priver quelqu'un de sa liberté, dans ces conditions du moins. June n'avait rien fait de répréhensible et douloureuse était la constatation de son innocence, malgré tout. C'était eux, eux qui apparaissaient comme les mauvais de l'histoire, eux qui tendaient fermement de futurs chaînes vers leur amie, eux qui l'abandonnaient à son sort, d'une certaine façon. La culpabilité. Navrant sentiment que celui-ci. Helen avait la sensation de porter l'entière responsabilité de ce qui se passait. Elle était son amie, elle aurait du voir les choses avant et intervenir plus tôt que cela. Elle ruminait et se maudissait. Un peu plus et elle aurait laisser sa main venir frapper sa tête en signe d'accablement. Elle tanguait entre angoisse et déprime. Plus angoissée cependant, la gorge nouée, elle ne pouvait que s'inquiéter pour June. Son état, voir ce qu'il était advenu d'elle en si peu de temps. Tout était ressorti rapidement, comme un trop plein. Des années que cela l'envahissait peu à peu et pourrissait son mental, il avait fallu un événement terrible pour que cela transparaisse plus encore. L'ombre d'elle-même. Elle n'était plus que cela. Il était encore à déterminer si leur June avait définitivement disparue. Ils ne pouvaient en être sûr et Helen ne laisserait personne l'enfermer et la droguer comme un vulgaire rebuts de la société tant que personne ne lui aura apporté la preuve de cela. Elle était suffisamment coupable de cet abandon progressif. Elle avait comme une dette envers June. Elle était son amie, elle aurait du être là.
Ils allaient agir, elle avait agi. June parlait toujours, menaçante avec son couteau et apeurée dans ses mots. Elle prenait tout mouvement comme une attaque, toute parole comme un bourdonnement ennemi. Il n'y avait rien dans cette pièce pour la rassurer et leur impuissance dénotait d'un profond malaise. Que faire dans ces conditions, quoi dire ? June s'agitait encore. Elle criait catégorique. Elle ne suivait plus le court normal du temps. Les phrases claquaient, elles étaient dures et sans appel. Pourtant il ne fallait pas l'écouter, ne pas agir en conséquence de ses paroles. Il y avait trop à craindre de gestes inconsidérés. Il avait fallu agir. Helen tenait maintenant le bras de June. Elle avait la sensation d'avoir fait les choses trop brusquement tout à coup. Elle s'inquiéta de la réaction de son amie. La brune ne relâcha pas la pression, elle observa juste le regard empli de démence de June. Elle ne regrettait pas encore son geste, pas encore. Cela ne saurait tarder. La brune voulait juste que l'arme soit lâchée et qu'ils puissent s'occuper d'elle convenablement, qu'ils puissent la maîtriser. Elle n'était plus sûre tout à coup, de bien avoir compris ce que disait ces ouvrages sur la psychologie humaine. Il y avait tant de choses complexes et peu de moyens pour les comprendre. Le dérangement de June devait pouvoir être gérer, il fallait juste savoir s'y prendre. Elle n'aurait pas du faire cela. Dernière chose à faire dans un tel cas de figure, agir brusquement. La personne s'agitait plus. Ou alors, recourir à la force, mais une force sûre de dominer. Ils n'étaient que trois et encore, si Cassie ne réapparaissait pas, il n'y avait que deux personnes pour lutter contre la folie de leur amie.
Helen sentit la jeune femme se débattre. Il n'allait pas être facile de la maîtriser. Il n'allait pas être facile de la canaliser. Le pourraient-ils seulement ? Un peu craintive de leur futur proche, la brune s'écarta légèrement à l'instant où le couteau tombait. June l'avait enfin lâché, de surprise sûrement. Helen laissa le soulagement l'envahir un instant, elle ne porterait plus atteinte à sa santé, elle ne se blesserait pas plus. Il fallait maintenant parvenir à soigner cette maudite plaie qui témoignait de l'instant poignant qu'ils avaient vécu là. Levant les yeux vers cette main qu'elle tenait toujours, elle se sentit tirée vers l'avant. June l'entraînait dans son mouvement. Son amie s'affaissait. Helen était juste à coté d'elle, au même niveau, les genoux à terre. June paraissait désespérée, souffrant d'un mal que personne de présent ne pouvait enlever. Ce nouvel aperçu de l'état de June lui amena un haut le coeur. Elle n'était pas loin des pleurs mais ne voulait pas se laisser aller. Son amie méritait mieux que de l'apitoiement. Elle méritait tellement mieux que tout cela. Il aurait du lui arriver le meilleur, c'était le pire qui frappait pourtant à sa porte. La vie paraissait tellement injuste. La situation avait atteint un point de non-retour. Quoiqu'il survienne dans un avenir proche, rien ne redeviendrait tel qu'Helen l'avait connu précédemment. June ne pourrait pas continuer ainsi. Quoiqu'ils fassent, la vie de leur amie changerait.
Helen observa June, elle croisa son regard. Elle resta figée. Son regard, elle le reconnaissait enfin. Un certaine lucidité traversait ses yeux. Son amie était semble-t-il de retour. Pour combien de temps ? Combien de temps avait-elle pour lui parler avant que ne revienne le démon qui l'habitait ? Elle ne voulait pas quitter son regard, seule preuve de son retour à la raison, du moins pour le moment. Revoir son amie sombrer et repartir dans sa démence lui serait insupportable. Pourtant, elle savait. Elle savait que June ne resterait pas ainsi. Elle s'empressa de l'appeler.
HELEN ▬ June ?
Avait-elle espéré une réponse ? Son amie lui parla, juste quelques mots qui eurent raison de sa retenue, ses larmes partirent et elle ne réagit même pas. Elle ne bougea pas, ne tendit pas le bras. Elle n'empêcha pas le geste désespéré de June. Ses yeux quittèrent lentement ceux de son amie et rencontrèrent la fatalité de l'instant. Elle ne réagit toujours pas. Elle voyait le couteau, percevait le mouvement lent et sans force de June, elle ne comprit pas ou ne le voulait pas. Presque déconnectée, peut-être choquée. Elle entendit juste ses mots. Helen eut le sentiment d'étouffer, elle ne bougeait toujours pas. Elle avait vu le couteau pénétrer la chair de son ventre, elle avait entendu Cassie crier et elle ne réagissait pas. La brune observait la scène comme elle aurait observé son poste de télévision alors que celui-ci lui diffusait un mélodrame. Son regard était bloquée sur la nouvelle blessure de son amie. Alors même que Cassie bougeait le médecin et s'exprimait, alors que June avait disparu de son champ de vision et que Cassie s'affolait, elle n'avait aucune réaction.
Presque un choc de constater l'état véritable de son amie. De se rendre compte que consciente, tout ce qu'elle voulait était partir. Faisaient-ils bien de vouloir la faire soigner ? Elle voulait juste cesser de souffrir. Son démon la dévorait et elle n'en pouvait plus. Helen était plus coupable que jamais. Son manque de réaction, elle se le reprocherait aussi plus tard mais à l'instant, elle avait juste le sentiment d'avoir perdu son amie, de n'avoir rien pu faire pourtant, June vivait encore. L'espoir était toujours là.
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Mer 20 Juin 2012 - 16:56
Cassie & Helen & June & Riley
« Le présent est indéfini, le futur n’a de réalité qu’en tant qu’espoir présent, le passé n’a de réalité qu’en tant que souvenir présent »
Muscles tendus, roulant sous la peau. Prédateur, chasseur prêt à fondre sur sa proie en un bond léger, gracieux, mais surtout silencieux. Ne pas bouger, rester tapi dans l'ombre, attendre le bon moment. Moment crucial, imparable où la fuite serait indéniablement impossible. Guetter, attendre, encore et encore jusqu'à saisir l'instant opportun. Expression puant la peur affichée sur le visage du faucheur. Tout semblait s’enchaîner, vite, bien trop vite depuis qu'ils avaient pénétrés dans la demeure de leur amie June. Spectateur de la folie dévastatrice du médecin, ils se retrouvaient totalement démunis devant cet ignoble spectacle s'offrant à eux. Disque rayé semblant ne jamais prendre fin, sautant toujours sur les mêmes notes ; à n'en plus finir. Comment faire recouvrer la raison à quelqu'un au milieu de tout ça ? Plus rien ne semblait avoir de sens pour la brunette. Plus rien hormis sa démence. Est-ce que cela comptait ? Pas vraiment. Impression grotesque toujours, de ne pas être à sa place, de ne pas avoir fait ce qu'il fallait, d'être intervenu trop tard. Une fois de plus il tenta de se raisonner, se disant alors qu'ils ne pouvaient pas savoir, personne ne pouvait savoir. Pourquoi cette satanée voix dans son crâne lui hurlait-elle que tout ça était faux ? Que des amis, de véritables amis n'auraient pas attendu la dernière seconde pour faire quelque chose. Si jamais June ne revenait pas de l'endroit où elle se trouvait actuellement, il est presque sûr qu'il ne se le pardonnerait jamais. S'en vouloir à un point tel, qu'il ne pourrait certainement plus se regarder dans un miroir. Jamais.
La pendule suspendue au dessus de l'évier de la cuisine égrenait les secondes. Le temps semblait s'écouler au ralenti. En regardant par la fenêtre, Riley pouvait apercevoir le jardin bordant la maison, un instant à peine il s'égara le long du fil de ses pensées. Air frais du dehors, rayon de soleil réchauffant sa peau à ce contact ; que ne donnerait-il pas pour se trouver partout, sauf dans cette cuisine à l'ambiance oppressante. Véritable film d'épouvante, le Docteur continuait à cracher son venin, hurlant de plus belle sur ses assaillants fantômes, arrachant l'écrivain à sa douce torpeur. Délire pur et dur. Riley voyait la scène, mais ne semblait plus vraiment comprendre de quoi il pouvait bien retourner. Impression d'être totalement détaché à présent. Il était d'une piètre aide, pauvre secours. Envie irrépressible de hurler à son tour de crier « stop ». La mascarade avait assez durée, que le massacre s'arrête. Malheureusement, ils n'étaient pas encore au bout de leur peine. S'ils pensaient avoir tout vu, tout entendu, ils se trompaient fermement.
Toujours au même endroit, Riley ne voyait pas le visage de June, mais il captait très bien les différentes émotions de sa voix. Résonance dans cette cavité ; mots formés ; spirales d'insensibilité alors qu'un filet de voix s'élevait dans les airs. Ton suppliant, et puis la chute. Cette scène, resterait à jamais gravée dans l'esprit du faucheur. Alors qu'il s'élançait, résolu à faire quelque chose pour son amie, Cassie – sortie de nul part, du moins c'est ce qu'il lui sembla - le devança. L'arme ayant traversée le ventre de June se retrouva alors un peu plus loin dans la pièce, assurance qu'elle ne reproduise pas une seconde fois le même geste. Qu'est-ce qui avait bien pu passer par la tête du médecin ? Pourquoi un tel geste ? Le désespoir, la pièce en était remplie. Maudit sentiment s'étant immiscé dans la moindre parcelle, les moindres pensées de cette âme perdue. Désespoir également de la part de Cassie, alors que celle-ci s'efforçait de gérer la situation au mieux. Riley vint enfin lui prêter main forte, après un signal sans appel. Reprenant ses esprits, il dit alors : « Il faut trouver de quoi stopper l'hémorragie, Helen, tu t'en charges ? Cassie, appelle les urgences s'il te plais ». Nulle panique dans sa voix, gestes assurés, du moins c'est l'impression qu'il donnait, mais à l'intérieur, il était mort de peur. Prenant le relais, il porta June du mieux qu'il le pût, veillant à ne pas empirer la situation. Ne sachant trop où l'emmener, il se dirigea vers le salon, poussa d'un coup de pied la porte et installa la brunette sur le canapé. Il ne fallait pas traîner, pourtant il resta aux côtés de son amie, au cas où cette dernière soit à nouveau prise d'une subite crise de démence. Alors qu'il sondait la surface de son visage, imprimant dans sa tête la moindre courbe, le moindre recoin, il en vint à espérer que l'issue de cette tragédie ne soit pas fatale. Qu'adviendrait-il de Thomas ? Il imaginait déjà le pire pour l'avenir de cet enfant. Sombres pensées bien vite estompées par les bruits de pas, résonnants dans son dos.
fiche par century sex.
June Donovan
† JE SUIS : † J'AI : 33 † ENTERRÉ LE : 04/11/2011 † PROCHES EN DEUILS : 4896 † AVATAR : Maggie Siff
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Ven 29 Juin 2012 - 6:54
June Helen Riley Cassie
“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.”
June ne comprenait absolument plus rien. Elle en était arrivée à se faire du mal pour abréger ses souffrances. La femme était perdue et la folie la faisait faire n’importe quoi. Sa raison en souffrait. La brunette se sentait très mal. Elle s’était enfoncé un couteau : geste désespéré. Elle tentait de rester éveillée. Elle était médecin et savait ce qu’il fallait faire mais elle serait incapable de parler et d’agir. Les seules paroles ressemblaient à des amorces de mots qui ne servaient à rien. Puis elle n'avait pas l'envie de se sauver. Les gens autours d’elle s’affairaient. Elle reconnut Riley qui l’amenait jusqu'au fauteuil. Ses vrais amis étaient là, elle n’en revenait pas et croyait même rêver. Elle se laissa aller et faire jusqu’à s’endormir par la suite … C’était trop difficile de résister. Le sang continuait de se déverser. La blessure était plutôt importante dans le fond. June aurait surement espérer faire pire mais elle n'en avait même plus la force.
HJ: Je fais 10 lignes pour dire où j'en suis
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Ven 29 Juin 2012 - 8:19
« La tristesse est un mur élevé entre deux jardins. »
Cassie Williams était concentrée sur le cas alarmant de la belle June Donovan. Elle ne prêta pas attention à Helen Cosovic qui restait inerte. La situation ne devait pas être facile pour elle. C’était le moment de la rassurer. Mais personne ne vint à la rescousse de la jeune femme, perdue dans ses pensées les plus tristes. La belle constatait avec douleur que sa grande amie était à bout de force pour faire face au combat qu’offrait quotidiennement ce que l’on appelait plus communément « l‘existence» dans un monde où tous était déjà passé de vie à trépas. Soudainement, Riley Thompson prit les devants. Le faucheur ne se terra plus dans un mutisme. Il semblait prêt à relever chaque défi. Cassie obéit rapidement à la demande de son petit-ami. Ce dernier reprit le relais pour soutenir June. Le canadien la déposa sur le canapé. La brunette ne s’était pas loupée. Malgré le peu de profondeur de sa blessure, celle physique bien évidemment, le doc pissait le sang. Quelle vue affreuse! Cassie se décida a prendre le combiné du téléphone fixe appartenant à la propriétaire des lieux. Dans la précipitation, Williams avait paumé son portable dans la maison. La barmaid composa le numéro des urgences. Une fois un interlocuteur en ligne, elle enchaîna d’une voix assurée malgré la peur constante qui la narguait:
- Allô, je suis Cassie Williams. Mon amie June Donovan vivant au 1568 Cloud Street saigne, elle s’est enfoncée un couteau dans le ventre. C’est peu profond mais on a peur de la perdre. Oui nous somme plusieurs. Non, on a pas tenté de la tuer. Venez! Elle ne va pas tenir longtemps, elle est inconsciente.
La rousse raccrocha. Elle remonta à l’étage pour retrouver son portable, tombé à côté du parc de Thomas. Le bébé câlinait son ourson en peluche. La panique ne se lisait pas dans ses yeux. Du sang tâchait les vêtements de Cassie, celui de June. La jeune femme s’éloigna du petit pour se diriger dans la salle de bain de son amie. Le coup qu’elle s’était fait en tombant sur le sol, à l’aide d’un beau contact avec le pan du mur, se réveillait méchamment. L’angoisse si sa cicatrice se rouvrait… . La belle chercha un médoc pour calmer son mal de tête dans l’armoire à pharmacie de June. Elle trouva son bonheur. Elle prit deux comprimés sans chercher à comprendre si elle ne se trompait pas. Elle redescendit au pas de course pour retrouver ses amis.
- Elle va mieux? Les urgences arrivent dans cinq minutes, deux minutes maintenant, on doit la maintenir en vie nous-même. Riley? Elle marqua une légère pause. J’ai mal derrière la tête, tu peux regarder? Je veux pas t’alarmer mais je me suis cognée à l’endroit critique… . Jamais elle n’en parlait. Elle ne nommait pas ses blessures avec le nom adéquat tant elle ne supportait pas repenser à la soirée au Vintage Hôtel et aux conséquences de celle-ci.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Sam 7 Juil 2012 - 17:33
it is sometimes an appropriate response to reality to go insane « june, riley, cassie & helen »
Un esprit, deux entités. Une nuit sans fin et un puits sans fond. Le souffle court et les genoux à terre. Un soupir apeuré et un geste tremblant. Un sentiment de puissance et un sourire extatique. Le regard brumeux et les joues en feux. Comme une athlète. Comme une droguée. Comme une dépressive. Comme une hyper-active. Helen vivait tout cela à la fois. La course contre la montre était finie, elle ne pouvait plus retrouver une respiration stable. Au sol et devant un écran noir, elle cherchait la lumière. Un ventre tordu d'angoisse qui la forçait à chercher son air. Une envie de se dépasser, de partir courir jusqu'à ce que ses jambes ne la supportent plus. Une impression de grandeur, comme un nouvel univers qui s'offrait à elle malgré cette peur de l'inconnu. Un univers sombre et pourtant excitant. Une ombre qui l'appelle mais qui ne l'intéresse pas. Une luciole passe et lui demande de se fixer sur elle. Son regard tourne comme prise de convulsions, elle cherche la lumière qui s'agite devant ses yeux ombragés et vitreux. Elle a chaud, elle a froid. Des frissons la prennent tandis que son visage ressort d'une fournaise invisible. Invisible : comme tout ce qui l'entoure. Sa main bouge et cherche un appui. Un socle, un rebord apparaît. Un promontoire à la nappe noire et terne. Elle s'y accroche et tente de déplier ses muscles jambiers. Un rictus de douleur sur le visage, le tiraillement cesse lorsqu'enfin ses deux pieds, à plat, touchent le sol. Son regard se pose sur cette main, celle qui l'empêche de tanguer entre le présent et le non-présent. Elle serre encore plus la nappe sombre et voit ses jointures blanchir. Aucune douleur de ce coté-ci pour la faire cesser. Elle redresse le buste et ouvre les yeux. Ouvre les yeux. Ouvre les yeux … Pas de lumière, pas de lucidité nouvelle. Étaient-ils déjà ouverts avant cela ? Faisait-il déjà aussi sombre avant cela ? Avant cela ? Avant quoi ? Qu'il y avait-il eu avant « ça » ? « Ça » : c'était le début. L'univers avait commencé ainsi mais, quel Univers ? Où était-elle ? Qui était-elle ? Non ! Ça, elle savait. Elle était … elle était … une femme ! Oui, une femme ! Quel soulagement de savoir son appartenance à un groupe de personnes ! Mais, où était-elle ? Dans un endroit sombre, mais encore ? Dans une pièce infinie, mais ensuite ? Loin de tout ? De tout ? Vraiment ? Elle entendait pourtant. Un bruissement, comme … une voix ? Difficile à dire. Tout cela paraissait tellement … irréel. Irréel alors qu'elle se sentait bien réelle, vivante et dans la fleur de l'âge. Mais, quel âge ? Celui de ne plus savoir ? Il y avait quelque chose d'illogique et d'à proprement dit impossible dans ce qu'il lui arrivait. Quelqu'un, quelque chose, n'importe quoi pour la rassurer … par pitié. Une voix. Encore ? Des mots. « Dobbiamo trovare qualcosa per fermare l'emorragia, Helen, sei in carica? Cassie, le chiamate di emergenza per favore. » Un sens à ces mots ? Pas de réelle appréciation. Elle pensait pourtant. Elle aurait du comprendre un langage comme celui qui lui permettait de converser avec elle-même. Mais … il lui semblait qu'il y avait une notion. Un … une … langue ? Quelque chose de naturel qui empêchait sa totale compréhension. Pourtant, comme une imprimante cracherait son papier, son esprit cracha d'autres mots. Une … traduction ? Oui, c'était cela. Cette langue, elle la connaissait. Elle l'avait étudié, dans sa jeunesse. Dans sa jeunesse ? Le mot lui semblait peu approprié. Elle n'en avait pas d'autre. Mais, quelle jeunesse ? Quelles études ? Elle avait comme un vide. Et ces mots : « hémorragie », « Helen », « Cassie », « urgence ». Elle les connaissait, ils lui semblaient commun et pourtant. Elle ne les comprenait pas. Enfin si … peut-être. Tout était doute et tourbillon dans son esprit. « - Hei, olen Cassie Williams. Ystäväni Donovan kesäkuu 1568 asuva Cloud Street vuotaa verta, se on uponnut veitsen hänen vatsaansa. Se on matala, mutta pelkää menettävänsä sen. Kyllä meitä on monta. Ei, emme ole yrittäneet tappaa hänet. Tule! Se ei kestä kauan, ne ovat tiedostamattomia. » Un sursaut, une chute. Le bruit paraissait si proche. Qui hurlait ? Quelle douleur prenait cette personne ? Pourquoi un écho lui arrachait un incontrôlable tremblement ? D'où venait-il ? Était-elle dans une grotte, un gouffre, ce même puits sans fond qu'à son arrivée ? … Le sentiment avant la compréhension. Ce cri, que signifiait-il finalement ? Toujours ce « Cassie », « saigne », « June », « couteau », « inconsciente », « venez » . Quoi venez ? Qu'elle vienne elle ? Où était la voix ? A qui appartenait-elle ? … Cette traduction était plus incertaine et pourtant, elle savait au fond d'elle que les mots justes arrivaient à cette finalité. Elle bougea. Elle ne pouvait pas rester là. Trouver la lumière. Comme une aveugle, elle piétina. Percuta une chose invisible. Matérialisation : un mur. Un pas. Matérialisation : un sol. Un clignement d'oeil. Matérialisation : une pièce. Un sursaut. Matérialisation : une scène funeste. Qui était ces gens ? Déconnectée, elle l'était.
« Elle va mieux? Les urgences arrivent dans cinq minutes, deux minutes maintenant, on doit la maintenir en vie nous-même. Riley? » De quoi parlaient-ils ? Qu'est-ce qu'ils cachaient à ses yeux encore fragiles et prêts à l'entraîner de nouveau dans les méandres d'un monde invisible, sombre et malheureux ? Dans le pire des cas, elle pouvait toujours ignorer ce monde qui lui apparaissait finalement comme tout aussi effrayant que le précédent. Une porte ! Deux foulées, peut-être trois. Sa main sur la poignée. La lumière qui filtre. Ses yeux se refermèrent comme pour se protéger de cette agression soudaine. Le soleil. Il lui semblait qu'elle ne l'avait pas vu depuis un bon moment. Si seulement sa raison revenait … elle aurait su que cela faisait tout juste une heure voire deux. Si sa raison était reparue, elle aurait pu réagir. Agir. « J’ai mal derrière la tête, tu peux regarder? Je veux pas t’alarmer mais je me suis cognée à l’endroit critique… » Quelqu'un avait mal.
Soudain. Flash. Sa maison. Flash. Le centre commercial. Flash. Le Vintage's hotel. Flash. June. Flash. Liam. Flash. Le désastre. Flash. La perdition. Flash. Le sang. Flash. Le mouvement. Flash. Le délire. Flash. L'inconscience. Flash. L'inerrance. Flash. Le malheur.
Qu'avait-elle fait ? Ou plutôt, que n'avait-elle pas fait ? Le regard épouvanté, catastrophé, elle se repéra. La rue. Pas loin de chez June. June ! Bon sang ! June ! Elle revint en courant. La maison apparut. Elle ne s'arrêta net qu'une fois dans l'entrée. Comme à l'entrée des enfers, elle frissonna et hésita. Enfin, Helen franchit le cap. Bon sang oui ! Elle était Helen Cosovic, amie de June. Elle venait de l'abandonner. Foi de femme ! Foi de Cosovic ! Plus jamais. Elle resterait avec elle.
La jeune femme courut à l'étage. Pris serviette et bassine qu'elle remplit d'eau. Elle chercha des yeux la pharmacie de la maison Donovan. Elle trouva cachets par milliers mais aucune bandage rien. Aux grands mots les grands remèdes ! Du scotch et des chemises qu'elle déchira le plus simplement du monde. Aucun remord ! Helen rejoignit l'assemblée et June. Les yeux fermés, la jeune femme paraissait en souffrance. Sans un mot, le regard baissé, honteuse. Elle déposa toutes ses trouvailles à coté et n'osa même pas toucher son amie, de peur de faire à nouveau quelque chose de répréhensible. De faire une nouvelle erreur qui couterait son amitié.
Spoiler:
Repars toucher au calumet de la paix et délirer en italien et suomi ... délire, délire.
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Mar 10 Juil 2012 - 14:47
La folie, encore et toujours, qui pouvait se lire dans le regard mi-clos de June. Contempler ce visage sur lequel était passé une infinité d'émotions. Dr Jekyll et M. Hyde. Cet état qui faisait à présent peur au faucheur, alors qu'il se tenait – seul – à ses côtés. Prendre sur soi, et ne surtout pas fuir en courant. De quoi était-elle encore capable ? La lame du couteau mordant sa chair jusqu'au sang avait-elle suffit à la ramener à la raison ou du moins à la faire revenir – durant un instant au moins - à la réalité ? Rien n'était moins sûr. Une nouvelle crise de délire paranoïaque pouvait survenir à n'importe quel moment. Pour être franc avec lui-même, Riley préférait ne pas être dans les parages si cela venait à se reproduire. Depuis qu'ils avaient pénétrés à l'intérieur de la maison, le faucheur s'attendait à une fin tragique ou du moins à quelque chose d'assez affreux, mais certainement pas à ça. Cette scène traumatisante de June hurlant contre des assaillants fantômes et puis la lame lui traversant le ventre. Angoisse au creux du ventre. S'assurer qu'elle ne perde surtout pas connaissance. Il s'approcha de son amie, s'agenouilla devant elle et lui pris la main, en attendant que Cassie et Helen arrivent après s'être occupées d'appeler les urgences et de trouver de quoi stopper au moins l'hémorragie. En pensant aux deux jeunes femmes, Riley en vint à se demander ce qu'elles étaient en train de trafiquer, l'une devait fabriquer elle-même un téléphone et l'autre devait certainement faire pousser du coton. N'y tenant plus, il se leva. Qu'elles se dépêchent ! Ce n'était pas une balade de santé, il y avait urgence tout de même. Ne pas s'énerver, ne pas se laisser envahir par le stress de la situation. Cassie apparut enfin. D'un ton un peu bourru, il répondit aux interrogations de sa petite amie. « Non, elle ne va pas mieux, surtout si on la laisse comme ça, sans au moins stopper l'hémorragie. Mais qu'est-ce qu'elle fout Helen ? La suite ne le fit pas rire du tout. A croire que tout s’enchaînait, tout se mêlait dans une sorte de purée infâme dans sa tête. Pourtant, il se radoucit légèrement. L'inquiétude perçait le ton de sa voix. Comment ça tu as mal à la tête ? ». Riley s'approcha de Cassie, tout en jetant un œil à June. Il se posta derrière elle, avant d'enfouir doucement une main dans les cheveux de la rouquine. Il ne tarda pas à identifier la nature de la douleur. Il retira sa main. Un filet poisseux et rougeâtre lui dégoulina le long des doigts. « Cassie... tu saignes. Qu... qu... dans quoi tu t'es cognée ? ». Helen arriva à ce moment. Riley se retint de lui demander ce qu'elle avait fait durant tout ce temps. Il arqua un sourcil alors qu'il vit cette dernière déposer le matériel réclamé et... c'est tout. Elle n'essaya pas de faire quelque chose, elle déposa une bassine d'eau et des serviettes près d'eux et point. Le faucheur pouvait comprendre qu'elle soit en étant de choc, mais il était impératif de prendre sur soi et de faire quelque chose. Abandonnant Cassie et sa blessure, d'un geste rageur il s'empara de la bassine trempa ses mains dedans pour laver le sang de la rouquine. D'une main il prit les morceaux de chemises déchirées... Tant bien que mal il s'improvisa médecin. Sans la moindre douceur, il déchira la chemise de June – tant pis pour la pudeur - avant d'exercer une pression sur la blessure. Ne restait plus qu'à attendre les secours à présent.
Spoiler:
Désolée pour cette belle daube !
June Donovan
† JE SUIS : † J'AI : 33 † ENTERRÉ LE : 04/11/2011 † PROCHES EN DEUILS : 4896 † AVATAR : Maggie Siff
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Jeu 12 Juil 2012 - 20:33
June Helen Riley Cassie
“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.”
June était sous l’effet de ce mal qu’elle s’était infligée à elle-même. C’était voulu de toutes manières. La femme l'avait choisit. Même son côté plus conscient y était pour. D'ailleurs, ça avait été le chef des opérations. La femme avait fait délibérément ce geste car elle voulait mettre fin à des souffrances trop importantes. Le seul moyen s’étant présenté à la brunette fut de tout faire taire en se rendant blessée et inconsciente. Cet état était même plus facile à endurer. Un nuage d’apaisement en somme. June ne tenait plus à se réveiller. Elle était si bien dans cet ailleurs. La vie n’avait plus de sens, plus rien n’existait. Finie. C’était une belle rêverie dont elle aimerait ne plus ressortir. Au moins, elle ne causerait plus de mal à personne. Liam serait s'en sortir avec Thomas et lui donner l'avenir qu'il méritait etc ... June avait tout calculé et elle était si sûre d'elle. Il fallait qu'elle disparaisse de cette planète pour toujours. Elle ne servait à rien, juste à faire pire. La brunette se haïssait complètement, si méconnaissable qu'elle était ... Honteux ! La jolie avait certains flashs de bons moments: son vivant, son travail, Helen, ce soutien, etc. Que de bonnes choses ! Ça lui manquait tant mais c'était maintenant si loin derrière elle. Contrairement à sa volonté, son esprit luttait encore et il arrivait à Donovan d'ouvrir les yeux par intermittences ou de balbutier une syllabe. Elle ne reprenait pas possession de sa pleine conscience, loin de là mais elle n'était pas dans un état d'in-animation pleine. La femme déprimée ne comprenait plus rien de ce qui lui arrivait. Elle se sentait porter, puis plus rien. Plus tard, elle voyait le visage d'Helen, puis top. A force, elle s'endormait vraiment, se laissant aller. La résistance fut brève.
Spoiler:
Surprise :p ! J'aime trop vos posts les choux wow ! BRAVO
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Ven 13 Juil 2012 - 14:00
« La tristesse est un mur élevé entre deux jardins. »
Le feu de l’action. Précipitation stressante. La peur de perdre June Donovan, une bonne amie en somme, devait certainement planer et maculer l’atmosphère d’un voile mortifère et inquiétant, tant les esprits des âmes présentes donnaient de la force à cette peur. Elle se matérialisait brutalement. Helen Cosovic était en proie au doute, à la folie, nul ne serait le dire. De l’extérieur, elle paraissait très paniquée, perturbée. Si ses compères habitaient le corps de la belle ainsi que ses pensés, ils pourraient s’apercevoir qu’elle était presque dans le même état que June au final: dans un autre monde, un ailleurs où la réalité concrète ne tenait pas une place de choix. Le docteur Donovan avait l’air pratiquement morte. Yeux fermés. Aucunes souffrances apparentes. Était-ce trop tard? Riley semblait au bord de l’affolement. La précipitation rendait généralement les gens en situation de pur affolement. Les humeurs des uns et des autres se comprenaient. Elles créaient une drôle de tension sans le vouloir où il ne faisait pas bon vivre. Le ton employé par Riley restait très sec. Il fallait qu’il se calme pour ne pas perdre pied. Helen avait cédé quelques minutes à la folie. Pas Riley… . J’irai voir dehors si les secours arrivent. Ne t'en fais pas ça ira mon chéri, June ira mieux. Elle soupira. L’humeur de Thompson était contagieuse. Oui tu as raison, elle est plutôt longue. Cassie avait confiait son petit souci primaire à son petit-ami. Elle s’était promis de tout lui dire. Ce n’était pas le moment. Or, il devait savoir. Le faucheur vérifia l’endroit où Williams se plaignait avoir mal. Apparemment, elle saignait. Elle n’y avait pas été de main morte en se cognant. Ce fut un accident. Elle était partagée entre l’envie de rire de la situation par honte et l’envie de se mettre en colère contre cette poignée de porte à l’étage: l’auteur des dégâts. Par terre. J’ai voulu aller trop vite. Elle resta neutre pour ne pas énerver le canadien en riant de sa connerie. Cosovic revint déposer le matériel qui servirait à stopper l’hémorragie. Quand Riley s’activa, Cassie se décida à rester dehors pour attendre les secours. Les urgences arrivèrent avec… les flics. Pourquoi? Le nom « Williams » avait du leur faire peur. Pourtant la belle June s’était enfoncée ce couteau seule donc cette affaire ne concernait pas les flics car personne n’avait tenté de tuer le médecin. Les ambulanciers n’avaient certainement pas cru la version de la rousse au téléphone, il était vrai qu’un tel témoignage pouvait paraître douteux. La barmaid accueillit la troupe. Un ambulancier entra pour voir la "victime". Il dit à Riley: C’est bon, on la prend en charge merci. Par contre, la police aura des questions à vous poser si vous n’y voyez pas d’inconvénients. Restez ici. Il n’y a que vous trois à part cette dame dans la maison?
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Sujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]
“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]