Assit sur la banquette derrière les barreaux, Amadeo se faisait sincèrement chier… Pourquoi était-il là ? Plutôt pourquoi était-il à nouveau là ? Et bien voila, retrouvé sur la chaussé en état d’ébriété totale, une véritable loque et comme il n’avait pas d’argent, que personne ne le connaissait, et bien il dormait là, il restait là pendant deux voir trois jours… C’était le matin, le jour se lève, adieu beaux rêves… Le gardien entrait et distribuait les petits déjeunés, qu’évidement Amadeo mangea avec grand appétit, car à vrai dire, il n’avait pas l’occasion de manger tout les jours… Il eut le droit d’aller se laver, et d’avoir des habits neuf… Un véritable assisté… Puis il fut reconduit dans sa cellule alors qu’habituellement il était sensé sortir après sa douche… Il s’énerva et un policier le calma à bon coup de poing et de pied… Amadeo s’allongeait sur la banquette, se tenant les côtes de douleurs… Il restait là allongé, entendant le gardien téléphoner avec une certaine mademoiselle Gabriel… Amadeo n’écoutait pas vraiment, il restait là allongé, fatigué, il s’endormait à nouveau…

Le voila transporté dans un monde étrange… Celui des rêves… Où était-il ? Le planché craquAIT, une odeur de fumé et de cendres empestait son air, il marchait dans cette maison, il poussait les portes une à une, le cœur calme, la peur de mourir, ça n’existait pas chez lui, au contraire, si elle pouvait le serrer dans ses bras qu’il puisse enfin voir clair dans ce monde sombre, qu’il puisse m’éteindre et que plus jamais il ne sente leurs regard sur lui… Il poussait encore les portes, il trouvait une porte close, pas moyen de l’ouvrir, il m’excitait dessus pour l’ouvrir comme un dégénéré mental, il frappait la porte de toute mes forces, et fit une chose absolument ridicule, vous savez ce qu’on voit généralement dans les cartoons : il prenait son élan, il fonçait dans la porte et bien sur elle ne s’ouvrait pas et il s’écroulait le long de la porte parce que ça faisait horriblement mal… Et oui, parfois l’imagination font que nos rêves sont d’une débilité sans pareille… Il restait là assit au pied de la porte, finalement il me mit à fouiller la maison en quête d’une clé, il trouvait un tournevis, lui viens alors l’idée logique de démonter la serrure, c’est ce qu’il fit, visse par visse il avançait vers le secret dissimulé derrière la porte… Et oui, saloperie de curiosité dirait-on ? Elle bouffera bien des hommes. Il parvenait à démonter cette serrure, ouvrait cette fameuse porte, l’obscurité était la plus totale, il cherchait à tâtons un interrupteur où que sais-je une bougie, une torche, une… Bref quelque chose qui éclaire un peu quoi… Il avançait et il découvrait un interrupteur qui enclencha des néons dispersés au plafond et il fit face à une vision d’horreur absolue… Ils étaient là, enchainés au mur, à moitié brulé : tous ses compagnons irakiens… Le corps carbonisé… Le souffle d’Amadeo fut coupé net, il portait ma main gauche sur mon abdomen de douleur, puis soudain L’un d’entre eux prit la parole : « Regarde ce que tu as fait, tu nous as abandonné Amadeo, c’est à cause de toi tout ça… Regarde-nous ! » Il se retournait pour fuir, mais la porte était à nouveau fermé, et il se mit tout simplement à hurler car en se retournant vers eux, il vit des flammes hautes comme des immeubles s’approcher de lui…

Il se réveilla en sursaut, alors que le gardien ouvrait la porte de sa cellule, se croyant libre, il se redressa légèrement, le front couvert de transpiration… Mais quelqu’un entra… Une jeune femme… Amadeo laissa sa tête choir sur la banquette, il n’était pas encore libre… Il l’ignorait encore, mais les gardiens avaient fait appel à cette psychologue peut-être afin de l’aider… Mais cela n’était tout simplement pas possible n’est-ce pas ? Amadeo entendait les pas des gardiens s’éloigner alors que les pas de la jeune femme s’approchaient de lui…

8 heures du matin, Julia fut réveillée en sursaut pas la sonnerie de son téléphone. Elle espérait que c'était une erreur, pour qu'elle puisse se rendormir. Elle ne travaillait pas aujourd'hui et avait prévu de prendre un peu de temps pour elle. Mais non, c'était quelqu'un qui travaillait à la prison qui était à l'autre bout du fil, il voulait qu'elle aille voir un type qui s'était fait arrêter pour ébriété sur la voie publique ou quelque chose du genre. Elle promit, à contre coeur, d'y être une heure plus tard. Elle ne savait absolument pas pourquoi elle y allait, mais elle avait la tête bien trop dans le brouillard pour penser à demander. Elle resta quelques minutes de plus dans son lit, s'étirant de tout son long, avant de quitter sa couette. Elle alla à la salle de bain et pris une douche bien chaude pour se réveiller. Elle enfila un pantalon et un sous-pull noirs et le blottit dans un pull à grandes mailles, enfin elle choisit des bottines à légers talons dans son armoire. Elle fila à la cuisine, et se servit une grande tasse de café. Elle ne mangeait jamais le matin, juste son grand café pour lui faire ouvrir les yeux. Lia grimpa dans sa voiture et prit la direction de la prison. Celle-ci se trouvait à une demi-heure de son domicile. La psychologue alluma donc la radio, et écouta divers chansons pendant tout le trajet. En arrivant au pénitencier, elle se présenta et on la conduisit immédiatement dans la cellule d'un homme. Amadeo Howard, on lui avait dit. Elle entra et s'approcha du jeune homme. Elle dit, sûre d'elle en apparences, et en lui tendant la main.

Bonjour, je suis le Dr. Gabriel, psychologue.

Il la regardait d'un air... perdu. Il ne savait pas trop comment réagir. Elle anticipa et dit :

Je suis là pour vous aider, ne vous en faites pas. Pouvez vous me dire comment avez vous atterri ici ?

Il fallait bien qu'elle trouve un approche et celle ci était la mieux qu'elle ait pu trouver... A 9 heures du matin en tout cas.

Docteur ? Amadeo eut le reflexe de se lever ! Merde la dernière fois qu’il avait vu un « docteur » en prison c’était pour le trucider par seringues ! L’homme fixait cette jeune femme qui ajoutait alors… Psychologue… Il n’était pas d’accord ! Il n’était pas fou ! Elle lui demanda alors comment il était atterri ici, il la fixa quelque seconde, paumé, égaré dans la brume de ses pensées… Il finit pas se rassoir sur la banquette, qui signalons-le était dure comme du bois, mais ce n’était pas pire que le sol d’un trottoir… Il plongeait sa tête entre ses mains, il était fatigué… Merde, pourquoi est-ce qu’on lui avait envoyé cette… Ce médecin ! Quand il relevait son regard vers elle, elle était là, planté devant lui, elle n’avait pas l’air de trop savoir ce qu’elle faisait ici… Je finissais par lui répondre

-J’n’ai pas besoin d’aide ! De personne ! J’vous ai rien demandé alors dégagé d’ici !

Oui… Adorable quand il le voulait Amadeo…. Il se leva et se dirigea vers les barreaux, il regardait dehors, voir où étaient les gardes… Cela le rendait complètement dingue d’être à nouveau en prison… Il fit volte face vers la jeune femme en question, il se plantait devant elle… Elle n’avait donc pas peur de se trouver en présence d’un tolard ? Il plissa les yeux et ajoutait

-Pourquoi vous me retenez ici ? Je veux sortir PUTAIN ! JE VEUX SORTIR D’ICI !!

A partir du moment où il réclamait de sortir, il se tourna vers les barreaux les secouant avec espoir de les faire plier, un spectacle absolument pathétique certes… Les gardiens se levèrent matraque à la main, mais se rassieds comme si on leurs avait dit de ne pas bouger… Alors l’homme continuait de s’énerver sur les barreaux comme s’il avait la moindre chance de les faire céder…

hj: désolé c'est court --' et un peu nul aussi XD

Julia n'était jamais allée en prison. Ni pour rendre visite, ni parce qu'elle y avait été enfermée. Il faut dire que Julia a toujours été une citoyenne modèle. Elle était du genre à briller par sa générosité et son talent et pas à se faire remarquer pour une quelconque bavure. Elle se entait mal à l'aise coincée dans cette cellule minuscule avec le jeune homme. Ce n'était absolument pas Amadeo qui la dérangeait. Elle sentait, sans pouvoir l'expliquer, qu'il était gentil au fond. Elle pouvait lire dans ses yeux qu'il ne lui ferait jamais de mal. Elle ne savait pas exactement pourquoi il réagissait comme ça, ni comment il était arrivé ici. Il n'y avait qu'une chose qu'elle pouvait affirmer. Il avait besoin d'aide, et cette aide, elle pouvait la lui apporter. Elle restait là, debout face à lui, essayant de trouver un moyen pour qu'il lui parle. Elle l'observait gesticuler et secouer les barreaux, dans l'espoir de pouvoir sortir. Soudain, une idée lui vint. Elle fit signe au gardien qui s'approchait d'Howard de reculer. Elle s'approcha du jeune homme, et lui dit, en posant une main sur son épaule.

Vous savez, ce n'est pas une bonne idée de vous en prendre aux barreaux... Je suis persuadée que si vous me parlez un peu, ils vous laisseront bientôt sortir

Effectivement, c'était une sorte de chantage, mais elle se dit que c'était ça ou rien. Elle alla s'asseoir sur la banquette scellée au mur, espérant une réaction positive de sa part. Ils se regardaient désormais les yeux dans les yeux. Lia pouvait voir une lueur de désespoir dans ses prunelles brunes. Elle distinguait autre chose aussi, mais sans parvenir à identifier. C'était rare pour la psychologue. Elle fut la première à détourner son regard, rougissant presque sous son grand col.

Une main rassurante se posait sur l’épaule d’Amadeo, il ignorait pourquoi, mais cela eut l’effet d’une bombe et il s’immobilisa, cessant de s’agiter comme un possédé, elle se mit à lui parler, il se sentait en plein forme, il n’avait aucunement besoin d’une… Consultation… C’était même dégradant à ses yeux… Parler ? Non mais, il n’en avait pas le temps voyons ! Il fit volte face alors qu’elle c’était assis sur cette banquette inconfortable, elle semblait vouloir se garder d’être impressionnée par ses lieux lugubres et macabres, pas une habitué, pourtant c’était dans une cellule comme celle-ci que Howard avait passé ses dernière heures, on pouvait dire qu’il était ici comme chez lui… Il fit quelque pas vers la mur de droite, plongeant ses mains dans ses poches, il tourna à nouveau le regards vers elle, soutenait son regard, elle avait fini par détourner son regard, un peu comme tout le monde… Il fini par se résigner et alla s’assoir à la droit de la jeune femme sans lui adresser un regard puis finalement lui dire d’une voix assez peu coopérative

– Je n’ai rien à vous dire…

Tout ce qu’il voulait c’était partir, il allait finir par loupé une journée, et une journée c’était 24 longues heures gâchés à papoter… Et papoter de quoi ? De son insignifiante existence ? Il n’en avait pas envie… Il ne voulait pas parler de lui, de ce qu’il avait vécu, de ce qu’il faisait, pour lui tout cela était absolument dénudé de toute importance… Il reporta son regard sombre vers la jeune femme, qui restait étrangement calme, habitué à des confrontations difficile ? Il s’en foutait, il voulait sortir de là… Il dévisageait la jeune femme, niveau politesse c’était pas trop ça à vrai dire, Amadeo avait beau être issue d’une très bonne famille, ce qu’il avait fait de sa vie avait fait de lui un malotru avéré…

hj: désolé du retard <3