**Jayden Michael Wellington se réveilla brusquement ce matin-là vu que le téléphone de son appartement retentit dans toute la résidence. Le brunet avait passé une soirée plutôt calme, son bar venait tout juste de bruler et il attendait encore après une réponse de la part de l’assurance. Le feu avait crée beaucoup de dommage et la bâtisse était complètement à refaire. Il espérait recevoir très bientôt l’argent pour débuter la construction. Le jeune homme avait beaucoup de projet pour le Devil’s Tail. Il prévoyait le rendre beaucoup plus convivial et en faire un rest0-bar, ce qui attirait d’avantages de personnes. C’est donc avec dégout qu’il quitta son lit si confortable pour atteindre le téléphone situé dans la pièce voisine. Le brunet plissa les yeux, voyant une dose de soleil passer par l’entremise des rideaux en lattes dans le fond du salon. Il passa une main dans ses cheveux pour répondre sur un ton semi-endormie. En réalité, il s’agissait de son entrepreneur qui devait lui poser une question importante pour le début des travaux. L’assurance ne s’était pas encore annoncé et ce ne devrait pas prendre trop de temps, sans doute qu’il aurait une réponse d’ici la fin de la journée. Wellington discuta un peu avec l’homme chargé de la construction et raccrocha. Il allait devoir passer sur le chantier un peu plus tard dans l’avant-midi, mais pour le moment, il crut bon d’aller prendre une bonne douche, ce qu’il fit sur le champ. Propre et bien rasé, le brunet se fit cuire des toasts qu’il mangea devant le téléviseur. Jay n’était guère un bon cuisinier, il passait son temps à manger dans des fast-foods et à manger des trucs rapides, mais il s’en balançait complètement. Le brunet glissa sa casquette sur sa tête et prit chemin vers l’extérieur. Il avait besoin d’aller faire un tour à la banque pour aller déposer un chèque qui allait servir à la transaction pour un achat en lien avec le Devil’s Tail. Donc, le brunet marchait tranquillement dans son chandail de laine bleu pâle. Il passa devant une petite maison dont la porte était ouverte. Jayden leva les sourcils, une jeune femme semblait y aménager. L’ancien propriétaire de cette résidence se trouvait à être une des victimes qui avait péris lors de l’incendie de son bar durant le concert du groupe rock populaire The Flamme. Jayden le connaissait un peu, vu qu’il passait régulièrement au bar, donc il s’attarda à observer qui avait acheté la maison, il se demandait si elle était nouvellement morte ou bien si c’était une seconde propriété. Le brunet aperçut alors quelque chose tomber de la boîte qu’elle montait dans la demeure, il s’accourut vers celle-ci et dit.**

Hey Miss, tu as perdu un truc !

**Jayden arriva alors et se pencha pour ramasser le porte clé qu’elle avait sans doute fait tomber en prenant la boîte en main. Il le prit et le lança en direction de la jeune femme avec un sourire.**

Nouvelle maison ?

La mort effrayait Jackie. Non mais c'est vrai, vous par exemple, si vous vous faisiez descendre, vous attenderiez-vous à tomber sur une autre ville, presque pareille en tout points à celle que vous veniez de quitter? Bien sur, Jackie avait été prévenue, mais pas assez à l'avance pour se préparer à ça. En plus, elle n'avait pas vraiment cru Stan, pensant qu'il disait cela pour ne pas qu'elle ait peur de mourrir. C'est toujours ce qui se passe dans les films. Et c'était aussi ce qu'on lui avait dit quand sa mère était décédée.

Elle est mieux là où elle est

Foutaise, elle était morte et elle n'était plus, avait pensé Jackie. Mais elle avait tort. Maintenant qu'elle aussi était morte, reverrais-t-elle sa mère? Elle n'en avait pas vraiment envie. Sa mère l'avait trahie, et elle ne lui manquait plus. Ou plus vraiment, du moins. Jackie avait toujours le petit angelot, qui représentait sa mère, qui veillait sur elle depuis... Avant, elle aurait dit le ciel, mais là, elle n'était plus trop sure. Elle n'était plus vraiment sure de rien. On lui avait dit, à son arrivée, qu'elle pourrait vivre une vie normale. Et c'est bien ce qu'elle comptait faire: Elle s'était acheté un petit appartement sur un quartier agité de la ville. Elle n'avait pas particulièrement aimé ce coin, mais il lui rappelait un peu New York, sa maison, et surtout, elle n'avait pas assez d'argent pour se payer un logis quelque part d'autre. Mais bon, elle s'habituerais. C'est ce qu'elle avait toujours fait. Elle avait décidé d'emménager dès qu'elle le pouvait, car elle en avait assez de rester à l'hôtel, et avait déjà acheté tous le mobilier dont elle avait besoin pour créer son petit chez soi. Maintenant, elle déplaçait ses boîtes du camion de déménagement à son nouvel appartement. Elle en transportait une particulièrement lourde quand soudain, quelqu'un dans la rue l'interpella.

- Hey Miss, tu as perdu un truc

Jackie se retourna, posant sa boîte sur le sol. Il tenait dans ses mains son petit porte-clé, sur lequel elle avais attaché le pendentif en forme d'ange du collier quand ce dernier s'était brisé. Elle comptais aller la faire réparer, mais elle n'avait pas eu le temps avec le déménagement et tout. Le remerciant, elle attrappa ses clés.

- Nouvelle maison?

- Essaye plutôt nouvelle vie!

Discrètement, Jackie détaillait le jeune homme qui se tenait devant elle. Grand, brun, la vingtaine avancée, décidément un de ces garçons que les filles aiment fréquenter. De plus, il semblait gentil et tout. Vite, les présentations!

- Moi c'est Jackie... Jackie Sullivan. Toi?

Décidément, la mort commençait à me plaire! Si tous les mecs étaient comme celui-ci...

**Jayden Michael Wellington observait la jeune femme en levant les sourcils attendant une réponse de sa part. Le jeune brunet ne savait pas si ce qu’elle avait échappée était très important pour elle, mais en le voyant tomber, il avait préféré lui dire, ce qui lui permettrait peut-être d’en savoir un peu plus sur cette nouvelle voisine. Wellington jeta un rapide coup d’oeil à l’intérieur de la maison, mais il ne pouvait pas voir grand chose. Jayden se disait que vivre dans un quartier comme celui-ci lui correspondait beaucoup plus qu’avant. Après tout, même si la taille de son appartement n’était pas très grande et qu’elle était complètement à l’envers, il en était habitué. Après avoir fugué de la maison familiale à l’âge de douze ans parce qu’il n’arrivait plus à supporter ses parents, deux alcooliques sans cervelles, il s’était rapidement fait des amis de mauvaises gammes. Jay avait passé une bonne dizaine d’année à vivre entre la rue et de vieux appartements en prenant et en vendant de la drogue à divers personnes. Il s’est rapidement fait un statut de bum et de dealer. Il avait beaucoup de client et la plus part des gens le respectait dans la rue, il n’avait guère bien agis entre la drogue, le vol et l’arnaque, il avait longtemps fait souffrir les gens, mais son séjour en prison l’avait plutôt aider à reprendre le dessus. Jayden Michael avait commencé par travailler dans des bars jusqu’au jour où il rencontra Amy qu’il épousa peu de temps après. C’était l’amour de sa vie à cette époque, mais tout c’était passé si rapidement, la vie parfaite et charmante de la banlieue n’était certainement pas ce qui avait le plus aimé le rebelle, mais il s’y était fait à la longue. Sa mort subite lors de son anniversaire de mariage avait été une lourde épreuve. Un homme dont il avait arnaqué l’avait retracé et lui avait fait payer ses erreurs à l’aide d’un fusil. BANG ! Fini pour le jeunot. Il décida ensuite de tout oublier, il s’acheta le Devil’s Tail et plus tard rencontra Holly qui devenue sa copine, mais maintenant, il avait plus rien. Son bar avait cramé et Holly l’avait laissé lorsqu’elle avait découvert qu’il était marié. Il n’avait jamais rien dit à la rouquine sur Amy et à sa mort, ça avait été plutôt perturbant. Aujourd’hui, Jayden s’était mis dans de sales beaux draps ; il avait même repris de la drogue deux fois et passait ses soirées à boire, mais l’important, c’était qu’il recollait les pots cassés avec Holly. L’incendie avait sans doute aider. Le brunet était donc devant la jeune châtaine avec un sourire béa. Il écouta la femme lui avouer qu’elle venait d’arriver parmi les morts ce qui fit rire le brunet.**

Hé bien, je n’aurais pas cru cela de toi Barbie... Mais bon, tu es arrivé dans le coin depuis combien de temps ?

**Jayden leva les sourcils du même coup en attendant sa réponse. Il porta sa main droite à sa tête pour y tourner sa casquette et fit attention de ne pas utiliser l’autre qui était toujours bandée, causée par une brûlure qu’il avait obtenu en voulant sortir du bar en feu, la semaine dernière. La femme se présenta alors, ce que Jay fit aussitôt qu’elle eut terminé.**

Jayden Wellington, mais Jay ça va aller ! Tu as pas d’aide pour tout rentrer ? Tu es plutôt le genre de fille à papa qui avait tout ce qu’elle voulait avant de mourir et de ne plus rien avoir ... ?

**Demanda l’homme un peu brusquement, mais Wellington était ainsi, il lançait souvent des paroles en l’air, des petites pensées qui lui venait à l’esprit, qui la plus part n’avait pas un fond bien méchant, mais qui pouvait facilement être mal interprété par certaines personnes.**

Jackie était perplexe. Comment avait-elle pu penser, pendant une seconde, que ce gars pourrait être gentil? Elle faisait beaucoup trop confiance aux gens, leur accordant une bonté certaine que la plupart n’avaient même pas. Trop naïve, qu’elle disait. Maintenant qu’elle y pensait, il avait l’air baveux et bien trop sur de lui, mais ce pouvait être une façade. Comment osait-il dire de telles chose à propos de Jackie sans rien connaître de sa vie? Pensait-il être Dieu? Et dire qu’elle l’avait trouvé… Charmant. Maintenant elle ne voyait plus rien sauf une grande gueule qui l’avait insultée.

- Ok, alors premièrement, je suis ici depuis quelques jours à peine, deuxièmement, je suis aussi loin que possible d’être une Barbie et troisièmement, QU’EST-CE QUI TE DIS QUE J’ÉTAIS UNE FILLE À PAPA QUI A TOUJOURS EU CE QU’ELLE VOULAIT? QUI TE DIT QUE J’AIE JAMAIS EU UN PÈRE, IMBÉCILE?

Jackie se sentait en colère, frustrée, elle aurait frappé n’importe qui, même un simple passant qui serait venu la frôler, mais aussitôt que les mots qu’elle avait criés franchirent sa bouche, elle les regretta amèrement. Jamais, quand elle était… En bas, en vie quoi, ne s’était-elle énervée autant pour une raison aussi anodine. Il y eu un silence gêné, seulement entrecoupé par le bruit des voitures qui passaient et des gens qui parlaient au loin. Ouais… Peut-être, en effet, qu’elle était allée un peu trop loin. Quand même, comment aurait-il pu savoir? Et c’était peut-être quelqu’un qui, comme Jackie, ouvrait sa grande trappe trop tôt pour dire des trucs inutiles et parfois insultants. Pourquoi le blâmait-t-elle quand elle aurait fait la même chose? Bon, peut-être pas exactement la même chose, le traiter de Barbie et de fille à papa aurait été un peu déplacé surtout qu’elle ne le connaissait que depuis quelques minutes, mais elle aurait sans doute fait un truc du genre.
La colère avait disparu mais le silence persistait. Ils étaient juste là, plantés l’un en face de l’autre depuis quelques secondes, et Jackie se demandait sérieusement si elle devrait plutôt tourner le dos et continuer à décharger le camion ou si elle devait s’excuser.

- Désolée… Vraiment, je suis désolée. Je n’aurais pas du crier, c’est idiot. Je… En fait, je crois que je ne prends pas ma mort vraiment bien. C’est un peu dur à accepter, en fait. Peu importe… Si tu allais proposer ton aide, tantôt, pour décharger le camion, j’en aurais bien besoin. Ce serait gentil.

Jackie se sentait vraiment mal d’avoir crier, surtout que maintenant, les quelques passants l’ayant entendus la regardait comme si elle venait d’une autre planète.
Et Jackie c’était l’impression que Jackie avait, de venir d’une autre planète. La mort était un monde si étrange!


HJ: Si c'est possible, j'ai remarqué que c'était écrit maison alors que c'est un appart, je sais pas si j'ai coché la mauvaise case mais en tout cas, est-ce que c'est possible de changer svp? merci d'avance

[HJ: J’ai modifié pour l’appartement ]

**Jayden M. Wellington observait la jeune femme avec un sourire semi-amusé. Bien sur, le jeune homme agissait ainsi sans arrière pensée. Il lançait tout ce qui lui venait à l’esprit comme si ça n’avait aucune importance. Même si ces paroles pourraient être blessantes ou choquantes, Jay s’en fichait. Il disait ce qu’il pensait et même souvent, il parlait comme ça pour s’amuser et pour agrémenter la conversation, c’était aucunement pour blesser les gens, mais bon, il n’avait pas besoin de ce crée encore plus de problèmes qu’il en avait déjà. La tête du brunet en était remplie et l’homme espérait seulement passer à coté de quelques uns. Il était un bad boy, un rebelle et c’était comme si tous les mauvais trucs lui tombaient toujours dessus. Il y avait eu son statut de dealer, ses arnaques, ses vols, ensuite la prison, les revanches, son meurtre, sa mort, sa rupture avec Holly pour terminer avec l’incendie de son propre bar. Wellington n’avait pas la vie facile, de ce faire engueuler par cette jeune minette ne l’aidait pas. Jay fronça les sourcils en souriant bêtement lorsqu’elle lui fit son petit discours de colère, ce qui fit éclater l’homme de rire. Il dit ensuite pour se défendre.**

On se calme on se calme petite ! J’ai balancé ça sans arrière pensée.. Que tu sois une barbie ou pas, tu crois vraiment que ça me regarde..

**Lança l’homme suivit d’un profond et long soupir. Jayden observait la femme qui semblait perturbée un moment. Un long silence se créa entre eux. Wellington ne savait plus trop quoi dire. Il pouvait bien prendre chemin sans dire un mot, mais au moment que cette pensée lui traversa l’esprit, la jeune Jackie reprit la parole pour s’excuser. Il n’était pas pour partir et l’envoyer promener vu que la situation était beaucoup mieux qu’il y avait quelques minutes. Au moins, elle avait compris son erreur, ce qui fit sourire à nouveau le jeune homme.**

J’aurais bien aimé crier moi aussi... Avec tous les événements qui se passent dans ma vie, je crois que je ne suis pas bien mieux que toi Lolita ! J’accepte bien tes excuses... Et si tu veux de mon aide, par contre, il faudrait me supplier à genou, parce que je n’accepterais pas de faire tout ce travail sans rien en retour.

**Jay porta un clin d’oeil à la fin de sa conversation. Il accepta alors l’aide pour décharger le camion de Jackie Sullivan avec un signe de tête. C’était pour plus tard, donc il pourrait discuter un peu. La femme semblait perturber par sa mort, il connaissait la chanson, c’était sans doute le cas pour la plus part des gens.**

Et comme ça, tu ne vis pas bien la mort ? C’est super je trouve moi ? On est libre de refaire notre vie et avec des avantages en plus ! Tu dois pas être morte depuis bien longtemps pour penser ainsi toi ?

Jackie était soulagée. Elle s'en serait beaucoup voulu si sa première rencontre amicale dans... Peu importe, appelez ça comme vous voulez, la mort, l'autre bord, le paradis, l'enfer, aurait fini ainsi, sur une note aussi froide et surtout si elle s'était fait un ennemi avant même d'avoir emménagé complètement dans son nouvel appartement, qui était techniquement son premier, enfin depuis sa mort... La mort mélangeait beaucoup Jackie, et elle se demandait où elle était vraiment. Cet endroit devait être quelque part, non? Il était simplement impossible qu'il n'existe pas dans le monde qu'elle venait de quitter. Peut être dans les nuages, comme on lui avait raconté quand elle était encore jeune et que sa mère était décédée. Ou sous la Terre: Jackie n'avait pas vraiment vécu la vie d'une Sainte. Ou peut-être bien dans une autre dimension... Nommez-les, les possiblitées sont infinies!
Jackie rêvassait à cela alors qu'elle déplaçait des boîtes du camion à son appartement exigu, aidée du beau Jayden Wellington. Bon, techique pour parler aux gars #67: les engueuler comme du poisson pourri dans la rue avant de s'excuser. Prenez notes, mesdemoiselles! Jay lui posa une question:

- Et comme ça, tu ne vis pas bien la mort ? C’est super je trouve moi ? On est libre de refaire notre vie et avec des avantages en plus ! Tu dois pas être morte depuis bien longtemps pour penser ainsi toi ?

Jackie s'arrêta quelques instants, pour penser à ce qu'elle allait répondre, parce qu'en fait, elle n'en avait aucune idée. Pourquoi n'aimait-elle pas la mort? En fait, qui aimait la mort? Elle vous arrachait les gens que vous aimiez le plus, souvent sortant de nulle part, parfois attendue et redoutée pendant de longues années. Qui aimait la mort? Réellement? Si vous croisiez la Mort en personne au détour d'un couloir, que voudriez vous lui dire? Lui loueriez-vous grâce ou hurleriez-vous «JE T'EMMERDE» et allant vous cacher? Peu importe, Jackie avait grandi avec la peur de la mort. N'étais-ce pas normal qu'elle la redoute , au moins un peu?

- Non, en fait, j'ai un peu de misère à accepter le fait que je sois morte. En plus, j'ai vécu bien assez déjà. Je veux dire, j'ai vécu bien plus longtemps que j'aurais été supposée de vivre, et je crois que c'était bien assez. Je ne voulais pas que quelque chose m'attende après ma mort. J'aurais voulu qu'on puisse seulement... Mourir en paix.

Jackie savait bien à quel point elle avait l'air dépressive en disant de telles choses, mais c'était la vérité. À la toute fin, elle ne voulait plus seulement mourrir parce qu'elle souffrait mais parce qu'elle ne savait plus quoi faire de ce cadeau qu'est la vie. Elle n'avait plus rien, tout le monde l'avait abandonnée à mesure que ses cheveux tombaient. Bien sur, il y avait Stan, mais il était bénévole: Il avait fait ça pour tout le monde. Enfin, c'était ce que Jackie croyait... Elle n'avait jamais remarqué vraiment la raison de toute l'attention que Stan lui portait. Sinon, peut-être que sa fin aurait été différente.

**Jayden Michael Wellington regardait la jeune femme qui se situait devant lui avec un court sourire. L’homme était plutôt enthousiasme de pouvoir faire la rencontre avec une de ses voisines. À vrai dire, malgré le caractère un peu chiant et impulsif du brunet, il aimait bien rencontrer de nouvelles personnes et depuis un certain temps, c’était tout sauf des bonnes rencontres qu’il faisait. Après avoir été jeté comme une vieille chaussette par sa copine Holly, Jay avait prit chemin vers l’alcool, il avait même fait un court détour dans le coté drogue pour finalement comprendre que ça n’avait pas de bon sens. Il avait été trop longtemps dans cette enfer et déjà qu’avec une seule consommation, il avait été pris par en redemander quelques jours après. Wellington avait finalement laisser le tout de coté pour se concentrer sur sa requête. Il voulait récupérer Holly et à n’importe quel prix. Même avec un enfant en charge. Jayden M. Wellington n’était pas l’homme rêvé comme père, surtout pas pour une petite fille. Il n’avait jamais désiré avoir des enfants et n’y avait même pas penser, donc de franchir ce pas allait lui être compliqué. Il ne savait même pas pourquoi Holly n’avait pas décidée de rendre l’enfant au service d’adoption au lieu de la prendre sous son bras. Elle était bonne, ça Jay le savait bien. Il l’aimait plus qu’il n’avait aimé Amy, sa femme. C’est donc une raison de plus qui l’avait mit dans divers situations emmerdantes. Il avait dérangé des gens au cinéma et s’était fait jeter dehors en compagnie d’une certaine Deborah, il avait fait tomber un plateau de fruit et fait trébuché une vieille dame pour finir dans le bureau de Helen, la responsable du supermarché, sans compter tous les autres problèmes qu’il avait eue. Jay avait le bras bandé après avoir touché une poignée brûlante lors de l’incendie et le simple fait de la voir lui rappelait tant de souvenir. Il était hâtif de connaître le résultat de l’assurance et reprendre la reconstruction du Devil’s Tail. Wellington regardait la jeune femme qui n’avait rien vécue encore dans ce monde assez différent de celui des vivants et il comprit qu’elle avait peur. Contrairement aux autres, Jay n’était pas passé par-là, ce qui le rendait plutôt heureux. De voir Amy si perturbée par sa mort l’avait touché, mais ça lui avait permis de devenir un homme encore plus fort qu’il ne l’était à la base. Une phrase questionna le brunet mentalement. Il leva le sourcil gauche et reprit parole.**

Comment ça ? Tu avais une maladie incurable ou tu étais plutôt la victime suicidaire qui n’avait aucune ambition ? Parce que la mort c’est super, tu vas finir par t’en remettre Julie !

**L’homme leva les sourcils et regarda autour de lui. Il s’était trompé de prénom, mais ça l’importait peu. Le barman se demandait tout de même ce qui avait pousser la jeune femme à dire ça. Elle semblait légèrement perturbé, mais Wellington n’allait rien dire sur le sujet avant même qu’elle n’aille continuer sa phrase.**

Jackie continuait toujours de décharger les boîtes du camion. Bon sang qu'il y en avait! Heureusement qu'elle était tombée sur Jayden pour l'aider parce que sinon elle y aurait passé la nuit. Mais ce n'était pas la seule raison pour laquelle elle était heureuse d'être tombée sur Jayden: connaître quelqu'un dans le quartier la rassurait. Comme ça, au moins, elle aurait (peut-être) quelqu'un à qui parler si elle se sentait déprimée. Oh, bien sur, elle n'avait pas vraiment de raison de ne pas se sentir bien, mais on ne sait jamais, au cas où il se passerait quelque chose. Par exemple, si quelqu'un lui manquait... Mais qui pourrait bien lui manquer? À la fin, la seule personne qui venait la visiter était... Stan. Et bien sur, Stan lui manquerait... Puis un déclic se fit. Quelles avait étés les mots que Stan avaient prononcés déjà?

Il y a bien quelque chose après la mort. Je te le jure, c'est vrai. Je ne peux pas te dire comment je le sais, mais c'est vrai. Ai foi en moi et n'aie pas peur. Tu sera mieux là-bas car ta maladie s'en ira.

Comment avait-il su? Comment avait-il pu savoir que quelque chose l'attendait après qu'elle ait traversé le voile, et que le cancer serait guéri? Était-il déjà venu? Étais-ce un fantôme? Elle ne le saurait peut-être jamais, à moins que lui ne meurre. Elle était en plein questionnement sur ce sujet quand Jayden ouvrit sa bouche. Elle avait complètement oublié sa présence, trop absorbée par ses propres pensées.

- C'est Jackie. Pas Julie. Et je dirais que j'étais les deux. Mais bon, toi, qu'est-ce qui se passe de si super dans ta mort?

Jackie était impatiente d'en connaître un peu plus sur Jay. Il semblait vraiment être un bon gars (enfin, un peu grande gueule mais bon) et elle avait vraiment l'impression qu'on n'avait seulement parlé d'elle à date.

**Jayden M. Wellington était donc tout près de la jeune femme. Revoir la demeure de son ancien voisin le perturba un peu. Il n’était peut-être pas l’être le plus près de lui, mais il passait souvent dans son bar et il discutait devant une bonne bière la plus part du temps. Il l’avait invité à venir boire quelques fois chez lui et Jay avait apprécié ces moments. Dans le passé, il ne s’était jamais fait de grand amis. Il avait été une partie dans la rue, donc tous les gens qu’il croisait, bien, il ne voulait qu’une seule chose, c’était les commandes de drogues qu’il lui balançait et rares étaient les relations de confiances qui pouvaient se faire autour de ça. Il y avait eu Cassie et Steve, un couple de drogué, mais après qu’il aille tout laisser tomber, il a préféré ne plus garder contact avec des gens comme eux. Idée de ne pas replonger. Jay avait donc été surpris de découvrir il y avait un moment qu’il était voisin avec le jeune couple, maintenant mort. Le brunet marchait tranquillement dans la pièce avec un léger sourire. Il regardait autour de lui. Peut-être bien que son acte qui semblait charitable avait une toute autre pensée. Après tout, on ne qualifiait jamais Jayden comme étant un homme très bon. Il avait un caractère plutôt fort et dès qu’on l’énervait, il ne lésinait jamais sur les moyens pour dire ce qu’il pensait réellement. L’homme fixa la femme en amenant une boîte jusqu’à l’intérieur de la propriété. La jeune femme semblait plutôt perdue dans ses pensées, ce qui énerva un peu le brunet qui poussa un soupire avant qu’elle ne finisse par lui répondre.**

Peu importe. Et ce n’est pas que ma vie en temps que mort est super, j’ai la main cramée tout comme mon bar et ma relation avec ma copine n’est pas dans sa meilleure passe, mais malgré tout ça, je trouve la mort beaucoup plus sympa, pas besoin de se soucier d’autant de truc, on sait ce qui nous arrive, on a une seconde chance pour faire de notre vie quelque chose de mieux, sans compter qu’on peut aller se balader ou qu’on veut et qu’on est immortel, c’est pas la belle vie ça voisine ?

**Dit l’homme en souriant. Il déposa ensuite la boîte et fit un saut pour prendre place directement sur le comptoir de la cuisine. Il tourna la tête et regarda ce qui trainait sur le comptoir. Des trucs que la jeune femme y avait entreposé. Il n’avait aucune gène, c’était un fait. Wellington leva ensuite les yeux et décida de revenir sur la conversation d’avant.**

Ça veut dire que tu t’es suicidée ? En tous cas, tu as fait le bon choix, je suis fier de toi ! Si je t’aurais connu avant, je ne t’aurais pas su capable de faire un truc comme ça, mais tu as eu l’audace de le faire, je te lève mon chapeau ! ... Par contre, ta maladie s’était quoi au fait ?

Merde. Des questions sur ça. Bien sur, ça allait arriver. Mais Jackie n'avais vraiment pas envie d'en parler. C'était arrivé, c'était dans le passé, mais elle aurait aimé pouvoir se débarasser des souvenir qui la pourrissaient de l'intérieur. Peut-être que ça l'aurait aidé à apprécié la nouvelle vie qui lui avait été donnée s'il n'y avait pas eu ça... Non. Elle se faisait des excuses. Elle avait simplement peur d'être morte, parce quand on y pensait, la mort, c'était super. Plus d'attaches avec avant, plus de mort... Comme Jayden l'avait dit, la mort, c'était super. Bon, ce serait plus super si elle connaissait déjà plein de monde, mais on ne pouvait pas tout avoir, et après tout, elle connaissait déjà Jayden. C'était un bon départ. Et elle avait été engagée au Coffee Cup, assurément qu'elle rencontrerait pleins de gens très gentils là.
Jackie jeta un regard vers le camion: La moitié des boîtes avaient été déchargées, mais les plus lourdes restaient. Les piles de boîtes dans l'appartement commençaient à être dangeureusement hautes et Jackie n'avait aucune hâte de devoir toutes les défaire.

- Je suis désolée pour ta main. Et ton bar. Et ta copine. Je suis sure que ça va s'arranger entre vous deux. Et ouais, je me suis suicidée... En principe, en fait, oui, c'était un suicide, mais... bon ça ou vivre une semaine de plus, c'était ça ou mourrir dans à peine une semaine alors... Et puis c'était un cancer du sein. J'étais assez amochée déjà quand je suis morte, chimio et tout oblige, regarde, je n'ai toujours pas de cheveux.

Et sur ce, elle fit glisser sa perruque, blonde pour la journée, vers l'arrière, découvrant son crâne chauve avec quelques ridicules touffes de cheveux châtains ici et là, rares signes de leur combat pour reparaître complètement partout sur sa tête. Malgré les horribles souvenir que ça lui rappelait, elle souriait. Parce que c'était fini. Et que maintenant, tout allait bien aller pour elle.

(HJ: Désolée, j'ai mis du temps à répondre, j'avais zéro inspiration... DÉsolée)

**Jayden Michael Wellington n’avait jamais vraiment été en contact avec des gens gravement malade de son vivant. Il avait vu des drogués amochés et rendre l’âme parce qu’ils avaient trop abusés des substances qu’il leur vendait, mais jamais il avait touché des gens atteinte d’une maladie incurable ou quelque chose du genre. Wellington se demandait bien pourquoi ça ne lui avait jamais toucher, peut-être bien parce que dans sa première vie, il ne s’était jamais attaché aux gens, mise à part Amy et de ce coté, la blonde n’avait pas eu de problème. L’homme regardait donc la suicidée avec un faible sourire. La brune semblait être désolée pour tous les problèmes qui touchaient la vie de Jayden Michael Wellington ces derniers temps, mais pour quel raison ? La pauvre blonde avait perdu complètement ses cheveux. Elle avait souffert d’une malade qui la déchirait de l’intérieur et de choisir le suicide plutôt qu’un combat presque impossible avait sans doute été libérateur pour la jeune femme. Elle était morte depuis peu de temps, elle devait être encore dans la phase de choc. Ce qui était normal pour un individus vu que la mort est quelque chose d’intriguant et personne dans ce monde peut avoir la vrai réponse, donc quand tu meurs, tu as des attentes et pour certains, elles sont fausses et recouvertes de sottises, surtout pour les religieux. Certains consacrent tellement de temps inutilement à quelque chose de totalement fictif. Si Jayden le pourrait, il courait dans le monde des vivants pour aller hurler et dire à tout le monde que ce n’est qu’une panoplie de baliverne. Les cheveux de la jeune femme n’avaient pas encore repoussés, mais ce n’était qu’une question de temps vu que la jeune femme n’était plus malade en mourant ainsi. Il serra les dents en l’observant tristement pour ensuite lui dire.**

Oh... Bah ça, j’étais pas au courant. Désolé pour toi, à partir de ça, ma vie c’est une part de tarte, mais bon, au moins, avec la mort, tu ne souffres plus de ta maladie, ce n’est qu’une question de temps pour que tu retrouves ta petite tignasse !

**Dit l’homme en pointant la perruque de la jeune femme. Il afficha un faux-sourire, beaucoup trop mal à l’aise pour faire quelque chose. Le jeune homme vivait des moments plutôt lourd ces derniers temps, mais bon, pourquoi se morfondre quand on était mort. Il avait l’éternité pour rattraper ses gaffes et ses bêtises. Oui, la mort des gens lors de la soirée l’avait beaucoup affecté psychologiquement, mais il s’en était sortie, c’était l’important. Sa main était toujours bandée et il lui arrivait souvent d’avoir des malaises, mais c’était normal. Il allait finir par s’en remettre et tout irait bien par la suite. Le barman avait déjà de nouveaux projets pour le Devil’s Tail et d’attendre après la réponse de l’assurance l’énervait, vu qu’il n’était pas à cent pour cent certain qu’il aurait la réponse tant attendu. Il regardait donc Jackie sans rien dire un moment pour ensuite reprendre parole.**

Tu voulais que je t’aide à entrer des trucs ?

Jackie sourit aux mots de Jayden. Bien sur que ses cheveux allaient repousser! Elle avait déjà vu une grande progression, passant en quelques jours à peine de totalement chauve à avoir des cheveux sur presque la moitié de la superficie totale de son crane. De plus, sa peau devenait de moins en moins transluscide et recommençait à prendre des couleurs. Malheureusement, la cicatrice qu'elle avait reçue quand on avait tenté d'ôter la tumeur était toujours là et serait bientôt le seul signe visible de sa maladie. Ça ne dérangeait pas Jackie, par contre ; Elle voulait se souvenir de cette période horrible de sa vie pour mieux être heureuse dans le futur, sachant qu'elle avait passé à travers... Plus ou moins. Parce qu'elle n'avait pas techniquement survécu, non? Elle était morte et était tombée dans cet univers bizarre où tout le monde était mort mais marchait, parlait et respirait. Digne d'un roman de science-fiction, non?
De toute façon, personne n'écrirait de romans à propos de ça. Pourquoi? Parce que les gens qui savaient que ceci existait étaient tous morts... Sauf peut-être quelques exceptions. Stan, par exemple. Avait-il pris une chance? Savait-il? Jackie ne le saurait surement jamais.

- Oui, oui, c'est vrai... Si tu le veux encore, les boîtes sont dans le camion. Mais bon, je ne t'oblige pas! Moi, je vais m'y mettre, de toute façon. Elles ne vont pas marcher jusqu'à l'appart, non?

Et Jackie fit ainsi, prenant une boîte et la rentrant dans son nouveau logis, la déposant dans la pièce qui serait le bientôt son salon.

[HJ: IIIIIISH Désolée pour le retard, les cours ont recommencé cette semaine et je croule déjà sous les devoirs, et puis pour avant ça... Désolée, j'ai été paresseuse ]

[HJ: Pas grave, ne t'inquiète pas avec ça, tu réponds quand tu as le temps Ü]

**Jayden M. Wellington regardait la jeune Jackie. Il se disait que la pauvre avait vécue une maladie et y avait péris. C’était sans doute une grande perte du coté de sa famille et de ses amis, il savait que la maladie qui précédait la mort était la plus crainte chez les vivants. C’était un long processus qui créait beaucoup de mal autour du malade en question. Au moins, lorsque la mort était venue chercher la personne en question, tout était finalement terminé. Le malade ne l’était plus et une nouvelle vie en santé s’offrait à lui. Bien sur, il y avait encore des chances d’avoir une nouvelle maladie en tant que mort, mais rares étaient les gens qui retrouvaient celle qui l’avait suivis toute au long de leur vie, au moins. Wellington n’avait jamais été vraiment malade. C’est vrai qu’être dépendant à la drogue durant une bonne dizaine d’année n’avait pas été la plus simple des choses, mais finalement, il s’en était sorti, il n’avait pas fait de cure et il s’en était remis. Amy avait été là pour lui et ça lui avait donner beaucoup de bien, mais maintenant, c’était une toute autre histoire. La blonde était morte, mais elle n’était plus l’intérêt de Jayden qui était profondément amoureux d’une autre. Holly faisait battre son cœur et c’était tout ce qui importait pour l’homme, qui malgré les circonstances, était toujours légalement marié avec la grande blonde. La vie de Jayden était légèrement compliquée s’est dernier temps, surtout avec l’incendie de son bar qui avait compliqué les choses. Wellington espérait que tout allait rapidement s’arranger, parce qu’il n’en pouvait plus. Il attendait impatiemment la réponse de l’assurance pour pouvoir reconstruire son bar. Il n’avait aucune rentrée d’argent pendant ce temps et ne pouvait pas éterniser les travaux trop longtemps. L’homme regardait donc Jackie, bien que ces problèmes avaient été guère plus lourd durant sa vie, elle était au moins libérée de tout cela désormais, ce qui devait la rendre plutôt heureuse. Il n’avait rien à faire en cet après-midi, donc de l’aider un peu n’allait pas le tuer. Il avait la main bandée, mais il pouvait tout de même s’en servir. Le docteur lui avait dit qu’il ne devait pas arrêter de l’utiliser, sinon, il pourrait avoir des séquelles plus tard. Il hocha la tête d’un seul coup et aborda un grand sourire sur ses lèvres.**

Perfect Miss ! Je vais donc, commencer à t’aider. Est-ce que tu as besoin d’un ordre précis .. Pour mettre les boîtes ou je dépose n’importe où ?

**Demande l’homme en attendant une réponse. Il sauta ensuite d’un bond, vu qu’il était assis sur le comptoir de la cuisine pour aller ensuite directement à l’extérieur. Revoir la maison de son ancien ami lui remémora quelques mauvais souvenir, mais il ne devait plus y penser. Jamais, Jayden Michael Wellington n’aurait cru que ce genre d’événement l’aurait autant affecté, mais ça avait été le cas malheureusement. Il commença à prendre des boîtes et à les amener à l’intérieur. Après quelques temps, il s’arrêta, ayant un peu le souffle court. Il avait perdu connaissance par la fumée au bar et avait la respiration un peu difficile par moment. Il demanda donc.**

Je peux te prendre un verre d’eau ou un truc comme ça ?

VERROUILLÉ