**Ce qui décrivait le plus Aaron Thomas Webber était sans doute passionné. Depuis qu’il était tout petit, le jeune homme n’avait jamais passé à coté de quelque chose qu’il aimait, cela ne faisait souvent pas partie des activités qu’un homme devrait faire, mais pour le rouquin qui avait toujours vécu avec sa mère et ses soeurs, ça n’avait pas une grande importance. Tant que le plaisir et l’ambition était de la partie, lui, il approuvait. Le jeune rouquin état un as de la cuisine, il cuisinait à merveille et même mieux que ces sœurs, ce qui avait toujours fait la joie de sa mère. Lorsque le jeune Webber perdit sa grand-mère durant son enfance, celle-ci lui laissa la totalité de ses recettes de famille parce qu’elle savait bien qu’il serait le seul à pouvoir les réussir aussi bien, Liz, Lilah & Lyne pouvaient avoir essayées, mais en vint, c’était Aaron qui gagnait toujours la perfection de ses plats. Lorsqu’on entrait dans sa demeure, on ne pouvait pas croire qu’il s’agissait de la propriété était celle d’un homme célibataire, Aaron avait un bon goût lorsqu’il était question de la décoration et faisait toujours le ménage à la perfection, ce qui laissait toujours une bonne odeur partout où il passait. Le pauvre Webber se sentait la plus part du temps très seul, il n’avait que très peu d’amis hors les membres du club de l’âge d’or qui adoraient passer du temps avec lui et c’était pareil dans l’autre sens. Jared, son demi-frère était mort lui aussi, mais pour le motard, Aaron n’était pas assez virile pour entretenir une relation solide avec lui. Donc, après avoir cuisiner un déjeuner développé, s’être chargé de l’impeccabilité de sa maison, il appela à l’hôpital pour les informer de quelques trucs, en réalité, Aaron était infirmier, mais aujourd’hui il était de congé, ce qui lui donnait le temps de pouvoir cuisiner amplement. Il fouilla durant une bonne heure la recette qui lui tentait avant de faire le choix d’un canard à l’orange, recette qu’il ne faisait que rarement en raison de la grande portion qu’il devait réalisé, mais Linda était chez elle, il pourrait donc lui préparer un petit plat et cela lui ferait sans doute plaisir. Webber aimait bien sa voisine et elle aimait sa compagnie, selon ce qu’il percevait d’elle. Son regard était plongé sur le four où son canard venait d’y être convenablement installé. Il avait une bonne heure devant lui, donc, le rouquin crut bon d’aller faire un tour à la station service du coin, faire le plein d’essence et acheter quelques magasines à potin. La semaine dernière, il avait découvert que Everleigh Richardson, une écrivaine qui avait comblé son cœur dès son premier roman était décédée d’un suicide. Cette terrible nouvelle aurait pu attrister l’homme, mais c’était plutôt un chouette événement pour lui qui aurait peut-être la chance de la rencontrer. Les magasines à potins qui donnaient les nouvelles du monde des vivants, Aaron il adorait. Il stationna donc sa petite voiture blanche devant les pompes à essences et laissa le pompiste se charger de ce travail. Il entra du même coup et alla directement feuilleter quelques magasines. Le rouquin en choisit quelques unes en main qu’il avait prévu d’acheter, mais continuer sa lecture tandis que l’employé s’occupait de sa voiture. C’est en levant rapidement le regard vers une femme qui venait d’entrer qu’il fut intrigué. Il plissa les yeux un moment pour remarquer qu’il s’agissait de Everleigh en personne, il baissa la tête vers l’encadrement qui parlait d’elle dans le magasine qu’il tenait en main et leva les yeux pour porter sa main directement devant sa poche. Ses yeux s’arrondirent et il poussa un petit cri.**

Je rêve, vous n’êtes pas vraiment Everleigh Richardson ? L’écrivaine ? Je n’y crois pas, mon dieu, mon dieu, mon dieu !

**Dit l’homme en écrasant ses magasines contre son ventre. Il marcha d’un coup avec un énorme sourire étampé sur ses lèvres, son coeur palpitait et il avait de la misère à se reprendre, il rejoignit la femme en mettant en évidence le magasine en question qu‘il avait en main en longeant ses bras de tout leur long. Il attendait une réponse de sa part pour parler à nouveau.**

Everleigh Richardson une grande écrivaine, simplement agée de 28 ans, ayant deux bests-sellers à son actif, avait mis fin à ses jours, plutôt triste comme fin d'histoire non? Mais pourtant vrai. La jeune femme venait de quittée sa vie sur terre, pour quelque chose d'autre, quelque chose de totalement inconnu. Faut dire, qu'elle avait du mal à s'y faire, elle n'avait que très peu de repères, et peu de gens la connaissait ce qui était assez favorable d'un sens, mais de l'autre elle se sentait terriblement seule. D'un côté, c'était elle seule qui avait décidée de se couper du monde en posant l'irréparrable, le regrettait-elle? Aucunement, les seuls regrets qu'elle avait c'est d'avoir laissée sa famille derrière elle. Tranquillement Everleigh se rendait compte que la vie ici, était similaire à celle d'avant, de plus elle ne souffrait plus ce qui était assez agréable. Ce soir là, une balade en voiture s'imposait, elle avait dénichée une vieille voiture, dans un garage et croyait que c'était le moment de rendre l'utile à l'agréable et d'aller faire une ballade. Elle se rendit faire le plein d'essence, et demanda au pompiste de faire le plein, pendant qu'elle irait se chercher un truc à grignoter pour la route. Un bruit de clochette se fit entendre, quand elle poussa la porte du commerce, puis elle se dirigea vers la rangée où les chips, chocolats et autres consommations se trouvaient. Soudainement, elle manqua d'échapper son sac qu'elle avait dans les mains en entendant une voix hurlante s'adresser à elle; Je rêve, vous n’êtes pas vraiment Everleigh Richardson ? L’écrivaine ? Je n’y crois pas, mon dieu, mon dieu, mon dieu ! Un homme s'avança à grande enjambé vers elle, tout en désignant un magasine, la jeune femme fronça les sourcils puis répliqua doucement; «Hum.. oui, c'est bien moi.» Surprenant, à peine elle venait de débarquer dans l'autre monde, et déjà elle se faisait reconnaître. «Je peux?» Demanda-t-elle en tendant la main pour prendre le magasine, elle s'empara du magasine et le feuilleta. Voyant sa photo en gros plan, lui donnèrent presque le haut le coeur, elle se mordilla la lèvre et ferma le magasine puis le redonna à l'homme, et détourna le regard quelque instants. Puis se rendant compte que le spectateur était toujours là, elle lâcha un faible soupir puis porta ses yeux sur lui. «Excusez-moi, c'est que j'ai encore du mal avec... Vous-voyez?» Replaçant une mèche de ses cheveux platines, elle eut un délicat sourire et finit par déclarer; «Vous avez lus mes ouvrages?» Elle se doutait bien que oui, mais elle voulait engagée la conversation en signe de politesse.

**La respiration du jeune Aaron Thomas Webber était presque coupée. Il avait de la misère à en croire ses yeux. Déjà que dans quelques jours, il allait pouvoir rencontrer le groupe The Flamme au Devil’s tail. Le jeune rouquin était totalement fan de leur musique, bien que plutôt différente de son style habituel. L’homme avait une terrible envie de pouvoir les toucher, mais il savait très bien que ce serait un peu malsain de sa part. Il allait pouvoir voir leur spectacle, acheter toutes les objets dérivés du groupe qu’on vendrait sur place pour finalement recevoir une autographe à la fin du spectacle. Son coeur palpitait déjà juste à l’idée de les voir et maintenant, il était à la station service pour faire le plein de magasine à potin et là, il tombe directement sur Everleigh Richardson, une écrivaine qu’il adorait. Le jeune rouquin avait ses livres dans sa bibliothèque et dès qu’il trouvait quelque chose en lien avec celle-ci comme ces autres idoles, il les collectionnait. Le jeune homme était hâtif de lui demander un autographe, mais le blonde semblait légèrement perturbé par son comportement, ce qui lui créa une boule dans la gorge. Il avala de travers et porta un court sourire à ses lèvres. Le jeune homme savait bien qu’il en faisait un peu trop et selon ce qu’il avait déjà lu au début de la semaine, l’écrivaine s’était suicidée à l’aide de pilule, déjà que la mort était nouvelle pour elle, elle devait acceptée le fait qu’elle s’était forcée à venir dans le skyline. Aaron regardait la femme qui approuva ce qu’il venait de dire, son sourire était toujours étampé sur son visage. L’homme essayait de le rendre moins excité, mais en vint, ses lèvres zigzaguaient d’excitation. Il ferma donc la bouche pour les serrer entre elle. C’est alors qu’elle lui demanda si elle pouvait voir le livre en question. Aaron leva les sourcils d’un coup sec pour lui tendre le magasine.**

Bien évidemment, je peux vous l’acheter si vous voulez... (idiot... Elle va avoir peur de toi, arrête ça toute suite )

**Pensa ensuite le jeune homme. Il afficha un sourire maladroit, ce qui remonta ses pommettes un peu plus haut qu’à l’habitude. L’homme rose porta ses magasines à son torse comme une petite fille qui avait peur de se faire voler ces cahiers. Il écoutait avec désolante la femme qui ne semblait toujours pas remise de sa mort, ce qui décrocha une moue de tristesse sur les épaules du rouquin.**

Oh... Je comprends toute à fait, ç’est une lourde épreuve la mort, surtout... Mais avec le temps, on apprend à vivre avec, c’est une nouvelle vie qui s’offre à vous Mademoiselle Richardson ! On s’y plait.

**Aaron décrocha un autre sourire, se demandant si il n’exagérait pas trop. Il ne voulait certainement pas faire fuir la jeune femme qu’il admirait tant, mais en même temps, il avait beaucoup de difficulté à retenir toute sa joie. Elle lui demanda si il avait lu ses romans, ce qui provoqua une euphorie soudaine à l’intérieur de Webber.**

Oui, je les ai lu et relu ! Vous êtes vraiment une écrivaine hors pair, j’ai acheté vos romans de mon vivant et aussi de ma mort ! Je crois les avoir lu une trentaine de fois chacun, je sais, je suis un peu trop ... Fan, mais vous avez un réel talent pour expliquer tout et à chaque coup, je plonge dans le livre, ce qui me laisse un vide total autour de moi, j’adore la lecture, c’est un fait, mais vous, vous savez comment me faire plonger dans vos romans encore plus que les autres, j’espère que vous allez nous sortir quelque chose d’autres très bientôt.... Oh, je m’excuse.. Je ne voulais pas vous bousculer... Vous venez de mourir et tout, je comprends que ça peut prendre un certain temps, laissez tomber ce que je vous ai dis, je vous admire beaucoup c’est tout..

**Aaron coupa sec en avalant sa salive de nouveau. Lorsqu’il parlait d’un sujet qui l’intéressait, le jeune rouquin avait toujours tendance à en dire un peu trop.**

Oh... Je comprends toute à fait, ç’est une lourde épreuve la mort, surtout... Mais avec le temps, on apprend à vivre avec, c’est une nouvelle vie qui s’offre à vous Mademoiselle Richardson ! On s’y plait. Se plaire? Everleigh ne savait pas trop, si se "plaire" était le mot approprié, mais elle tentait de s'habituer à son nouvel environnement. Elle ne pu s'empêcher de réprimer un sourire voyant la détermination de son interlocuteur, après tout comment lui en vouloir? La seule à qui elle devait s'en vouloir d'être attérit ici, c'est elle, et personnes d'autres. Puis ils changèrent de sujet, parlant alors des romans de la jeune femme, une petite étincelle fit apparition dans le regard de la jeune écrivaine, au fil du discours du jeune homme. «Oui, je les ai lu et relu ! Vous êtes vraiment une écrivaine hors pair, j’ai acheté vos romans de mon vivant et aussi de ma mort ! Je crois les avoir lu une trentaine de fois chacun, je sais, je suis un peu trop ... Fan, mais vous avez un réel talent pour expliquer tout et à chaque coup, je plonge dans le livre, ce qui me laisse un vide total autour de moi, j’adore la lecture, c’est un fait, mais vous, vous savez comment me faire plonger dans vos romans encore plus que les autres, j’espère que vous allez nous sortir quelque chose d’autres très bientôt.... Oh, je m’excuse.. Je ne voulais pas vous bousculer... Vous venez de mourir et tout, je comprends que ça peut prendre un certain temps, laissez tomber ce que je vous ai dis, je vous admire beaucoup c’est tout» Elle ne pu s'empêcher de laisser sortir un rire cristallin de sa bouche, voyant la façon maladroite du jeune rouquin pour se reprendre dans ses propos, puis elle annonça; «Eh bien merci... Tout ce que vous avez dit, est très gentil. Je m'attendais pas à recevoir une éloge comme ça, du moins pas aussi rapidement.» Elle se passa une main dans les cheveux et poursuivit; «Pour ce que y est d'écrire, je ne peux rien promettre pour l'instant. Mais possible, que se soit une éventualitée.» La jeune femme laissait l'écriture sur la glace pour le moment, mais elle aurait du mal à rayer ça totalement de sa vie c'est certain.

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VEROUILLÉ