Fifille Est En Amour
JEFFREY T. CAMPBELL && AMANDA S. CAMPBELL

Depuis qu'Amanda avait fait la rencontre de Nathan, un charmant inconnu qui l'avait sauvé d'un voleur, elle pensait toujours à lui, à son sourire charmeur, à son regard bleu comme le ciel d'hiver, à ses cheveux blonds qui lui rappelait les reflets de l'or et surtout à sa façon d'être. Lorsqu'elle était avec lui, tout les petits soucis qu'elle avait partait en fumé et si le ciel s'écroulait sous leurs pieds, elle n'en ferait pas de cas. Tout ce qu'elle voulait, c'était être avec lui. Jamais elle n'aurait penser rencontrer quelqu'un comme lui, qui l'a ferait sourire par le simple fait qu'il était présent. Dans sa vie sur Terre, elle avait rencontrer plusieurs garçons, mais jamais assez bien, jamais comme Nathan. Il avait quelque chose de spécial et au premier regard elle avait tout de suite su qu'il ne fallait pas le laisser partir. Parfois le destin pouvait faire tellement de miracle et elle en était infiniment reconnaissante. La seule petite chose qui l'a dérangeait, c'était son âge. Il n'était pas beaucoup plus vieux qu'elle, seulement deux ans de plus, mais c'était deux ans de trop pour son père. Son père, Jeffrey, était très protecteur envers sa fille et elle était certaine que si elle devait lui annoncer qu'elle avait rencontrer un garçon plus vieux et qu'il l'intéressait bien, celui-ci allait péter un câble. Disons qu'Amanda n'avait jamais vraiment expérimenter la discussion père-fille au sujet des garçons et elle n'avait pas envie de le faire aujourd'hui! La brunette, de nature timide, évitait le plus souvent les conversations qui avait un quelconque rapport avec l'intimité d'une personne, si elle avait besoin d'information, elle irait la chercher par ses propres moyens. Bref, il fallait éviter que Jeffrey découvre qu'Amanda était en amour avec un garçon plus vieux...

Il était maintenant cinq heures moins le quart et l'adolescente n'était toujours pas rentré à la maison. Si elle ne voulait pas subir un interrogatoire, elle ferait mieux de se dirigé vers le 1018 Shooting Star Street... Elle n'était pas bien loin de la maison, elle avait simplement pris une petite marche en revenant de l'école alors en moins de deux minutes elle se retrouvait sur la rue où elle habitait. Elle sera son petit sac à main contre elle, une habitude qu'elle avait pris depuis qu'un voleur lui avait arracher des mains. Amanda sourit en pensant à son sauveur, Nathan.

Elle arriva enfin au seuil de la porte, elle affichait toujours un sourire rêveur qui n'était pas près de s'évaporer. Elle ouvrit la porte de la maison, découvrant son petit chez-sois habituel. Son père était assis à la table de la salle à manger, Amanda ne pouvait pas vraiment voir ce qu'il faisait, mais c'était bien le dernier de ses soucis. La brune se dirigea dans la cuisine en fredonnant un aire romantique et sortit une boîte de chocolat accompagné d'un verre de lait. En conclusion, son plan de paraître subtile et surtout pas en amour avait pitoyablement échoué.

C’était un jour de repos de Jeffrey d’habitude il travaillait au moins jusqu’à 18h30. Mais il devait rester ouvert le samedi. Donc ces jours étaient quelque peu décalés. Sans sa fille et seul il s’était complètement ennuyé toutes la journée. À de nombreuses reprises il pensa à Kate, avec qui il avait une relation secrète. Mais il n’osa pas aller la voir. Ce ne semblait pas être un jour très favorable pour lui. Déjà qu’il s’était réveillé du pied gauche ce matin. Mais il ne pensait pas que ça soirée allait me se terminer.

Il prit un papier lettre et un stylo et se posa en bout de sa table à manger. L’inspiration en lui venait pas. Et il n’avait aucune idée du comment tournée sa recherche d’emploi. Son magasin semblait bien plus attirer de monde qu’il ne le pensait au début et il se rendit compte que de gérer seul une boutique n’était pas tout le temps facile. Et qu’un peu d’aide lui serait bénéfique. Mais il fallait tout de même qu’il se lance pour la rédaction. Ce n’était, en fin du compte, pas très compliqué mais Jeffrey n’avait jamais fait ça de sa vie. Il avait bien sûr plusieurs modèles dans sa tête mais qu’écrire ? Son stylo se balançait tout seul entre son pouce et son index au-dessus d'une feuille à carreaux… vide.

Il se leva pour prendre un verre d’eau et pour regarder l’heure qu’il était. Le temps défilait inlassablement sur l’horloge de la cuisine. Pourtant lui il s’ennuyait. À sa façon de boire on aurait cru qu’il n’avait pas eu la moindre gorgée depuis des heures. Mais en fait c’était le stresse qui commençait déjà à l’envahir. Qu’est-ce que la recherche allait donner ? Quand est-ce qu’Amanda allait rentrer ? Quand est-ce qu’il pourra vivre normalement avec Kate ? Et plein d’autres questions lui jouaient des tours.

C’est au moment où il se rendu, afin de poser à l’écris sa demande, qu’il entendit la porte claquer. Il se posa sans faire de bruit sur la chaise et fit style d’écrire :

« Jeffrey Campbell
1018 Shooting st…
»

Il attendait bêtement faisait style d’écrire. Mais il attendait surtout un simple mot de sa fille. Un simple bonjour. Une simple salutation… mais aucun ne venu à part quelques bruits. Alors il se releva, retira sa tête de la feuille et répéta les mêmes pas d’il y a quelques secondes jusqu’au entendre à ses oreilles une mélodie pleine de gaîté et de joie qui accompagnait ceux du frigo et des placardes qu'elle venait d'ouvrir. Sa fille était heureuse. Ça se voyait et ça se sentait. Ça donna un certain sourire à Jeffrey, mais il ne put s’empêcher de la réprimander tout en s’appuyant contre le muret qui séparait la cuisine de la couleur :

- Alors on ne dit plus bonjour à son vieux papa maintenant ? On ne sait même pas vu ce matin avant que tu ne partes à l’école. Et il voulu lui faire remarqué que sou sourire accrochait à l’œil, J’espère que ça va parce que là j’ai peur que tu me fasses une syncope de bonne humeur.

Il avait essayé de ne pas y transmettre sa propre mauvaise humeur, car il ne voulait pas gâcher son bonheur. Même s’il trouvait ça légèrement louche et même suspicieux. Alors tout en rigolant et même en se charriant il lui dit :

- On dirait que tu as rencontré un garçon avec cet air !

Amanda prit un dernier chocolat de la boîte avant d'aller la resserrer dans le garde manger, le sourire toujours au visage. Elle en était maintenant venu à fredonner les paroles de la chanson Hello de Lionel Ritchie. La brune avait probablement passer la moitié de son répertoire musicale romantique avant de remarquer que son père ne semblait pas aussi joyeux qu'elle. L'adolescente avait remarqué que son père était préoccupé par quelque chose et ce quelque chose devait être la quincaillerie puisque des centaines de papier au nom de ''Jeffrey'' ou ''quincaillerie'' étaient étendus sur la table de la salle à manger. Elle savait très bien que son père cherchait de nouveaux employés, mais elle ne lui avait toujours pas proposé de travailler pour lui, même si elle voulait le faire. La brunette adorait garder des enfants, mais le salaire était trop maigre pour qu'elle se permette de faire des activités ou du magasinage, alors elle songeait de plus en plus à ce prendre un emplois d'étudiant et comme son père avait un magasin, c'était le meilleur endroit pour travailler! Pas besoin de passer un entretien, de nouer des liens avec l'équipe ou de simplement stressé à l'idée de commencer un nouveau travail. Elle se promit de lui en parler, cela pourrait peut-être bien éviter à son père des recherches inutiles.

Lorsque Amanda releva la tête vers la salle à manger, elle vit son père la regarder en souriant. Il avait l'aire beaucoup plus heureux que tout à l'heure ce qui fit sourire maladroitement Amanda. Jeffrey réprimanda l'adolescente de ne pas lui avoir dit bonjour et d'être parti à l'école sans voir son père. Même si elle se sentait un peu coupable d'avoir oublier son père, son sourire ne s'affaissa pas pour autant. Son père lui lança une réplique du genre ''arrête de sourire, tu vas avoir une crampe!''. Il avait l'aire heureux, même si ce n'était pas le cas. Elle aurait aimer discuter de ça avec lui, mais il lui demanda aussitôt en riant si elle avait rencontré un garçon. Elle arrêta immédiatement toute activité, son sourire devenait de plus en plus forcé et elle riait timidement.

Amanda avait du mal de cacher des choses à son père et son père détectait aussitôt quand elle lui mentait, c'est un des inconvénients d'avoir une relation complice entre père et fille.
Elle tourna la tête vers la fenêtre de la cuisine, elle ne voulait surtout pas croiser le regard interrogateur de son père, même si au départ tout ça n'était qu'une simple blague de son père.

-Ha... Très drôle papa!

Dit-elle en riant faussement. L'adolescente ne tenait vraiment pas d'avoir une discussion avec son père au sujet des garçons, surtout si on devait parler de Nathan. Tout ce qu'elle pouvait faire pour éviter le sujet, c'est de changer de sujet.

-Tu as vu où est notre chien?

Merde, pensa-t-elle, ils n'avaient pas de chien.

À ses derniers mots. Jeffrey compris qu’il se passait quelque chose car son sourire fut interrompu comme si sa bouche ait dégagé des ondes de choc qui l’avaient secoué.

-Ha... Très drôle papa!

Ça sonnait terriblement faux. Son regard changea. Elle avait fait tout pour que Jeffrey se pose des questions. Surtout qu’elle ne le regardait plus dans les yeux. À croire qu’il avait fait une erreur. Elle essayait même de changer de sujet :

-Tu as vu où est notre chien?

Notre chien ? Il ne savait plus vraiment quoi penser. Ses sourcils se froncèrent. Et il la fixa. Avant de vouloir détrôner l’atmosphère qui sentait la gêne à plein nez, par une autre moquerie :

- Ah oui tiens ! Je n’ai pas vu Guismo [ cf. Les gremlins] de la journée c’est bizarre… tout en la regard en lui exigeât de lui dire la vérité. Le regard de Jef' lui fit comprendre ce qu’il voulait : des réponses ! …Allez arrêter de mentir ! Il y a quelque chose qui m’échappe, mais quoi ? … Tu n’aurais quand même pas un peu fumé de... Tu sais que c’est très dangereux…

Non. Il n’allait pas se lancer sur le sujet des drogues. Tous ces petits devoirs qu’ont les parents pour leur apprendre et faire comprendre tous les dangers de la vie ne correspondait pas vraiment à Jeffrey. Même s'il savait que ce genre de conversation serait primordial pour sa fille. Tout comme l’alcool et les garçons. Il aurait certainement dû lui parler de certaine chose pour la prévenir. Mais ceci était certainement encore un échec de la part de Jeffrey. Il se sentait un peu coupable sur ce point. Mais il pensait toujours que vu la société d’où tout le monde vit, il n’aurait pas à le faire. Que les autres et le train-train quotidien de la vie feraient l'affaire. Heureusement Amanda n’avait jamais eu affaire à ce genre de problème. Du moins il ne le savait pas. Et encore heureux. Jeffrey ne saurait même pas comment réagir face à ses points essentiels. Mais il devait se comporter comme un grand. Un vieux père de trente-six printemps. Il ne pouvait même pas imaginer sa fille embrasser un garçon. Il s’imaginait que ce serait ce garçon qui la manipulerait la ferait tester toutes sortes de drogues et d’alcool, la ferait rentrer tard le soir. Et la ferait s’éloigner petit à petit de son Papounet comme elle l’appelle surtout quand elle n’était pas gêné par certaines choses apparemment.

Jeffrey voulait des réponses claires et net afin de se préparer à devoir faire certaines choses. Préparez un texte sur la sexualité. En y incluant plusieurs mensonges pour éviter qu'elle ne franchise le pas alors qu’elle n’avait que 16 ans. Ou alors un discours pointu et sérieux, quelque peu barbant, sur la cigarette et les dangers que ça contenait. Le fait d’avoir toujours envie de fumer jusqu’à en trembler. Il fallait qu’il montre l’exemple. Mais c’est vrai qu’il se faisait toujours du mouron pour un rien alors il ne voulut pas la brusquer :

- Tu sais que si tu à quoi ce soit qui t’inquiète ou que tu en as peur, tu peux m'en parler ! Je suis là pour ça, en finissant sa phrase avec un sourire généreux qui dissimulait sa peur.

Amanda restait figé à la façon d'une statue, elle ne voulait pas faire de faux mouvement. Si elle faisait ci son père penserait cela et si elle faisait cela son père penserait ci. Il n'y avait pas seulement ça qui l'incitait à rester immobile, son cerveau était tellement préoccuper à imaginer mille scénarios possible qu'il en avait oublier de faire bouger ses membres. Et si son père découvrait qu'elle aimait un garçon majeure? Elle croyait bien qu'il allait le mettre à la porte ou qu'il allait l'interdire de le voir. L'adolescente préfèrerait de loin être mise à la porte de chez elle que de ne plus avoir le droit de voir Nathan, même si ça implique de lâcher son père.
Elle vit du coin de l'œil que son père fronçait les sourcils d'une manière interrogatrice. Il lui lança une moquerie à propos du chien inexistant et lui obligea d'arrêter de mentir. Elle n'avait pas menti, elle avait simplement omit de dire la vérité. Son père s'interrogeait à propos de la drogue, comme si Amanda aurait essayer cela!

-Papa! Franchement!

Elle était un peu vexer que son père la croit capable de faire ça, il savait bien que ce n'était pas dans les habitudes d'Amanda, comme que ce n'était pas dans les habitudes d'Amanda de fredonner des chansons d'amour... La brunette se retourna vers son père, les yeux pétillants, elle attendait d'autre parole venant de son père. Il ouvrit la bouche et lui dit quelque chose de très rassurant, il sera toujours là pour elle, pour l'écouter. Amanda s'approcha de son père et le serra dans ses bras.

-Je suis en amour.

Elle se sentait tellement en confiance vis-à-vis son père qu'elle laissa échapper quelques mots de trop. Tant que la conversation n'allait pas plus loin que ça, tout allait bien se passer. << Mais qu'est-ce que je raconte, il ne va jamais arrêter la conversation quand elle est à son apogée. >>

-Papa! Franchement!

Oui ! Il avouait avoir été un peu loin quand même. Il n’aurait quand même pas dû penser à ça. Sa fille était une fille bien quand même. Il comprendrait qu’elle s’énerve fasse à lui et puis…

-Je suis en amour.

Ces mots venus interrompre ses penser comme un pic lancer en pleine face. Ça lui avait fait mal au coeur. Sa petite fille devenait grande. Trop grande à son gout. Mais que faisait-elle ? Elle n’allait quand même pas suivre le chemin de son père. Avoir un enfant très jeune ce n’est pas plaisant du tout. Ça avait beaucoup d’avantage surtout quand vous regardez ce bébé dans vos bras comme si ce soit la 8ème merveille du monde. Et c’était le cas. Mais ça avait beaucoup d’inconvénients. Il pourrait en faire une liste. Il ne voulait pas que ça fille reproduise la même bêtise. Il se perdait. Les murs autour de lui s’écroulaient. Il avait peur pour elle. Une peur immense qui le submergeait.

- Amanda !Lui dit-il, comme si, il la supplie d’avoir menti.

Il se posait des questions qui aimait-elle ? Et que ferait-elle si lors d’une soirée elle se retrouvait abusée par cet homme ? Voir pire. L'’amour la rend aveugle et si ça se trouve elle va se retrouver avec un violeur ou un pédophile. Tous les scénarios possibles traversaient ça tète. À un moment il devint même pâle.

- Qui s’Est-ce garçon que tu fréquentes ? Tu le connais ? Je le connais-moi ? C’est qui ses parents ? Il a un casier judiciaire ? Il a quel âge au juste ? Il t’a déjà touché ? Il t’a fait du mal ? Il t’a peut-être forcé à t’aimer. Tu sais certains hommes sont très manipulateur. Les questions s’enchainaient. Et il redoutait toutes les réponses de sa fille; si elle les avait compris tellement il avait parlé vite. En faisant des gestes brusques dans le vide et en haussant au fur et à mesure sa voix, son tein avait même viré au rouge. Mais il aurait dû se préparer fasse à ça. C’était sûr que ça allait arriver. Mais il n’avait jamais pensé maintenant.

Amanda regrettait amèrement ses paroles, elle aurait pus éviter toute une histoire en en inventant une autre. Son père devait être rongé d'inquiétude et ça angoissait la jeune fille. Elle savait comment son père pouvait se comporter parfois et c'est ça qui lui faisait peur, juste à le voir mettre toute les pièces du casse-tête ensemble elle en avait la nausée. Il devait penser à qu'est-ce qu'il allait faire si elle tombait enceinte. Impossible qu'elle puisse tomber enceinte ici, dans Skyline la grossesse est inexécutable. Il devait aussi penser à qu'est-ce qu'il ferait si celui si l'agressait. Impossible, après une bonne discussion avec Nathan on pouvait bien voir qu'il avait un cœur d'or, qu'il aimait bien Amanda et qu'il n'oserait jamais lui faire quelque chose pareil. Peu importe ce que pouvait penser son père, elle trouvait toujours une solution. Celui-ci paraissait tellement perturbé que les seuls mots qui sortirent de sa bouche furent le prénom de sa fille. Il avait un aire de supplice, comme si il obligeait Amanda de lui dire qu'elle avait menti, ce qu'elle n'allait pas faire, évidemment. Elle voulait que sont père sache la vérité, qu'il la supporte dans cette aventure amoureuse et qu'il sache à quel point Nathan la rendait heureuse. Puis, son père se mit à débiter une tonne de question à une vitesse surprenante, il était réellement inquiet.

-Il s'appelle Nathan, je le connais depuis quelques jours, ses par...Non, mais j'ai pas à m'expliquer! Je l'aime un point c'est tout! J'aurais au moins espérer que tu sois heureux pour moi, mais à la place tu ne me fait même pas confiance! Si tu ne fais pas confiance à ta propre fille et aux choix qu'elle peut faire, qu'est-ce que tu fais encore ici avec moi!?

L'adolescente était au bout du rouleau, tout ce que son père réussissait à faire c'était de la fâché. Elle n'avait même plus de pitié pour lui et tout ce qu'elle voulait faire c'était partir voir Nathan, lui au moins il la comprendrait. Il était tellement compréhensif et elle était sûre qu'il avait dû vivre le même genre de situation lui aussi ou peut-être que non. Parce que Nathan n'a probablement jamais vécu une chicane avec un proche à propos d'amour puisqu'il était laissé-pour-compte. Malgré tout, elle était certaine qu'il pourrait l'héberger pour la nuit si elle en avait besoin. Parce que pour l'instant, Nathan était la seule personne sur qui elle pouvait compter.

Elle se mit à lui renvoyer l’appareil. Il n’avait pu savoir se contrôler, avait certainement parlé trop vite. Mais cette réponse le laissait encore plus perplexe et elle ne lui convenait pas du tout. Ce n’arrangeait rien à ce qui pourrait se stopper directement par de simples excuses mais… Il aurait préféré qu’elle ne réponde pas. Ça aurait certainement été mieux. Puis ce n’était qu’un amour de jeunesse, il espérait que ça passerait très vite. Demain serait le mieux pour qu’elle se fasse lâcher par lui. Il ne souhaitait que son bien, mais ses esprits étaient embrouillés et de savoir ça en plus ne faisaient que remplir son inquiétude. Et si elle n’ouvrirait pas les yeux, il devra se sentir capable d’être obligé de la forcer ou alors de s’arranger pour que le prétendant le fasse. Du moins il s’empressa de lui répondre :

- Tu ne le connais que depuis quelques jours ? Et tu oses dire que tu l’aimes. Et il ne s’agis pas du tout de confiance à cette instant. C’est pour ta sécurité. Même si on est déjà mort… Ces mots il détestait les prononcer avec sa fille. Alors qu’avec les autres il est d’une nature très curieuse pour connaitre les secrets fâcheux des morts de certain qui pourrait paraître gentil aujourd’hui. Cette scène où il fixa sa fille qui perdait la vie en l’espace d’un instant devant ses propres yeux, alors qui commençait à semer involontairement des larmes par dizaines. Lui revenait à chaque fois qu’il pensait à sa mort et celle de cette fille. Mais il se semblait obliger de lui rappeler : … même si on est déjà mort, Amanda. Ce monde est toujours dangereux. Il faut toujours faire gaffe. Je ne sais pas si on peut mourir une nouvelle fois mais je ne veux pas le savoir et je ne veux pas refaire la connerie de t’emmener à ta mort. Et puis ni toi ni moi ne partira d’ici, compris ? Je suis ton père ce n’est pas à moi de partir.

Même s'il aurait préféré que son ton soit doux et explicatif : il n’avait pas pu s’empêcher de hausser la voix. C’était totalement involontaire. Et même s'il lui ferait peur il voulait qu’elle comprenne. Tout lui semblait illogique en fin de compte. De plus ces vrais sentiments étaient sortis. On dit tous que lorsque l’on ait énervé on ne dit pas ce que l’on pense mais tout ça c’est du pipo. C’est sans le vouloir que l’on révèle tout ce qu’on pense et juste après on essaye de se rattraper aussi bien que mal. Du moins c’était sa vision des choses. Et son sentiment d’être coupable de la propre mort de sa fille unique venait de ressortir comme ça vision : involontairement.

Le regard de sa fille lui faisait comprendre qu’elle regrettait ce qu’elle avait dit. Il l’a compris et dans ces moments il ne se reconnaissait plus bien sûr il n’osera jamais lever la main sur elle pour ça il y avait son pire ennemi. Une personne qui peut le soulager et faire assouvir sa vengeance. En évitant les flics bien sur. Quoi qu’il en soit il ne voulait plus de réponse de sa part mais il restait quand même là dans la cuisine. Il c’était bien sur décollé de son mur mais gardé toujours un écart avec elle. En bloquant le passage.

Amanda restait de glace; Elle ne bougeait pas, elle avait les poings crispés et son visage exprimait la colère. En ce moment, la brunette n'avait rien de très angélique, comme à l'habitude. Depuis les dernières secondes, la colère avait bouillis d'une vitesse phénoménal à l'intérieur d'Amanda. À présent, elle se sentait prête à se battre pour montrer à son père qu'elle ne lâcherais pas prise. Après tout, elle avait le droit d'aimer qui elle voulait et ce n'était pas de ses affaires.
Un instant, elle hésita. Est-ce que ça réaction était... exagéré? Son visage irriter par la rage s'affaissa. Oui, elle aimait Nathan, elle l'aimait énormément même, mais de nos jours, les relations qui durent tout la vie/mort se font rare. Elle estimait tout de même que Nathan méritait sa chance.

Son père se mit à lui débouler un autre discours. Au début, elle n'écoutait pas vraiment, mais quand elle entendit les mots, ``on est déjà mort``, la jeune fille eu un pincement au cœur. Elle n'avait jamais vraiment parler avec son père de leur mort, c'était un autre des sujets tabou à ne pas aborder. Entendre ces mots de la bouche de son père lui faisait réaliser qu'il n'y avait justement, plus de raison de s'inquiéter. Jeffrey continua son discours sous le regard menaçant d'Amanda, qui n'appréciait pas du tout le fait qu'il hausse la voix. Elle savait que son père était inquiet à son sujet, met il ne pouvait pas comprendre qu'elle était heureuse. Pour la première fois depuis sa mort, elle était heureuse et sa lui brisait le cœur d'entendre son père lui interdire de l'être. Son regard se dirigea vers le sol, lui donnant l'aire d'être désolé, mais en réalité, elle ne voulait simplement pas confronter le regard de son père. Elle aurait simplement voulu s'enfuir, mais son père lui bloquait le passage.

Tout à coup, une idée de génie vint à l'esprit d'Amanda. Et s'il rencontrait Nathan, peut-être que ça le calmerait...

-Papa... Est-ce que ça irait mieux si tu acceptais de le rencontrer? Pour un diner par exemple.

Le regard d'Amanda n'avait toujours pas bouger. Elle ne voulait pas voir la réaction de son père, elle avait peur. Elle espérait seulement qu'il accepte. De cette façon, il pourrait voir à quel point Nathan était un garçon extraordinaire et qu'il n'avait rien d'un manipulateur. Amanda ne voulait que le bien de son père et de Nathan. La seul façon qu'elle pouvait obtenir cela, c'était d'organiser une belle rencontre qui risquait d'être tendue au départ, mais amicale vers la fin. En tout cas, c'est ce qu'elle espèrait.