**Jayden Michael Wellington n’allait pas rester là à rien faire. Il n’était de service au Devil’s Tail, le bar où il était le propriétaire et la simple pensée de savoir qu’il pouvait pleurnicher sur sa rupture avec Holly M. Westley le rendait complètement fou. Le brunet vivait toujours dans le même bloc appartement que la rouquine et il avait besoin de l’oublier, au moins pour un moment. Le brunet ne méritait sans doute pas ce qu’il lui arrivait. Mentir à Holly n’avait pas été un bon choix, mais pour l’homme, son but premier avait été de la protégée et surtout de passer à autre chose. Que ce soit pour Holly ou pour n’importe qui d’autres, il n’avait jamais parler de sa femme Amy qui était toujours en vie, de ses escroqueries, de ses vols et de sa vente de drogue. Tout cela était du passé, il avait une nouvelle vie, c’était bien le cas de le dire. Il était mort aujourd’hui et pour rien au monde, il se devait de conserver ce statut qui lui appartenait. Amy était morte aujourd’hui et la belle rousse avait tout découvert. Jay était désemparé et ne savait plus du tout où se cacher. Holly avait mis fin à leur relation à l’aide de son poing, mais la douleur n’avait été guère provoquer par ce choc au visage, mais par la situation qui suivait l’impact. C’est alors que Jayden fit un saut au bar pour aller se prendre une bouteille de Whisky qu’il déroba dans l’arrière boutique pour se rendre jusqu’au tunnel blanc qui le conduit jusqu’au monde des vivants. Là, il aurait la paix, c’était une chose certaine. Le brunet marchait donc tranquillement, ne sachant pas vraiment où il était tombé dans cet univers si frais. Il sentait l’air lui monter à la tête et cette sensation était pour Wellington très révélatrice. L’homme pouvait voir par les écriteaux du centre-ville qu’il était au États-Unis, c’était un fait, mais quel ville, il n’en savait rien. Le brunet longeait donc calmement le long des magasins avec sa bouteille à la main, s’envoyant quelques gorgées de temps à autres. Jayden ne savait plus ce qui était important pour lui. Il aimait Holly, c’était un fait, mais en valait-elle vraiment la peine ? Il ne savait plus. Une année s’était écroulée depuis qu’ils étaient en couple et la vie s’était avérée magnifique. Il n’y avait presque pas de prise de tête et l’ambiance virevoltait de joie et d’humour, ce n’était pas un signe qui lui démontrait que c’était la personne pour lui ? Jay soupira alors pour ensuite prendre place près d’un petit magasin de vêtements, il regardait donc les gens passer devant lui pour ensuite se mettre à hurler.**

Je vous emmerde tous !

**Bien sur, pour le brunet, personne ne pouvait l’entendre. Les vivants n’avaient pas la possibilité de discuter et voir les morts, contrairement à une espèce de bande de médium, mais il savait bien qu’ils ne courraient pas les rues de chaque ville du monde. La population était très faible et c’était sans doute mieux ainsi. Il n’avait pas envie de discuter avec un vivant à ce moment même. Jayden prit donc une gorgée de sa boisson à la bouteille même.**

Il voulait voir ce qui était advenu de ce monde, de ce pays qui lui avait donné et retiré vie, il voulait voir si le sang coulait toujours sur les terres glaciales et austères des Etats-Unis d’Amérique, est ce que ces gens continuent de semer la mort sans regret ? Ets-ce qu’ils se rendaient enfin comptent qu’ile se leurraient la face ? Amadéo, c’était un fils prodige, il aurait pu faire si grand aux yeux des tous, il a été une grande déception, ils ont tout fait pour le détruire, il a voulu se protéger de ce mal, il ne voulait pas qu’on le touche, il se souvenait encore de ces nuits enfermé dans la réserve des bombes, il faisait si froid la mort ne voulait pas venir jusqu’ ce qu’on lui ouvre la porte un petit matin par hasard, il aurait pu y rester mais le destin a fait qu’il devait encore souffrir ; et ils riaient tous de lui, le minable il ne c’était douté de rien, mais eux n’avaient pas vu venir sa vengeance. Il les haïssait, il détestait tout le monde, de minables être rampants aux pieds de leurs si belle maison blanche, des marches somptueuses foulaient par un homme, un homme qui mettait en jeu la vie de tous jour après jour, il s’en fichait, il laissait le destin au hasard… Et sa douce, elle n’était toujours pas là, il l’a cherchait partout, entre terre et ciel, peut-être était-elle perdu, peut-être le fuyait-elle, lui il la cherchait comme si sa vie n’avait raison de rien sans elle, et il ignorait comment la vie basculerait s’il la retrouvait… Elle était folle, comme lui. Alors il la cherchait encore, dans la ville de Manhattan, il avait parcourus bien des terres sans jamais la trouver, personne ne pouvait l’aider, il était seul et il s’emprisonner dans cette solitude, une quête quasi irréalisable, il murmurait dans son sommeil son nom pour qu’elle revienne…

Rien n’avait changé, les gens étaient toujours pressés, ils dépensaient leurs argents sans compter en faisant chauffer les cartes de crédits pour se retrouver agonissant sous les dettes, ils passaient devant les SDF sans même leurs accorder un regard ou alors emplis de mépris les laissant à leurs supplice de la pauvreté… Amadéo voulait crever les yeux de ce monde pour qu’il cesse de voir ses horreur, il avait toujours crus bien faire, oui il avait tué des gens, brisé des vies, détruit des familles, choqué des millions d’individus à travers le monde, oui il avait trahis, menti, déçut et mal agi, c’était un moins que rien qui avait sombré dans l’oubli… Il caressait le sol de ses pieds fatigués, où allait ‘il ? Nulle part… Il n’avait nulle part où aller, il en faisait rien de cette vie dans la mort, il n’avait nulle endroit où se loger, il était seul au monde, il errait, une vrai âme en peine, les autres morts le fuyaient, comme si sur ça tête était inscrit les mots : terroriste d’al qaida, les gens ne voulaient pas comprendre, Amadeo faisait peur, son regard noir, ses délires de psychopathes effrayait les autres… Il perdait parfois les pédales, c’était si durs, il avait vécu dans un monde que personne ne voyait, il voulait tout oublier, et quoi de mieux que la folie pour oublier ? Perdu, il marchait, les gens autours de lui ne le voyaient pas, il était si seul…

Puis tout à coup, quelqu’un se mit à hurler de toute ses forces, un ivrogne aucun doute dessus, il envoyait tout le monde se faire voir, et pourtant personne ne se retournait, comme s’il n’était pas là, ils continuaient leurs chemins, alors qu’il était là en plein milieu du passage, l’air désarmé, abattu… Il me fit penser aux camarades devant la mort… Amadéo s’approchais de lui, qui était cet homme que nul ne voyait, il passa à coté de lui, cet homme qui devait avoir autant l’alcool que d’hématie dans le sang, je me retournais derrière son dos, quelle douleur le monde lui avait ‘il fait subir à celui la ? Jusqu’où ira cette société sans foi ni loi ? Son regard sombre se posa sur ce jeune homme, cela faisait si longtemps qu’il n’avait parlé à personne, les morts, ils refaisaient leurs vies, Amadeo non, il n’avait pas cela, il n’avait pas su gouter aux bonheurs de la vie, toujours plus de déceptions, toujours plus de douleurs, jamais de joies, jamais un sourire, c’était ça, le résultat d’une existence maudite.

- Arrêtes de boire tu parles au vide…

Amadeo c’était doucement retourné après cette courte phrase, il ne s’attendait à ce qu’on lui réponde, il était habitué au silence de la mort, il portait toujours cet habit de militaire, les couleurs de la guerre tachaient encore ses yeux et son esprit...

**Jayden Michael Wellington était assis devant la vitrine d’un grand magasin, ne s’occupant même pas des gens qui passaient. Il n’avait plus la tête à l’amusement en ce moment même, sa vie était devenue si difficile qu’il ne pouvait même plus se regarder en face. L’alcool était un bon moyen pour lui d’oublier tous ses problèmes, mais combien de temps resterait-il dans cette solitude ? Sans qu’il ne le sache vraiment, Jay avait tombé à New York, plus précisément à Manhattan. L’homme n’avait jamais mis le pied dans cette grande ville Américaine avant ce jour, mais cela ne semblait pas l’importuner. Lorsqu’il avait besoin de solitude, il choisissait une destination au hasard à travers le monde pour être seul et ne penser à personne d’autre que lui. Cette fois-ci, il avait fait le choix de venir accompagner de sa bouteille de Whisky, ce qui lui faisait le plus grand bien. Hurler devant toute cette peuplade de gens, tous bien vivant lui faisait le plus grand bien. Il avait besoin de faire ce genre de chose ,d’hurler à tout casser et que personne ne puisse l’entendre. Même si il aurait frapper un de ses passants, rien ne se serait produit. Il continuerait son chemin sans dérangement et c’était quelque chose que Wellington trouvait très stupéfiant à voir. La vie après la mort était très différente de ce qu’on lui avait dit lorsqu’il marchait lui même sur la Terre. Voir le monde de ce niveau lui démontrait combien il était mieux mort, même si aujourd’hui, Holly avait mis un point final à leur relation et qu’il en avait été la cause première. Le brunet cicatrisait encore du coup de poing qu’il avait reçu au visage, la marque avait été là quelques jours, mais maintenant, elle s’était envolée complètement, ce qui lui plaisait bien. C’est après avoir hurler qu’il leva sa bouteille pour en boire une autre gorgée. L’homme ne ressentait même plus la puissance de sa boisson, le liquide passait si facilement qu’il se disait presque que c’était un verre d’eau tout simple. Après un moment, un homme s’arrêta devant lui. Jayden arqua un sourcil et leva la tête vers le haut, voir si il n’était pas en train de regarder la vitrine en face de lui, mais ça n’avait pas l’air vu qu’il s’adressa à lui personnellement. L’homme recula d’un pas, assis maintenant plus loin sur les marches du grand magasin pour lever les yeux plutôt lentement, mais avec surprise.**

Non, mais Merde ! Tu me vois vraiment là ?

**Jayden fit ensuite une grimace et ferma les yeux durant quelques secondes avant de les re-ouvrir à nouveau. Il fixait l’homme qui lui avait adressé la parole avec un regard constant. Wellington avait peut-être abusé de la bouteille, mais il savait que cet homme lui causait présentement. C’était sans doute un mort, il n’en avait pas croisé souvent lorsqu’il venait dans ce monde où l’air était si fraîche. Michael plissa les yeux pour dire finalement.**

Tu dois être mort, c’est sur !

**Dit l’homme avec un faible sourire. Il tendit alors la bouteille au bout de ses bras en regardant l’homme qui semblait être beaucoup plus loin qu’il ne pensait, mais c’était sûrement une illusion provoquée par l’abus de Whisky.**

Tu en veux mec ?

Amadeo regardait le jeune homme et sa face fatiguée, l’alcool avait déjà fait son boulot sur les connexions synaptiques de cet inconnu car il lui demanda si c’était à lui que le brun parlait, celui-ci soupira, certaines personnes restaient tout autant lamentables même après la vie, partager entre dégout et pitié envers cet individus, l’ancien vivant qu’était Amadeo fini par se laisser gagner par la lassitude. Des hommes comme ça, il en avait vu dans sa jeunesse à New-York, dans cette ville même, des individus qui noient leurs chagrin avec la bouteille ou le drogue, tout les moyens étaient bons pour ne pas assumer… Il avait lui-même été aussi bas que ça, il avait plongé avec Eileen, les souvenirs d’une vie de débauche à ses cotés, cette fuite de la réalité, ce refus de la fatalité, il n’y avait rien de pire que cette dépendance, cette vie de moins que rien, et il avait tout arrêté en entrant à l’armée, peut-être le seul point positif qu’il gardait de cette vie passé, oui c’était elle qui l’avait sauvé de la dépression, qui avait remplis de son cœur de haine pour faire fuir la tristesse, le bourrage de crane comme quoi ils étaient des héros, il crachait dessus, sur la fausse liberté des gens, la fausse confiance… Il avait pitié d’eux, ils se contentaient de leurs conforts, ils boudaient ce confort car ils ne roulent pas en merco… Puis Amadeo fut extrait de ses pensées, lui qui pensait que cet homme était tellement plein qu’il serait incapable de raisonner, voila qu’il sortait une phrase d’une intelligence si… Supérieur… J’étais mort… Pour une fois il souriait, ce n’était peut-être pas un sourire amicale, c’était plutôt railleur comme sourire, mais c’était un sourire tout de même, le regard sombre et froid du jeune homme se posa sur cet individus grimaçant sous l’effet de l’alcool, s’il se voyait probablement mourrait-il une seconde fois, mais cette fois ci, de honte. Il ne savait pas pourquoi il était mort et il ne s’en intéressait guère, il ne voulait jamais parler de sa vie, de sa propre mort, il ne pouvait pas en parler, c’était trop compliqué, trop dangereux à faire partager. Et puis qu’en avait-il a faire de l’existence de ce pathétique personnage ? Il n’y avait qu’une chose qui comptait vraiment, retrouver Eileen. Où était-elle ? Pourquoi partout où il allait il n’avait su la retrouver ? Il détourna le regard vers l’horizon, les gens marchaient le bousculer sans même le voir, sans même qu’il ne bougeait d’un poil, un enfant traversait son corps invisible sans même s’en rendre compte… L’inconnu m’adressa la parole à nouveau, un faible sourire sur les lèvres, me tendant sa bouteille de Whisky, il louchait et tendait cette bouteille dans le vide… Difficile de faire des liens avec les gens, surtout avec un ivrogne… Du moins c’était l’opinion actuelle que portait Amadeo sur l’homme…

-Donne…

Il s’approcha de lui, prit la bouteille entre ses doigts « mec », cela faisait longtemps que personne ne l’avait appelé ainsi, habituellement c’était « bouffon », et toutes ses jolies petites appellations si agréables à entendre… Et l’inconnu allait vite comprendre pourquoi, Amadeo était absolument ce type de personne absolument insupportable et cruel. La personne avait qui on ne voulait pas spécialement être ami, l’alcool, un sacré trompe l’œil. Le jeune fou porta la bouteille a ses lèvres en bu quelque gorgée avant de la balancer au loin avec son contenue et l’entendait se fracasser par terre, il saisit le type par le col et lui disait un léger sourire sur les lèvres absolument sadique

-Dis moi, ta mère ne t’a jamais appris à ne pas causer à des inconnus on dirait ?

Il souriait encore, cette folie effrayante dans le regard, il n’avait plus peur de rien, personne ne pouvait s’approcher de lui, il ne voulait pas d’amis, il avait tant souffert, il ne faisait que ce protéger d’une souffrance certaines… Il ne voulait pas répéter l’histoire, la souffrance de les voir mourir un par un, il ne pouvait pas laisser ses sentiments le faire de nouveau souffrir, il devait se montrer plus fort que les autres, il n’avait pas le droit d’être faible car il devait la retrouver, il ne pouvait pas vivre comme les autres, plus jamais. Personne ne pouvait comprendre, la folie l’avait emportait le menant dans une quête qui ne fera que le détruire d’avantage…

**Jayden M. Wellington continuait à engloutir sa bouteille dans la solitude la plus sereine qu‘il pouvait l‘avoir. Sa vie n’avait jamais été facile, mais depuis que Holly l’avait laissé, il commençait à se demander ce qui l’importait le plus. L’homme avait quitté la résidence de ses parents, deux êtres ignobles et alcooliques lorsqu’il était un enfant, il avait parcouru les rues pour acheter et ensuite vendre de la drogue. Wellington était un nom que tout le monde connaissait dans les rues et qu’il fallait se méfier malgré tout. Le brunet pouvait être sympathique avec certains, mais lorsque ce n’était pas le cas, il savait jouer les dur et la plus part du temps, c’était de lui qu’on avait peur. Le drogué avait longuement volé et arnaqué des gens, ce qui lui avait causé la mort une dizaine d’année plus tard. L’homme croyait bien que tout était terminé depuis longtemps, mais un homme à la conscience lourde se rappelait bien de lui et de ce qu’il lui avait fait subir. Il cambriola alors sa propriété où il vivait avec sa femme pour lui enlever la vie à coup de fusil, laissant sa femme seule dans sa souffrance. Revenir parmi les vivants était lourd pour la plus part des gens, mais pour Jay, il pouvait s’évader sans problème. Souvent, il ne rencontrait aucun mort qui éraient dans les rues, donc lorsqu’il faisait une rencontre, il se contentait d’aller vers eux et d’aborder une approche amicale ; Wellington aimait malgré tout la compagnie des gens. Le brunet observait donc l’homme devant lui avec un petit sourire. Il lui avait proposé sa bouteille, bien que si il la terminerait, il aurait plus rien à boire, mais malgré sa dose de sympathie, l’inconnu ne sembla pas la prendre à l’amiable. Il se jeta directement sur lui après avoir fracasser sa bouteille sur le mur de l’immeuble voisine. Le coeur du brunet battit d’un coup sec pour regarder l’homme terrifié. Il ne comprenait pas toute suite ce qui se passait. Ce mort avait agis plutôt rapidement et la consommation d’alcool que Jayden avait pris avant de venir ici lui donnait l’impression que tout ce passait encore plus lentement. Il ferma les yeux pour essayer de se reprendre, sentant son corps se lever et s’écraser contre le mur de brique. Son cou lui faisait mal, mais il réussit quand même à respirer et parler. Il dit alors.**

Non, mais tu es malade ! J’tai rien fait ...

**Jayden dégagea alors son coude pour se libérer de l’emprise de cet homme. Il retomba sur ses pieds, pencha la tête et lui balança son poing directement dans la mâchoire. Wellington n’avait aucunement envie de ce genre de problème, surtout pas en ce moment. Il avait déjà reçu deux coups de poings à la figure ce mois-ci, c’était bien en masse. Le barman serra les dents en fixant l’homme pour lui dire sur un ton plutôt brusque et fort.**

Et toi, ta mère elle n’a pas dut t’apprendre grand chose non plus !

**Le brunet serra les dents. Il fixait l’homme près à intercepter un coup, si il voudrait se venger de celui qu’il venait de lui donner. Après tout, ce que l’homme lui avait lancé était vrai d’une certaine manière. Jayden n’avait jamais été proche de ses parents et il ne les voyait plus du tout depuis qu’il avait quinze ans et ils ne s’étaient jamais comportés comme de vrai parent de toute manière. Wellington n’avait guère prévu ce genre de problème en choisissant de venir relaxer dans le monde des vivants. Il aurait sans doute du choisir une autre ville...**

Amadeo sentait un léger gout de sang dans sa bouche, il releva son regard ténébreux vers l’homme en question, il ne fallait pas vraiment chercher la bagarre avec Amadeo parce qu’il chercherait toujours à répondre même s’il doit en mourir, d’ailleurs, ne l’était ‘il pas déjà ? Et quel animal pourrait ‘il se réincarné ? Un animal sauvage sans foi ni loi probablement… Ou alors un misérable cafard comme il l’était aux yeux de tous… Il fit tout de même un pas en arrière, l’inconnu lui parla alors de ses parents, ces deux imbéciles qui se complaisaient dans leurs richesse dégoutantes ! A oui, Amadeo les détestaient plus que tout ; ce n’étaient que deux rapaces qui avaient voulut faire de lui l’héritier parfait de leur fortune basé sur le malheur d’autrui, il avait mit du temps pour comprendre quelle genre d’individus étaient ses parents. L’homme se souvenait encore de la déception sur leurs visages quand il était partit avec elle, et il s’en était pas mal moqué, il se rappelait de leurs efforts en vain pour qu’il ne s’engage pas dans l’armée, il se souvenait de leur présence quelques heures avant son exécution, sa mère sanglotante priant qu’on ne tua pas son fils unique. Mais les armée n’ont fait que leurs travails comme des moins que rien, ils obéissent et obéiront toujours. Amadeo fut tiré de ses pensées, le regard posé sur ce ridicule personnage qui se tenait là, il se préparer à retenir un coup, il était tellement ivre qu’une pichenette le ferai tomber sur le cul, nous étions en droit de nous demander par quel miracle il parvenait encore à tenir sur ses deux jambes, les individus parfois nous surprennent ; Amadeo fusilla ce débris de l’alcool du regard ; probablement quelqu’un de normal aurait voulu savoir pourquoi s’infligeait-il tout se mal ; ce n’était rien dire qu’Amadeo s’en fichait complètement, tout ce qui comptait c’était la retrouver, et il savait qu’il continuerait de la chercher même une fois qu’il l’aurait trouver, car il ne pouvait rien faire d’autre, rejeté de quasiment tout le monde, la solitude nourrissait sa folie et il s’y noyait avec complaisance… Imaginez une vie, la sienne, où la notion du temps n’existe plus, il ne savait pas depuis combien de temps il était là ; cela faisait 4 ans qu’il était mort, et il n’avait pas évoluer depuis le premier jour, chaque fois qu’il ouvraient les yeux sur ce monde écœurant, il pensait qu’il venait de mourir, il n’avait pas d’amis, personne ne le comprenait, il n’avait jamais réussit à s’intégrer finalement malgré les effort d’une jeune femme, comment avait ‘elle réussit à l’approcher de la sorte ? Parfois il faisait usage de la violence, la peur qu’elle lui fasse du mal probablement. Les gens avaient peur de lui, mais ils n’imaginaient pas la peur qu’il avait d’eux, les gens sont dangereux, il devait se protéger… Cet homme était une menace pour Amadeo, il devait agir contre lui, il ne pouvait laisser personne le nuire. Il s’approcha alors de cet inconnu et lui disait d’une voix calme

- Tu es venu pour te venger Harry ?

Oui, il nageait dans le délire le plus total, il ne distinguait plus rien de ses amis, ennemis, visages inconnu… Il avait complètement perdu les pédales et prenait ce pauvre alcoolique pour un imbécile de l’armé Américaine qu’il avait mené à l’abattoir grâce à un plan diabolique que seul les esprits dérangé pouvaient élaborer. Il bouscula le jeune homme qui tient tout de même par miracle sur ses deux jambes, mauvaise journée pour Jayden que d’avoir croisé le chemin d’Amadeo.

hj: désolé du retard et de la nullité de ce rp --'

(HJ: Il est parfait ton poste )

**Jayden Michael Wellington n’avait pas prévu de se retrouver en face d’un psychopathe dans son genre en venant boire sa tristesse ici même. Il n’avait pas fait le choix de sa destination et ne savait même pas encore où il pouvait bien avoir tomber. Il était au États Unis, c’était un fait, mais dans quel coin ; sans doute une grande ville comme Los Angeles, New York ou Chicago, mais il ne pourrait pas savoir dans quel il était tombé. Il avait seulement envie de solitude à travers un amas de population qui ne pouvait ni le voir, ni lui parler. Il ne voulait pas être au calme, ça, il connaissait déjà pas mal d’endroit où il pouvait le retrouver dans le monde des morts. Jayden avait tendance à aller se réfugier dans divers endroits pour avoir la paix, même si la plus part du temps, il tombait directement en face d’un inconnu, comme la fois dans un petit lac en forêt avec Abby Drew. Wellington se sentait toujours attiré par les gens, comme si il serait une aimant et dès qu’il cherchait la solitude, un être inconnu tombait directement sur son chemin. Pas qu’il n’était pas sympathique, Jayden était très sociable et il aimait la compagnie des gens à l’habitude, mais quand ça tombait dans des situations comme aujourd’hui, il ne cherchait que la paix, ce que ce cinglé ne sembla pas comprendre. Ce fou était mort, c’était un fait, sinon il ne pourrait pas lui parler et du même coup, Wellington pouvait bien le sentir juste à sa présence qui semblait étrangement différent que tous ses gens qui marchaient dans les rues en parlant, en riant avec un tas de sac de courses en main. Ce brunet était peut-être un meurtrier qui avait mis fin à ses jours après avoir tué une dizaine de personnes ou un truc du genre, parce qu’agressé quelqu’un dans la rue comme il venait de le faire n’était pas très civilisé. De plus, Jay avait la tête en bouillit, ce qui était provoqué par l’abus de Whisky dont il n’avait même plus la chance de boire. Jay sentait encore son cou lui faire mal, mais il savait comment affronter la douleur. Il avait vécu dans la rue assez longtemps pour savoir ce que s’était d’être fort. Il s’était battu et avait attaquer souvent des gens. Il était un dur à cuir et Wellington le savait bien, mais aujourd’hui, bien qu’il avait beaucoup changé, une part du passé remontait à la surface comme à chaque fois qu’il tombait face à une situation critique comme celle-ci. Jayden serra les dents, voyant bien que son coup avait atteint l’homme, en voyant le surplus de sang qu’il avait sur le visage, mais Michael n’était pas près à continuer la bagarre, si Amadeo était là pour se venger à nouveau, Jay savait ce qu’il devait faire, mais pour le moment, il resta tout simplement sur ses gardes. La phrase de l’homme fit bien rire Jayden, il éclata de rire même. Il n’avait plus rien à boire et il était seul à travers une ville qui lui était complètement inconnu dans un monde où il ne vivait même plus.**

Tu crois vraiment que c’est moi qui est venu pour ça, c’est toi, le salaud qui s’est jeté sur moi sans aviser ! Je t’ai partagé mon Whisky et tu l’as lancé ! Je veux pas de problème mec, mais quand tu m’attaques, je riposte !

**Dit Jayden en levant les mains dans les airs comme si un voleur pointerait son arme devant lui. Wellington cracha alors sur le sol et regarda à nouveau l’homme, restant sur ses gardes avant tout.**

Tu me veux quoi au juste ?

Amadeo était fatigué, fatigué de chercher sans relâche, un visage qu’il avait tant rêvé qu’il avait fini par en oublier les traits… Oui, Ellen, c’était elle le tourment de sa vie après la mort, une vie, non, seulement la mort. Il était resté à l’état de déchets, rien de plus… Il se décomposait peut à peu mentalement pour devenir cette espèce d’énergumène à moitié cinglée… Il n’écoutait même plus ce que disais cet alcoolique de service, il posa son derrière sur le rebord d’une vitrine, endroit o était assis le jeune homme précédemment… Howard fixait cet homme, il n’avait rien fait certes, en regardant un peu mieux, il se rendait bien compte qu’il c’était trompé… Trompé sur quoi ? Il ne savait plus vraiment, ses délires étant passagers, il lui arrivait parfois d’oublier ses délires, où était-il, ça il le savait… Nulle part, loin d’Ellen, femme qu’il ne retrouvera jamais, le désespoir avait envahis Amadeo comme la mousson envahis l’inde… Le temps passe et l’on ne fait attention à rien, les gens qui nous entourent ne sont plus que des êtres insignifiants qui vous abandonnent tour à tour… C’était ce que je pensais en général, Amadeo pensait que les gens ne cherchaient plus à se battre, qu’ils s’imitaient les uns des autres, suivant le même chemin, celui de la mort, et pourtant il s’en fichait pas mal de tout ça… Il ne ressentait rien, il se sentait comme une coquille vide, il était mort… Et pourquoi faudrait-il une raison ? Les gens cherchent toujours des explications, pourquoi la terre tourne t-elle autour du soleil ? Pourquoi les femmes et les hommes sont se qu’ils sont ? Est pourquoi est-ce qu’on aurait besoin de comprendre ses choses là, ne pouvons nous pas nous contenter du présent ? Non, Amadeo ne voulait pas de présent, il voulait le passé, il voulait une seconde chance, il voulait sauver la vie d’Ellen, il voulait s’enfuir avec elle et oublier tout le mal que le monde lui avait fait… *La vérité était toujours différente, mais il n’y a pas de vérité, le mensonge domine, et nous humains, prônions le mensonge avec ardeur…* C’était ces idéaux du passé, les idéaux d’Amadeo n’étaient plus rien aujourd’hui, il c’était résigné, la solitude, son seul refuge, il refusait de lutter contre les autres, il préférait s’isoler, c’était si simple… *Les hommes cultivent les mensonges, au point qu’ils finissent par se mentir à eux même… Ou était là vérité ? Il n’y en a plus malheureusement…* C’était sa conclusion sur le monde… Un monde basé sur le mensonge, un monde honteux duquel il ne voulait pas faire parti… Ne dit-on pas que la mort est le repos éternel ? Pour lui, c’était devenu un cauchemar infini…

- Rien… Files…

Oui, il ne cherchait rien, ne voulait rien, il courrait après un objectif insensé, il devait vivre, passer à autre chose? Personne n’était là pour le lui dire, alors il s’enfermait dans cette spirale de la folie et au final il s’y était trouvé comblé…

hj: ahahahahahaha non ce n'est pas un mirage j'ai bien répondu -out- '

**Jayden n’arrivait pas à comprendre quel était le véritable but de l’homme. Après tout, il n’avait pas chercher ce genre de contact. Il avait fait son possible pour rendre la vie du jeune homme la plus sympathique. Wellington attendait rien de la vie. Il vivait un calvaire en ce moment avec Amy qui avait refait surface et la fin de sa liaison avec Holly. Il ne voulait qu’être seul ou sinon de discuter avec quelqu’un de calme qui ne faisait pas tout un plat inutilement. L’homme avait besoin de tranquillité et ce ne semblait pas être perdu dans ce monde de fou qu’il le trouverait. Il s’était dit à la base que d’être dans une grande ville comme celle-ci où il y aurait que des passants qui n’arriveraient pas à le voir, ça lui donnerait la sensation qu’il recherchait. Jay était situé en face de Amadeo sans savoir quoi dire ni quoi faire. Cette situation avait déjà bien dégénéré. Son cou lui faisait toujours mal. Il passa sa main sur celui-ci, mais au moins, toute l’alcool qu’il avait ingéré plus tôt lui avait permis de camoufler un peu la douleur. Le jeune Wellington fixait toujours l’homme jusqu’à ce qu’il lui apporte une seule réponse. Il lui dit de partir, ce qui sembla une bonne idée. Il n’avait pas envie de rester encore en compagnie de ce salaud. Il avait déjà assez de problème dans sa vie sans devoir en ajouter. De plus, il n’avait plus rien à boire, donc rien ne le poussait à rester ici. Le coin où il était assis était asperger de liquide et de la vitre trainait sur le sol de béton. Jay soupira et serra les dents avant de répondre à l’homme devant lui.**

C’est ce que je vais faire alors, passez une belle journée chef ! ... Arf !

**Dit l’homme en roulant les yeux. Mouvement qui suivit celui de ses talons. Jayden M. Wellington marcha donc jusqu’à une petite épicerie il alla dérober une bouteille de Whisky, pour remplacer celle qu’il venait de se faire voir éclater sur un mur. Il ne connaissait pas cet homme, mais une chose était certaine. Si il venait à le recroiser, il préférait l’éviter. Jayden n’avait pas peur des gens habituellement, mais une partie de l’homme l’avait choqué un peu. Il ne savait pas ce qu’il avait fait dans sa vie, mais une chose était certaine. Il n’avait pas désiré rester plus longtemps auprès de lui. C’est donc dans un petit parce qu’il termina la bouteille en question avant de rentrer chez lui, le soir venu. Wellington se glissa sous la couette sans faire de bruit, se demandant ce que la suite des choses allaient lui offrir, maintenant qu’il n’avait plus rien ni personne pour l’appuyer.**

TERMINÉ & VERROUILLÉ