CINEMA

**Lindsay fut contente de constater que le copain d' Alice avait décider de tenter quelque chose, car elle commencait a avoir du mal à rester concentrer sur la situation, elle avait de peine et de misère réussit à tirer le rouquin derrière le comptoir, à présent c'est genoux claquait pratiquement l'un contre l'autre. La noir avait de plus en plus de mal à comprendre ce qui se passait, comment une personne pouvait décider de tirer partout et de tuer tout ce qui bouge? La noir resta accroupit en ne manqua aucun mot de ce que Red disait à Aaron qui était rester silencieux et terrorisé. Bien sur! Les sortits d'urgences, c'était la une chance incroyable! En essayant de contrôler les tremblements de ses mains, Lindsay se leva sans discuter et suivit Alice et les deux frères. Livingston ne jetta pas un seul regard derrière elle, ou était le tueur fou, qui venait de tirer quelque seconde plus tôt sur une femme! Lily se concentra sur chacun de ses pas afin de ne pas tomber, ce qui serais le bout de la malchance.**

Extérieur


Sandy Catalano se revoit encore, il y a à peine dix minutes, assise au volant de sa petite voiture, avec son fils Elliott à l'arrière. Il n'avait pas été agité aujourd'hui, et sa mère lui avait promis une surprise en guise de récompense. Elle ne se considérait pas comme une bonne mère, dans la mesure où elle savait qu'il lui manquait quelque chose pour être parfaite : un père à son fils. Une présence masculine. Mais elle n'arrivait pas à avancer et à oublier sa vie passée. Bizarrement, Sandy avait l'impression de ne pouvoir donner à son fils que de l'amour. Mais quel amour … Elle vouait sa vie – sa mort ? – à lui. Elle faisait absolument tout pour lui. Parce qu'il ne lui restait que lui de sa vie d'avant …
Mais voilà qu'elle se retrouvait devant ce supermarché où une prise d'otage venait d'avoir lieu. Elle lança un regard autour d'elle ; il y avait un attroupement de personne qui faisait presque la queue pour savoir ce qui se passait. Sandy entendait les « on ne peut rien faire, il faut attendre » ainsi que les réponses évasives des policiers. Elle fronça les sourcils, soudainement inquiète de ce que pouvait entendre Elliott. Ce dernier était un enfant très agité, ne comprenant pas toujours très bien dans quel monde il évoluait, ni d'où il venait techniquement, et encore moins qui était son père et où il se trouvait. Sandy ne voulait en aucun cas qu'il ne connaisse d'autre traumatisme. C'était déjà assez dur pour eux-deux, ces deux êtres abandonnés mais pourtant ensemble.
Elle prit la tête de son fils et la plaqua contre son ventre, de façon à ce qu'il ne soit pas trop occupé à écouter les conversation autour d'eux, et encore moins à analyser les visages soucieux. Sandy, de cette manière, put sentir un tremblement stimuler le corps d'Elliott. Elle en ressentit alors toute la peur. Parce qu'Elliott, bien qu'il soit un enfant troublé, était très intelligent et doué en analyse. Elle murmura, juste assez fort pour qu'il puisse l'entendre : « N'ai pas peur, je suis là ». Elle aurait aimé lui dire qu'ils allaient s'en aller, rentrer à la maison, se regarder un dessin-animé et commander des pizzas, mais elle ne pouvait pas s'en aller ainsi. Parce qu'il y avait sûrement des gens qu'elle connaissait à l'intérieur.
Et qu'en étant ainsi, avec les autres, elle ne serait pas chez elle, seule, à se remémorer sa vie d'avant, à se faire souffrir presque volontairement …

Évidemment Red n’avait pas même réfléchi avant d’embarquer son frère dans une telle situation ; ils étaient liés par le même sang et était donc normal qu’ils se protègent l’un l’autre, bien qu’Aaron n’était pas du tout le genre d’homme à tirer profit d’une situation de la sorte…mieux valait remercier les dieux qu’un des deux ce soit ramasser avec un maximum de courage, sinon ils auraient bien fini par croupir attacher l’un à l’autre…
Jared attrapa donc la main de sa copine qui commençait inévitablement à craindre le pire; il remarqua quelques larmes perler sur ses joues habituellement roses, maintenant il comprenait ce que c’était ressentir de la compassion; jamais auparavant il n’aurait crût sentir un truc de ce genre, encore moins pour une jeune femme, mais là, à ce moment précis, il eut une forte envie de la serrer contre lui, de la prendre dans ses bras et arrêter le temps, ce qui lui était impossible malheureusement. Red se contenta donc de serrer machinalement la main de sa copine, un peu plus fort, lui démontrant qu’il restait là, à ses côtés.

Le petit groupe gagna donc la première salle de cinéma, lentement pour ne pas brusquer Aaron, Lee le lâcha, puis descendit la petite allée pour finalement se rendre à la porte tant convoitée; qu’il poussa frénétiquement. NON NON NON MERDE ! S’écria avec rage le brunet tout en poussant violement la porte de métal qui ne voulait pas bouger d’un poil; puis il se pencha afin d’examiner ce qui obstruait leur unique chance de survie…rien en vue, Jared donna un bon coup de pied sur la serrure pour finalement se rendre compte que la porte était loin d’être simplement barrée à clés ; quelqu’un l’avait soudée… C’est pas vrai… soupira l’homme avant de courir l’allée au complet et quitter la salle pour se rendre à celle qui lui était adjacente où il répéta les mêmes mouvements ; toutes les portes étaient closes, toutes soudées…il avait prévu son coup ce cinglé… Il nous faut un plan B… expliqua sans confiance le faucheur, tenant un regard particulier à son frère qu’il imaginait déjà en train de s’écrouler…

FRESH OCEAN

**Jayden avait essayé de calmer Alyson, mais il savait très bien que peu importe ce qu’il allait dire, la femme amoureuse se lancerait dans l’aventure pour sauver son mari. Elle n’avait rien à perdre, si elle mourrait, elle avait une deuxième chance, sans doute qu’il y aurait beaucoup plus d’audace chez les captifs avec cette chance. Le brunet baissa les bras. Il regarda Aly avec beaucoup de peur, mais dès qu’une femme parla au tueur, Wellington se dit que c’était le meilleur moment pour amener sa cousine à revenir vers la boutique. Il ne lança qu’une simple « Aly ! » Mais c’était trop tard, elle prit course vers le centre d’achat et lorsque la blonde y entra, Jayden soupira. Il se retourna vers les clients de Fresh Ocean, pour la plus part couchés sur le sol. Il marcha tranquillement dès que Holly aille éteint la sonette et lui dit sur un ton plus détendu.**

Bonne idée.... Et on fait quoi maintenant ? On ne peut vraiment pas rester ici, on est trop dans la ligne de tire de ce cinglé ! J’ai pas envie de vous voir crever ! C’est vraiment de la merde, la politique anti-incendie de ce centre, pas supposé avoir des sorties d’urgence partout... Faut bien qu’il n’en aille pas dans une petite boutique comme ça au centre... Il faudrait peut-être faire diversion. Partons au cinoche ! Il doit bien y avoir une sortie là-bas ? Et si jamais il nous voit, je vais aller m’entretenir avec ce bâtard ! Il doit bien avoir une solution. J’ai déjà affronté pire coté fusillade, je suis certain de pouvoir m’en sortir idem !

**L’homme s’était tout de même penser pour discuter avec les quelques personnes qui s’étaient réparties dans la boutique. Il s’adressait surtout à la rouquine et à la brunette, mais c’était aussi un message pour les autres survivants de la boutique. Jayden ne savait pas du tout ce qui allait se passer prochainement, mais ça l’inquiétait beaucoup. Son coeur palpitait malgré qu’il souhaitait ne pas le démontrer. La femme au cellulaire s’était faite tirée.**

COULOIR

**Le tueur était vigilant. Il savait très bien qu’on pouvait le surprendre, il y avait beaucoup de gens, mais avec la bombe qu’il portait au torse, dès qu’un individu oserait le mettre chao, elle pourrait exploser sans problème. Johnny restait concentrer vers la femme qu’il venait de blesser gravement. Il gardait un sourire et se tourna. Un policier semblait être là pour le faire résonner, ce qui le fit rire.**

Oh, un autre flic ! C’est super, je dirais, même encore mieux comme situation ! Vous pensez peut-être pouvoir me faire gober toutes vos paroles. Même si j’arrêterais en ce moment et que je coopérais, ça ne changerait rien à ma sentence. Je suis déjà mort, pourquoi pas en être ainsi une seconde fois, mais si je meurs, vous y allez ensuite. Donc, très cher monsieur, réfléchissez à deux fois avant d’agir.

**C’est ensuite que l’homme constata de l’action derrière lui. Une femme utilisait ses bras pour tirer sa victime vers le supermarché. McRay ne réfléchit même pas. Il posa son flingue à l’arrière sans regarder et tira 3 coups dans le vide vers le supermarché. Où ses balles s’étaient t-elles loger ? Il ne le savait pas. Il ramena son fusil vers l’avant, retira la gâchette et en ajoutant une nouvelle en moins de deux. Conservant toujours un regard vers Caleb au loin.**

(HJ: Trois coups sont tirés, libre à vous de choisir leur direction. S'il vous plait, utiliser de l'italique pour souligner le texte si vous choisissez l'endroit d'une de ces balles )

Supermarché

La femme que Lusitania avait entre mes bras était lourde. Non pas qu'elle soit grosse mais une femme inconsciente pesait de tout son poids dans les bras de son sauveteur, Lusitania en l'occurrence. Lusitania était presque à l'abris des caisses quand le tueur remarqua ce qu'elle avait entrepris de faire. Alors même que le tueur tirait dans le vide, la jeue policière se sentit soudain tiré en arriere alors qu'une douleur vive se faisait sentir dans sa cuisse. Pensant à un faux mouvement, Lusitania n'y fit pas plus attention que cela. Elle se retourna pour voir que le juge Candel l'avait suivit et que c'était lui qui l'avait tiré à couvert avec la jeune femme inconsciente. Elle prit le temps de respirer pendant que le juge se servait de son gilet pour retenir le sang qui s'écoulait de la blessure de la jeune femme. Il se tourna un temps vers Lusitania, histoire de lui poser une question.

"De quoi vous parlez??

La jeune femme sentit soudain un liquide glisser le long de sa jambe. Lusitania porta la main à sa cuisse, pensant essuyer de l'eau. Mais elle ramena une mAin pleine de sang. Elle comprit alors que de n'était pas un faux mouvement qui avait déclenché la vive douleur dans sa cuisse: une des balles du tueur s'était logée dans sa cuisse gauche. Lusitania ne pur retenir une grimace en voyant cela, l'adrénaline coulant dans son sang l'empêchant de ressentir la douleur. Elle arracha une de ses manches de pull pour faire une compresse qu'elle noua autour de sa cuisse.

Supermarché.

Les flics de cette ville étaient définitivement fous, voilà ce que pensait le juge. Au moment même où il tirait Melle Wendel à couvert, le tireur fou, après une réplique très hollywoodienne, avait tiré à l'aveuglette. Dan rentra la tête dans les épaules, instinctivement. L'instinct de survie, ou autrement appelé instinct de conservation, qui prenait le dessus. Surtout qu'il n'était pas non plus le fou/ brave qui se mettrait sous une pluie de balles... Au moment présent, il était surtout occupé à s'occuper de la jeune femme inconsciente. Il faisait son possible pour la maintenir en vie. Et, pour l'aider, l'hémoragie se ralentissait. Il attendait un peu, mais un énorme soupir de soulagement avait bien envie de sortir, en fait. Son regard croisa celui de la lieutenante de police.

« Laissez tomber... »

soupira-t-il. Ce n'était pas la peine de chercher de midi à quatorze heures. Il ferait mieux de se taire, plutôt que de s'enfoncer pitoyablement et surtout seul. Il fronça les sourçils en voyant Lusitania arracher une manche de son pull. Il comprit alors qu'une des balles tirée à l'aveuglette l'avait touché. Il sentit son sang se glacer, tandis que son regard incendiait le tireur fou. Même s'il essayait de le cacher, il s'inquiétait. Heu, pourquoi d'ailleurs? Enfin oui, elle l'avait carrément provoqué, à leurs "retrouvailles", lui faisant bien comprendre qu'elle n'allait pas lui rendre la vie facile...

« Ca va aller? »

C'était l'usage de demander. Et Dan ne dérogeait pas à l'usage.

CINÉMA

**Bien que Aaron était complètement pétrifié par la situation, il réussit tout de même avec l’aide de son frère à avancer dans le cinéma jusqu’à une salle où il y avait une sortie de secours. Le rouquin restait sans rien dire, à trembler comme une feuille derrière le groupe. Tandis que Red regardait les portes de sorties, le rouquin restait près de Alice, de Lindsay et du reste des survivants qui les avaient accompagnés. Le jeune homme fixait l’horizon et son frère se mit à s’énerver, il quitta la pièce sans rien dire et revint quelques minutes après. C’est alors qu’il s’avança de quelques pas pour fixer ce qui les empêchait de sortir. La soudure que le tueur avait sans doute installer avant de faire la fusillade à l’intérieur du centre d’achat. Pourquoi avait-il choisis aujourd’hui de venir voir un film ? Il ne comprenait tout simplement pas ce qui l’avait poussé à venir. Le film qu’il souhaitait voir n’était pas le plus intéressant après tout. Il souhaitait seulement profiter de ses vacances et dès qu’il avait remarqué la présence de son frère, il aurait du faire comme à son habitude, fuir et rapidement, mais non, il l’avait affronté, il avait rencontré quelques personnes qu’il connaissait et avait même continuer à discuter, bien que la situation était très tendue avec Lee. Cette fois-ci,c’était vraiment la fin pour le rouquin. Il se mit à trembler de plus en plus et se retourna pour dégueuler la totalité de son petit déjeuner sur le plancher du cinéma. L’homme recula, il était blanc comme un drap et s’appuya contre le mur. Il se laissa glisser et écrasa sa face contre ses mains. C’est ensuite que trois nouveaux coups de feu se firent entendre. Il racla sa gorge et se cacha la tête le plus possible. C’est ensuite qu’il se leva sous l’effet du moment. Le rouquin se mit à courir pour sortir de la pièce. Aaron tremblait de plus en plus. Il voyait presque plus tellement il était dans les vapes. Le rouquin poussa violemment la porte, bruit qui résonna dans tout le centre d’achat pour se retrouver au centre de l’accueil du cinéma où on ne voyait plus personne de présent. Tous les gens étaient soit dans les salles où bien cachés à divers endroits. Aaron pausa sa main devant son visage. Il voyait toujours flou, une violente migraine venait de le prendre, tellement le stress l’avait envahis. C’est alors qu’il vit deux silhouettes au loin.**

Fresh Ocean

Tu veux nous faire tuer Jayden ?! Paniqua premièrement la rouquine après avoir repris son calme suite à son cris perçant qui avait dû en traumatiser plus d’un. Holly n’était pas du tout en état de coopérer elle non plus, elle aurait bien pu être à place du tueur à ce moment-même et tout ça n’aurait rien changé… mais plus elle se concentrait sur une manière de se tirer d’affaires, plus elle croyait en l’idée grotesque de son petit ami ; le cinéma, il devait bien y avoir une sortie à quelque part avec toutes ces salles à risques? Forcément. La rouquine lâcha donc un énorme soupir avant de relâcher ses deux bras le long de son corps avec puissant, comme si elle abandonnait son combat. Grouille ton cul et fais pas d’connerie Jay, j’ai pas envie d’me faire descendre une deuxième fois, comme j’ai pas du tout envie que tu joues avec ta propre vie… Dit-elle, les yeux pleins de compassion ; non elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas abandonner sa petite Lee qui l’attendait à la maison, regardant probablement une émission minable qui le faisait sourire; ahh son sourire, comme il lui manquait présentement…

Holly jeta donc un regard en direction du tireur qui venait de peser sur la détente. Cette fois la rouquine n’émit aucun bruit, se contentant de fixer la jeune femme qui voulait sauver la dame au téléphone, recevoir une balle en pleine cuisse… oh oh ca ce corsait maintenant, ce mec perdait inévitablement les pédales et dangereusement en plus… Elle ferma puissamment ses paupières, se concentrant sur ce qu’elles devraient accomplir, elle et sa nouvelle connaissance afin de se sauver indemne de cette tragédie… Ils devraient se glisser le long du mur et marcher plus rapidement possible ( et subtilement possible ) jusqu’au cinéma…ils avaient peut-être une chance. Holly prit une bonne inspiration avant d’hocher minimement la tête, sans émettre le moindre son.

Cinéma

Jared avait une rageuse envie de se tenir la tête à deux mains, il était certain qu’ils finiraient tous par mourir vu les circonstances peu propice à l’évasion… Il fallait être sérieusement cinglé pour commettre un tel crime, surtout de là à venir souder les portes d’un cinéma pour être bel et bien certain que les gens coincés, ne s’enfuiraient pas…

Red fronça les sourcils un bon moment, priant le ciel de Skyline pour qu’on les sortes de là…mais rien à faire, aucune idée ne lui venait à l’esprit. Lorsqu’il rouvrit les yeux, un bruit étrange vint se faire entendre dans la salle écho du petit cinéma malheureusement trop silencieux… Aaron… soupira Lee alors qu’il le voyait régurgiter tout le repas qu’il avait dû manger avant de se pointer dans ce centre commercial merdique…franchement dégouté, Jared referma les yeux et prit une bonne inspiration, ce genre de truc le dégoutait totalement. Puis, lorsqu’il rouvrit à nouveau ses paupières, son frangin avait disparu ; une porte venait de claquer, chose difficile à manquer évidemment.

Instinctivement Red s’avançant, tentant de rejoindre son frère qui allait inévitablement commettre une erreur dans l’état qu’il était, il ne faisait nul doute qu’Aaron n’était pas du tout en mesure de se défendre ou bien de simplement se cacher, non pas à le voir marcher de la sorte, ballotant de droite à gauche… Il poussa donc à son tour la porte bien lourde de la salle de ciné avant de s’approcher un peu plus du comptoir caisse, mais trop tard, Aaron était déjà bien trop prêt de ce putain de tueur… Paniqué il s’approcha d’un pas plus rapide, puis regarda de haut en bas, de gauche à droite un nombre incalculable de fois avant d’enfin trouver une porte sur le bas-côté de l’entrée du cinoche ; venait-il de recevoir un signe de ce fameux ciel qu’il avait quelques minutes auparavant appelé ? Peut-être… Jared s’écria enfin ; Aaron, merde reviens ici! Son but premier n’était évidemment pas de se faire prendre, seulement le rouquin semblait ne pas trop comprendre ce qui se passait… Le faucheur émit donc un autre pas vers l’avant, s’avançant à son tour dangereusement vers le tireur fou, mais remarqua une plaque coller, ou plutôt visée contre le mur ; un plan d’évacuation… il regarda d’un geste éclair le schéma pour la porte qui avoisinait la salle de cinéma puis se colla contre ce mur, appelant à nouveau son frère qui semblait terriblement mal aller… Criss Aaron tu vas t’faire….

COULOIR

**Une des balles qu’il avait lancé au hasard dans le supermarché avait touché la policière, Johnny trouvait ça bien amusant, il en avait une de chao en quelque sorte pour l’instant. Il s’avança vers le policier qui essayait de le défier, mais quelque chose de bien plus amusant se présenta à lui. Un homme, qui semblait en état de choc, s’arrêta au plein centre du cinéma et marcha tranquillement, on tirait qu’il allait perdre connaissance. Le tueur mit une de ses mains devant Caleb comme si il souhaitait l’arrêter. Il leva l’autre et tira en direction de l’homme, la balle tomba directement dans le ventre du rouquin. Aaron tomba sur le sol et le tueur tourna la tête vers Caleb à nouveau.**

Désolé du dérangement, nous en étions où ?

extérieur

Jonathan Williams regarde tristement le centre d'achat. Il savait que sa soeur Linda était en danger. Il ne pouvait pas rester là sans rien faire. Il se mit à penser à la mort de la blonde. Que ferait-il si lui et Cass la perderait pour de bon. Jo serait à terre, déjà que les résentes histoires l'avait beaucoup percuté. Le fermier avait été brulé, son père ne se comportait pas bien avec sa mère et il a risqué de mourir, il y a peu de temps. Il ne pourrait pas recevoir ce choc. il ne s'en remetterait jamais pensa t-il. Il aggripe le bras de sa soeur et dit. Mais... mais... cassie, on ne peut pas rien faire. C'est notre soeur ! Jo regardait le centre en ajoutant une moue triste. Il recula avec les autres membres de dehors. Le policier posa une banderole. Jo remarqua une femme avec son enfant dans une voiture, il souhaitait que cet enfant n'aille pas de parent proche à l'intérieur. Prions... même si dieu n'existe pas... Jo plisse les yeux et prit la main de sa soeur.

Supermarché

Alyson ne manqua pas de faire une chute alors qu’elle pénétrait dans le magasin de produits frais, où son mari devait définitivement se trouver. À dire vrai, quelqu’un venait de lui foncer directement dedans, trop sous le choc probablement elle ne remarqua pas même de qu’il s’agissait réellement ; ce n’est qu’en entendant ses paroles familières qu’elle comprit enfin.

Ma chérie, j’ai eu tellement peur... Vite, viens avec moi ! Ces mots résonnèrent un bon moment dans sa tête avant qu’elle ne réagisse enfin; Alyson cligna une demi-douzaine de fois avant de suivre son doux époux qui la tira jusqu’à l’intérieur. Encore sous le choc la jolie blonde bafouilla un court instant ; elle avait eue si peur pour tout dire…elle sentait ses jambes trembler sur ses talons aiguilles, dernier cris.

Je jee… commença enfin la blonde alors qu’elle n’avait jamais encore eue de difficulté à parler auparavant, même lors de la mort de son mari, elle avait été apte à se contenir, à contrôler ce qu’elle disait ou faisait, chose qu’elle ne pouvait visiblement pas faire en ce moment… Qui avait-il tué ? Il avait tué ? Alyson ne s’en souvenait même pas pour être franche, elle s’était sauver alors qu’une brunette s’approchait, c’était-elle fait tirer dessus où elle imaginait tout cela ? Une jeune femme, elle lui a donné un téléphone portable… je n’ai… je ne sais pas si… Expliqua avec peine la jeune dame en robe de soirée. Puis trois autres coups se firent entendre ; une jeune femme s’exclama, mais à premier vue elle ne semblait pas être touchée, simplement Alyson préférait ne pas se retourner, au cas où le spectacle ne lui plairait guère… chose qu’elle regretta forcément.

Une douleur poignante vint la terrasser, la projetant illico au sol. La robe semblait laisser pénétrer de l’air sur son bas du dos… puis se devint glacial ; comme de la neige lors d’une froide journée d’hiver au Canada… que ce passait-il ? Alyson tenta de bouger, de glisser sa main derrière elle, mais ne parvint pas à trouver la faille. Ce n’est qu’en s’agenouillant qu’elle put enfin mettre le doigt sur ce qui clochait réellement. Alors qu’elle rapportait sa main avec précaution vers l’avant, un haut le cœur se fit ressentir aussitôt ; un liquide rougeâtre enveloppait tous ses doigts…

SUPERMARCHE

Linda était là en présence mais plus tellement avec l’esprit. La belle ne réalisait plus rien. C’était comme si elle faisait un cauchemar sauf que là il était bel et bien réel. Elle n’était pas seule, il y avait des gens qu’elle connaissait plus ou moins à ses côtés. Chacun vivait l’expérience différemment et là vrai la blonde préférait se retrancher dans sa bulle. Elle s’assit même dans le rayon où elle était désormais et elle choisi d’attendre: attendre que tout s’arrange, que les secours viennent, ou même que ce gars réalise sa connerie … Elle se trouvait au milieu d’un vrai film d’épouvante. On entendait des balles retentir, des gens crier de douleur, des corps tomber violemment sur le sol. On lisait le stress, la peur, le désespoir sur les visages. Mais pourquoi cet homme était-t-il devenu si incontrôlable ? Il mettait la vie de pas mal de gens en danger et en plus ça avait l’air de ne pas le freiner. Ça lui plaisait même. Les choses bougeaient autour de Line mais la grande blonde restait là sans rien faire de peur de faire un acte qui mettrait sa vie, ou celle des autres en danger. Elle avait des larmes qui commençaient à lui venir car elle avait peur. Elle ne voulait qu’une seule chose s’était de retrouver ses proches. Cassie était dehors, devant l’endroit et Line espérait qu’elle soit en sécurité ou qu’elle se soit barrée pour ne pas qu’il lui arrive un truc. La professeur de sport ne savait plus quoi faire, elle remarquait à quel point vivre ce n’était pas pour elle … Elle n’aimait pas ce monde car il était aussi pire que celui des vivants et Linda l’avait quitté pour trouver en la mort autre chose, ne plus avoir ce même semblant de vie. Et là voilà revenue en quelques sortes à la case départ … Elle était toujours sans Noah, toujours malheureuse, … Que faire ? Une grande envie de se détruire lui vint à l’esprit mais ce n’était ni le lieu ni l’endroit pour exprimer ses soucis alors Line baissa la tête et prit sur elle. Elle attendait recroquevillait dans son coin avec l’espoir de ressortir d’ici saine et sauf.

LE COULOIR


Il y avait bien déjà une minute qu'Helen avait cessé de faire ses gestes. En toute logique, elle se dit que le destinataire de ses avertissements étaient bien trop occupé à jauger le fou furieux qu'à prêter garde à de malencontreux mouvements lointains, derrière celui-ci. Tournant le regard vers Lusitania et June, la brune pria pour que cette dernière s'en sorte. Il fallait qu'ils sortent d'ici, que June se rende à l'hôpital le plus rapidement possible. La jeune femme espérait que Caleb parvienne à maîtriser le tueur. D'autres personnes que June réclamaient sûrement des soins. Qui savait ce que le meurtrier avait fait avant de faire ses premières victimes en public ?! D'autres blessés seraient sûrement à déplorer une fois que la situation serait arrangée et le fou, hors d'état de nuire.
Toujours légèrement cachée à son environnement, Helen se laissa aller à la peur un instant. Une peur qui coupait le souffle et surprenait par les images terrifiantes qui assaillaient l'esprit. Se voir mort était une chose, se voir périr pour de bon en était une autre. Elle ne souhaitait à personne une telle chose. Malheureusement, pour certains, il était trop tard. Elle repensa à la famille tuée et ne retint pas les quelques larmes de peur et de tristesse qui survinrent. Ils devaient s'en sortir ! La situation était insupportable. L'ambiance était suffocante. La brune entendit une voix, celle du monstre. Elle sortit peu à peu de son recoin, écoutant ce qu'il disait. Cela n'était pas rassurant. Caleb devrait certainement trouver une autre façon de l'aborder. Il se moquait de mourir … encore. Aucune menace ne marcherait.
Observant la scène, Helen fronça les sourcils, étonnée par les gestes du monstre. Son arme pointait maintenant derrière lui. Elle ferma un instant les yeux. June, Lusitania et le bon samaritain qui leur était venu en aide se trouvaient droit dans le champ de tir. Les détonations se répercutèrent dans le hall. La brune ne put rien faire, les balles étaient passées. Une, deux, trois coups. Lusitania était touchée, le sang se voyait de là où elle était. Elle aurait voulu la rejoindre mais, une échauffement la retint. Une douleur affreuse semblait irradier tout son bras. Ses jambes fléchirent mais, elle tint bon. Elle comprit enfin pourquoi cette douleur. L'une des trois balles avait élu domicile dans son bras, juste en dessous de l'épaule. Le sang ne coulait pas, pas encore. Seule la douleur se présentait. La brune eut une rictus douloureux et se rappela qu'il serait bon de reprendre son souffle. Elle avait mal mais, se persuadant de l'inexistence de cette blessure, la jeune femme parvint à se focaliser sur les scènes qui se jouaient non loin. Après tout, n'était pas mort qui voulait ! La souffrance due à la perte de la vie était bien pire que cette malencontreuse écorchure !
Helen repéra un homme, sous l'enseigne du cinéma. Cette homme était perdu, aussi bien à l'instant que dans les quelques minutes qui allait suivre. Si le tueur le voyait, elle ne donnait pas chère de sa vie. Le pauvre semblait prêt à faire un malaise. Il était repéré. L'arme de ce malade se tournait vers lui. Aucun avertissement n'aurait été utile. La brune vit le rouquin s'effondrer. Il n'était pas mort mais, la chance ne l'accompagnait pas, sa blessure semblait grave. Elle ne connaissait pas cet homme mais, pouvait-elle le laisser mourir ainsi. Il aurait fallu compresser la plaie, l'empêcher de saigner. Même avec son bras invalide, elle pouvait tenter quelque chose. Passant le plus loin possible du tueur, la jeune femme rejoignit le blessé. Elle retira vite sa veste et entreprit de la presser bien fermement contre le ventre du malheureux.
- Désolée. Helen s'excusa de la douleur que cela pouvait provoquer et tout en appuyant, reporta son attention sur Caleb, toujours en face de l'assassin.
- Essayez de garder les yeux ouverts, vous ne devez pas dormir. Tout en parlant au blessé, la brune écouta le tireur. Il était étrange que cette homme n'ai pas encore tiré sur le policier qui lui tenait tête. Il ne s'encombrait pas de cela pour semer ses balles au travers du centre commercial. Il tirait sans raison, alors, pourquoi ne pas s'en être déjà pris à Caleb. Elle ne le souhaitait pas bien sûr, mais c'était tout de même étonnant et effrayant. Cela n'était pas encore survenu, certes, mais vu la folie qui habitait l'homme, cela ne saurait tarder. Il ne fallait pas que cela arrive ! Helen ne le voulait pas. Elle ne voulait pas perdre Caleb encore une fois, pas maintenant qu'il se trouvait lui aussi à Skyline ! La brune pria pour que quelqu'un intervienne et mette fin aux calvaires de tous ceux qui restaient dans le centre. Elle pria et continua d'appuyer sur la blessure du rouquin. Il ne devait pas mourir. Il y avait bien assez eu de morts pour les dizaines d'années à venir !

SUPERMARCHÉ

**Jayson Walker regardait sa femme avec beaucoup d’amour. Il éprenait la visage de sa douce en lui donnant ainsi quelques baisers, si fière qu’elle n’aille pas été tuée par ce fou furieux. Le brun savait que même si elle mourait, elle reviendrait, mais cela ne voulait pas quitter son esprit. Si elle aurait été atteinte, il aurait été effondré toute autant que si il ne pourrait plus jamais la revoir. L’homme d’affaire savait très bien que ils étaient en danger, tout le monde. Il regarda Linda, Jessie, Julia, Helen et tous les autres. Un tas de sang avait recouvert divers endroits du centre commercial. Des morts, des blessés, des projections de sang, c’était un véritable carnage et même si le couple était très riche, ça ne pouvait rien faire dans cette situation. Jay dit alors.**

Il faut trouver une solution, nous ne pouvons pas laisser cet homme tuer tout le monde... Si jamais il partirait, nous pourrions partir vers la gauche pour aller trouver une sortie et chercher du secours, mais c’est beaucoup trop risqué... Avec la bombe qu’il a au torse..

**Jay soupira, c’est ensuite que trois balles quittèrent le projectif du tueur. Une tomba directement dans la jambe de la policière, l’autre dans le bras de la gérante et la derrière dans le dos de sa femme. Walker afficha un regard pétrifié. Aly tomba directement dans ses bras. Il se rua sur le sol pour tenir aide à la femme de sa vie. Les larmes se mirent instinctivement à couler sur ses joues, un NON, sortie même de son visage. Il essayait de l’aider.**

Oh mon dieu... Ma chérie.. Tiens bon, tu vas survive... Je n’y crois pas, tu t’en étais sortie... Oh non oh non.. Il faut faire quelques choses. Amènez-moi quelques choses pour faire une compresse !

**Demanda t-il aux trois femmes autour de lui. Au moins, le tueur était dans le couloir. Il était déjà occupé, ce qui laissait la chance de sauver la blonde. Lusitania s’occupait de l’autre victime, mais était à son tour blessé. C’était le chao total, que pouvaient-ils faire maintenant ?**

COULOIR

**Jayden M. Wellington regardait la scène avec une dose d’angoisse dans la gorge. Il venait de voir une femme se faire tirer parce qu’elle semblait vouloir aider la police, stupide idée pensait-il. Ensuite, il y eu la policière et la vendeuse ; Helen, une femme qu’il avait rencontré il y a quelques mois lorsqu’il avait causé un dégât sans avoir fait exprès, au moins, ce n’était que son bras, mais ce qui le choqua plus, ce fut lorsqu’il constata que le troisième tomba directement dans le dos de sa cousine Alyson. Son regard se figea et son souffle coupa. Il serra les dents et regarda Holly. Il fallait vraiment faire quelques choses. Caleb se rua vers le tueur pour essayer de tenter une main oeuvre, peut-être allait-il en payer de sa vie ? Il ne pourrait le dire, mais pendant que cela se passait, il devait faire quelque chose. Le brunet vit ensuite Aaron, le frère de son ami Jared se faire tirer au loin, s’en était trop. Il regarda Holly et se mit à l’embrasser passionnément.**

Je te promets de faire mon possible pour survive !

**Jayden se leva d’un coup et se ramassa dans le couloir. Il vit Jared choqué par la tragédie, mais au moins, Helen venait de lui porter secours. Caleb semblait toujours là pour aider le groupe à s’en sortir, ce qui destabilisa quelques secondes le tueur. Wellington échangea quelques mots avec son ami le faucheur qui lui montra du doigt la sortie qui menait vers le toit. Quel bonne idée, Jayden se retourna alors et se dévoila devant le tueur.**

Hey mec ! Tu crois vraiment que tu as des couilles ? À jouer au petit tueur et à éliminer des innocents, c’est vraiment bas comme situation. Pourquoi tu ne te suicides pas toute suite, c’est la fin qu’on attend depuis le début et je dois dire que l’attente est longue. Tu nous gonfles là !

**Le brunet leva les sourcils et lui fit un sourire qui lui couterait peut-être la vie, c’est à ce moment-là qu’une balle partie en sa directement, mais Jay se lança au sol.**

CINÉMA

**Aaron T. Webber ne voyait toujours plus. Il sentait sa tête complètement lourde et l’envie de vomir lui revint soudainement. Il laissait ses bras devant lui comme pour attraper quelques choses et s’aider à se guider un peu, mais il n’y arrivait pas. C’est le cri de son frère qui le déstabilisa. Aaron qui était mort d’une hémorragie suivit d’une balle, lors d’une fusillade comme celle-ci était totalement en panique. Il se tourna la tête d’un millimètre, mais c’était trop tard, le bruit d’une détonation vint le percuter violemment. Il venait d’être toucher. Le corps du rouquin tomba sur le sol, il essayait de rattraper son souffle, mais il n’y arrivait pas. Des sons incompris sortaient de sa bouche, accompagné de bave et de sang. Il était dans une marre de sang en plein centre de la pièce d’accueil du cinéma. Quelques personnes se ruèrent pour l’aider donc Helen, une femme qu’il ne connaissait pas, mais qui préféra tenter de le sauver. Elle lui parlait, mais Webber n’entendait rien. Ses yeux étaient pleins d’eau, son souffle cour et un grand froid l’envahi. Aaron tremblait de tout bord, il allait mourir, il le sentait. Après tout, de un, il était infirmier et de deux, il était déjà passé par là. Le rouquin tremblait de tout coté et ses yeux se fermèrent un moment, une simple seconde se dit-il, il ne pouvait plus continuer, la souffrance lui faisait tellement mal.**

La tension montait à chaque seconde, ainsi que la panique qui habitait chez certaines âmes qui était à l’extérieur et surtout à l’intérieur du centre commercial. Jared Zachary Lee prit la main de sa petite amie, Alice Riley. Sur le joli visage de cette dernière perlait des larmes de peur. Habituellement, la jeune femme était souriante et enjoué, mais pour l’instant, rien de sa vrai nature ne paraissait à ce moment même. Donc, si nous revenons à l’instant présent, la new-yorkaise prit la main du faucheur et le suivit sans broncher. Le brunet serra son emprise pour lui démontrer qu’il était là. La demoiselle fit un signe à son amie Lindsay de suivre le petit groupe qui se formait. Une fois arrivé à l’une des salles de représentations, le faucheur se dirigea immédiatement à la porte de secours. L’homme lâcha un cri de frustration. Quelque chose bloquait-il l’accès à la liberté pour toutes ces pauvres âmes ? Ce devait-être cela, car Red frappa de toutes ses forces sur la porte, mais rien ne bougeait. Après un petit instant, il regarda la porte intensément. Ile brunet dit qu’elle que chose que la brunette ne peut comprendre. Elle vit son copain quitter la pièce et revenir quelques minutes plus tard en réclamant un plan B. Alice, quelque peu curieuse de savoir ce qui ce tramait alla vite fait vers la porte de secours. Cette dernière était soudée. La panique regagna la demoiselle qui s’était un peu calmé. Lilice revint au côté de Lindsay et Aaron, qui était blâme comme un drap. Le rouquin régurgita ce qu’il avait surement mangé avant de venir ici et s’accroupit au sol, se tenant la tête dans les mains. Riley trouvait cela répugnant de voir quelqu’un vomir. Elle voulut s’accroupir aux côtés de l’infirmier, mais il en décida autrement. Webber se leva et partit pour la réception du cinéma, tout en marchant comme un homme soul…

Jared criait à son frère de revenir, mais Aaron ne l’entendait ni lui ni personne d’autre. Le faucheur prit sa course pour rejoindre son frangin et Alice resta dans la salle de représentation en compagnie de Livingston. Mais un coup de feu se fit entendre…La peur de voir son charmant petit ami au sol la tracassait. Riley courut pour aller rejoindre les garçons en disant à son amie de la suivre. Une fois sur place, elle ne put s’empêcher de demeurer froide cette fois. Son ‘’beau-frère’’ Aaron gisait au sol, entourer de sang et une femme à ses côtés. Lice alla immédiatement retrouver la femme. Ne sachant que faire dans ce cas particulier, la demoiselle s’assit aux côtés du rouquin, se qui voulait dire d’asseoir dans le sang. Elle lui dit :

Reste avec moi Aaron. Regarde-moi et suis le son de ma voix d’accord ? Tu m’entends ? Reste avec moi…

Dit-elle. La brunette qui était de l’autre côté de l’infirmier avait l’aire quelque peu mal en point. En enlevant son par-dessus de son travail, Alice dit à la dame :

Est-ce que ça va ?

SUPERMARCHÉ

Jessie Blacks jeta un coup d’œil à Linda Williams. Cette dernière semblait si perdue, perturbée, c’était compréhensible. La situation était si intense, l’ambiance était mortifère. Des nouveaux coups de feu retentirent. L’auxiliaire de vie comprit que de nouveaux décès étaient à prévoir. Peut-être… . Le constat était horrible! Jess n’était pas à l’aise avec cette situation. Elle se sentait si mal. La blonde qui était en présence de l’homme que Linda connaissait, était choqué. La femme avait vu le tueur tirer sur une personne. Cette vision avait du être insupportable. Jessie se rappela son impression à la vue de la famille massacrée par ce malade. Soudain une balle ricocha sur la blondinette (Alyson) venant se loger dans le bas de son dos. Blacks poussa un cri silencieux. Quand le compagnon de la blessée demanda de l’aide: Jess s’exécuta. Elle courut sans réfléchir dans le magasin pour trouver des compresses: des serviettes de bain ferait l‘affaire. Elle revint assez vite, essoufflée par sa course:

- Tenez Monsieur.

Fresh Ocean / couloir

Brusquement Jayden attrapa la rouquine pour ainsi dire coller ses lèvres brûlantes contre les siennes ; Holly n’eut pas même le temps d’assimiler ce qui se passait que son copain se ruait déjà vers la sortie, elle n’ajouta rien, pensant qu’elle le suivrait facilement et qu’elle le reverrait d’ici quelques secondes et que toute cette histoire se terminerait sous peu…seulement son instinct pris le dessus au même moment que Jay défia le tueur. L’angoisse apparue aussitôt sur le visage de la rouquine qui venait de se faire promettre la sagesse; Jayden allumait le tueur, il était évident qu’il tentait de l’approcher à lui, de capter toute son attention et franchement cela vint toucher directement Westley. Elle ne supporterait pas de risquer de le perdre à nouveau, mais pourtant elle appréciait son geste. En faisant ce qu’il avait le courage de faire, plusieurs personnes pourraient s’en sortir, dont elle qui se devait maintenant de bouger pour sauver à son tour quelques vies. Holly regarda son copain intensément, ne voulant plus décoller ses yeux émeraudes de sur ce derniers…mais elle se devait de lui faire confiance, de le laisser mener pour une fois pour ensuite lui prouver qu’il avait eu raison de faire ce qu’il avait fait… un court sourire se dessina même sur son visage blême ; elle imaginait déjà la scène où ils sortiraient tous de là, projetés sous les caméras alors que Jayden s’en donnerait à cœur joie, expliquant qu’il en était le vrai héros dans cette histoire…simplement son sourire se dissipa lorsqu’un second coup de feu vint la brutaliser. NONN ! Holly ne se contrôlait plus, elle eut même un soubresaut insupportable alors qu’elle voyait son amoureux s’effondrer au sol… ce n’est qu’en comprenant qu’il s’était dégagé à temps que son cœur se remit à battre. Il était temps désormais de flancher, de ne pas perdre de temps… Holly prit donc son courage à deux mains, regarda une dernière fois son copain, mimant je t’aime de ses lèvres tremblantes, puis hocha la tête en direction de sa nouvelle compagne qu’elle se devait de sauver pour finalement se glisser et partir en direction du cinéma, à première vue elle semblait ne pas s’être fait toucher; aucun bruit de canon ne s’était fait entendre.

cinéma

Red voyait rouge. Son frère, qu’il tentait de protéger du mieux qu’il pouvait depuis une bonne demi-heure venait de se faire tirer en plein dans le ventre ; Jared se senti atrocement mal, c’était de sa faute, il aurait dû réagir plus vite et l’attraper directement par le bras…dire que cette putain d’affiche avait retenu son attention le déstabilisa ; Jared n’avait pas le droit à l’erreur, il se devait de jouer le rôle de grand frère au moins une fois dans sa vie, et bah non, il n’en avait pas été apte… Son sourire craintif se transforma en rage flagrante ; il éprouvait un réel besoin de frapper quelque chose, et tout de suite mais ce retint… il devait aider son rouquin de frère, il en avait le devoir.

Lee s’agenouilla donc sur le sol, là où il avait préalablement écrasé le pop-corn de ce même frère qui gisait maintenant au sol entre la vie et la mort et se mit à réfléchir à toute allure ; Jayden se pointa au même moment, tentant de vouloir lui dire quelque chose, seulement Jared se leva et fronça les sourcils, mettant l’accent sur ses jeux d’expressions et de paroles en mimes qu’une porte se trouvait juste là, à côté de l’entrée du cinéma ; apparemment le message était clair, Jayden s’appropria le tueur en lui jetant des injures au visage ; bien fait. Hey t’as pas fini d’nous emmerder ? On n’a pas que ça à faire! Grogna tel un bulldog le brunet, remarquant du coin de l’œil que sa petite amie venait de faire son apparition dans le hall du ciné. Et puis t’es soucis ne nous regardes pas, on a tous des problèmes, c’est plutôt lâche de ta part de punir les autres pour tes putains d’conneries mec, faudrait te faire soigner… Continua avec détachement le faucheur, tentant de contrôler l’intensité de sa voix qui tenait à devenir le plus grave possible. Ou te faire sauter. Conclu-t-il, haussant un sourcil et pianotant ses longs doigts contre le jeans délavé qu’il portait. Ohh il aurait payé cher pour pouvoir s’allumer une cigarette juste là…

COULOIR

**Le tueur se retourna dès qu’un homme l’interpella. Il arqua un sourcil de surprise et s’avança, laissant le policier seul. Peut-être bien qu’il aurait pu le tuer, c’était dans ses plans, mais pour l’instant, il désirait comprendre le fonction de cet abrutie. Johnny lui tira dessus, mais elle l’esquiva, ce qui le choqua. On pouvait voir cette colère sortir du coin de sa lèvre qui s’était levé d’un coup sec dès que le coup fut parti. Le tueur tourna le regard vers la droite maintenant où un homme fit pareil, à l’intérieur du cinéma. Il marchait de plus en plus devant lui. Johnny était désorienté. Où devait-il tirer en premier. Il dit alors en rogne.**

Ça suffit ! Ne jouez pas les malins avec moi, parce que si vous vous amusez, je voue tue et sinon, tout le monde meurt parce que j’explose !

**L’homme continua à mettre son arme en avant, de gauche à droite, c’est alors qu’un autre homme essaya de faire comme le duo, mais sans avoir préparé de plan, ce qui déconcerta McRay qui tira en pleine tête de l’homme qui tomba sur le sol. Une vieille dame hurla et le tueur tourna la tête pour lui tirer une balle dans la poitrine à son tour. Il détourna ensuite le regard, les deux hommes venaient de disparaître, où étaient-ils ?**

Alice ne savait pas comment elle devait se comporter dans ce genre de situation, car la demoiselle n’avait jamais vécu de fusillade. La personne qu’elle connaissait et qui avait vécu un cas similaire était Aaron. Ce dernier n’était pas en bon état : il avait reçu une balle, tiré par le fou, dans le ventre. L’infirmier s’était écroulé au sol devant son frangin qui alla de ce pas à ses côtés. Quand la new-yorkaise arriva à son tour aux côtés du rouquin, une brunette, blessé elle aussi, était là. Les deux femmes essayaient de garder Webber dans la réalité, de ne pas le laisser partir. Lice venait de se rendre compte que son petit ami était dans le couloir du centre-commercial, car elle s’était levé la tête en entendant sa voix. Faites qu’il n’ait rien, se dit la jeune femme qui avait terriblement peur pour Lee. La dernière phrase mit un léger sourire sur le visage triste et apeuré d’Alice. « …Ou te faire sauter. » C’était typiquement signé Jared Z. Lee. En focussant sur le couloir, Riley distingua clairement Jayden M. Wellington qui disait aussi des insultes à ce malade sans cervelle. La jeune femme comprit le petit stratagème des deux hommes.

Et voilà que trois coups de feu se fit entendre. Ali se cacha la tête immédiatement, ne voulant pas voir si l’une des balles l’avait touché…Mais aucune douleur ne se fit sentir. La brunette regarda la femme qui était toujours au près de Thomas. Cette dernière avait l’aire d’avoir mal à un de ses bras. Riley continuait à faire son possible pour garder Aaron avec elle, ce qui était de plus en plus difficile…

Reste avec moi Aaron…Il ne faut pas que tu dormes.

Supermarché

La douleur commençait à se faire sentir. C'était la première fois que Lusitania se prenait une balle et elle ne voulait plus jamais retenter l'expérience, c'était suffisamment désagréable comme cela. Le garrot que la jeune femme avait posé sur sa cuisse n'était pas suffisant pour empêcher le sang de couler, elle avait du mal le poser. Et maintenant qu'il était plein de sang, il ne servait plus à rien. Elle avait bousillé un pull pour rien... Une petite flaque de sang commençait à se former autour de sa cuisse, à même le sol. Lusitania était assise contre une caisse, sa jambe blessée étendu devant moi et son autre jambe rapproché de sa poitrine. Elle fixait d'un oeil un peu absent la jeune femme inconsciente.

"On verra bien avec le temps si cela s'aggrave ou pas... Et de toute façon, ni vous ni moi n'avons des formation de médecin ou de secourisme... Nos actions pourraient empiré la situation."

En parlant d'empirer la situation... Le tireur semblait perdre les pédales avec toutes les personnes qui commençaient à lui tenir tête. Elle, elle l'avait fait une fois et elle avait fini par prendre une balle... D'ailleurs, deux nouveaux coups de feu se firent entendre peu de temps après que le tueur n'ait grogné. Ils allaient tous les faire tuer si le tueur mettait sa menace à exécution en faisant exploser sa bombe. Elle croisa ses bras autour de son genoux, espérant qu'il ne ferait pas explosé sa bombe. Avec son bras à nue et ma blessure, Lusitania commençait à avoir légèrement froid.