EXTERIEUR:

Cassie Williams se rappela qu’elle avait une chance énorme de ne pas se trouver à l’intérieur du bâtiment. Il y avait quelques minutes, elle était dans l’endroit: le supermarché. Or, elle aurait préféré être à la place de Linda, la pauvre devait vivre un cauchemar… . La femme ne méritait pas cela, tout autant que les autres personnes qui avaient à subir ces durs instants dans un lieu plutôt convivial de coutume. L’attente énerva royalement Cassie qui avait de plus en plus de mal à se contenir. Son frère lui agrippa le bras, elle se devait de rester calme pour lui. Le brunet désirait ne pas garder les bras croiser, ne rien faire. C’était compréhensif! S’ils étaient amenés à perdre leur sœur, Jo et Cass ne s’en remettraient pas. La jeune femme lâcha la main de son frangin. Elle ne dit pas un mot au fermier. Sa colère prenait le dessus. Elle désirait faire quelque chose, les flics ne se bougeaient pas vraiment. L’ex-serveuse s’approcha d’eux. Elle savait que se montrer était risqué car elle commençait à être connue au poste de police, elle s’exclama:

- P****n, c’est quand que vous allez bouger vos c**s. franchement vous faites rien, des gens crèvent, vous n’entendez pas les nombreux coups de feu?!!! Cassie avait passé la banderole de sécurité. Elle devait leur dire le fond de sa pensée.

LE COULOIR



Qui croirait que la situation pouvait encore s'empirer ? Tout le monde semblait touché de plus où moins près par le drame qui se jouait en ce moment-même. Entre les blessés, les morts et les potentielles futures victimes, chacun trouvait chaussure à son pied ! Les choses étaient vraiment horribles. Helen eut un haut le coeur en se rendant compte que ses mains et ses avant-bras se trouvaient presque entièrement couverts par une substance poisseuse, le sang du rouquin. Malgré la pression qu'exerçait la jeune femme, il semblait toujours perdre plus de sang qu'à la seconde précédente. Ses genoux plantés dans le sol, elle remarqua que le pantalon qui la couvrait se remplissait, lui aussi, peu à peu de ce liquide rouge. Elle grimaça à cette constatation et peut-être aussi à l'élancement de son bras. Elle n'y prêtait pas garde mais cela lui faisait de plus en plus mal et, tandis qu'elle appuyait sur la blessure, la brune dut se rendre à l'évidence, cela ne servait presque plus à rien. Elle manquait de force. Un bruit de pas précipités lui fit relever la tête. Un jeune femme lui faisait face, le visage emprunt d'un inquiétude non feinte pour l'homme allongé entre elles. La demoiselle semblait se moquer d'où elle s'asseyait et ne prêtait garde qu'au visage du rouquin qui blanchissait à vue d'œil. L'importante perte de sang n'était pas pour le valoriser.
Helen entendit la brunette s'adresser à Aaron, à ce qu'elle en disait. Elle avait eu la même idée qu'Helen plus tôt et essayait de faire demeurer le rouquin dans le monde éveillé. Pour elle, pour tous les proches que devait avoir Aaron, la brune accentua la pression qu'elle exerçait essayant de faire abstraction de la douleur et essayant de diminuer la quantité de sang qui s'écoulait de la blessure. Elle entendit la demoiselle lui demander si elle allait bien mais, trop occupée à sa tâche, concentrée sur celle-ci, la brune ne fit qu'hocher la tête. Les deux femmes devaient centrer leurs efforts sur la survie du malheureux rouquin.
Ce n'est qu'en entendant une voix familièrement agaçante que la brune releva la tête. Il s'agissait de ce client qui lui avait causé quelques problèmes avant l'automne. Comme à son habitude, il avait parlé avec rudesse et se montrait plus qu'insolent envers celui qui les menaçait tous. Elle ne savait pas si elle devait lui être reconnaissant d'essayer d'arranger la situation, choquée devant tant d'audace ou encore catastrophée par la provocation de cet homme. Trop surprise pour avoir une quelconque réaction, elle vit le tueur tirer sur celui qui l'avait interpellé. Un cri résonna au même instant. Une femme observait la scène ainsi que d'autres et venait de pousser un « non » puissant. Sûrement était-elle l'amie de la nouvelle cible du tueur. En parlant de lui, Helen remarqua qu'il semblait avoir échappé à sa sentence. Elle récupéra son souffle qui s'était tari et observa la présente scène, trop ahurie pour bien comprendre. C'était de la provocation pure et dure. Un second homme surgissait et continuait ce que Jayden avait commencé. Remarquant la crispation de la jeune personne non loin d'elle, la brune fit le rapprochement entre le second homme et la demoiselle. Sans doute se connaissaient-ils très bien. Le fou semblait surpris de tout ces retournements et ne savait plus quoi faire. Helen ne savait pas si cela était un bon point … un fou désorienté tirait toujours plus fort et plus vite. Il réfléchissait moins. La preuve en était, deux coups de feux sonnèrent aux oreilles de la jeune femme. Deux personnes venaient de mourir, à nouveau. Elle fut parcouru de frissons, ils allaient tous y rester.
Revenant à Aaron, Helen écouta la jeune femme en face d'elle parler au rouquin. Elle faisait bien. Il sombrait de plus en plus.
-- S'il vous plait, votre veste, il faut compresser plus durement la plaie. La situation n'était pas drôle et le pardessus d'Helen ne servait pratiquement plus à rien, bien trop imbibée de sang. Elle tendit un bras pour se servir du vêtement de la demoiselle et relâcha la pression du même coup. Son deuxième bras n'avait plus la force suffisante. Cela la déstabilisa un instant. Se passant une main sur le visage maintenant emprunt de quelques traces de sang d'Aaron, elle retourna à sa tâche, grimaçant face à la douleur. Bientôt, la brune demanderait à la demoiselle de prendre la relève mais, tant qu'elle en avait le courage, il lui fallait continuer.
-- Continuez … continuez à lui parler surtout. Helen avait mal au coeur et regarder dans la direction de June et Lusitania n'arrangea pas son état. Les pauvres étaient vraiment mal en point. Elle avait les larmes aux yeux, pourvu que June s'en sorte.

C'était l'effervescence, dans le magasin. Les cris fusaient de toute part, glaçants. Chacune des balles du tireur avait fait mouche, s'il était possible d'utiliser ce terme... Et jusqu'à preuve du contraire, les trois balles aveugles avaient touché des femmes innocentes, aux quatre coins du magasin. Raison de plus pour immobiliser ce fou-furieux au plus vite! La lâcheté à l'état pur, rien de plus qu'un homme bon à abattre, en fait. Et le juge fulminait intérieurement de n'être capable de rien, pas même d'empêcher qu'il tirât sur des innocents. Comme s'il pouvait s'avérer utile, dans une telle situation! Il détestait, purement et simplement, l'idée de ne pas pouvoir aider, de devoir rester ainsi, en spectateur, face à ce massacre..

Il s'appliquait toujours à arrêter l'hémorragie qui s'émanait de l'épaule de la jeune femme inconsciente. Le regard plus ou moins braqué sur Lusitania, il se demandait comment tout cela allait finir. A voir l'hécatombe actuelle, très mal, mais il se refusait à croire à une fin aussi sombre. Il tourna la tête et son regard se perdit dans le couloir, où il y avait désormais nombre de dépouilles. Il ne réprima même pas le frisson qui lui remonta le dos, à quoi bon? Son regard se tourna de nouveau vers la lieutenante de police. Elle avait raison. Le juge hocha donc la tête, finissant par regarder autour de lui une quelconque issue possible. Non, c'était impossible de sortir d'ici. En Melle Wendel blessée à la jambe et l'inconnue inconsciente qui continuait, malgré la pression, à se vider de son sang, c'était tout bonnement impossible. Ou alors du suicide, selon comment on y songeait. Dan regarda donc la brune qui était étendue contre le sol. Le sang coulait moins vite, désormais, ce qui était plutôt une bonne chose.

Le Hall


La situation avait brutalement dégénéré. Caleb, en bon flic britannique, avait cru qu'il y aurait quelque chose de bon dans cet homme, une voix qui le sommerait de revenir à la raison et d'arrêter toutes ces choses insensées. Si vraiment il était déjà mort, comme il le disait, à quoi bon faire souffrir les autres autant ? Pouvait-on vraiment être aussi égoïste ? Qu'aurait-il dû faire, ou dire, lui, quand on l'avait mis en prison à tort ? Qu'il trouvait la vie injuste et les gens méchants ? C'était bien, mais ça n'aurait rien changé. Il n'aurait fait que s'enfoncer un peu plus. Cet homme avait définitivement perdu toute raison. Il était devenu incontrôlable. C'était un ennemi. Il avait ouvert le feu à tort et à travers. Un autre homme gisait à terre. Lusi' avait été touchée. Len avait pris une balle dans le bras. Ce type roux était à terre. C'était un enfer. S'ils attendaient les renforts, il serait trop tard, tout le monde y serait placé, pour le seul plaisir sadique de ce sale enfoiré.
Son sang-froid de policier s'évanouit en l'espace d'un instant. Il avait tapé un sprint, très court. Il s'était figé lorsque l'assassin avait retourné son attention vers lui. Il avait fait une bonne partie du trajet, mais il était encore trop loin. Il ne pouvait pas le maîtriser. De plus, il ignorait s'il lui restait des balles. Il lâchait ses munitions comme des dragées. Il y avait de grandes chances pour que son chargeur soit vide. Pouvait-il vraiment jouer là-dessus ?
Il y avait eu au moins dix coups de feu, depuis tout à l'heure. Il pouvait avoir, au maximum, quinze balles. D'ici, il ne distinguait pas le modèle de l'arme ; sinon, il aurait su combien de balles il avait à l'origine, combien il pouvait lui en rester en maximum. Au grand maximum, s'il n'avait tué qu'une seule personne et d'une seule balle avant de descendre, il lui restait quatre balles.

Assez pour le tuer. Mais il n'en était plus à ça prêt. Les gens ici perdaient leur sang. La tension grimpait tellement que les risques de bravade et de bêtises de la part des civils augmentait sans arrêt. Il y en avait déjà eu trop.
Cal savait ce que faisait une balle. Il ne serait pas surpris. Il ne s'arrêterait pas, comme beaucoup de gens, foudroyé par la surprise de l'impact. Un choc, sans réelle douleur, mais brûlant comme si on avait planté un couteau chauffé à blanc au fond de son corps. Il fallait qu'il le désarme, qu'il le mette hors d'état de nuire. Et, dans l'état où il était maintenant, avec l'amour de sa vie et la damoiselle qui égayait ses journées au poste menacées de mort, il aurait très bien pu le tuer ; et tant pis pour la radiation de la police.

L'occasion, terrible de conséquences, se présenta bien vite. Il y eut Wellington, et Jared, qui le bravèrent. Pendant un instant, Caleb crut bien qu'il allait les tuer. Mais l'intervention d'un autre homme les sauva. Un autre mort. Et une vieille encore au tapis. Le tueur avait le dos tourné. Le sang de l’Écossais ne fit qu'un tour.


« Bordel de merde ! »

Il avait dû crier pour vaincre la peur qui retenait ses jambes, empêchait ses genoux de se plier, de l'élancer. Bien sûr, le type armé l'avait entendu. Mais il avait été trop bête, trop sûr de lui. Lorsqu'il se retourna, il vit Caleb qui était sur lui. Mais l’Écossais ne le désarma pas. Sans penser à sa propre sécurité, il frappa de toutes ses forces sur l'autre poignet de l'homme, avec le tranchant de la main. Alors, McRae, se tordant de douleur, ouvrit sa main, et laissa échapper son détonateur. Il restait quelques balles dans le chargeur de l'arme. Ses doigts se contractant, l'assassin les tira toutes. Une dans l'aine, deux dans la jambe droite du policier. Caleb était tout près et les pris à bout portant. Les coups firent partir le bas de son corps en arrière, le firent glisser sur le carrelage. Il bascula en avant, mais il s'agrippa à la veste du criminel en s'écroulant, l'entraînant dans sa chute. Son menton heurta violemment le sol, sa mâchoire se brisa. Mais McRae était enfin désarmé et à terre. Malgré la douleur qui explosa de sa mâchoire vers son cerveau, il parvint à articuler quelques mots avant de défaillir, sombrant lentement, toujours accroché aussi fermement que possible, au col de McRae ; désormais un poids mort qui l'empêcherait de se redresser, de recharger ou d'attraper son détonateur pendant assez longtemps.


« Arrêtez-le, bon sang ! »

Il ne sut pas vraiment ce qui se produisit ensuite. Il perdit contact avec la réalité. Un voile noir couvrit son champ de vision. Il eut encore un instant vaguement conscience de McRae qui pestait en essayant de se libérer de son emprise, et puis il s'évanouit.
Si quelqu'un devait bien mourir en faisant une connerie, ici, c'était celui qui avait juré de protéger la population de Skyline, au péril de sa propre mort. Il ne se doutait pas encore de la gravité des blessures, de la prostate explosée, et de l'artère fémorale coupée en deux. Il n'avait pas senti le sang qui s'était répandu rapidement sur le sol, et sa seconde vie qui l'abandonnait rapidement. Il n'avait décidément pas de chance, mais, cette fois, il pouvait avoir le plaisir de partir en ayant fait quelque chose de bien.

COULOIR

**C’est lorsqu’il essayait de voir l’endroit où était maintenant Jayden et Jared qu’il se fit prendre par derrière. Un homme, le policier, venait tout juste de lui sauter dans le dos, ce qui le déstabilisa. Cet homme avait du courage. Il prenait la chance de mourir, mais surtout que Johnny McRay fasse activé la bombe. Le tueur fit tout en son possible pour se défaire des griffes de l’homme, mais Caleb semblait vouloir repousser son détonateur. Sans lui, il ne pourrait pas faire exploser la bombe et la seule solution serait de mourir pour que tout explose, ce qui était son but premier depuis le départ. L’homme serrait les dents de colère. Il essayait de le repousser, mais la seule façon qu’il trouva était de lui balancer le reste des balles partout dans le corps. Il avait agit à la va-vite, mais c’était sans aucun doute le seul moyen. Le policier n’était toujours pas chao, mais très affaiblie. John était sur le sol et fixait au loin son détonateur. Il désira tirer la balle fatale dans la tête de Landsher, mais son chargeur était malheureusement vide. Il n’avait plus le temps pour réagir. L’homme essayait de ramper, mais le détonateur était beaucoup trop loin. L’assassin donna un coup de pied sur le policier, ce qui lui permit de se défaire de ses filets. L’homme s’approcha de son détonateur, mais c’était trop tard, un homme venait de le prendre.**

COULOIR & ESCALIER DE SECOURS

**Wellington s’était caché un moment derrière la porte menant au toit en compagnie de Jared. Ils observèrent brièvement la sortie et s’expliquèrent un plan, qui pourrait être très dangereux, mais il s’agissait de la seule solution pour éliminer cet homme muni d’une bombe. Jared accepta et monta directement sur le toit tandis que Jayden retourna au centre commercial. Il ouvrit la porte et se jeta rapidement vers le cinéma. Il regardait la scène et vit avec joie que le policier venait de faire diversion. Peut-être pourraient-ils vraiment obtenir le détonateur. Des balles quittèrent l’arme du tueur fou, blessant ainsi gravement Caleb. Il souhaitait seulement que la situation ne se dégénère pas. Il ne souhaitait pas non plus qu’il y laisse la vie. C’est donc sur l’instant du moment qu’il se mit à courir vers la scène de bagarre. Caleb hurla de faire quelque chose à l’assemblée, ce que le barman fit. Wellington se pencha et attrapa la détonateur. Il fit un grand sourire à l’homme qui se relevait devant lui. Il n’avait plus de balle, c’était le meilleure moment pour mettre leur plan en exécution et permette aux survivants de s’en sortir du mieux qu’ils le pouvaient. Le reste du centre avait été évacué, il ne restait plus que les gens du supermarché, de la boutique de vêtement et du cinéma. Jay poussa un grand rire et dit.**

Tu es dans l’embarra mec ... Je te propose d’essayer de m’atteindre maintenant ! J’ai ton petit joujou... Si tu ne veux pas finir ta vie en prison. Il va falloir que tu te bouges un peu les fesses. Je ne mange peut-être pas toujours bien, mais je cours très vite !

**Jayden sourit et dès que l’homme prit course, Wellington partit. Il se mit à courir du plus vite qu’il le put. Ouvrit d’un geste rapide la porte de secours menant jusqu’au toit de l’immeuble. L’homme ne jeta même pas le moindre regard au tueur qui le suivait. Il poussa la porte qui le mena jusqu’à l’air pur de l’extérieur, sachant bien que ce Johnny McRay venait d’entrer dans son petit jeu.**

SUPERMARCHÉ

**Jayson Walker ne savait plus quoi faire. Il savait très bien que sa femme, bien qu’elle pouvait mourir, allait s’en sortir. Elle était une de ses médiums, ce qui expliquait pourquoi elle n’était pas décédée encore. Jay essayait d’arrêter l’hémorragie. Il reçut ensuite l’aide d’une jeune femme de son groupe qui lui tendis des serviettes de bain. Jayson lui fit un sourire.**

Merci beaucoup.... Tiens bon ma chérie, tu es une femme forte !

**Il essayait d’arrêter le sang. L’homme n’avait aucune compétence en soin. Il avait passé sa vie dans les affaires et l’hôtellerie, pas dans un domaine relié de proche ou de loin à la médecine. L’homme observait les autres avec peine. Il regarda à nouveau sa femme et passa une main sur sa tête, frôlant ses cheveux humides. La belle robe noire qu’elle avait essayée était complètement recouverte de sang. Walker entendit ensuite de nouveaux coups de feu, ce qui le fit sursauter à chaque coup. Jayson entendit alors le cousin de sa femme hurler après le tueur. Il jeta un coup d’oeil à Aly et se leva pour voir ce qui se passait. C’est ensuite qu’il constata que le policier était blessé et il y avait encore de nouveaux morts. L’agresseur prit chemin vers une porte qui menait sur le toit. L’homme d’affaire ne comprenait pas pourquoi, mais c’était le moment de faire quelque chose. Il se tourna et dit sur un ton fort auprès des gens du supermarché.**

Écoutez-moi, le tueur est hors de notre champ de vision. Je propose d’aller chercher des renforts à l’extérieur avec quelques personnes. Nous avons peut-être une quinzaine de minute de marche, mais au moins, nous pouvons faire quelque chose.

**Il regarda ensuite Linda, la seule qu’il connaissait du petit groupe.**

Tu peux rester avec ma femme.. Fait ton possible pour la maintenir en vie, je t’en pris... Mais en réalité, elle est wandering, tu sais, comme nous avons parler l’autre jour... Alors... Il y a des volontaires ? Parce que le temps presse !

Tout était si difficile à cet instant… Un homme si gentil, respectueux et sympathique gisait sur le sol, ayant reçu une balle en plein ventre. Alice faisait de son mieux pour garder Aaron éveillé. La tâche était ardue, car bien que le rouquin soit semi endormie, il perdait beaucoup de sang et Lice ne pouvait s’empêcher de fixer tout ce tas de liquide rouge qui ruisselait sur le sol du cinéma. Non, elle n’avait aucunement peur du sang, pour le nombre de fois qu’elle avait du en donner, seulement c’était la quantité qu’il y avait par terre qui l’ébranlait. La seule personne compétente pour aider Aaron était lui-même…Alice ne savait pas qu’il y avait d’autre infirmier dans le centre-commercial, pour l’instant elle focusait seulement sur le rouquin pour ne pas le laisser partir. La brunette qui était devant la new-yorkaise avait les mains sur l’homme. Elle faisait une compresse sur la blessure, ce qui faisait que le sang s’échappait moins rapidement. La femme demanda à Alice sa veste, pour compresser plus durement la plaie. Sans rouspéter, l’employer du cinoche donné sa veste. La brunette sans empara et recommença ce qu’elle avait arrêté pour changer de compresse. Riley vit le tissu imbiber de sang un peu plus loin du petit groupe et elle ressentit quelques frissons la parcourir toute entière. Malgré tout, la new-yorkaise continua de parler à l’infirmier, mais elle se mit à penser que si la brunette était blesser au bras…Mais pourquoi était-ce elle qui forçait et non Riley.

Voulez-vous que je continu à votre place ? Je ne voudrais pas que vous vous faisiez mal encore plus…

Alice ne voulait pas que la femme se blesse plus qu’elle ne l’était déjà. La jeune femme n’avait aucunement été touché par une des balles perdus, alors elle pourrait bien tenir la compresse pour laisser le temps de soufflé à la femme…

Supermaché

D'autres tirs se firent entendre dans le couloir. Lusitania ne pût retenir un frisson de peur de courrir le long de son échine en pensant à son partenaire, elle espérait qu'il n'était pas touché par une des balles de ce fou furieux. Soudain, elle vit Mr Wellington partir en courant vers les escaliers de secours, le tueur sur ses talons. Il était devenu fou ou avait il une idée?? Ce qui revenait au même avec le tireur. Mais elle prit le temps de souffler, la pression redescendant lentement mai tant que le tireur n'était plus dans le couloir. Lusitania essuya discrètement une larme qui avait eu l'audace d'oser couler le long de sa joue. Soudain une voix s'éleva dans le supermarché: un homme proposait d'aller chercher les secours dehors avec des personnes. Elle savait qu'avec sa jambe blessée, elle ne serait pas du voyage mais Dan pouvait tout a fait sortir en en profitant pour évacuer la brune toujours évanouie. Elle avait bien plus besoin qu'elle.

"Dan, ceci est un ordre, hors de question que vous discutiez. Vous allez sortir chercher des renforts en évacuant cette femme."

Et pour être sur qu'il serait obligé d'y aller, elle se redressa pour dire à l'homme, sa tête dépassant juste de la caisse derriére le groupe avait trouvé refuge:

"Le juge Candel en est!"

Elle se rassis lourdement, la jambe douloureuse. Jamais Lusitania n'aurait du se lever, le garot qu'elle avais fait c'était desserré, laissant le sang couler plus abondemment. Jamais elle ne pourrait marcher jusqu'au secours et Dan ne pouvait pas se permettre de transporter deux blessées.

SUPERMARCHÉ:

Jayson tentait tant bien que mal de sauver son épouse. La voir ainsi étendue sur le sol était une vison des plus tristes. Son sang couler sans s’arrêter. Jessie fut prise de panique pour la femme de Walker. Elle priait pour qu’elle reste en vie, elle ne méritait pas cette fin et Jayson n’avait pas à encaisser une perte. Le pauvre! Tout était injuste. Ce tueur était venu perturber la vie de simples gens dans un moment banal du quotidien: les courses. Blacks ne répondit pas au sourire de Jayson. Il était très poli. Or dans cette situation, seule la survie comptait. Jess désirait plus que tout que ce monstre stoppe ses actions, qu’il revienne sur sa volonté meurtrière. Jay proposa une solution à des gens volontaires. Est-ce la meilleure manière de s’en sortir? Il ne fallait pas énerver le tueur car la vie de chacun serait mise encore plus en péril. Il y avait une possibilité pour se diriger vers l’extérieur et cherchait des renforts: c’était inespéré! Jessie resta silencieuse, pensive. Elle était perdue. Puis l’homme demanda à son amie Linda de veiller sur Alyson: une dure responsabilité. Or, qui mieux que Line pouvait faire cela? C’était rendre service à un ami. Aussi, c’était une personne de confiance, qui malgré son manque de confiance en elle non perceptible par les autres, pouvait être épatante. Blacks sortit de son silence pour s’exclamer:

- Je viens!

**Tracy se voulait de garder son sang-froid, malgré tous les évènements qui se succédaient les uns à la suite des autres. elle réfléchissait très fort à trouver un moyen de réussir à se déplacer discrètement et aidez les nombreux blesser qui tentait tant bien que mal d'arrêter les saignements et/ou de carrément réanimer la personne déjà morte. Tout ce qui se passait autour d'elle était plus ou moins flou, mais elle semblait tout de même vaguement entendre les coups de feu, Holly et Jayden qui parlaient, les cris... Un cri ! c'est le cri de cette vielle dame qui mit fin à ses pensées. La brunette chercha du regard la provenance du cri saccadé que la vielle dame avait poussé et fini par poser ses yeux sur une tache rouge sur le sol. Norris continua de regarder dans cette direction encore quelques minutes, totalement dégoûter. Non pas par la vue du sang, sa elle en avait vu des bien pires commencent par elle-même, mais par le geste de se tuer cruel et imbécile. Quand elle finit enfin de regarder le corps, où la personne, elle n'en était pas totalement sur quelqu'un sauta sur le tuer et déchargea ses balles. Elle vue aussi Jayden ramasser un objet et partir en courant avec, ce qui avait l'air de mètre le tuer dans l'embarras car il se mit à le poursuivre. Il n'en fallait pas plus à Tracy pour suivre la rouquine, qui avançait déjà prudemment, et traverser au cinéma, comme l'avais proposé Jayden un instant plus tôt.

Elle regarda avec méfiance vers l'endroit où l'assassin était parti, mais aucun signe de vie donc elle se remit en marche. Se dirigent vers la vieille dame qu'elle avait justement observée et prit son pouls. Elle respirait, peu, mais s'était toujours ça. Elle alla décrocher quelque chandail d'un cintre en prenant bien soins d'enlever les étiquettes et s'en servi comme compresse. Elle regarda de nouveau autour d'elle et c'est là qu'elle remarque son collègue de travail, Aaron, baignant dans une mare de sang et deux jeunes filles essayant de le soigner. Puisqu'elle ne pouvait rien faire de plus pour la dame elle interpella une personne proche qui vint prendre ça place. S'approchant doucement du groupe, car elle ne voulait pas que le tuer revienne de sitôt, elle contourna les filles pour regarder de plus près et s'adressa aux filles.**

Est-il inconscient ? Mais bien sur qu'il est inconscient, marmonna-t-elle pour elle-même sans avoir laissé le temps à quelqu'un de répondre. Elle fit alors un diagnostic rapide de la situation. Hémorragie veineuse, compresse, inconscient, a perdu une quantité incroyable de sang... Elle porta son oreille vers la bouche d'Aaron. Et il respire difficilement, mais toujours.

** Elle prit tendrement la tête d'Aaron dans ses mains et la porta doucement vers l’arrière pour dégager ses voies respiratoires et l'aider à respirer le plus possible.**

Il est blessé depuis combien de temps ?

La situation était critique. Tout le monde se regardait et ne savait que faire. Jay proposa de trouver une solution. Il fallait trouver du secours. Ils ne pouvaient rester comme ça à attendre que la solution vienne. C’était à eux de la trouver. Le père de l’élève de Line proposait déjà une idée quand un nouveau malheur frappa. La femme de Jayson était touchée car le tueur avait tiré 3 balles de suite qui bien sur touchèrent chacune une personne … Le carnage continuait ! C’était de pire en pire. La grande blonde ne supportait plus cela et elle avait trop peur de ce qui pouvait arriver. Et si ce taré éliminait tout le monde. Si des gens mouraient … C’était insupportable. La belle avait envie de s’enfuir ou d’aider tout le monde mais que faire ? Elle ne pouvait rien faire, tout était risqué de toute façon. Soudain Jayson s’affola. C’était normal en somme, sa femme pouvait mourir. Line était à terre mais releva la tête, il fallait qu’elle agisse de toute façon car là à rester recroquevillée ainsi elle n’aider pas. Puis la situation devenait pire. La belle connaissait un l’homme riche et il lui avait parlé de sa femme. Elle était une wandering. Il lui avait bien gentiment dit ce que c’était. Les deux avaient eu un échange sympathique qui avait permis qu’ils se connaissent mieux. La grande femme eut les larmes aux yeux de voir cet attristant spectacle. « Pourquoi ? Mais Pourquoi ? » se répétait-elle sans arrêt. Ses gens étaient si adorables. Ils ne méritaient pas un tel sort. Il ne fallait pas que le sort de la femme touchée soit irréversible … Jayson semait les personne autour de l’aider. Il demanda à Linda de s’occuper de sa femme. Et Line ne refusa pas. La belle fit un grand oui de la tête elle se rappelait très bien de leur conversation et de tout ce qu’il avait pu lui dire. Elle connaissait cet homme et elle serait là pour l’aider et le soutenir sans soucis. D’ailleurs, cette situation la touchait beaucoup.

- T’en fais pas Jayson je reste avec elle je vais tout faire pour la maintenir en vie. Tu peux compter sur moi.

Linda tenait plusieurs serviettes. Elle tentait de stopper l’hémorragie qui était assez importante. C’était la première chose à faire. Elle n’avait pas l’habitude de s’occuper de ça. En tant que professeur de sport, elle connaissait les gestes de premiers secours déjà. C’était une base. La blonde savait qu’il ne fallait pas trop bouger la victime pour ne pas faire pire. Il fallait aussi la dégager de tout danger. Ça va ici il n’y en avait pas tant enfin si un fou furieux pas loin prêt à tuer n’importe qui …

- Ça va aller, dit-elle stressé même si la femme en devait certainement pas l’entendre.

Ca partait dans tous les sens, il devenait impossible de suivre précisément ce qui se passait alentours. Déjà qu'il fallait suivre autour de lui, alors qu'un homme criait qu'on lui vienne en aide pour sa femme touchée par balle, et qui s'était effondrée. Le juge se redressa, pour voir ce qui se passait au niveau du tireur. Il se rebaissa bien vite, et lança un regard à Lusitania, alors que celle-ci lui parlait d'aller chercher du renfort en évacuant l'inconnue. Alors là, hors de questions qu'il la laisse là comme ça! Il la regarda droit dans les yeux, alors qu'elle avait annoncé qu'il y allait à sa place, avant d'héler un homme qui partait aussi. Il lui expliqua rapidement qu'il voulait qu'il prenne la femme inconsciente, ce que l'homme fit en sortant. Là, Dan se leva et se dirigea vers la lieutenante de police. Il s'accroupit après un coup d'oeil en arrière. L'autre policier gisait toujours au sol, alors que le tireur n'était pas réapparut dans le champ de vision. Il n'avait plus son détonnateur, et encore moins de balles prêtes à l'usage. Alors jusqu'à preuve du contraire, même s'il revenait vite, tout le monde aurait le temps de sortir. Analyse rapide et approximative de la situation. Mais manque de temps, il n'y avai pas la moindre possibilité de faire mieux, pour un bureaucrate dans son genre.

« Hors de questions que je vous laisse là. Allez, on y va! »

Il l'attrapa pour l'aider à se relever. Il attendit qu'elle se stabilise et avança prudemment, pour voir si elle pourrait plus ou moins marcher. Autour de lui, des gens sortaient de leur couvert, se précipitaient, couraient vers l'extérieur.

LE COULOIR



Elle avait chaud. Elle avait froid. C'était une sensation inquiétante. Le mal se répandait comme du poison et pourtant ce n'était pas vraiment une blessure des plus grave. Elle essayait de ne pas penser à ce que devaient ressentir ceux qui se trouver dans une situation telle qu'Aaron ou June. Le syndrome devait être dix fois pire. Il l'était cent fois plus. Se donner du courage était la seule chose qui lui paraissait bien, à faire, sans quoi, elle se laisserait emporter par la douleur faible, soit, mais continue.
Elle compressait toujours la plaie, difficilement et écoutait les bruits alentours. Le tout était assez stressant. Tout à coup, il lui vint à l'esprit que, dans cette situation, elle n'était pas seule à avoir peur. Beaucoup de monde étaient dans le lot. Ce n'était pas très appréciable comme pensée mais cela la rassura un peu et lui permit de sourire à la jeune femme en face d'elle. Celle-là même qui semblait littéralement crouler sous une inquiétude extrêmement forte. Lorsqu'elle lui parla, Helen ne put que sursauter. Tout bruit la perturbait et sonnait comme double. Elle sourit néanmoins à la demoiselle.
- C'est gentil. Je veux bien, vous y arriverez sans doute mieux que moi. Merci. La brune céda la place à la jeune femme. Leurs mains changèrent de place et, se rendant compte de la couleur pourpre des siennes, Helen entreprit de les frotter sur son pantalon. C'était presque un mécanisme psychologique comme pour effacer ce qui c'était passé, tout ce qui s'était passé. Cela marcherait sans doute quand tout finirait. Ce n'était pas vraiment prêt d'arriver. On pourrait même dire que la situation se détériorait d'instant en instant. Enfin, bien sûr, c'était une question de point de vue et, de celui d'Helen la chose n'allait pas en s'arrangeant.
Son regard se vrilla sur Caleb, celui-là même qui venait de s'exclamer, non moins fortement que Jayden et l'autre homme précédemment. Tout s'enchaîna et la jeune femme se crut en plein cauchemar. Cal venait d'agir. Ses gestes analysés à la perfection par Helen, elle grimaça en même temps que lui, reprit sa respiration en même temps que lui et crut mourir, en même temps que lui. Les coups de feu la firent sursauter. Elle aurait espérer que ce ne soit qu'une hallucination mais le voir tomber entraînant le tueur dans sa chute la fit déchanter rapidement. Elle l'entendit hurler. Elle n'avait pas compris le sens de ses paroles. C'était flou. Sa bouche s'était sans doute ouverte, elle avait du crier quelque chose mais elle ne s'en rendait même pas compte. Elle vit le monstre envoyer un dernier coup à Caleb avant de se focaliser sur celui-ci. Délaissant Aaron et la jeune femme qui venaient d'être rejoints par une inconnue et qui semblait être entre de bonnes mains, la jeune femme accourut comme elle put auprès de celui qu'elle aimait. La brune sentit des larmes parcourir ses joues, elle ne s'en était même pas aperçue !
- Caleb ?! Elle voyait bien qu'il n'était plus vraiment là. Il était inconscient mais elle ne pouvait pas rester là à rien faire quoique, au regard de tout le sang qui s'étalait sur le sol, il n'y avait plus grand chose à faire. Les secours devaient arriver.
- Reste avec moi ok ?! Ne pars pas, s'il te plait … Elle sanglotait. La scène était pitoyable. Mais pour elle, tout le malheur du monde s'était abattu sur ses épaules. La jeune femme crut percevoir des sons, des voix. Elle n'y prêta que peu garde, trop occupée à fixer le visage de Caleb, espérant que ses yeux s'ouvriraient comme par magie. Un regain d'espoir vite tari par l'agitation alentours. Les personnes du centre commercial s'agitaient. Certains allaient essayer de sortir ? Soit, mais pas elle. La jeune femme resterait avec Cal jusqu'à ce que les secours arrivent. Elle aurait peut-être l'air d'une folle persuadée que les miracles existaient mais elle s'en fichait. Si Caleb survivait, ce serait son miracle ! Les morts ne pouvaient plus être sauvés mais Aaron, June et Caleb, eux pouvaient encore l'être, il fallait continuer pour eux. Le tueur avait disparu du couloir, Jayden aussi. Helen ne chercha pas à comprendre. Elle voulait juste que les autres se dépêchent. Qu'ils aillent chercher la police. Sans aide, elle ne pourrait jamais déplacer Caleb, cela pourrait lui être fatal. Elle attendrait là.

SUPERMARCHÉ & COULOIR

**Jayson Walker regardait sa femme une dernière fois. Il leva le regard vers Linda qui accepta sa demande, ce qui le soulagea beaucoup. Après tout, le brunet n’avait pas réussis à sauver Alyson du coup, mais si elle pouvait s’en sortir, il ne serait que combler. L’homme d’affaire pouvait avoir confiance à cette institutrice. Il l’appréciait bien. Il hocha la tête et dit.**

Merci beaucoup Linda. J’ai confiance en toi !

**C’est ensuite que d’autres personnes se proposèrent à les accompagner dont Jessie, Dan et même la flic qui était dans un piteux état. Peut-être se serait risquer, mais au moins, elle pourrait sortir plus rapidement, vis à vis sa blessure. Jayson se pencha une dernière fois. Il déposa un petit baiser sur le front humide de sa femme une dernière fois, lui prenant la main et la laissant tomber ensuite. Il dit donc sur un ton de meneur au petit groupe. Il y avait d’autres gens qu’il n’avait pas eu la chance de l’accompagner qui accepta sa proposition de le suivre.**

Parfait, on peut y aller.

**C’est alors que le groupe quitta le supermarché. Ils longèrent le long couloir menant à d’autres intersection. Jayson Owen Walker jeta un dernier coup d’oeil à la scène de crime derrière lui. Il laissa presque échappé une larme, mais se contenta. Il racla sa gorge et marcha quelques minutes. Le groupe arriva ainsi à une intersection, soit ils allaient vers le grand magasin de vêtement à bas prix ou bien vers les restaurants. Il ne savait pas trop vers où aller...**

On va aller vers les restaurants... Je pense que c’est plus rapide...

**Dit-il en commençant à marcher avec le groupe.**

C’était en plein le temps.
Jared ne réfléchit pas même un instant, il se mit à courir en direction de la porte qu’il avait ciblée sur la petite affiche du cinéma, alors qu’il allait tirer le bras de son petit frère…chose qu’il ne fit malheureusement pas assez vite. Évidemment son cœur battait à tout rompre ; l’homme fou aurait pu le tirer, automatiquement il se serait écroulé au sol puis la survie de chacun aurait été encore plus difficile par la suite; il se devait de sauver les survivants, il n’avait pas réussi à épargner son frère, c’était maintenant son ultime but : Sortir tout le monde de là, et rapidement.

Lee poussa donc violemment sur la poignée horizontale de la porte de secours puis attendit quelques secondes, sans étonnement Jayden y entra à son tour, l’air aussi terrifié que lui ; Ils avaient heureusement un plan. Ne manquait plus qu’à l’exécuter et s’en sortir vivant. Jayden et Jared risquait de tout faire foirer, à tout moment et ils ne se devaient pas de commettre d’erreur, aussi minime pouvait-elle paraître.

Une fois le tout vitement conclu, le brunet s’interrompit. D’autres bruits tout aussi dangereux se faisaient entendre de l’autre côté de la porte ; tout ce qu’il souhaitait c’était qu’Alice se porte bien et que la situation de son frère ne dégénérerait pas. Alors que Jay lui passait à nouveau la porte, Zachary Lee inspira profondément; c’était le moment ou jamais. Il grimpa les escaliers, quatre à quatre puis se planqua derrière la porte du haut du bâtiment, il ne manquait plus que Jayden… et le tireur fou.

SUR LE TOIT

**Le tueur était en rogne. Il venait de perdre le contrôle de cette histoire. Il suivit donc le jeunet qui semblait vouloir s’amuser avec lui. Avec le détenteur en main, il pouvait faire ce qu’il voulait. Jayden était un homme grave et il devait l’empêcher de faire quelque chose. Il ouvrit la porte et monta à l’étage. Il poussa la porte et arriva sur le toit. Jayden était là, devant lui, mais lorsqu’il remarqua sa présence, la porte se referma derrière lui. C’était en fait l’autre homme, Jared, qui était caché là. Le tueur recula de quelques pas. On pouvait voir derrière lui une baie vitrée qui menait à la section de restaurant situé à l’intérieur de la bâtisse. Le tueur fronça les sourcils et dit.**

Petits salauds ! Vous pensez faire quoi maintenant ? Vous savez bien que si je meurs, vous mourrez aussi ? J’espère bien pour vous que vous n’avez pas prévu un double suicide élogieux, parce que ... Si c’est ça, vous n’avez pas de gros cerveaux !

**L’homme recula toujours. Il ne voulait pas qu’on lui saute dessus. Jayden avait toujours l’interrupteur en main. Il ne savait pas ce qu’il allait faire.**

Toit

Enfin; Jayden était de retour à ses côtés, comme Batman et Robin, ils feraient tout en leur pouvoir pour sauver la bande apeuré en bas. Le brunet se trouvait donc derrière la porte qui menait sur le toit; prêt à agir lors du moment venu, guettant sa proie comme une lionne à la chasse; il ne manquerait pas son coup. Lee inspira une seconde fois, posant sa main gauche sur son torse; il sentait son cœur battre à tout rompre…merde, ce qu’il aurait pu donner pour fumer une clope, rien qu’une…

Chassant ses fantasmes de son esprit, Red se concentra, regardant du coin de l’œil ce que tenait son compagnon dans la main. Il était évident que le tueur ne tarderait pas à monter à son tour les escaliers…justement, quand on parle du loup. L’homme passa la porte. Sur le coup Jared ferma les yeux…il se devait de faire honneur à tous ceux qui risquaient la mort, du moins en tant que faucheur il se devait de tenter le tout pour le tout, ce qu’il fit en poussant un cri de rage.

Le faucheur claqua la porte tout en s’élançant vers le tireur désarmé pour enfin le pousser de toute ses forces dans le vide ; certes il passa prêt de tomber à son tour, mais agile, Jared fut en mesure de se retenir pour enfin faire une chute; tombant assis sur la plateforme qu’était le toit.
Évidemment il ne se laissa pas même le temps de penser qu’il se releva aussi rapidement qu’il était tombé ; non pas que son orgueil en avait pris un coup, mais il repensait à l’explosion qui allait bientôt se faire ressentir…et le toit était loin d’être sécuritaire; surtout si le tout s’effondrait… Sourcils froncés, le quarantenaire se donna un second élan, cette fois retournant d’où il était arrivé pour ouvrir en coup de vent la porte qui les avait probablement sauvés de toute cette histoire abracadabrante.

TOIT

**Johnny McRay restait sur ses gardes. Son coeur palpitait dans sa poitrine. Il regardait Jared et Jayden chacun leur tour. Soudainement, le motard se jeta directement sur lui. Le tueur fou ne réussit pas à réagir avant, il lui donna une forte poussée, ce qui le fit tomber directement dans la grande baie vitrée du centre commercial. Celle-ci éclata en un million de morceau de vitre. Le corps du meurtrier tomba directement en direction du sol, en plein million de la zone de restauration. En réalité, dans le plan de Jayden et Jared, plus personne n’étaient dans le centre, mais un groupe avait décidé de s’aventurer là-bas tandis qu’ils faisaient diversion pour sortir et ramener du secours. C’est donc à quelques mètres de là que le tueur tomba sur le sol. Le choc de la chute paralysa complètement Johnny McRay. Sa tête était sur le coté et la plus part de ses membres fracturés. Il fixait l’horizon. Le groupe de survivant était au loin, mais c’était la fin pour l’homme. Il avait prévu cela à la base et était bien fier d’avoir réussis son coup, plus personne ne pourrait jamais rire de lui. Il allait quitter la mort pour un nouveau départ, une toute nouvelle vie, une nouvelle personne, il ne verrait plus ses gens, plus personne. Son dernier battement de coeur vint et un silence de mort envahit le centre commercial avant que la bombe qu’il possédait autour de lui se déclancha. Un bruit fort et brusque s’activa aussitôt. L’explosion amena tout sur son passage, le toit du centre en haut de la section restaurant commença à tomber tout comme le décor autour de lui. Qu’allait-il se passer pour le petit groupe ? **

Le supermarché et le couloir

Lusitania attendait que le juge Candel aille voir ailleurs si elle y était. Ce qu'il fit en prenant la femme inconsciente dans ses bras. Elle put donc souffler avant de chercher une idée de plan pour se sortir d'ici. Mais c'était sans compter sur le côté têtu de Dan, qui revient, tel un chevalier en armure, pour récupérer la jeune femme. Lusitania en fut grandement étonné mais elle ne semblait pas avoir son mot à dire. La jeune femme se releva assez difficilement, ne pouvant pas trop prendre appui sur sa jambe blessée. Elle suivit difficilement le juge tout en boitillant fortement mais elle refusa catégoriquement d'être portée. Plutôt mourir que de subir cet affront.

La jeune lieutenant de police se trouvait avec le juge et le petit groupe de survivants, dans la zone de restauration quand un bruit de verre brisé se fit entendre au dessus d'eux. Un homme vint s'écraser quelques mètres en avant du groupe: il s'agissait du tueur. Au moins, il ne ferait pas plus de victime. Mais c'était sans compter sur la secousse qui déclencha la bombe. Le toit se détacha et leur tomba dessus ainsi que le reste des décors. Lusitania se recroquevillait sur elle même, essayant de protéger un maximum sa jambe blessée, les yeux fermés. Lorsque le sol arrêta de trembler, la jeune femme put enfin rouvrir les yeux. Elle était couverte de poussière et incapable de bouger ses jambes. Tournant la tête, elle vit que Dan avait également les yeux fermés mais qu'il respirait toujours. Elle chercha des yeux les autres membres du groupe mais elle ne voyait personne d'autres que Dan. Elle lui toucha la main, attendant une réaction du juge.

"Juge Candel?? Dan?!!!" "..." "Mais tu vas me répondre oui?!"

EXTÉRIEUR

Cela faisait déjà un bon petit moment que Zachary était la, devant le supermarché... Il ne savait absolument pas ce qui se passait exactement à l'intérieur du bâtiment... Il faut dire que les flics présent ne faisaient pas grand chose non plus. Ils restaient la à attendre, et le faucheur savait que quelque chose n'allait vraiment pas. Il avait un mauvais pressentiment, ce n'était pas une simple prise d'otage.
Il devenait vraiment inquiet quand les flics crièrent, et se mirent en position, près à accueillir les gens qui sortaient du supermarché. Il ne les vit pas tout de suite, mais après quelques secondes que ces personnes se soient approchées, et qu'il faillit se dévisser le cou, il les vit. Oh juste un petit groupe, mais ils avaient l'air d'aller bien. Physiquement du moins... Il essaya de voir les personnes, est-ce qu'il les connaissait ? Apparemment non... il en fut soulagé même si il savait que d'autres personnes étaient surement encore à l'intérieur.
Ses jambes commençaient à faiblir et à ressembler à du coton. Il décida de retourner s'asseoir dans sa voiture en attendant la fin de l’évènement... A peine fit-il quelques pas, il entendit un bruit d'explosion. Comme pour le coup de feu, il se baissa instinctivement et protégea sa tête. Il n'en croyait pas ses oreilles ! Y'avait une bombe à l'intérieur !!!

Lusitania boitait sévérement, mais elle voulait absolument marcher d'elle même. Dan n'insista pas, lui même assez têtu pour savoir qu'elle ne changerait pas d'avis. Il n'y avait pas de temps à perdre en discutailles, il fallait avancer. Ils rejoignirent donc le groupe et se mirent en route, direction le restaurant. Soit disant que c'était plus court de passer par là, même si le juge le sentait mal. Une verrière, un tueur fou sur le toit... Tout cela lui laissait un mauvais préssentiment. Nénamoins, sans faire de vagues, il s'enfonça avec tout le monde là-bas, soutenant la lieutenante de police pour l'aider à avancer.

Lorsque tout le monde se retrouva dans l'enceinte, la verrière, énorme, explosa dans un fracas de verre et des millions d'éclats trnachants et tueurs qui heurtèrent le sol. Un bruit plus étouffé vint, suivant, un instant, d'une respiration sifflante. Le tueur venait de tomber, depuis le toit, et il avait rendu son dernier soupir. Le juge eut de nouveau un mauvais pressentiment. Pourtant, il n'eut ni le temps de prévenir ou de se protéger qu'un souffle violent le propulsait au sol, qu'il heurta violemment, perdant ainsi connaissance.

Une voix, dont il ne comprenait pas le moindre mot, venait de le surprendre, alrors qu'il sentait quelques choses effleurer ses doigts. L'homme ferma plus fort les yeux, un instant, car il avait un mal de tête presque inhumain à supporter, avant de les ouvrir. Dans un premier temps, il regarda autour. Ils étaient dans les décombres, au milieu de la poussières. Alors qu'il tenait de se redresser, il comprit qu'il était coincé sous des poutres tombées qui, par chance, ne l'avait pas complétement broyé. En fait, il était simplement coincé, ce qui revenait au même: sympa la situation. Dan chercha alors du regard des survivants et vit Lusitania, près de lui. C'était elle, qui lui avait parlé? Ah ben là, elle lui en bouchait un coin, sérieusement!

« Ca va, rien de cassé? »

Le groupe se mit en route. Où allaient-ils? Ils devaient trouver « une issue de secours » pour se sortir de cette abominable cauchemar. Jayson se présenta en leader. Le groupe était composé de quatre personnes: Dan, Jayson, Lusitania et Jessie. Ils étaient tous différents mais ils possédaient le même but. Il fallait mettre les lieux en sécurité, éliminer la menace. Pour cela, l’extérieur restait la solution adéquate pour y arriver. Des flics devaient certainement réfléchir à un plan plus… professionnel et moins dangereux que la dernière fois. Le groupe commença son ascension vers leur seule chance de rester en vie. Il ne fallait pas être découvert! Jayson proposa de se diriger vers les restaurants. C’était sans savoir ce qui attendait et surprendrait le groupe. Ils l’écoutèrent. Personne n’avait répliqué contre l’avis de l’homme. Ils l’avaient suivi. Arrivés à bon port, le groupe fut surpris par une chose inattendue. Le tueur tomba en traversant la baie vitrée qui se trouva sur le toit. Le fracas de son corps qui vint se heurter au sol fut impressionnant. Deux autres hommes se trouvèrent sur le toit. La bombe du fou se déclencha. Le supermarché pouvait oublier l’assassin qui avait péri lors de ce choc. Il était en sécurité. Mais le lieu fut dévasté. Jessie n’eut pas le temps de réagir. Elle fut projetée contre un mur. La blonde fut assommée sur le coup.

Alice voyait bien que la brunette en face d’elle se fatiguait, à force de compresser la blessure du rouquin. Riley proposa à la femme de prendre sa place, car elle, comparer à la brunette, n’avait aucunes blessures. La femme laissa place à la new-yorkaise, qui se mit aussitôt à la tâche. Lindsay se tenait aux côtés d’Alice, essayant toujours de garder Aaron dans ce monde. Le pauvre, il perdait beaucoup de sang, et il devenait de plus en plus blanc. Soudainement, une femme, venu du couloir, fit son apparition. Ali se demandait si elle était elle aussi blessé, si c’était le cas, Riley demanderait à Lindsay de s’en occuper. Mais le femme avait l’aire bien, ce qui étonna la brunette. La demoiselle demanda à Lice si Aaron était inconscient, mais cette dernière ne peut répondre, car la femme se mit à dire des mots scientifiques. Alice ne comprenait rien, elle était toujours concentré sur sa tâche primaire, faire son possible pour sauver le rouquin. Mais la femme aux cheveux bruns (la nouvelle venue) avait l’aire de si connaître. Cette dernière demanda à la new-yorkaise si cela fait longtemps que Webber était blessé. Avec cet événement, Alice n’avait pas porté attention à l’heure…

Ça fait un bon moment.

C’était tout ce qu’elle pouvait répondre. La belle continuait de compresser la blessure de l’homme, tout en répondant aux questions de cette infirmière, conclu Lice. Mais quelque chose vint déranger l’esprit et les actions de la demoiselle. Une secousse se fit aussitôt sentir. Ali ne se doutait pas que le tireur était aux restaurant, mort, et que Jayden et Jared l’avait fait exploser, provocant un déluge de débris…

CINÉMA

**Jayden Michael Wellington savait que son plan était risqué, mais c’était le seul moyen. Par contre, le duo ne savait pas qu’un groupe contenant le mari de sa cousine Alyson avait quitté le supermarché pour sortir du centre et chercher des secours. Dès que Red poussa l’Assassin dans l’énorme baie vitrée, il se mit à courir, sachant bien que son meilleur ami était derrière lui, il n’eut le temps que d’ouvrir la porte et d’entrer dans la petite cage escalier en compagnie de Lee que l’explosion eut lieu. Le tout fit bouger les alentours, le toit tombait à quelques mètres d’eux. Jayden perdit l’équilibre et déboula les marches. Quelques minutes plus tard, il ouvrit les yeux. Il se releva et posa sa main sur sa tête, regardant autour de lui, Jared semblait être correct à son tour. Il fit un bref sourire et dit.**

Ça va aller mec ?

**Le brunet passa une main sur sa tête douloureuse et se tourna pour ouvrir la porte vers le couloir entre le cinéma, le supermarché et la boutique de vêtement. On pouvait y voir encore un tas de sang et de blesser. Il y avait des morts dans tous les coins. Cette petite scène faisait peine à voir. Il attendit que Red passa le cadre de la porte pour refermer la porte. C’est avec un faible sourire qu’il dit.**

Enfin...

**Wellington chercha ensuite du regard sa petite amie qui se trouvait désormais dans l’enceinte du cinéma. Le brun passa une main dans ses cheveux décoiffés et marcha tranquillement. Il se posa proche de Westley et dit en riant.**

Bon, rouquine, on s’est débarrassé de cette merde ! Est-ce qu’un café t’intéresserait ? .. Pas celui de chez Joe parce que je crains qu’il n’existe plus à l’heure qu’il est !

**Jay leva les sourcils du même coup et fit sourit, montrant bien ses dents à la rouquine. L’homme tourna toute de même la tête vers le reste de la scène de massacre. Une dose de compassion le prit, il ne savait pas si c’était le choc. C’est alors qu’il entendit du bruit. Une équipe de secouriste arrivait sur les lieux.**