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 “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]

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June Donovan
June Donovan
Death kills me
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† AVIS DE DÉCÈS †
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MessageSujet: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptyDim 6 Mai 2012 - 16:30

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June Helen Riley Cassie


“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.”

Aujourd’hui était un jour banal en somme. On était Vendredi, jour marquant le fin de semaine. Les gens aspiraient à être en week-end. La plupart avaient travaillé la semaine. Le plus jeunes étaient à l ‘école. L’heure qu’il pouvait être ? June n’en avait aucune idée. Le temps n’était plus une notion qu’elle maîtriserait. Elle n’en avait que faire. Son esprit était déconnecté. La réalité était altérée. La brune ne contrôlait plus rien. La situation était critique. Voilà bien des heures et des heures que Thomas pleurait. Ce n’était plus pleurer c’était hurler à la mort en fait. June n’y faisait rien. Elle n’entendait plus ses cris et n‘irait pas le calmer. La belle était dans son monde. Bien qu’elle était au petit soin pour son bébé, quand elle avait des épisodes de délire, elle ne concevait plus rien du tout. Elle avait carrément vidé une pièce de toutes affaires pour y rester et s’y enfermer. C’était un bureau qui servait au couple à bosser un peu et laisser aller leur créativité, etc … Maintenant, c’était l’hôtel de ses grands délires. La maison était sans dessus dessous. La femme ne rangeait rien, se laissait aller. C’était moche à voir. Personne ne pouvait attester de ce passage de pur folie. Le fait qui avait accentué cet état était que Liam avait décidé de partir quelques jours pour s’éloigner de cet enfer comme il disait. Mais se sentant seule, pas en sécurité, June avait fini par devenir plus craintive. Même si avec son fiancé ça n’allait plus, la belle appréciait sa présence et elle nourrissait un espoir; celui d’une réconciliation. Trop tard … Qu’allait être son avenir ? Il était certain que rien de bon se profilait. De toutes manières, le médecin ne se voyait pas la force de continuer trop longtemps avec cette vie trop atypique... La belle était à présent dans cette grande pièce, plongée dans le noir. Elle avait fermé les volets au cas les indésirables viendraient. Il ne restait aucun jour. Allongée sur le sol en boule, en pleins milieu de la salle, elle tremblait de peur. Pourquoi ? Allez savoir ! Petit à petit, elle s'endormait. C'était comme ci elle se laissait vivre et s'éteindre dans ce noir. Elle n'en pouvait plus de cette pression trop oppressante.
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MessageSujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptyDim 6 Mai 2012 - 20:35

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Helen Cosovic & June Donovan & Riley thompson & Cassie Wiiliams
"It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.”
_________________________________


Dernièrement, Riley Thompson et Cassie Williams avaient reçu un appel de la part de Helen Cosovic. La belle était inquiète pour leur amie June Donovan. La brunette n’était pas dans son assiette. Tout le monde le savait et le voyait. Enfin pour le voir c’était très difficile car le médecin ne sortait plus. Sa mort l’avait déjà retourné. Une fois, dans son cabinet, elle avait confié à sa patiente Cassie qu’elle n’avait pas supporté son décès, elle était paumée. Elle avait poussé un coup de gueule contre l’insouciance de la droguée à l’époque qui clamait la liberté et son choix d’avoir pris la route pour mourir de façon brutale. Bien entendu, Williams n’avait pas tout son kilo à l’époque: sa lucidité était altérée. Sinon, June n’avait pas supporté la fusillade qui avait eu lieu dans le centre commercial du skyline. La mère de famille subissait son congé comme une torture. Donovan ne pouvait plus remettre les pieds au travail. Ce dernier représentait un accomplissement personnel, elle le disait elle-même, elle aidait les autres. Elle ne pouvait plus le faire à cause de sa blessure. C’était la fin du monde, l’univers de la belle s’était écroulé. Elle tenait encore pour sa famille. Elle était entourée. Mais les événements du quatorze février vinrent l’achevés encore plus. Les amis de June ne savaient pas qu’elle fréquentait les bars à outrance juste avant cela. La brune agissait de manière irresponsable et son fiancé ne la supportait plus. Elle avait fini, seule, avec son bébé: sa grande fierté. Helen, Riley et Cassie avaient pris une grande décision: amener June dans un hôpital psychiatrique. Cassie avait rencontré le fiancé de Donovan qui lui avait confié la folie dans laquelle elle s’enfonçait. Il était passé une fois chez eux pour constater l’état de sa chérie: lamentable! Elle n'avait rien vu bien-sûr. Il ne préféra pas décrire la scène. Il ne savait que faire mais il était d’accord avec l’avis des amis proches de June. Il fallait la sauver! Elle était au bord du gouffre. Elle ne faisait plus attention à son fils. Des voisins avaient témoigné des pleurs incessants du bébé. Les amis de June se trouvaient maintenant dans la rue de cette dernière. Riley et Cassie était partis rejoindre Helen pour pouvoir chercher le doc ensemble.
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Helen Cosovic
Helen Cosovic
† Feelings're intense; Words're rival †
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† AVIS DE DÉCÈS †
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MessageSujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptyLun 7 Mai 2012 - 13:53

it is sometimes an appropriate response to reality to go insane
« june, riley, cassie & helen »




Le livre se referma dans un claquement sourd. Elle soupira. Ce qu'elle venait de voir n'était en rien pour la rassurer et une inquiétude sourde s'installa sans qu'elle ne puisse y parer. Tous les éléments étaient inscrits, tous. Elle ne pouvait pas nier ce qu'elle avait lu. Maudit ouvrage ! Elle aurait du s'abstenir, ne pas s'en emparer et en dévorer l'intégralité comme une nécessité. L'oeil mauvais, la jeune femme fixa la couverture comme si celle-ci était cause de tous ces maux. « Troubles bipolaires : Manie, Hypomanie et Dépression » … magnifique titre, révélateur, incisif, direct. Il ne laissait aucune place à l'imagination. Le livre ne laissait aucune place à la réflexion. Tout y était établi comme dans un dictionnaire. Les mots lui avaient sauté au yeux, elle était ressortie de sa lecture avec une nouvelle certitude. Elle ne pouvait pas laisser son amie ainsi. Il fallait agir en conséquence, le livre le disait lui-même. Quelle page déjà ? Elle s'empara à nouveau de ce foutu ouvrage et en examina quelques pages, elle trouva son bonheur … « Du fait de leur complexité liant épisodes de manie, d'hypomanie et de dépression, les troubles bipolaires sont, dans de très nombreux cas, mal ou non reconnus, d'où une prise en charge inadaptée et une altération de la qualité de vie des personnes qui en souffrent et de leur entourage. » Une prise en charge adaptée … une altération de la qualité de vie des personnes tout autour. Ses pensées allèrent à Liam et au petit Thomas. Si elle pouvait bien faire quelque chose, c'était les aider eux. Si June n'était pas à proprement dit « guérissable », Helen se devait au moins, en qualité d'amie, de fournir un soutien à la famille Donovan, dans son ensemble.
Ainsi dans la réalité des faits, elle avait décidé que cela ne pouvait plus attendre, plus être remis au lendemain. Liam délaissait June et son fils avec elle. Thomas n'était plus heureux, il pleurait sans cesse certains jours, à ce que disaient les voisins. La brune avait envie de pleurer, son amie, l'une des personnes qui comptaient énormément pour elle se laissait entraîner dans une spirale infernale. Son fils en pâtissait et Helen trouvait cela si triste. Mais par respect pour la famille Donovan et aussi, parce qu'elle n'avait rien à faire avec des larmes au fond des yeux, la jeune femme se ressaisit. Elle devait agir, mais, à bien y réfléchir, que faire seule ? Elle aurait besoin elle-même de soutien, elle ne savait pas si elle saurait convaincre ou même parler correctement à son amie seule à seule. Il leur fallait être à plusieurs. Des noms lui vinrent d'office, Riley et Cassie, des proches de June tout deux. Ils sauraient répondre à son appel.

Tout avait été organisé, ils devaient se rendre chez June aujourd'hui même. Liam avait approuvé leur initiative … il n'y avait plus grand chose à faire d'autre. Helen avait du mal à y croire. Elle perdait son amie ainsi ou alors, était-ce June qui la perdait ? Elle avait la sensation de l'abandonner à son sort, de l'envoyer à autrui pour que son problème cesse, comme on congédierait un lépreux, comme on traiterait tout juste un animal. La brune avait faux bien sûr, sous toute la ligne, elle tentait elle-même de se persuader du bien fondé de leur entreprise. June ne pouvait plus rester dans cet état et ils avaient besoin de l'assistance de professionnels, dans son cas. Mais ainsi, ils disaient au revoir, peut-être adieu, à la June qu'ils avaient tous connus. Elle était pourtant toujours là, elle en était sûre, elle était la même mais l'envoyer dans un institut … spécialisé était tout de même approuver un traitement qui risquait de modifier son état physique comme son état d'esprit, au moins au début. Chassant ses considérations rapidement, Helen gagna la maison Donovan au plus vite, Cassie et Riley devaient sans doute déjà y être. Elle avait peu de chemin à faire, elle habitait non loin … elle était pourtant la plus en retard.
Enfin, elle aperçut son ami et Cassie. Cassie qui s'apparentait maintenant à une … connaissance ? Elles avaient depuis quelques temps déjà fait abstraction de leurs différents, au final, elle n'avait pas une trop mauvaise entente. Certaine de la présence de June dans la maison, elle s'approcha des amoureux, les salua et demanda :

HELEN ▬ Vous vous sentez prêts ?

Elle, en était nettement moins sûre ...


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MessageSujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptyLun 7 Mai 2012 - 19:42

Cassie & Helen & June & Riley
« Le présent est indéfini, le futur n’a de réalité qu’en tant qu’espoir présent, le passé n’a de réalité qu’en tant que souvenir présent »


« La tristesse est un mur élevé entre deux jardins. »


Une fois la porte ouverte, Cassie Williams avait pris le temps de pénétrer dans la demeure. Un contraste s’offrait entre l’intérieur de la bâtisse et l’extérieur: chaleur contre froideur, la vie contre la mort, la lumière contre l’obscurité. Seul le silence restait la caractéristique commune à ces deux lieux. Un pied posé à l’intérieur de la maison de Donovan et la dureté du décor déprimant atteignit le cœur de Cassie d’entrée de jeu. Elle avait l’impression de violer le quotidien, l’intimité de June. La nécessité de porter secours à la femme était présente. Pourquoi se sentir coupable d’aider autrui? Aucunes réponses ne venaient éclairer la lanterne de la concernée. La jeune femme observait le sol sale, les objets qui le jonchaient, la plupart étaient cassés ou dans un triste état. Cette vision était difficile à supporter. Des souvenirs envahirent Cassie. Elle devait se ressaisir. Quand elle était encore aux prises avec son addiction, son appartement ressemblait à peu de choses près à cela. Le désordre était maître des lieux. La saleté, la noirceur primaient sur tout le reste. L’ex-prisonnière tenta de chasser ses pensées de son esprit en fixant Riley. Avec Helen, ils se dirigèrent vers des cris qui émanèrent d’une pièce. Ce hurlement eut le don de faire sursauter Cassie, tant il put briser le silence pesant… . June était recroquevillée contre elle-même, en position fœtale. Son apparence était morne. La brune était amaigrie, les traits fatigués, l’air complètement anéanti. La terreur régnait dans ses gestes. Personne ne sut calmer la belle: même pas Helen et Riley qui étaient des amis proches du docteur. Cassie était présente telle une spectatrice. Elle ne sut réagir. La situation la dépassait. Elle revoyait le sourire de June quand elle recevait sa patiente à son cabinet, sa force, et ses paroles bienfaisantes. Williams avait du mal à placer des mots sur ce qu’elle voyait, elle ne reconnaissait pas la June qu’elle avait aperçu le premier jour. Ces vues étaient trop insupportables. June était partie dans une autre pièce. Elle criait encore. La brunette semblait se débattre contre quelque chose. Contre quoi? Elle était dans son monde. C’était les autres contre elle. La pauvre hallucinait certainement. Sans réfléchir, Cassie se dirigeait vers les escaliers, sans prévenir personne. La jeune femme avait du mal à composer avec la situation. Jamais elle n’avait vu cela… . Elle pensa à Thomas qui pleurait en haut. Elle trouva le bébé dans son parc. Apparemment il n’avait pas eu d’attentions depuis un moment. Sa petite couverture était trempé par ses larmes. Aussi, il était assez sale. June ne devait pas s’en être occupée aujourd’hui. Sa couche était elle aussi bien mouillée. Le pauvre! Cette nouvelle vision choqua le bon sens de Cassie. Elle le prit dans ses bras pour le bercer un peu et le rassurer. Il devait se calmer. En attendant que les pleurs de l’enfant cesse, elle le changea. le matériel prévu pour n’était pas dur à trouver. Il se situait à côté du bébé. Donovan faisait au plus simple! Le temps ne passa pas vite contrairement à ce que Cassie pouvait penser. Thomas se calmait quand Cassie le reprit dans ses bras, une fois le bébé rhabillait correctement. La jeune femme n’avait pas de prédispositions dans ce milieu, mais comme elle avait pu le dire à June une fois, elle avait l’habitude de garder son neveu quand il était petit. Elle savait quand même effectuer ce qu’il fallait pour le bien de l’enfant. Williams ne sut que faire. Elle préféra rejoindre ses partenaires, avec Thomas car quand on le lâchait il pleurait. Il avait besoin d’attention. Cassie retrouva son chéri et la meilleure amie de ce dernier en compagnie de Donovan, dans la cuisine.
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Helen Cosovic
Helen Cosovic
† Feelings're intense; Words're rival †
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† AVIS DE DÉCÈS †
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MessageSujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptyDim 20 Mai 2012 - 13:13

it is sometimes an appropriate response to reality to go insane
« june, riley, cassie & helen »



Il n'était plus question de faire demi-tour, de changer de destination ou de fuir à toute jambe. Helen serra les poings. Il n'était pas question de céder à la panique. Malgré l'état de June, elle restait la même personne, celle qu'ils avaient tous connu. Douce illusion. Ombre d'elle-même, la jeune femme apparaissait hors d'elle. Totalement sous l'emprise d'une souffrance, d'un feu intérieur qui la rongeait peu à peu, un feu inaltérable, un feu qu'aucune eau de pouvait faire vaciller. Le mal la rongeait comme les ténèbres rongeaient le soleil à chaque fin de journée. Comme eux, ce mal empiétait sur la lumière et la clarté. Il enfonçait son amie dans un univers qui n'était pas leur. Un univers effrayant, monstrueux et dangereux. June était au bord du précipice. La fibre qui la maintenait encore parmi eux se déchirait de minute en minute. La jeune femme criait, bougeait. La cohérence avait déserté ses gestes. Elle n'était plus qu'un pantin sous l'emprise de ses faiblesses, de ses peurs. Ils la dominaient entièrement. Elle ne raisonnait plus, ne cherchait plus à s'échapper de ce monde de peur. Comme une fatalité, elle l'acceptait et voulait juste que l'on cesse de l'importuner. Son cerveau lui jouait un mauvais tour, ils ne lui apparaissaient plus tels qu'ils étaient, pour June, ses amis devaient ressembler à ses peurs. Ils donnaient vie à ses craintes. Il n'était plus question de fuir, plus question de renoncer. June était trop près de la déchirure. Presque inhumain, insoutenable en tout cas, un râle s'échappa de la bouche de la jeune femme. Elle semblait endurer mille maux et mille tourments. Helen aurait voulu pouvoir l'alléger de cela, au moins un peu. Elle aurait pu, qu'elle aurait pris la moitié de sa souffrance. Malheureusement, physique ou morale, la souffrance ne pouvait être ainsi prélever du malade. Ils allaient devoir la soigner., l'emmener loin de cette maison qui n'était maintenant plus qu'un champs de bataille. Mais avant cela, ils devaient parvenir à calmer leur amie. June n'écoutait rien, comment devaient-ils s'y prendre ?
Riley tenta lui aussi la manière douce. Des mots apaisants, une voix semble-t-il familière à June, peut-être reprendrait-elle le dessus sur ses peurs... Helen aurait voulu sourire pour accompagner ces mots d'amitié mais la vision qui s'offrait à elle rendait le geste invisible. Trop choquée, trop triste peut-être, il ne lui était pas possible d'afficher un de ces sourires sur commande comme on en voyait dans ces publicités grossières. Elle fixa June, elle espérait tant une réaction positive. Rien ne l'indiquait. Ce fut tout le contraire. Particulièrement erratique, le souffle de June fut l'indicateur premier de sa réaction. Un cri, un seul. Un mouvement, un bruit, une course. Riley était en arrière, projeté au sol par June qui avait fui la pièce. Helen n'avait pas bougé, pas un seul geste. Elle avait juste pu voir les choses se dérouler, elle avait à peine compris.
Se ressaisissant tout à coup, elle tendit la main à Riley pour que celui-ci se redresse. Il leur faudrait de la persévérance. Au lieu de l'aider, leur présence semblait décupler les faiblesses de leur amie. Ils avaient encore des efforts à faire pour parvenir à approcher June. Inquiétée par sa réaction, Helen se dirigeait déjà vers la cuisine, pièce qui accueillait la folie du docteur Donovan à l'instant même. Elle aperçut de justesse Cassie monter l'escalier. La brune remercia son initiative, Thomas aussi avait besoin d'assistance, le pauvre enfant restait seul là-haut. Certainement qu'il ne devait pas être rassuré. Cassie saurait s'en occuper. Helen préféra se concentrer sur June. Elle ne savait plus comment réagir, quelle attitude adopter avec elle, face à elle. La jeune femme ne se soucia plus de savoir si Riley la suivait ou non, elle parviendrait bien à ramener June parmi eux, elle était son amie. Que d'illusions … il n'était même pas certain qu'elle puisse l'approcher. Un cri, des mots. Ils percèrent sa bulle de croyance. Les paroles de June serrèrent la gorge d'Helen. Ses mains tremblèrent tandis que des poings se formèrent. Elle voulait que ce cauchemar cesse. Son amie ne pouvait pas être ainsi loin de la réalité. La voir, l'entendre évoluer dans un monde différents et barbares la rendirent mal. Savoir son amie aux prises avec elle-même était horrible !
Balayant des yeux la cuisine, Helen repéra June, cachée sous l'établi. Elle se figurait être bien cachée, elle était juste facilement repérable, un couteau à la main … un couteau, à la main ?! Dans son délire, June serait bien capable de s'infliger des blessures. Elle n'avait vraiment pas besoin de cela. Elle n'avait pas besoin de souffrir plus. Elle devenait dangereuse, pour elle et pour les autres. Il était maintenant de notoriété publique qu'ils parviennent à la stopper avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'un trop grand mal ne soit commis. Tout à coup, June s'agita. Comme une nouvelle crise, ses réactions redevinrent brusques. Elle sortit de son trou. Du sang sur le sol. Helen se retint d'avancer et de s'enquérir de la blessure qu'elle devina au creux de sa main. Le couteau avait déchiré sa peau comme la peur déchirait son âme, prenant de son sang comme la peur prenait de sa santé. Un parallèle peut réjouissant.
Sa conscience ne cessait de la taquiner, la laissant se rendre coupable de sa non-action. Elle avait la sensation d'être la dernière des idiotes. Ils agissaient bien tard, peut-être trop tard. Elle aurait du réagir avant, chercher des réponses, chercher à guérir June bien avant aujourd'hui. Elle connaissait son état depuis plusieurs mois. Elle avait juste refusé de le voir ou de voir la gravité de sa folie. Dans un cas comme dans l'autre, le présent délire de June était de sa faute. L'appellation amie … elle en était bien loin aujourd'hui. Il fallait changer cela. June ne pouvait pas demeurer ainsi. Elle voulait tout faire pour l'aider. Il était douloureux de la voir ainsi dépérir, il était douloureux, dangereux pour elle de rester dans cet état.
Helen s'avança vers June. Elle tendit le bras, un signe d'apaisement. Elle pouvait presque toucher son amie.

HELEN ▬ June, ça suffit ! Tu m'entends ?! Regarde-toi bon sang. Ça suffit ! C'est nous, c'est Helen, ton amie. Calme-toi !

Ferme et un peu sec, son ton se voulait sérieux et décidé. Elle cachait bien le tremblement qui s'était entièrement emparé d'elle. Il fallait coûte que coûte qu'elle revienne à la raison. Elle semblait braquée et rien ne transperçait sa bulle de mal-être. Peut-être qu'une certaine rudesse permettrait de mieux faire entendre leur voix. Après le calme et la sollicitude, la fermeté et son enrobage de douceur.

HELEN ▬ June. Je vais m'approcher d'accord ? Je vais reprendre ce couteau.

Elle avança encore hésitante, elle était proche de la main enserrant cet objet de violence. Elle devait contrôler ses tremblements pour récupérer le couteau. Après ça, peut-être pourraient-ils la maîtriser, la soigner, lui faire entendre raison, l'emmener ailleurs.
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MessageSujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptyLun 21 Mai 2012 - 14:01

Cassie & Helen & June & Riley
« Le présent est indéfini, le futur n’a de réalité qu’en tant qu’espoir présent, le passé n’a de réalité qu’en tant que souvenir présent »


« La tristesse est un mur élevé entre deux jardins. »


L’instant était grave. June Donovan n’était plus maitre d’elle-même. Ces choses-là dépassaient les simples croyances. Les gestes, les pensées du docteur étaient contrôlés par une force: celle de la souffrance, elle était investigatrice de tellement de maux. La brune perdait la raison. La voir ainsi restait une réalité dure à accepter. Quand le bon sens quittait un corps… que restait-il? La terreur, une tension régnait dans cette maison hantée par un sentiment de désespoir, par le fantôme d’une June sociable par le passé. Elle avait laissé le mal prendre le dessus. Son intérieur ressemblait à un vrai champ de bataille. Le doc avait déposé les armes à terre pour abandonner le combat. Pourtant, il n’était pas perdu d’avance. Elle était entourée. Mais personne n’avait pu déceler son mal-être, surtout la puissance de ce dernier. La culpabilité était de mise. Pour éviter que Thomas n’assiste à cette scène, tant le gore devenait un personnage de cette psychose personnelle, qui habitait la maman du bébé. Cassie remonta à l’étage. Elle redéposa Thomas dans son parc. La jeune femme prit le temps de débarrasser ce qui trainait pour que le petit prenne la place qu’il veut et qu’il puisse s’épanouir. Il ne possédait pas d’amusements. Williams ne se gêna pas pour chercher un jouet qui pouvait surplomber la pièce. En s’essayant à cet exercice, elle souleva une couverture, elle tomba sur un ourson en peluche. Elle le lui apporta. L’enfant fut comblé. Cassie voulut rejoindre la cuisine. La rousse se pressa. Malencontreusement, sa manche s’accrocha à la poignée de porte de la chambre de Thomas. Coupée dans son élan, la belle tomba lourdement sur le sol. Manque de bol, elle se prit le mur, sa tête claqua de manière violente. La barmaid resta un moment allongée ainsi. Elle avait subi une opération du cerveau, son crâne avait été ouvert. Mieux valait ne pas tenter le diable en créant des chocs parasites. Cassie porta une main sur l’endroit qu’elle avait cogné. Elle se releva doucement pour se reprendre. Il fallait qu’elle vienne en aide à June. Ses amis étaient bloqués avec elle. Sans plus attendre, elle se dirigea vers la cuisine: lieu d’une tragédie. Elle prenait son temps tant la douleur ne partait pas. Autrement, elle sentait une sensation désagréable: l’envie d’éternuer. La poussière présente chez Donovan n’aidait pas. En soulevant la couverture de la chambre de Thomas, ce fléau qui amenait à faire le ménage s’était répandu partout. Arrivée à la dernière marche, elle éternua, un peu trop près du mur: elle se cogna de nouveau. Ce n’était pas au même endroit. La belle avait envie de rire: quel malheur! Elle fit semblant de rien, quand rien ne pouvait démontrer la vérité, puis elle rejoint tout le monde. June s’enfonça une arme blanche en plein ventre. Quelle vision d’horreur! Cassie n’en pouvait plus. Sans attendre, elle se dépêcha d’enlever le couteau qui se tenait droit et toujours planté dans le corps de la brunette. Williams balança l’arme au plus loin. Elle s’écria:

- June… qu’est-ce que tu fais? Merde… . Sans préavis, elle s’empara du bras de la belle Donovan pour la soulever. Le doc suivait le mouvement tant la pression était forte. Cassie n’y allait pas de main morte. Puis, elle porta June comme elle le put c’est-à-dire dans ses bras. June n’était pas lourde. La barmaid tiendrait jusqu’au bout, la persévérance et l’envie de sauver son amie la possédait. Il faut l’emmener. Pas le temps de parler. Je pense qu’elle ne va plus rien calculer dans quelques secondes… si ce n’est pas déjà le cas.
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Helen Cosovic
Helen Cosovic
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† AVIS DE DÉCÈS †
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MessageSujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptyMer 13 Juin 2012 - 10:52

it is sometimes an appropriate response to reality to go insane
« june, riley, cassie & helen »



Ils semblaient prêts. Ils l'étaient ? Elle ne savait pas. On était jamais prêt pour priver quelqu'un de sa liberté, dans ces conditions du moins. June n'avait rien fait de répréhensible et douloureuse était la constatation de son innocence, malgré tout. C'était eux, eux qui apparaissaient comme les mauvais de l'histoire, eux qui tendaient fermement de futurs chaînes vers leur amie, eux qui l'abandonnaient à son sort, d'une certaine façon. La culpabilité. Navrant sentiment que celui-ci. Helen avait la sensation de porter l'entière responsabilité de ce qui se passait. Elle était son amie, elle aurait du voir les choses avant et intervenir plus tôt que cela. Elle ruminait et se maudissait. Un peu plus et elle aurait laisser sa main venir frapper sa tête en signe d'accablement. Elle tanguait entre angoisse et déprime. Plus angoissée cependant, la gorge nouée, elle ne pouvait que s'inquiéter pour June. Son état, voir ce qu'il était advenu d'elle en si peu de temps. Tout était ressorti rapidement, comme un trop plein. Des années que cela l'envahissait peu à peu et pourrissait son mental, il avait fallu un événement terrible pour que cela transparaisse plus encore. L'ombre d'elle-même. Elle n'était plus que cela. Il était encore à déterminer si leur June avait définitivement disparue. Ils ne pouvaient en être sûr et Helen ne laisserait personne l'enfermer et la droguer comme un vulgaire rebuts de la société tant que personne ne lui aura apporté la preuve de cela. Elle était suffisamment coupable de cet abandon progressif. Elle avait comme une dette envers June. Elle était son amie, elle aurait du être là.

Ils allaient agir, elle avait agi. June parlait toujours, menaçante avec son couteau et apeurée dans ses mots. Elle prenait tout mouvement comme une attaque, toute parole comme un bourdonnement ennemi. Il n'y avait rien dans cette pièce pour la rassurer et leur impuissance dénotait d'un profond malaise. Que faire dans ces conditions, quoi dire ? June s'agitait encore. Elle criait catégorique. Elle ne suivait plus le court normal du temps. Les phrases claquaient, elles étaient dures et sans appel. Pourtant il ne fallait pas l'écouter, ne pas agir en conséquence de ses paroles. Il y avait trop à craindre de gestes inconsidérés. Il avait fallu agir. Helen tenait maintenant le bras de June. Elle avait la sensation d'avoir fait les choses trop brusquement tout à coup. Elle s'inquiéta de la réaction de son amie. La brune ne relâcha pas la pression, elle observa juste le regard empli de démence de June. Elle ne regrettait pas encore son geste, pas encore. Cela ne saurait tarder. La brune voulait juste que l'arme soit lâchée et qu'ils puissent s'occuper d'elle convenablement, qu'ils puissent la maîtriser.
Elle n'était plus sûre tout à coup, de bien avoir compris ce que disait ces ouvrages sur la psychologie humaine. Il y avait tant de choses complexes et peu de moyens pour les comprendre. Le dérangement de June devait pouvoir être gérer, il fallait juste savoir s'y prendre. Elle n'aurait pas du faire cela. Dernière chose à faire dans un tel cas de figure, agir brusquement. La personne s'agitait plus. Ou alors, recourir à la force, mais une force sûre de dominer. Ils n'étaient que trois et encore, si Cassie ne réapparaissait pas, il n'y avait que deux personnes pour lutter contre la folie de leur amie.

Helen sentit la jeune femme se débattre. Il n'allait pas être facile de la maîtriser. Il n'allait pas être facile de la canaliser. Le pourraient-ils seulement ? Un peu craintive de leur futur proche, la brune s'écarta légèrement à l'instant où le couteau tombait. June l'avait enfin lâché, de surprise sûrement. Helen laissa le soulagement l'envahir un instant, elle ne porterait plus atteinte à sa santé, elle ne se blesserait pas plus. Il fallait maintenant parvenir à soigner cette maudite plaie qui témoignait de l'instant poignant qu'ils avaient vécu là. Levant les yeux vers cette main qu'elle tenait toujours, elle se sentit tirée vers l'avant. June l'entraînait dans son mouvement. Son amie s'affaissait. Helen était juste à coté d'elle, au même niveau, les genoux à terre. June paraissait désespérée, souffrant d'un mal que personne de présent ne pouvait enlever. Ce nouvel aperçu de l'état de June lui amena un haut le coeur. Elle n'était pas loin des pleurs mais ne voulait pas se laisser aller. Son amie méritait mieux que de l'apitoiement. Elle méritait tellement mieux que tout cela. Il aurait du lui arriver le meilleur, c'était le pire qui frappait pourtant à sa porte. La vie paraissait tellement injuste. La situation avait atteint un point de non-retour. Quoiqu'il survienne dans un avenir proche, rien ne redeviendrait tel qu'Helen l'avait connu précédemment. June ne pourrait pas continuer ainsi. Quoiqu'ils fassent, la vie de leur amie changerait.

Helen observa June, elle croisa son regard. Elle resta figée. Son regard, elle le reconnaissait enfin. Un certaine lucidité traversait ses yeux. Son amie était semble-t-il de retour. Pour combien de temps ? Combien de temps avait-elle pour lui parler avant que ne revienne le démon qui l'habitait ? Elle ne voulait pas quitter son regard, seule preuve de son retour à la raison, du moins pour le moment. Revoir son amie sombrer et repartir dans sa démence lui serait insupportable. Pourtant, elle savait. Elle savait que June ne resterait pas ainsi. Elle s'empressa de l'appeler.

HELEN ▬ June ?

Avait-elle espéré une réponse ? Son amie lui parla, juste quelques mots qui eurent raison de sa retenue, ses larmes partirent et elle ne réagit même pas. Elle ne bougea pas, ne tendit pas le bras. Elle n'empêcha pas le geste désespéré de June. Ses yeux quittèrent lentement ceux de son amie et rencontrèrent la fatalité de l'instant. Elle ne réagit toujours pas. Elle voyait le couteau, percevait le mouvement lent et sans force de June, elle ne comprit pas ou ne le voulait pas. Presque déconnectée, peut-être choquée. Elle entendit juste ses mots. Helen eut le sentiment d'étouffer, elle ne bougeait toujours pas. Elle avait vu le couteau pénétrer la chair de son ventre, elle avait entendu Cassie crier et elle ne réagissait pas. La brune observait la scène comme elle aurait observé son poste de télévision alors que celui-ci lui diffusait un mélodrame. Son regard était bloquée sur la nouvelle blessure de son amie. Alors même que Cassie bougeait le médecin et s'exprimait, alors que June avait disparu de son champ de vision et que Cassie s'affolait, elle n'avait aucune réaction.

Presque un choc de constater l'état véritable de son amie. De se rendre compte que consciente, tout ce qu'elle voulait était partir. Faisaient-ils bien de vouloir la faire soigner ? Elle voulait juste cesser de souffrir. Son démon la dévorait et elle n'en pouvait plus. Helen était plus coupable que jamais. Son manque de réaction, elle se le reprocherait aussi plus tard mais à l'instant, elle avait juste le sentiment d'avoir perdu son amie, de n'avoir rien pu faire pourtant, June vivait encore. L'espoir était toujours là.
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MessageSujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptyMer 20 Juin 2012 - 16:56

Cassie & Helen & June & Riley
« Le présent est indéfini, le futur n’a de réalité qu’en tant qu’espoir présent, le passé n’a de réalité qu’en tant que souvenir présent »


« La tristesse est un mur élevé entre deux jardins. »


Cassie Williams était concentrée sur le cas alarmant de la belle June Donovan. Elle ne prêta pas attention à Helen Cosovic qui restait inerte. La situation ne devait pas être facile pour elle. C’était le moment de la rassurer. Mais personne ne vint à la rescousse de la jeune femme, perdue dans ses pensées les plus tristes. La belle constatait avec douleur que sa grande amie était à bout de force pour faire face au combat qu’offrait quotidiennement ce que l’on appelait plus communément « l‘existence» dans un monde où tous était déjà passé de vie à trépas. Soudainement, Riley Thompson prit les devants. Le faucheur ne se terra plus dans un mutisme. Il semblait prêt à relever chaque défi. Cassie obéit rapidement à la demande de son petit-ami. Ce dernier reprit le relais pour soutenir June. Le canadien la déposa sur le canapé. La brunette ne s’était pas loupée. Malgré le peu de profondeur de sa blessure, celle physique bien évidemment, le doc pissait le sang. Quelle vue affreuse! Cassie se décida a prendre le combiné du téléphone fixe appartenant à la propriétaire des lieux. Dans la précipitation, Williams avait paumé son portable dans la maison. La barmaid composa le numéro des urgences. Une fois un interlocuteur en ligne, elle enchaîna d’une voix assurée malgré la peur constante qui la narguait:

- Allô, je suis Cassie Williams. Mon amie June Donovan vivant au 1568 Cloud Street saigne, elle s’est enfoncée un couteau dans le ventre. C’est peu profond mais on a peur de la perdre. Oui nous somme plusieurs. Non, on a pas tenté de la tuer. Venez! Elle ne va pas tenir longtemps, elle est inconsciente.

La rousse raccrocha. Elle remonta à l’étage pour retrouver son portable, tombé à côté du parc de Thomas. Le bébé câlinait son ourson en peluche. La panique ne se lisait pas dans ses yeux. Du sang tâchait les vêtements de Cassie, celui de June. La jeune femme s’éloigna du petit pour se diriger dans la salle de bain de son amie. Le coup qu’elle s’était fait en tombant sur le sol, à l’aide d’un beau contact avec le pan du mur, se réveillait méchamment. L’angoisse si sa cicatrice se rouvrait… . La belle chercha un médoc pour calmer son mal de tête dans l’armoire à pharmacie de June. Elle trouva son bonheur. Elle prit deux comprimés sans chercher à comprendre si elle ne se trompait pas. Elle redescendit au pas de course pour retrouver ses amis.

- Elle va mieux? Les urgences arrivent dans cinq minutes, deux minutes maintenant, on doit la maintenir en vie nous-même. Riley? Elle marqua une légère pause. J’ai mal derrière la tête, tu peux regarder? Je veux pas t’alarmer mais je me suis cognée à l’endroit critique… . Jamais elle n’en parlait. Elle ne nommait pas ses blessures avec le nom adéquat tant elle ne supportait pas repenser à la soirée au Vintage Hôtel et aux conséquences de celle-ci.
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Helen Cosovic
Helen Cosovic
† Feelings're intense; Words're rival †
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009
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ENTERRÉ LE : 21/07/2011
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AVATAR : Stana Katic


† AVIS DE DÉCÈS †
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MessageSujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptySam 7 Juil 2012 - 17:33

it is sometimes an appropriate response to reality to go insane
« june, riley, cassie & helen »



Un esprit, deux entités. Une nuit sans fin et un puits sans fond. Le souffle court et les genoux à terre. Un soupir apeuré et un geste tremblant. Un sentiment de puissance et un sourire extatique. Le regard brumeux et les joues en feux. Comme une athlète. Comme une droguée. Comme une dépressive. Comme une hyper-active. Helen vivait tout cela à la fois. La course contre la montre était finie, elle ne pouvait plus retrouver une respiration stable. Au sol et devant un écran noir, elle cherchait la lumière. Un ventre tordu d'angoisse qui la forçait à chercher son air. Une envie de se dépasser, de partir courir jusqu'à ce que ses jambes ne la supportent plus. Une impression de grandeur, comme un nouvel univers qui s'offrait à elle malgré cette peur de l'inconnu. Un univers sombre et pourtant excitant. Une ombre qui l'appelle mais qui ne l'intéresse pas. Une luciole passe et lui demande de se fixer sur elle. Son regard tourne comme prise de convulsions, elle cherche la lumière qui s'agite devant ses yeux ombragés et vitreux. Elle a chaud, elle a froid. Des frissons la prennent tandis que son visage ressort d'une fournaise invisible. Invisible : comme tout ce qui l'entoure. Sa main bouge et cherche un appui. Un socle, un rebord apparaît. Un promontoire à la nappe noire et terne. Elle s'y accroche et tente de déplier ses muscles jambiers. Un rictus de douleur sur le visage, le tiraillement cesse lorsqu'enfin ses deux pieds, à plat, touchent le sol. Son regard se pose sur cette main, celle qui l'empêche de tanguer entre le présent et le non-présent. Elle serre encore plus la nappe sombre et voit ses jointures blanchir. Aucune douleur de ce coté-ci pour la faire cesser. Elle redresse le buste et ouvre les yeux. Ouvre les yeux. Ouvre les yeux … Pas de lumière, pas de lucidité nouvelle. Étaient-ils déjà ouverts avant cela ? Faisait-il déjà aussi sombre avant cela ? Avant cela ? Avant quoi ? Qu'il y avait-il eu avant « ça » ? « Ça » : c'était le début. L'univers avait commencé ainsi mais, quel Univers ? Où était-elle ? Qui était-elle ? Non ! Ça, elle savait. Elle était … elle était … une femme ! Oui, une femme ! Quel soulagement de savoir son appartenance à un groupe de personnes ! Mais, où était-elle ? Dans un endroit sombre, mais encore ? Dans une pièce infinie, mais ensuite ? Loin de tout ? De tout ? Vraiment ? Elle entendait pourtant. Un bruissement, comme … une voix ? Difficile à dire. Tout cela paraissait tellement … irréel. Irréel alors qu'elle se sentait bien réelle, vivante et dans la fleur de l'âge. Mais, quel âge ? Celui de ne plus savoir ? Il y avait quelque chose d'illogique et d'à proprement dit impossible dans ce qu'il lui arrivait. Quelqu'un, quelque chose, n'importe quoi pour la rassurer … par pitié. Une voix. Encore ? Des mots. « Dobbiamo trovare qualcosa per fermare l'emorragia, Helen, sei in carica? Cassie, le chiamate di emergenza per favore. » Un sens à ces mots ? Pas de réelle appréciation. Elle pensait pourtant. Elle aurait du comprendre un langage comme celui qui lui permettait de converser avec elle-même. Mais … il lui semblait qu'il y avait une notion. Un … une … langue ? Quelque chose de naturel qui empêchait sa totale compréhension. Pourtant, comme une imprimante cracherait son papier, son esprit cracha d'autres mots. Une … traduction ? Oui, c'était cela. Cette langue, elle la connaissait. Elle l'avait étudié, dans sa jeunesse. Dans sa jeunesse ? Le mot lui semblait peu approprié. Elle n'en avait pas d'autre. Mais, quelle jeunesse ? Quelles études ? Elle avait comme un vide. Et ces mots : « hémorragie », « Helen », « Cassie », « urgence ». Elle les connaissait, ils lui semblaient commun et pourtant. Elle ne les comprenait pas. Enfin si … peut-être. Tout était doute et tourbillon dans son esprit. « - Hei, olen Cassie Williams. Ystäväni Donovan kesäkuu 1568 asuva Cloud Street vuotaa verta, se on uponnut veitsen hänen vatsaansa. Se on matala, mutta pelkää menettävänsä sen. Kyllä meitä on monta. Ei, emme ole yrittäneet tappaa hänet. Tule! Se ei kestä kauan, ne ovat tiedostamattomia. » Un sursaut, une chute. Le bruit paraissait si proche. Qui hurlait ? Quelle douleur prenait cette personne ? Pourquoi un écho lui arrachait un incontrôlable tremblement ? D'où venait-il ? Était-elle dans une grotte, un gouffre, ce même puits sans fond qu'à son arrivée ? … Le sentiment avant la compréhension. Ce cri, que signifiait-il finalement ? Toujours ce « Cassie », « saigne », « June », « couteau », « inconsciente », « venez » . Quoi venez ? Qu'elle vienne elle ? Où était la voix ? A qui appartenait-elle ? … Cette traduction était plus incertaine et pourtant, elle savait au fond d'elle que les mots justes arrivaient à cette finalité. Elle bougea. Elle ne pouvait pas rester là. Trouver la lumière. Comme une aveugle, elle piétina. Percuta une chose invisible. Matérialisation : un mur. Un pas. Matérialisation : un sol. Un clignement d'oeil. Matérialisation : une pièce. Un sursaut. Matérialisation : une scène funeste. Qui était ces gens ? Déconnectée, elle l'était.

« Elle va mieux? Les urgences arrivent dans cinq minutes, deux minutes maintenant, on doit la maintenir en vie nous-même. Riley? » De quoi parlaient-ils ? Qu'est-ce qu'ils cachaient à ses yeux encore fragiles et prêts à l'entraîner de nouveau dans les méandres d'un monde invisible, sombre et malheureux ? Dans le pire des cas, elle pouvait toujours ignorer ce monde qui lui apparaissait finalement comme tout aussi effrayant que le précédent. Une porte ! Deux foulées, peut-être trois. Sa main sur la poignée. La lumière qui filtre. Ses yeux se refermèrent comme pour se protéger de cette agression soudaine. Le soleil. Il lui semblait qu'elle ne l'avait pas vu depuis un bon moment. Si seulement sa raison revenait … elle aurait su que cela faisait tout juste une heure voire deux. Si sa raison était reparue, elle aurait pu réagir. Agir. « J’ai mal derrière la tête, tu peux regarder? Je veux pas t’alarmer mais je me suis cognée à l’endroit critique… » Quelqu'un avait mal.

Soudain. Flash. Sa maison. Flash. Le centre commercial. Flash. Le Vintage's hotel. Flash. June. Flash. Liam. Flash. Le désastre. Flash. La perdition. Flash. Le sang. Flash. Le mouvement. Flash. Le délire. Flash. L'inconscience. Flash. L'inerrance. Flash. Le malheur.

Qu'avait-elle fait ? Ou plutôt, que n'avait-elle pas fait ? Le regard épouvanté, catastrophé, elle se repéra. La rue. Pas loin de chez June. June ! Bon sang ! June ! Elle revint en courant. La maison apparut. Elle ne s'arrêta net qu'une fois dans l'entrée. Comme à l'entrée des enfers, elle frissonna et hésita. Enfin, Helen franchit le cap. Bon sang oui ! Elle était Helen Cosovic, amie de June. Elle venait de l'abandonner. Foi de femme ! Foi de Cosovic ! Plus jamais. Elle resterait avec elle.

La jeune femme courut à l'étage. Pris serviette et bassine qu'elle remplit d'eau. Elle chercha des yeux la pharmacie de la maison Donovan. Elle trouva cachets par milliers mais aucune bandage rien. Aux grands mots les grands remèdes ! Du scotch et des chemises qu'elle déchira le plus simplement du monde. Aucun remord ! Helen rejoignit l'assemblée et June. Les yeux fermés, la jeune femme paraissait en souffrance. Sans un mot, le regard baissé, honteuse. Elle déposa toutes ses trouvailles à coté et n'osa même pas toucher son amie, de peur de faire à nouveau quelque chose de répréhensible. De faire une nouvelle erreur qui couterait son amitié.



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MessageSujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptyMar 10 Juil 2012 - 14:47

La folie, encore et toujours, qui pouvait se lire dans le regard mi-clos de June. Contempler ce visage sur lequel était passé une infinité d'émotions. Dr Jekyll et M. Hyde. Cet état qui faisait à présent peur au faucheur, alors qu'il se tenait – seul – à ses côtés. Prendre sur soi, et ne surtout pas fuir en courant. De quoi était-elle encore capable ? La lame du couteau mordant sa chair jusqu'au sang avait-elle suffit à la ramener à la raison ou du moins à la faire revenir – durant un instant au moins - à la réalité ? Rien n'était moins sûr. Une nouvelle crise de délire paranoïaque pouvait survenir à n'importe quel moment. Pour être franc avec lui-même, Riley préférait ne pas être dans les parages si cela venait à se reproduire.
Depuis qu'ils avaient pénétrés à l'intérieur de la maison, le faucheur s'attendait à une fin tragique ou du moins à quelque chose d'assez affreux, mais certainement pas à ça. Cette scène traumatisante de June hurlant contre des assaillants fantômes et puis la lame lui traversant le ventre. Angoisse au creux du ventre. S'assurer qu'elle ne perde surtout pas connaissance. Il s'approcha de son amie, s'agenouilla devant elle et lui pris la main, en attendant que Cassie et Helen arrivent après s'être occupées d'appeler les urgences et de trouver de quoi stopper au moins l'hémorragie. En pensant aux deux jeunes femmes, Riley en vint à se demander ce qu'elles étaient en train de trafiquer, l'une devait fabriquer elle-même un téléphone et l'autre devait certainement faire pousser du coton. N'y tenant plus, il se leva. Qu'elles se dépêchent ! Ce n'était pas une balade de santé, il y avait urgence tout de même. Ne pas s'énerver, ne pas se laisser envahir par le stress de la situation. Cassie apparut enfin. D'un ton un peu bourru, il répondit aux interrogations de sa petite amie. « Non, elle ne va pas mieux, surtout si on la laisse comme ça, sans au moins stopper l'hémorragie. Mais qu'est-ce qu'elle fout Helen ? La suite ne le fit pas rire du tout. A croire que tout s’enchaînait, tout se mêlait dans une sorte de purée infâme dans sa tête. Pourtant, il se radoucit légèrement. L'inquiétude perçait le ton de sa voix. Comment ça tu as mal à la tête ? ». Riley s'approcha de Cassie, tout en jetant un œil à June. Il se posta derrière elle, avant d'enfouir doucement une main dans les cheveux de la rouquine. Il ne tarda pas à identifier la nature de la douleur. Il retira sa main. Un filet poisseux et rougeâtre lui dégoulina le long des doigts. « Cassie... tu saignes. Qu... qu... dans quoi tu t'es cognée ? ». Helen arriva à ce moment. Riley se retint de lui demander ce qu'elle avait fait durant tout ce temps. Il arqua un sourcil alors qu'il vit cette dernière déposer le matériel réclamé et... c'est tout. Elle n'essaya pas de faire quelque chose, elle déposa une bassine d'eau et des serviettes près d'eux et point. Le faucheur pouvait comprendre qu'elle soit en étant de choc, mais il était impératif de prendre sur soi et de faire quelque chose. Abandonnant Cassie et sa blessure, d'un geste rageur il s'empara de la bassine trempa ses mains dedans pour laver le sang de la rouquine. D'une main il prit les morceaux de chemises déchirées... Tant bien que mal il s'improvisa médecin. Sans la moindre douceur, il déchira la chemise de June – tant pis pour la pudeur - avant d'exercer une pression sur la blessure. Ne restait plus qu'à attendre les secours à présent.

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MessageSujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptyJeu 12 Juil 2012 - 20:33

“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Sons-of-anarchy-promo-saison4-Tara “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Ac01 “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Jake-gyllenhaal-688s “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] Cassidy_Freeman_in_Smallville_S_08_(256)
June Helen Riley Cassie


“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.”

June était sous l’effet de ce mal qu’elle s’était infligée à elle-même. C’était voulu de toutes manières. La femme l'avait choisit. Même son côté plus conscient y était pour. D'ailleurs, ça avait été le chef des opérations. La femme avait fait délibérément ce geste car elle voulait mettre fin à des souffrances trop importantes. Le seul moyen s’étant présenté à la brunette fut de tout faire taire en se rendant blessée et inconsciente. Cet état était même plus facile à endurer. Un nuage d’apaisement en somme. June ne tenait plus à se réveiller. Elle était si bien dans cet ailleurs. La vie n’avait plus de sens, plus rien n’existait. Finie. C’était une belle rêverie dont elle aimerait ne plus ressortir. Au moins, elle ne causerait plus de mal à personne. Liam serait s'en sortir avec Thomas et lui donner l'avenir qu'il méritait etc ... June avait tout calculé et elle était si sûre d'elle. Il fallait qu'elle disparaisse de cette planète pour toujours. Elle ne servait à rien, juste à faire pire. La brunette se haïssait complètement, si méconnaissable qu'elle était ... Honteux ! La jolie avait certains flashs de bons moments: son vivant, son travail, Helen, ce soutien, etc. Que de bonnes choses ! Ça lui manquait tant mais c'était maintenant si loin derrière elle. Contrairement à sa volonté, son esprit luttait encore et il arrivait à Donovan d'ouvrir les yeux par intermittences ou de balbutier une syllabe. Elle ne reprenait pas possession de sa pleine conscience, loin de là mais elle n'était pas dans un état d'in-animation pleine. La femme déprimée ne comprenait plus rien de ce qui lui arrivait. Elle se sentait porter, puis plus rien. Plus tard, elle voyait le visage d'Helen, puis top. A force, elle s'endormait vraiment, se laissant aller. La résistance fut brève.


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MessageSujet: Re: “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie]   “It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] EmptyVen 13 Juil 2012 - 14:00

“It is sometimes an appropriate response to reality to go insane.” [Helen,Riley,Cassie] 357odhz

« La tristesse est un mur élevé entre deux jardins. »


Le feu de l’action. Précipitation stressante. La peur de perdre June Donovan, une bonne amie en somme, devait certainement planer et maculer l’atmosphère d’un voile mortifère et inquiétant, tant les esprits des âmes présentes donnaient de la force à cette peur. Elle se matérialisait brutalement. Helen Cosovic était en proie au doute, à la folie, nul ne serait le dire. De l’extérieur, elle paraissait très paniquée, perturbée. Si ses compères habitaient le corps de la belle ainsi que ses pensés, ils pourraient s’apercevoir qu’elle était presque dans le même état que June au final: dans un autre monde, un ailleurs où la réalité concrète ne tenait pas une place de choix. Le docteur Donovan avait l’air pratiquement morte. Yeux fermés. Aucunes souffrances apparentes. Était-ce trop tard? Riley semblait au bord de l’affolement. La précipitation rendait généralement les gens en situation de pur affolement. Les humeurs des uns et des autres se comprenaient. Elles créaient une drôle de tension sans le vouloir où il ne faisait pas bon vivre. Le ton employé par Riley restait très sec. Il fallait qu’il se calme pour ne pas perdre pied. Helen avait cédé quelques minutes à la folie. Pas Riley… . J’irai voir dehors si les secours arrivent. Ne t'en fais pas ça ira mon chéri, June ira mieux. Elle soupira. L’humeur de Thompson était contagieuse. Oui tu as raison, elle est plutôt longue. Cassie avait confiait son petit souci primaire à son petit-ami. Elle s’était promis de tout lui dire. Ce n’était pas le moment. Or, il devait savoir. Le faucheur vérifia l’endroit où Williams se plaignait avoir mal. Apparemment, elle saignait. Elle n’y avait pas été de main morte en se cognant. Ce fut un accident. Elle était partagée entre l’envie de rire de la situation par honte et l’envie de se mettre en colère contre cette poignée de porte à l’étage: l’auteur des dégâts. Par terre. J’ai voulu aller trop vite. Elle resta neutre pour ne pas énerver le canadien en riant de sa connerie. Cosovic revint déposer le matériel qui servirait à stopper l’hémorragie. Quand Riley s’activa, Cassie se décida à rester dehors pour attendre les secours. Les urgences arrivèrent avec… les flics. Pourquoi? Le nom « Williams » avait du leur faire peur. Pourtant la belle June s’était enfoncée ce couteau seule donc cette affaire ne concernait pas les flics car personne n’avait tenté de tuer le médecin. Les ambulanciers n’avaient certainement pas cru la version de la rousse au téléphone, il était vrai qu’un tel témoignage pouvait paraître douteux. La barmaid accueillit la troupe. Un ambulancier entra pour voir la "victime". Il dit à Riley: C’est bon, on la prend en charge merci. Par contre, la police aura des questions à vous poser si vous n’y voyez pas d’inconvénients. Restez ici. Il n’y a que vous trois à part cette dame dans la maison?
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