Sujet: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Mar 27 Déc 2011 - 16:06
« Les hostilités sont comme les huîtres, on les ouvre. "Les hostilités sont ouvertes." Il semble qu'il n'y a plus qu'à se mettre à table. »
Helen Cosovic - Riley Thompson - Cassie Williams
Il y a deux mois, un tueur fou avait pris possession d’un endroit très convivial de coutume: le supermarché. Cet homme avait causé plusieurs morts, et de nombreux blessés. Il possédait même une bombe sur lui… . Qu’avait-il en tête? Le monde était pleins de vices cachés, et certaines personnes regorgeaient de haine pour se venger ainsi. A plus basse échelle, Cassie Williams avait fait de même. Pour venger son frère, elle avait agressé Holly Westley avec une arme à feu. Dieu seul sait quelle mouche l’avait piqué ce jour là… mais elle l’avait fait. Les actes de chacun avait toujours des conséquences sur les autres. Était-ce pour cela que Jayden et Holly avaient préféré emménager ailleurs? L’humanité était ainsi faite: de secrets et de terrains à explorer.
Après son acte démesuré, Cassie avait fini dans la prison pour femmes du skyline. Elle regrettait ce qu’elle avait entrepris. L’ex-serveuse avait eu du temps pour réfléchir, pour se remettre en question. Désormais, elle n’était plus la même: fini la jeune femme perturbée qui cherchait des ennuis à quiconque osait lui parler. Maintenant, elle était devenue presque sociable. En taule, elle avaient vécus des hauts et des bas. Le point positif restait les visites auxquelles elle avait droit. Linda Williams, sa grande sœur, venait la voir régulièrement. La pauvre avait effectué une tentative de suicide… . Aussi, Riley Thompson restait un « des fidèles » de la jeune femme. Cassie ne savait dire O combien voir cet homme la rendait si… heureuse et enjouée. Il lui était d’un très grand soutien. Williams était très reconnaissante. Elle s’était jurée de ne plus quitter le beau brun. Sinon, en prison, le manque de drogue et d’un suivi médical, la presque maltraitance qu’elle subissait de la part des gardiens et des détenues, l’avait littéralement achevé mais elle s’en remettait doucement.
Maintenant, la belle était sortie au bout de deux mois, jour pour jour, pour bonne conduite. Elle devait suivre une cure de désintoxication pour se remettre d’aplomb et ne pas replonger dans l’enfer de la drogue. Riley était toujours présent pour soutenir la jeune femme. Cette dernière commençait à entrevoir qu’une vie sans substances illicites était possible. Elle se rangeait petit à petit dans les normes que la société imposée. Aujourd’hui, Cassie avait été au centre. Une activité: « Comment se nourrir d’une manière correcte et manger équilibré » était prévue. L’intitulé de cette leçon ne plaisait pas à la jeune femme mais il fallait y allait. Surtout, que la belle ne savait plus depuis longtemps ce qu’un repas sain pouvait représenter. Cette activité s’était achevée vers les alentours de seize heures. Cass décida donc de faire un tour dans le parc du skyline. Ironie du sort, Riley qu’elle n’avait pas en ce jour, était avec une autre femme. Mais qui était-ce? Williams n’osa pas déranger mais après quelques secondes de réflexion, elle se lança. Elle arriva face au faucheur et face à… Helen Cosovic…: une femme qu’elle n’appréciait pas tellement. Comment pouvait-elle connaître le brunet? Cassie fut choquée. Elle ne le cachait pas:
- Bonjour… Helen que faites vous ici?
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Mer 28 Déc 2011 - 11:54
Cela faisait longtemps, bien trop longtemps que Riley n'avait pas eu de nouvelles de son amie Helen. Après calcul, cela faisait un peu plus de deux mois maintenant. Mais il était bien le seul à être blâmé. En effet durant ces deux derniers mois, il s'était enfermé chez lui, ne sortant que rarement. Pour être exact, ses seules sorties s’étaient limitées à la prison pour femme du Skyline. Durant cette période, il avait beaucoup épaulé l'un de ses protégées, Cassie. Et il devait bien le reconnaitre, il en avait oublié ses autres ami(e)s, n'ayant pour ainsi dire pas le courage de les affronter, pourquoi ? Il ne le savait toujours pas. Depuis que la blondinette avait pu être libérée, le jeune faucheur se remettait à sortir. Coïncidence ou non ? Certainement pas, même s'il ne voulait pas se l'avouer. Toujours est-il qu'il avait des choses à réparer. Et il comptait bien y remédier dès aujourd'hui. Alors qu'il prenait congés du roman qu'il était en train d'écrire, il regarda par la fenêtre et pensa à Helen. Quel piètre ami était-il ... Il ne lui avait passé qu'un mince coup de téléphone durant ces deux derniers mois, alors qu'il la savait perturbée par ce qu'il s'était passé au centre commercial. En tant que confident, il avait failli à tous ses devoirs. Il s'en voulut terriblement. S'habillant à la hâte, il sortit prestement de son logement et rejoignit la rue de la brunette. Arrivé devant la porte, il n'en menait pas large. Peut-être n'était-elle pas là; peut-être n'avait-elle tout simplement pas envie de le voir après cette absence inexpliquée. Il frappa à la porte, attendant, le cœur battant... Lorsqu'elle apparut dans l’entrebâillement de la porte, un immense sourire se dessina sur le visage du faucheur. Il était heureux de la voir. Faussement décontracté, il dit d'une voix qu'il aurait voulu un peu moins tremblotante.
" Salut Helen... J'espère que je ne te déranges pas. Je passais dans le quartier, alors je me suis dit que j'allais m'arrêter te faire un coucou. "
Menteur... Il était venu ici exprès, pourquoi était-il si dur de le dire. Sans doute parce qu'il s'attendait à avoir des reproches.
" Je ne sais pas si tu es occupée ou non, mais est-ce qu'un petit tour rapide au parc te tentes ? Histoire de se tenir au courant des dernières nouvelles. "
Connaissant son amie et son caractère plutôt bien trempé, il avait peur de se faire jeter sans vergogne, aussi se passa-t-il la main dans les cheveux, signe de son malaise. Un pauvre sourire avait remplacé celui de son arrivée.
{Désolée mais je ne savais pas trop comment débuter... J'ai un peu occulter la dernière phrase de Cassie délibérément, ne voulant pas jouer à la place d'Helen...}
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Mer 28 Déc 2011 - 14:52
" les hostilités sont ouvertes " ? « riley, cassie & helen »
Broyer du noir. C'était bien ce qu'elle faisait le mieux depuis un assez long moment. Les évènements étaient toujours ancrés dans sa mémoire comme une mauvaise tâche sur une nappe propre ! Elle avait beau prétendre aller mieux de jour en jour, c'était plutôt un souhait qu'une réalité, elle ne voyait pratiquement plus personne, ne sortait plus. Elle avait pris de bonnes résolutions et ce, dès la visite inattendue de June quelques jours auparavant mais cela restait difficile à mettre en oeuvre. Les lamentations n'en finissaient plus et la bonne humeur en pâtissait. Toute personne l'ayant connu avant aurait su qu'un mal la rongeait mais, encore aujourd'hui, elle n'aurait sans doute aucune visite et, c'était sans doute mieux. Elle n'était pas apte à bien recevoir et puis, personne à part June n'avait fait acte de présence. Elle pensa surtout à son ami, Riley, ce confident qui avait disparu de ses radars. A ce qu'elle avait entre-aperçue ce jour maudit, il y a deux mois, il ne faisait pas parti des victimes, il ne faisait pas parti du tout des témoins. Il n'était pas là. Il n'était pas réapparu. Ce n'était pas plus un reproche qu'autre chose, tout juste une remarque. Helen n'en voulait à personne. Elle n'était pas d'humeur et puis, chacun avait sa vie, ses problèmes. Comment lui vouloir pour avoir osé vivre sa vie ? Elle ne pouvait pas juger, elle-même avait fait la sienne, dans son coin, ne se préoccupant pas des autres, de tous ceux qui lui étaient chers. La brune n'attendait rien de la part des autres, elle avait du les décevoir. C'est donc surprise, affalée dans son grand fauteuil, que la jeune femme entendit des coups frappés. La porte d'entrée ? Peut-être était-ce la semaine des surprises ? Quoiqu'il en soit, elle resserra les pans d'un vêtement bien trop grand et alla ouvrir la porte. Sa surprise s'amplifia. Riley se tenait là, face à elle. Ce n'était pas volontaire, ce n'était pas par colère ou regret mais le maigre sourire qui étirait ses lèvres se tarit. Elle qui venait tout juste de faire le constat de son absence, de s'apercevoir qu'il faisait sans doute sa vie ; elle était bien étonnée de le voir là, devant sa porte. Il lui expliqua bien brièvement la raison de sa visite et elle fut contente qu'il est pensé à elle finalement. Il disait avoir changé ses plans pour dire bonjour, il serait bien accueilli. Elle ne le repousserait pas, cela lui faisait bien trop plaisir de le voir. Et même si, en d'autres occasions et d'autres temps, il lui aurait plu de jouer la carte de l'indignation ou de la colère, Helen préférait aujourd'hui se montrer conciliante et ne pas rejeter la bonne humeur qui l'envahissait peu à peu rien que de voir son ami, celui pour qui elle avait si peu de secrets. La jeune femme l'entendit, avant même de répondre, parler d'un tour au parc. Pourquoi pas. Elle avait la sensation que son ami n'était pas très à l'aise, peut-être était-ce du à sa façon de se tenir ou tout simplement à son sourire qui le trahissait et à ses yeux qui disaient la vérité. Était-il gêné de lui demander ça ? Lui cachait-il quelque chose ? … La brune eut tôt fait de se poser de nombreuses questions, le cerveau bouillonnant d'une nouvelle peur. Elle ne voulait pas le voir repartir maintenant. Aussi s'empressa-t-elle de répondre, peut-être un peu trop vivement mais elle n'y prêta pas garde. - Non, non, je ne fais rien. Tu fais bien de passer. Sa première phrase, vraiment ? Ce n'était pas des mots de bienvenue mais, elle n'avait pas trouvé leur place adéquate. Elle rectifia ses paroles et sourit de nouveau. - Ça me fait plaisir de te voir ... Ne bouges pas, je vais changer ces vieux vêtements et après, je veux que tu me racontes tout, les nouveaux ragots, les rumeurs et bien sûr les nouveautés de ta vie, tout ! Ne bouges pas surtout ! Elle tourna les talons bien vite, ne prenant même pas garde à fermer la porte, mais elle s'en fichait un peu. Elle se sentait pressée par le temps, ne voulant pas faire attendre Riley et encore moins le faire partir par une trop longue attente de sa part. Elle débarqua rapidement dans la chambre, prit les premiers vêtements propres qui lui apparaissaient et les échangea avec les vieux lambeaux qu'elle avait sur le dos., avant de retourner dans l'entrée. C'était du rapide. Peut-être un peu trop. Cela risquait de paraître suspect ou désespérée mais enfin, elle allait sortir, prendre l'air et surtout parler à Riley. Elle l'admettait peu à peu, son confident lui avait manqué. Deux mois, c'était bien trop long comme séparation pour deux amis, elle veillerait à ne pas réitérer la chose. - On peut y aller si tu le veux toujours. C'était plus fort qu'elle. Un imperceptible doute la prenait dès que cela la concernait personnellement. Elle ne voulait pas le déranger. S'il ne faisait que passer dans le coin, il avait peut-être d'autres choses à faire. Et puis zut ! Il était là. Il lui avait proposé. C'est qu'il le voulait donc ! Pourquoi tant de « et si ». Prenant et enfilant sa veste, Helen sortit de la maison et attendit un instant pour fermer la porte. Un grand sourire orna son visage. Elle ressortait. Elle repartait dans la vie d'une certaine manière. C'est ce qu'elle se dit en tournant finalement la clé dans la serrure. Toujours le même sourire aux lèvres, la jeune femme se retourna et, regardant son ami, commença à avancer vers le parc. Elle connaissait la direction. - Alors, dis-moi tout, je veux tout savoir !
{J'ai eu du mal à trouver aussi et en fait, je me suis dit que je ne peux pas trop en écrire sans empiéter et jouer à la place de Riley ; mais si on me dit de continuer, je peux aller jusqu'aux paroles de Cassie. J'ai juste pensé qu'il serait préférable que Riley réponde avant ; désolée Cassie si ça te bloque et que tu ne peux pas RP là .}
Dernière édition par Helen Cosovic le Jeu 29 Déc 2011 - 7:37, édité 3 fois
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Mer 28 Déc 2011 - 16:19
Cassie Williams allait chaque depuis sa sortie au centre de désintoxication du skyline. La jeune femme vivait chez Linda en attendant de retrouver une situation stable. Elle n’était retournée dans son sinistre appartement, de peur d’y voir Steve et tout son « passé » par la même occasion… . Pour se reconstruire, Cassie devait retrouver une vie sociale: sortir, faire des rencontres, etc. Aussi, il était nécessaire de trouver un travail pour pouvoir payer les factures comme tout le monde. Au centre, elle réapprenait des choses simples de la vie qu’elle ne faisait plus. Cela pouvait paraître banal et presque stupide mais les personnes, comme elle, qui souffrent d’une addiction quelconque ne savent, en général, plus ce que les termes « vivre », « normalité », « règles », « bien-être », représentent. C’était un constat fort mince. Or, le quotidien et la réalité de ces gens étaient altérés. Des activités simples comme une séance de rangement, de nettoyage, de cuisine, de jardinage, avaient lieu. Williams étaient obligées de suivre la cure jusqu’au bout au quel cas la prison redeviendrait sa seule maison. Cass avait la volonté de réussir, de s’en sortir. Ses proches restaient une motivation incontestable, mais la personne qui lui insufflait l’envie de se battre dans son combat contre la drogue était Riley Thompson. Il l’épaulait très souvent. Aujourd’hui, elle avait conservé le dessert équilibré qu’elle avait préparer au centre en conclusion de la leçon du jour. Elle avait pensé aux soucis du beau faucheur pour se nourrir de façon saine que ce soit avec les gâteaux, ou avec rien du tout. Au moins elle était sûr qu’il mangerait un élément bon pour sa santé, enfin… ce n’était que le dessert. Le tout résidé dans une boîte à dessert et elle-même rangée dans un plastique. Elle ne savait pas si elle allait voir Riley en ce jour, il n’était pas passé la voir. Or, elle avait l’intention de lui porter cette attention un peu plus tard dans la journée, après sa promenade certainement.
Présentement, elle faisait face à la belle Helen et à son ami le canadien , Riley, qu’elle ne pensait pas croisé dans le parc, et surtout avec Cosovic…. . La première rencontre de Cassie et Helen avait eu lieu dans ce même parc. La brune avait de suite mal jugé Williams. Elle avait eu connaissance de son dossier dans le bureau de son amie Lusitania. Elle savait tout des méfaits de Cassie. Cette dernière avait trouvé cela injuste. Helen avait été très cash avec la jeune femme. Cette dernière ne s’était pas laissé faire. Avec le recul, elle regrettait ses dires et sa manière dont elle se comportait, généralement, dans ce temps-là. A cet instant, elle fixa la femme en l’attente d’une réponse. La brunette avait bien changé en peu de temps: elle avait le visage plus meurtri, la minceur lui collait encore plus à la peau.
Elle ajouta à l'encontre du faucheur: Tu vas bien?
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Jeu 29 Déc 2011 - 14:14
Helen, l'amie de Riley n'avait pas l'air de tenir compte de son absence prolongée. Bien au contraire, elle semblait contente de le voir, cela soulagea grandement le faucheur qui put enfin se détendre un peu. Deux mois c'était long, mais ce n'était à la fois rien pour de véritables amis. Elle l'accueillit comme s'ils s'étaient vu la veille. Son sentiment de culpabilité ne le quittait pourtant pas, alors que la jeune femme était partie en trombe se changer. A cet instant, il se fit la promesse d'être plus présent à ses côtés. Il avait eu vent de ce qu'il s'était passé au centre commercial. Helen faisait partie des nombreuses victimes ce jour-là, il la savait fragile psychologiquement depuis, pourtant cela ne l'avait pas empêché de totalement la laisser tomber ces derniers temps. Sans doute avait-elle besoin de vider son sac. Cette petite balade impromptue et matinale, leur serait sans doute bénéfique à tous deux. Rapidement la brunette fut de retour, elle semblait pressée et ferma à la hâte la porte d'entrée de son logement, en demandant au passage si Riley était toujours d'accord pour ce petit tour. Bien entendu il était toujours d'accord. Il n'était pas venu ici simplement pour lui dire bonjour. Le visage du Canadien s'étira de part et d'autre.
" C'est toujours ok pardi ... en avant alors. "
La mine ravie de son amie donna du baume au cœur au faucheur. Ils se mirent en route, et ne tardèrent pas à rejoindre le parc, qui se trouvait non loin de là. Elle voulait tout savoir, cela fit sourire le jeune homme. Mais par quoi commencer ? Par le fait qu'il s'était remis à écrire, par ce sentiment plus ou moins étrange qui l'habitait en ce moment ? Se jetant à l'eau, il entama ce qui s'annonçait comme un long et pénible monologue par :
" Et bien, le syndrome de la page blanche, qui faisait parti de mon quotidien depuis quelques années semble s'être envolé. C'est chouette, l'inspiration est enfin revenue... J'ai pas mal avancé sur mon nouveau bouquin ces deux derniers mois. Je passe le plus clair de mon temps à écrire, autant te dire que j'en oublie presque de dormir. "
Enfin ce qu'il ne disait pas c'est que s'il bossait autant, c'était pour éviter d'avoir à réfléchir, ou bien de réfléchir tout court. La nourriture était même passée au second plan, préférant se bourrer de caféine pour tenir le coup. Comme si sa vie en dépendait, il écrivait, écrivait et écrivait encore, comme un forcené. Avant de passer aux aveux, il se frotta longuement la nuque, encore un signe extérieur de malaise.
" En fait, je crois que si j'écris autant, c'est que ... peut-être, je suis en train de tomber amoureux ! Je me sens vraiment perdu. "
Cette phrase lui fit l'effet d'une claque, il prenait enfin conscience de ce qui lui arrivait, alors qu'il n'avait pas réussi à le déterminer durant ces deux mois passés. Il jeta un regard penaud à son amie, l'air terrorisé à vrai dire. Helen connaissait son passé, une partie tout du moins. S'attacher de nouveau à quelqu'un lui faisait extrêmement peur. Elle devait savoir ce que cela représentait pour lui. Pendant près de 15 ans, il avait réussi à éviter d'éprouver tout autre sentiment que de l'amitié, mais aujourd'hui tout était différent.
" Je dois avouer que ca me fait flipper, alors j'écris pour oublier... c'est con je sais ! Tu dois me trouver débile je suppose. "
Il n'existait guère de secrets entre les deux amis, Riley arrivait facilement à se confier. Il faisait part de ses doutes, comme de ses craintes à Helen. Sans doute saurait-elle trouver les mots justes pour le rassurer et l'aider.
" Bref... assez parlé de moi. De ton côté quelles sont les nouvelles ? Tu te remets de tes émotions ? "
Pas besoin d'être devin pour savoir qu'il faisait référence aux évènements du centre commercial. Toutefois il n'osait nommer la tragédie qui s'y était jouée, préférant préserver la brunette. Alors qu'ils continuaient à marcher et à discuter ils se retrouvèrent bientôt face à face avec l'une des protégées du faucheur, Cassie Williams. A sa vue, le sourire de Riley ne s'en fit que plus grand. Quoique celui-ci fut de courte durée. Visiblement la jeune femme ne semblait pas ravie à la vue d'Helen. Un peu sur ses gardes le faucheur prononça un léger,
" Salut, oui, ca va... et toi ? "
Il se racla la gorge nerveusement, ne sachant pas vraiment pourquoi. Du moins pas encore.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Mer 4 Jan 2012 - 14:02
" les hostilités sont ouvertes " ? « riley, cassie & helen »
Elle aurait pu oublier l'idée de sortir. Elle aurait pu refuser de parcourir le parc en ce jour. Mais cela n'aurait fait que renforcer son besoin de solitude qu'elle trouvait déjà bien assez grand. Il ne fallait pas commencer à s'éloigner des autres. Ce serait la chute assurée. Il était de loin meilleur de passer un temps en compagnie d'un ami, profitant de la ballade et des mots qui se disaient. Ces derniers temps avaient été difficile et les prochains jours ne le seraient certainement pas moins mais, il n'était pas question qu'aujourd'hui soit parmi ces sombres jours, ceux où elle ne faisait rien de bien. Riley était à coté d'elle et Helen ne voulait pas avoir à se départir d'un sourire facilement acquis et cela grâce à lui. Il avait toujours une certaine dose de bonne humeur communicative avec lui et, pour tout dire, c'était sans doute la première chose qui frappait chez lui, hormis sa capacité d'écoute exceptionnelle et ses traits d'humour qui lui donnait un coté plus qu'avenant. Aussi était-il étonnant de le voir hésiter, être gêné par la réponse qu'il s'apprêtait à fournir. Tout savoir impliquait de se mettre à jour dans les données qu'elle possédait sur son ami. Peut-être était-ce des nouveautés de sa vie qu'il avait peur ? Il était vrai que formuler les aventures, les sentiments ou tout autre ressenti par la parole donnait beaucoup plus de sens et augmentait la réalité de ces faits. La brune attendit sagement et l'écouta aussi attentivement que possible lorsqu'il ouvrit la bouche pour se lancer dans les explications. Il réécrivait ! Mais c'était formidable, pourquoi cette hésitation ? Elle l'apprendrait sans doute. La suite de sa tirade la fit sourire : en oublier de dormir ? Elle pouvait fort bien le reconnaître dans cela. Lorsque le jeune homme se mettait à faire quelque chose, il se donnait à fond, quitte à en oublier les autres choses impératives de la vie comme, en l'occurrence ici, dormir. Helen ne le quittait pas du regard attendant une suite, car, elle en était sûre, il y en avait une. Signe précurseur d'une dure révélation, sans doute, ce geste plutôt involontaire. Il laissa alors tomber les réponses. L'amour, une préoccupation de tout temps. Sous toute ses formes il pouvait être douloureux. Riley semblait en être un exemple. Helen connaissait son passé, ce qu'il avait bien voulu en dire, il devait être dur pour lui de faire face, à nouveau, à ce sentiment étrange qui prenait souvent au dépourvu. Il devait être tiraillé entre l'envie d'éviter ce conflit sentimental et celui de faire face, d'accepter et de profiter. Il devait avoir peur. Son expérience passée ne paraissait pas l'emmener sur les chemins du bonheur et jusqu'à récemment, il était plus qu'aisé de penser que s'en était fini de l'amour pour lui. Mais, le destin ne semblait pas avoir dit son dernier mot et, à y penser, cela était une bonne chose. Riley méritait de vivre quelque chose de fantastique, de vivre des instants prisés et rares. Le faucheur ramena Helen à la conversation présente et confirma cette peur envahissante. Faire face à ce que l'on ressent était bien le plus dur. Il souhaitait oublier … ce n'était pas la bonne chose à faire, la brune n'était pas d'accord avec cela. Il ne devait pas oublier, il devait profiter de cette chance qui lui était donné, après tout, l'heureuse élue ressentait peut-être un sentiment similaire vis à vis de Riley. D'ailleurs, savoir qui elle était demeurait une question intéressante. Helen la rangea précautionneusement dans un coin de son esprit, se promettant de la sortir à un moment donné et répondit à son ami, posant une main apaisante sur son bras : - Non, pas du tout., je ne penserais jamais cela de toi ! Enlèves-toi cette idée de la tête. Tu es loin de l'être ! D'abord désamorcer la situation, le morigéner quelque peu de l'idée saugrenue qu'il venait d'avoir. Lui débile ? Jamais elle ne le considèrerait comme tel ! - Je crois que je te comprends. Mais, c'est une bonne chose ce qui t'arrive même si ce sentiment peut te paraître étrange. Tu es de loin l'une des meilleures personnes que je connaisse. Tu mérites de vivre quelque chose d'autre Riley. Oublier ses sentiments est loin d'être la chose à faire et c'est une tâche impossible, crois-moi ! Après, si tu nous écris un roman du tonnerre, c'est une autre histoire ! … Mais, plus sérieusement, tu ne dois pas tenter d'oublier. Ça peut être dur mais faire face te permettra d'être sûr de ce que tu ressens. Le tact, elle en manquait sans doute à l'instant. Il paraissait avoir disparu pourtant, il lui semblait n'avoir rien dit d'autre que la stricte vérité et puis, Riley avait autant besoin d'être soutenu par quelqu'un que d'être poussé sur la bonne voie. Tout seul, dans un profond engrenage où les sentiments se mêlaient, il ne pourrait pas sortir heureux de ses réflexions. Il passerait par le déni ou l'oubli et serait malgré tout forcé, un jour ou l'autre de faire face. Les choses que l'on voulait oublier avaient la fâcheuse tendance à réapparaitre au moment le moins opportun emmenant toutes les bonnes résolutions sur leur passage. Autant accepter les choses directement et profiter des bienfaits de ce qui lui arrivait. Helen n'eut pas le temps de pousser plus avant ses réflexions et futures manœuvres d'aide à « faucheur en détresse ». Son ami reprenait la parole changeant de sujet comme si celui-ci pouvait lui apporter de l'urticaire. Très bien, qu'il ignore la conversation, cela finirait en ulcère ! De son coté ? Elle grimaça. Si elle avait pu éviter le sujet … Pas qu'elle ne veuille pas en parler mais elle ne savait pas trop quoi dire. La brune n'allait tout de même pas avouer que broyer du noir avait été sa seule occupation, c'était trop … malsain. Se remettre de ses émotions ? Trouver une réponse convenable semblait difficile. - Pas grand chose de mon coté. C'est le vide. J'ai profité de mon temps pour réfléchir. J'ai même décidé de démissionner. Le commerce ne me convenait plus. Dire cela était préférable à avouer qu'elle ne voulait plus y retourner. Les images horribles s'imposaient à elle à chaque fois. C'était encore au dessus de ses forces. Helen laissa tomber sa main du bras de son ami et baissa le regard, répondant de manière assez originale et beaucoup moins sûre qu'elle l'aurait voulu à sa dernière question. - Tu te rends compte, cela fait deux mois que nous ne nous sommes pas vus. Ça me fait tellement plaisir de te voir que je ne suis pas sûre de me remettre tout de suite de mes émotions ! Éviter un sujet difficile à aborder. Elle venait de parler de la manière la plus étrange qui soit, s'éloignant du sujet et répondant totalement à coté de la question. Le mensonge par omission peut-être. En général, elle préférait la franchise. On lui reprochait d'ailleurs des fois de dire les choses dérangeantes trop facilement. Les faits étaient aujourd'hui beaucoup plus compliqués qu'un oui ou un non. Comme consciente qu'il était l'un des obstacle à sa guérison psychologique et physique, la jeune femme toucha son bras, celui qui restait douloureux et qui se mouvait difficilement. Ce ne serait pas aujourd'hui qu'elle répondrait franchement à Riley. Continuant leur marche dans le parc, ils furent bientôt rejoints par une personne qu'Helen ne croyait pas revoir de sitôt: Cassie Williams. L'étonnement prima tout d'abord et fut bientôt rejoint par un fort agacement lorsqu'elle s'adressa à elle. Hésitante sur la réponse à fournir dans ce cas et surprise de voir que Riley et Williams se connaissait, elle écouta leur brève échange et entreprit de répondre à la question, si l'on pouvait dire : - Cassie, je vous retourne la question … je ne savais pas que ce lieu m'était interdit, je croyais ce parc : public. L'agresser avec ses mauvaises paroles n'étaient peut-être pas la chose à faire mais Cassie l'avait exaspéré. Que faites-vous ici ?! Qu'était-ce donc que cette question ! C'était bien la première fois que saluer quelqu'un se résumait à cette phrase. Helen avait bien sûr exclu le « bonjour » mais, elle l'attribuait plus à une parole envers Riley qu'envers elle-même, avec raison. Cette question, elle l'interprétait facilement comme un « pourquoi êtes-vous là ? Vous n'avez rien à faire ici ? », d'où sa drôle de réponse. - Mais, dites-moi, vous vous connaissez tous les deux ?? Question légitime non ? Elle avait l'impression d'avoir loupé quelque chose. Elle cherchait comment une rencontre entre eux deux avaient pu se produire, la réponse s'avérait difficile à trouver. C'était pourtant, sûrement, devant ses yeux … L'interrogation-ci était plus tournée vers Riley en qui elle avait confiance et ne doutait pas d'une réponse sincère, plutôt que vers la demoiselle Williams en qui sa confiance restait faible voir nulle.
InvitéInvité
Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Mer 4 Jan 2012 - 17:37
La vie réservait parfois de drôles de surprises. Qui l'eut cru, lui l’écorché vif se cachant sous ses grands airs de chevalier servant à la blague un peu trop facile,venait de se rendre compte de ce qui lui arrivait. Deux mois, il lui avait fallu deux longs mois pour prendre conscience du processus qui s'était mis en route. A croire qu'il était un peu long à la détente. A vrai dire non c'était un peu plus compliqué que cela. Les faits se trouvaient devant ses yeux, mais il lui avait été bien plus simple voire facile de se cacher de la vérité. Il ne se pensait plus capable d'éprouver de tels sentiments depuis la disparition tragique de Sunny. Depuis, il craignait de s'attacher de nouveau à quelqu'un. Cette peur était du genre viscérale. Le meurtre de sa petite amie n'avait pas été sans douleur pour lui. Et puis il avait payé très cher cette relation, probablement qu'inconsciemment il avait érigé cette muraille pour éviter de reproduire le même schéma, bien qu'il n'y soit pour rien dans tout ça. Qui aurait pu deviner que la belle Sunny se ferait sauvagement assassinée ? Personne. Il devait arrêter de se comporter en victime et avancer, il était plus que temps à présent. Comme le disait si bien Helen, il méritait de vivre autre chose. Bizarrement il avait besoin d'être rassuré, tel un gamin de cinq ans.; comme s'il avait besoin de l'aval de sa confidente, pour pouvoir reconsidérer la question. Effectivement, tenter d'oublier ses sentiments était une chose impossible, il en avait fait les frais durant ces derniers mois. Son acharnement au travail n'y avait rien changé, ce qu'il ressentait était toujours là, à son plus grand étonnement. Le geste qu’eut Helen envers lui signifiait beaucoup. En un sens, fonce ! Mais pour une fois il ne foncerait pas tête baissée, du moins pas temps qu'il ne serait pas sûr des sentiments de "l'heureuse élue". Il ne devait pas oublier que la personne n'était pas célibataire... Ce qui n'était pas pour simplifier l'histoire.
" Si, parfois je le suis ! " Il ponctua cette phrase par un grand sourire. " A vrai dire, je ne sais pas si éprouver ce genre de sentiments pour quelqu'un étant déjà en couple est une bonne chose ! Comme quoi, tout peut arriver. Mais message reçu je vais arrêter de me voiler la face et de faire comme si le boulot pouvait me faire oublier quoi que ce soit. "
Un soupir lui échappa, pourquoi fallait-il toujours que tout soit si compliqué ? La jeune femme ne démentirait certainement pas cette question. D'ailleurs cette dernière évita avec une aisance assez impressionnante la question du Canadien. Soit, il ne la forcerait pas à parler, conscient que la blessure physique comme mentale était encore trop fraîche. Il ne souhaitait pas l'embêter il se contenta donc de l'écouter comme il l'avait toujours fait jusqu'à présent et ne posa pas plus de questions, de peur de l’embarrasser.
" J'espère que tu trouveras quelque chose qui te conviennes plus que le commerce. Sache que si tu as besoin de quoi que ce soit, même n'importe quoi, je suis là ! "
Il n'aimait pas la savoir mal, même s'il ne pouvait imaginer à cet instant à quel point s'élevait sa souffrance. Connaissant Helen, il savait qu'elle ne ferait rien de cette phrase, qu'elle acquiescerait mais ne se tournerait pas vers lui en cas de problème. Ils se ressemblaient sur ce point. Au moins elle était prévenue. Une nouvelle jambette arriva sur le tapis, elle était passé maître dans l'art d'esquiver les sujets sensibles. Il rentra dans son jeu, ne lui tenant cure de cette petite esquive très bien tentée.
" Deux mois oui ... que le temps passe vite. Tu ne vas pas pleurer tout de même ? " Rien de tel qu'une petite pointe d'humour pour dédramatiser le fait qu'il l'avait clairement laissé de côté. Il passa son bras autour de ses épaules et ajouta à grand renfort de sourire. " Moi aussi je suis content de te revoir ! "
Alors qu'ils continuaient de parler tout en marchant ils s'étaient retrouvés nez à nez avec l'une des protégées de Riley. Ni une ni deux le faucheur laissa retomber le bras qui se trouvait sur les épaules de son amie. Pourquoi ? Sans doute dans le but de ne pas rendre jalouse Cassie, bien qu'il n'y ait absolument pas lieu. Il s'embrouillait là. L'échange verbal entre les deux jeunes femmes ne commençait pas de manière très courtoise. Au secours pensa-t-il. Helen voulut savoir si le Canadien connaissait Cassie. Que répondre ? Quelque chose dans le genre, oui, d'ailleurs c'est d'elle dont je te parlais il y a quelques instants, non impossible ! Riley afficha un sourire tendu - qui ressemblait plus à une grimace dans le fond - et une mine faussement décontractée visant à désamorcer la bombe qui menaçait d'exploser. Il regarda Helen avant de répondre.
" Oui, nous nous connaissons " Se sentant presque obligé de se justifier et ne sachant trop pourquoi, il enchaîna aussitôt. " Je suis son faucheur. " Phrase qui pouvait paraitre un peu trop... trop possessive, il se corrigea rapidement. " Enfin, j'ai été celui qui l'a amené à Skyline. "
Avec une tête digne d'un merlan frit il posa une question - enfin une fausse question, il en connaissait déjà la réponse - qui les visaient toutes les deux.
" Apparemment vous vous connaissez aussi. Je me trompe ? " Nouveau sourire qui signifiait fortement, aidez moi, faites moi sortir de là, à l'aide ! Dans quoi s'était-il encore embarqué ?
Dernière édition par Riley Thompson le Mer 18 Jan 2012 - 14:32, édité 3 fois
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Jeu 5 Jan 2012 - 16:48
Quand Cassie Williams arriva face à Riley Thompson, le faucheur esquissa un grand sourire. Ce dernier eut pour effet de faire rougir la jeune femme. Elle appréciait tellement le brunet. L’ex-prisonnière ne pouvait le cacher. C’était feinter de connaître une personne, cela n’était pas une chose à faire. Le canadien l’aidait tant chaque jour, il faisait beaucoup: elle était très reconnaissante, à l’inverse elle agirait de la sorte il le savait. Grâce à la présence de Thompson, la blondinette ne replongeait pas pleinement dans son addiction. Ils s’entendaient déjà très bien avant tout ce remue-ménage, avant que les sentences tombent. Ils partageaient de rares instants sans se connaître réellement. Cassie ne savait pas que Riley fut envoyé en prison par le passé pendant près de quatorze ans alors qu’il n’avait rien fait. Il fut accusé à tord du meurtre de sa femme: Sunny. Riley ne savait pas que son amie prenait de la drogue à outrance, et que son fiancé la frappait. D’ailleurs, il n’avait pas encore conscience de cette réalité. Sinon, il pensait que Williams était une jeune femme plutôt droite, sans soucis, alors qu’en réalité elle restait une fille perdue, perturbée, égoïste, etc… . Elle avait enchainé les bêtises. Mais elle venait de payer pour cela. Riley l’avait soutenu quand elle fut enfermée en taule. Ils s’étaient confiés. Des vérités étaient apparues. Maintenant, qu’ils partageaient plus d’instants ensemble, elle ne pouvait l’ignorer. La belle avait peur de se tromper. Or, elle savait au fond d’elle que le canadien lui conviendrait. Elle admirait sa façon d’être, sa personnalité. Elle le mettait sur un piédestal. La jeune femme savait qu’elle pouvait avoir confiance en lui. Jamais il ne lui ferait subir ce que Steve ou ses ex petits-amis lui avaient fait endurer. Depuis un moment, elle revivait. Malgré des souffrances insurmontables pour Cass, elle commençait à entrevoir qu’une vie normale lui était offerte: une vie sans drogues, sans violence, etc. La blondinette devait quand-même exorciser quelques démons avant de reprendre seule son quotidien en main. Puis, sa cure n’était pas terminée.
- Oui. Puis, Helen prit le relai. Cassie se mit à rire, bêtement certainement, mais la réaction de la brunette, plutôt le ton léger qu’elle employait l’avait poussé à se marrer. Cela allait être sûrement mal vu. Si si ce lieu est public… « Dommage », pensa-t-elle. Elle ne répondit pas quand Helen lui demanda ce qu’elle faisait dans le parc. Je voulais dire… que faites vous avec Riley? Je n’émets pas d’interdictions. Mais je ne comprends… pas,elle se tourna vers la direction du faucheur,… Riley.
Ce dernier semblait gêné. Cassie leva les yeux au ciel comme pour éviter d’entendre les voix dans sa tête qui lui chuchotait n’importe quoi. Elle écouta Thompson qui souleva quelques incertitudes. Cassie ne regardait même pas Cosovic. Elle n’eut aucunes réactions aux dires de son ami. Pourquoi? Peut-être à cause des explications banales qu’il sortit.
- Oui, nous nous connaissons aussi. Mais nous nous sommes parlées une seule fois et ce fut… suffisant. Et vous? Je ne comprends toujours pas. C’est ta protégée, elle aussi?Elle se mordit les lèvres. Elle devait paraître… jalouse. Etait-ce le cas? Pas de réponses. En tout cas, elle montrait une drôle de facette. Elle n’en voulait pas Helen, mais là ce fut tout comme.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Mer 18 Jan 2012 - 12:56
" les hostilités sont ouvertes " ? « riley, cassie & helen »
S'il avait été possible de tout recommencer et de vivre autre chose, Helen aurait sans doute changé beaucoup de choses mais, pas sa rencontre avec Riley. Bien qu'ayant commencée d'une drôle de manière, cette amitié avait su continuer au delà de quelques temps d'illusions où les connaissances récentes vous paraissent toutes belles et permanentes jusqu'au désenchantement... Les deux personnes avaient su apprendre à respecter l'autre, sa façon de penser et surtout savoir ce que chacun cachait vraiment. Bien sûr quelques secrets lourds persistaient mais il n'était pas possible de confier tout aussi simplement. Certaines choses étaient trop dures ou trop douloureuses pour être dévoilées. Ils s'en contentaient et ce qu'ils savaient l'un de l'autre était déjà bien assez et leur permettait d'avoir une amitié solide. La preuve en était, l'appellation confident convenait aussi bien à l'un comme à l'autre. Cela était bien la première fois pour Helen, l'amitié paraissait tellement dure à développer et pourtant, il y avait Riley et June voir même Lusitania qui recevait une confiance peut-être trop aveugle de la brune. Mais seulement pouvait sembler tellement peu. Toutefois, il lui arrivait de se dire et ce, assez souvent, que mieux valait avoir peu d'amis mais de qualités qu'une quantité imprononçable de relations sans réelles attache ou complicité. La jeune femme était alors contente de posséder de tels amis et bien sûr, elle était toujours contente de les voir, comme aujourd'hui. Bien sûr, elle pouvait toujours faire une exception pour ce jour, surtout si Monsieur Riley essayait d'avoir totalement raison, la contre-disant lorsqu'elle le rabrouait sur l'insulte qu'il s'était faite. Helen préféra lever les yeux au ciel et ignorer son instant de déraison. Mieux valait en rire et prendre le tout de la meilleure façon, ce qu'elle fit sans trop y réfléchir. La suite, elle, demandait sans doute un peu plus de réflexion et vint le moment inévitable où, dans sa tête, Helen énuméra les femmes qu'elle connaissait et que Riley connaissait dans le but de trouver celle qui pourrait correspondre à la vague description. Si le mot « en couple » ne la perturbait pas plus que ça, c'est peut-être, sans doute, parce que la brune savait ce que cela faisait d'aimer quelqu'un indisponible à l'instant et dont au final, vous n'êtes sûr de rien. Bien sûr, la situation était totalement différente, Riley semblait évoluer dans le même « monde » que l'heureuse élue mais d'une certaine manière, l'expérience était la même. Il y avait des similitudes. Mais, maintenant, cela était du passé … Pour éviter de retomber dans des pensées trop personnelles où qui gâcherait la balade entre amis, la jeune femme secoua légèrement la tête et évita de répondre, ne laissant transparaître qu'un regard de compréhension car oui, elle le comprenait et même si cela n'avait pas été le cas, elle aurait essayé. Helen s'autorisa à répondre aux questions du faucheur sur les nouveautés de sa vie et écouta sa réponse. Sincèrement touchée, comme souvent, par les mots de son ami qui semblait soucieux de l'aider, la brune hocha la tête. Un simple hochement de tête car, même si sa sollicitude la touchait, elle ne donnerait sûrement pas suite et ne demanderait jamais. Elle préférait se débrouiller seule et ne pas embêter les autres avec ses ennuis et problèmes. Une petite esquive et quelques secondes plus tard, le jeune faucheur répondait à sa phrase comme s'il n'y avait rien d'étrange, comme s'il n'avait pas relevé ou ne s'attendait pas à une autre réponse. Elle lui était reconnaissante de ne pas s'appesantir sur son mal-être. Peut-être qu'un jour elle expliquerait et dirait haut et fort ce qu'elle ressent, peut-être mais elle n'en avait aucune envie maintenant et comme plutôt, elle essayerait de se débrouiller seule et de se remettre seule de cette épreuve. Riley et son humour, une longue histoire d'amour ! Helen appréciait cela et ça détendait souvent l'instant enlevant tout malaise ou silence pesant qu'il pourrait y avoir. Malgré tout, elle se fit un devoir de répondre correctement à cette légère moquerie sur une sensiblerie possible. La brune s'approcha plus encore de son ami et lui donna un petit coup léger signifiant que le trait d'humour était passé sans casse et qu'il n'avait aucune raison de s'en faire pour quoique ce soit. - Non, je te laisse ce plaisir voyons ! Elle se moquait ouvertement ? Point du tout. Elle lui renvoyait juste sa phrase en laissant légèrement sous entendre que cela était une habitude. Qu'il était plus habitué qu'elle à ce genre de démonstration des ressentis. L'intonation de sa voix laisser percer l'humour et elle partit à sourire. Quelques secondes tout juste après, il la prenait par les épaules comme deux vieux camarades et amis et permettait à Helen de sourire encore plus face à sa phrase. Elle venait de retrouver son ami. Que de la bonne humeur. Plusieurs pas après et un petit silence, le faucheur s'écarta de la jeune femme. Ils étaient face à Cassie. Cela montrait sans doute qu'ils se connaissaient et qu'il était surpris. Il ne lui vint pas à l'idée que Cassie était La jeune femme, celle dont Riley lui parlait un peu plus tôt. Lorsque la demoiselle Williams répondit aux propos d'Helen, le sourire de la brune se fana légèrement. Déjà que voir Cassie ne la mettait pas en joie mais avoir maintenant le souvenir vif de leur ancienne joute verbale grâce à sa voix et à l'intonation de celle-ci, lui redonnait cet air sérieux qu'elle affichait souvent. Elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait avec Riley ?! Et bien quoi, elle n'avait jamais vu d'amis se promener ? Mais oui, sûrement n'en avait-elle pas beaucoup si bien, qu'elle n'avait pas trop cette même expérience. Helen était méchante dans ses pensées mais, elle ne savait pas pourquoi, la jeune femme avait le don pour l'agacer. Le moindre mot de sa part lui faisait grincer des dents. Pour le moment, toutes deux semblaient attendre une réponse de Riley qui ne tarda pas à arriver. Son faucheur … l'explication était simple seulement, un détail dérangeait Helen. Pourquoi tant d'attachement envers l'autre ? Certes Riley prenait son « travail » de faucheur à coeur mais le lien qui semblait exister entre eux ne pouvait pas seulement être expliqué par cette relation faucheur-protégée. Il devait y avoir autre chose. Retournant à la conversation, elle entendit Riley poser à son tour le genre de question qui passait d'office dans l'esprit de chacun « vous vous connaissez ? ». Cassie y répondit assez franchement et Helen n'avait rien à redire par dessus. Elles pensaient la même chose au moins pour cela. La suite de sa tirade fit sourire la brune. C'était idiot, mais cela lui plaisait de se dire que la jeune femme en savait toujours moins qu'elle. Bien sûr, elle serait vite éclairée mais pour l'instant, Helen savoura la légère confusion et l'élan de … jalousie qui perçait dans la voix de Cassie. La demoiselle était-elle possessive ? Elle devait pourtant se douter qu'un faucheur n'avait pas qu'une protégée. La brune n'en était pas une bien sûr, mais Cassie le pensait peut-être, sans doute même, d'où la question. Dans un élan de compassion pour la pauvre demoiselle, elle lui répondit : - Non, non. Je ne suis pas sa protégée. Et bien quoi ? Elle n'allait tout de même pas l'aider trop ! Elle laissait volontiers l'esprit de Cassie tourner à plein régime,, se demandant ce qu'elle pouvait bien penser à l'instant. Elle paraissait peut-être mauvaise mais, à l'instant, la jeune femme se sentait quelque peu en colère contre celle qui avait interrompue sa balade et le moment sympathique qu'elle passait avec son ami. - Nous nous connaissons depuis quoi … deux ans ? Helen savait bien sûr la date exacte de sa rencontre avec Riley mais elle voulait simplement montrer qu'elle le connaissait depuis un long moment. Ce qui était idiot dans la mesure où Cassie pouvait très bien le connaître depuis aussi longtemps. Enfin, quoiqu'il en soit, la phrase était dite et le semblant de question qui apparaissait semblait entièrement dirigée vers Riley. Libre à lui d'y répondre et de soulager, du même coup, Cassie qui devait se poser des questions sûrement injustifiées et inutiles. Helen laissait la main à son ami. Il saurait bien rassurer la demoiselle Williams. Il semblait bien la connaître. Et, après sa réponse, peut-être pourrait-elle demander ce qui les reliaient réellement ou, peut-être aurait-elle une illumination...
{Mille excuses pour l'attente. Désolée aussi pour la médiocrité de la réponse, je me remets tout doucement dans le bain du RP, c'est plus dur qu'il n'y parait en fait . ><}
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Jeu 19 Jan 2012 - 13:08
Il y avait des étincelles dans l'air, c'est le moins que l'on puisse dire. Quelle merveilleuse idée que cette promenade dans le parc. Ce qui promettait d'être un moment sympathique et de détente entre amis, risquait finalement de tourner au vinaigre. Riley se retrouvait au milieu d'une situation qui ne lui plaisait guère. La tension entre ses deux interlocutrices était plutôt palpable. Les questions reflétant l'incompréhension générale, fusaient de toutes part. Cela aurait pu être drôle, s'il n'avait pas perçu cette pointe de jalousie dans le ton qu'avait employé l'une de ses amies, Cassie. La jeune femme devait s'imaginer tout un tas de choses. D'ailleurs, le fait qu'elle demanda si Helen était aussi la protégée du faucheur, ne fit que renforcer cette réalité. S'il s'était agi de quelqu'un d'autre, Riley n'aurait même pas relevé, mais là c'était différent. Helen vint en quelque sorte à son secours en démentant cette théorie, puis elle ajouta qu'ils se connaissaient depuis quelques temps déjà, sans plus de précisions, pensant sans doute que cela ne regardait en rien la blondinette. Le mystère restait donc quasi intact. Malgré tout, la question semblait être destinée au faucheur, à l'origine. Riley ne savait pas vraiment quoi ajouter d'autre. S'il se contentait de hocher la tête, Cassie se ferait certainement d'autant plus de films, imaginant sans doute qu'il était un beau parleur doublé d'un goujat. Chose impensable. S'il en ajoutait trop, Helen risquait fortement de faire le lien avec la conversation énoncée un peu plus tôt lors de la balade. En soit ce n'était pas cela le plus embêtant, mais ce qu'il craignait, c'est qu'elle fasse une gaffe, malgré elle. L'heure n'était pas à la réflexion. Les si n'allaient pas éviter le pire de se produire. Il ne sut trop dire pourquoi, mais il était persuadé que cette rencontre incongrue allait mal finir. Pourquoi ? Bonne question. Toujours peu à l'aise, il se passa une main dans les cheveux et pris son temps avant de répondre.
" Il n'y a pas grand chose à comprendre, Helen est une amie, pour ne pas dire la meilleure..." Il lança un grand sourire en direction de la brunette puis il opina du chef. " Oui, deux ans, je crois que c'est ça. "
La rencontre lui revint en mémoire, il ne put retenir un sourire à l'évocation de ce moment peu... banal. Après la gène, la complicité était rapidement apparue entre les deux jeunes gens. Depuis une très forte amitié existait entre eux. Lorsqu'il avait un problème ou qu'il se sentait mal, c'est vers elle qu'il se tournait... Remarque non, il en avait envie, mais le faisait rarement, de peur de déranger probablement. Mais il savait pertinemment qu'elle serait là pour lui, en cas de besoin. Helen est une véritable amie, il en avait encore eu la preuve aujourd'hui même. Il avait été facile de reprendre contact avec elle, bien qu'ils se soient "perdus de vue" durant un moment. Il revint sur "terre". Devait-il ajouter d'autres précisions ? Devait-il s'arrêter là ? Probablement, c'était suffisant comme "explication". Comme l'avait spécifié Cassie, les deux jeunes femmes ne s'étaient parlé qu'une seule fois. Suffisant... ce mot fit presque peur à Riley. Vu les caractères respectifs des deux filles, cela ne l'étonnait guère. Malgré tout, il se demandait ce qui avait bien pu se passer pour qu'autant d'animosité existe entre elles. Avec des pincettes, il se risqua à poser la question.
" Suffisant ? Ah bon ? Qu'est ce qui a bien pu se passer, pour que cette seule et unique rencontre soit suffisante ? "
Avec un grand sourire et une envie irrépressible de rire il ajouta sur le ton de la plaisanterie.
" Vous vous êtes tirés les cheveux, ça a terminé en bain de sang ? "
Peut-être aurait-il dû s'abstenir d'émettre ce genre de commentaire, qui au final risquait plus d'envenimer la situation que le contraire. Un boulet, voilà ce qu'il était. C'était plus fort que lui, lorsqu'il se sentait nerveux, il se mettait à raconter n'importe quoi. Cette petite question parfaitement débile risquait fortement de mal passer auprès des deux jeunes femmes. Trop tard, il ne pouvait plus ravaler ce qu'il venait de dire. Un jour, peut-être arriverait-il à ne pas parler sans réfléchir. Cela ne semblait pas gagné d'avance.
[Tu n'as pas à t'excuser Len pour ce retard, tu n'as pas choisi ce qu'il t'es arrivé... Et puis vu la qualité de ta réponse, un peu d'attente n'est pas vraiment dérangeant au final. Par contre, je m'excuse pour la mienne, peu d'inspiration pour le coup, je pense que ce n'est pas ma semaine >< J'espère que vous trouverez de quoi répondre avec ça.]
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Jeu 19 Jan 2012 - 15:11
Cassie se sentait bête. Elle démontrait une facette d’elle-même qu’elle ne connaissait pas. C’était la première fois qu’elle se préoccupait de tout: de son apparence, de ses dires, de ses actes, mais surtout de Riley Thompson. Oui, elle était jalouse. Avant, elle n’avait jamais vraiment connu ce sentiment. C’était assez bizarre. Une rage la bouffait de l’intérieure. Elle ne devait pas céder. Le faucheur ne comprendrait certainement pas sa réaction. Mais pourquoi semblait-il gêné alors? Williams se posait trop de questions. Depuis sa sortie de prison, elle redécouvrait l’extérieur. Tout l’intriguait. La jeune femme avait loupé tellement de choses. Son addiction l’avait coupé du monde. Maintenant, elle tentait de rattraper le tout. Mais pourquoi Cassie réagissait-elle de manière incorrecte? Ne disait-on pas: « La jalousie engendre le Mal… La jalousie, c'est le Mal »! La jeune femme appréciait trop le canadien, elle restait possessive quelque part. Mais la peur de perdre son ami…, la rendait folle. Elle était fortement attachée à lui. Elle était reconnaissante de ce qu’il faisait chaque jour pour l‘aider. Elle tentait de démontrer cela à chaque instant. L’homme lui avait fait des confidences sur son passé, ce témoignage les rapprochait. Enfin… Helen n’arrangeait rien. Ses réponses évasives et son ton de voix saoulait tellement Cassie. Elle repensa à leur première discussion… Williams s’était sentie mal après. L’émotion fut étrangement décuplée. Cette inconnue l’avait jugé sans la connaître réellement. L’ex-prisonnière avait essayé d’user de violence mais elle s’était vite stoppé… . Les dires de Cosovic l’avait marqué à jamais. Elle avait évoqué la situation de Jonathan. Elles avaient passé en revue leur caractère, leur besoin de dominer la situation, etc… . Cassie s’était justifiée alors qu’elle ne le faisait pas de coutume, cela lui avait coûté beaucoup. Helen avait terminé leur conversation dangereuse par cette phrase qui avait choqué Cassie « Quoiqu'il en soit, les cas désespérés, j'en ai assez vu alors, au revoir mademoiselle et, profitez de votre séjour en prison ». Elle ne s’en remettait pas. Williams avait une envie profonde de se barrer, ou de balancer le dessert fait pour Riley sur le visage de son interlocutrice, de s’exprimer librement en disant les quatre vérités de la brune, mais sur le coup: elle choisit la discrétion. Helen savait-elle que le faucheur et sa protégée partageait beaucoup d’instants ensemble? Cassie pensait que cela ne la concernait pas. Elle espérait que le canadien n’avait pas a voué le lien qui les unissait, même si ils ne savaient le définir… . Riley Thompson semblait mal à l’aise. Il justifia sa relation avec Helen: ils étaient meilleurs amis depuis deux ans. Cass n’eut que de réflexe de faire un regard qui soulignait tout son étonnement.
- D’accord… . Je dois t’avouer que je suis surprise. Le faucheur étonna Cass. Il demanda la raison de toute cette tension entre les deux femmes. Malgré un ton léger, l’homme semblait perturbée.Oh rien de grave… je pense que ta meilleure amie a un complexe: son égo est surdimensionné! De plus, elle juge les autres sans savoir… .
HJ: Vos réponses sont géniales. Contente de te retrouver Helen. Désolé pour ma réponse qui n'est pas très longue, elle ne permet pas non plus d'ajouter grand chose. J'adore ce RP au passage!
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Jeu 19 Jan 2012 - 18:00
" les hostilités sont ouvertes " ? « riley, cassie & helen »
Fallait-il vraiment que les souvenirs d'une autre journée au parc, beaucoup moins agréable reviennent au galop ? Apparemment oui. Et même si Helen n'était pas heureuse de cela, elle n'avait pas vraiment le choix si les deux autres protagonistes de cette scène soudain insolites désiraient aborder ce sujet. Elle se retint de grimacer à cette pensée et regarda un instant Riley et Cassie. Le lien qui les liaient tous deux la préoccupait quelque peu. La brune fronça des sourcils, réfléchissant ardemment mais, aucune réponse ne vint. Aucune lumière comme dans ces bonnes bandes-dessinées n'apparut au dessus de sa tête. Elle était seule avec ses questions et, bien sûr, il était hors de question qu'elle la pose. En attendant, elle écouta les sons alentours. Riley venait de dissiper tout doute et cela la fit sourire. Il avait dit les choses clairement et n'avait pas eu peur de parler d'elle comme d'une amie. Peut-être était-ce la preuve qu'une autre relation que celle d'ami liait le faucheur et Cassie. En outre, cela lui faisait plaisir d'entendre les mots de la bouche de Riley. Après tout, on ne se lassait pas des bonnes choses comme des bons mots. Helen répondit volontiers à son sourire et le laissa continuer à parler. A vrai dire, la réponse, elle la connaissait, bien sûr et repenser à ce moment la faisait toujours sourire. Quand elle regardait toute sa vie, la jeune femme se disait tout de même que la chance ne l'avait pas toujours abandonné et que malgré ce présent plus que malheureux, il fut un temps, pas si lointain où elle souriait et riait le plus clair de son temps. C'était bien agréable et cela détendait toujours. Malheureusement, la suite de la journée risquait de ne pas lui laisser une impression sereine. Ses muscles se crispaient déjà rien qu'en regardant plus sérieusement la demoiselle Williams. Il fallait tout de même qu'elle se pose des questions. Pourquoi ce sentiment si néfaste ? D'accord, elle savait le mal qu'avait pu faire Cassie mais, cela n'aurait pas du la perturber autant et, enfin, cela était-il toujours valable aujourd'hui. Certes le mal était fait et ne pouvait être retiré mais, n'avait-elle pas payé pour ses méfaits ? Il lui semblait bien que si. La prison l'avait sans doute changée alors, pourquoi persister à lancer des ondes négatives à Cassie ? La question se posait légitimement et, peut-être pourrait-elle faire un effort en sachant que Riley appréciait la jeune femme. Helen ne pouvait pas se permettre d'être en si mauvais terme avec Cassie en sachant que cela risquait de lui retomber dessus ou que Riley ne lui reproche son apparente méchanceté. Évidemment, elle n'allait pas s'excuser des mots du passé qui étaient, soit dit en passant, du passé mais, à l'avenir, la brune penserait à ne pas laisser paraître au grand jour sa méchanceté gratuite. La question a ne pas poser, sans doute, arriva. Le pauvre Riley ne savait pas vraiment ce qui avait pu les rendre aussi mauvaises l'une envers l'autre et, il cherchait à comprendre, ce qui était logique. Toutefois, demander aussi simplement ce qui s'était passé et, cela en présence des deux jeunes femmes n'était peut-être pas la meilleure chose à faire. Chacune avait sa version des faits et aucune n'admettrait la stricte vérité. Trop fière sans doute, il ne fallait pas compter sur Helen pour dire au grand jour les erreurs commises. Quant à Cassie, rien n'était sur mais, elle ne semblait pas encline à faire la part correcte des choses non plus. Comme à son habitude, le jeune faucheur ne put empêcher un trait d'humour. Au moins cela avait-il le mérite de toujours la faire sourire même si la situation évoquée aurait très bien pu arriver, elle le sentait. Avec un peu moins de self-contrôle, les deux jeunes femmes se seraient jetées dans une bagarre sans difficulté. Tiens, un coup dans le nez ! Cassie venait de répondre. Juste de quoi lui faire monter la moutarde au nez mais bien sûr, ce fut d'abord le coup dur de la réponse qu'elle encaissa. Un égo sur dimensionné ? Mais oui ! … juger sans savoir ? Peut-être. A la limite, elle n'en avait cure de cela. Mais l'égo … elle appréciait différemment la phrase. Pour tout dire, elle ne l'appréciait pas du tout mais, au lieu de déclencher une bagarre ou une querelle verbale, Helen préféra lever les yeux aux ciel, souffler bruyamment, hausser les épaules et soupirer. Tout cela dans le seconde qui suivit la tirade de Cassie. Quelques temps avant, elle se serait jeter dans ce guet-apens involontaire de la demoiselle Williams sans réfléchir. Elle aurait même lancer une insulte dont elle avait le secret mais, aujourd'hui, elle manquait de courage, et sûrement, d'envie. La bagarre, elle l'éviterait mais bien sûr, rien ne l'empêcher de donner son avis tout de même, dans le calme. - Si vous le dites. J'aurai plutôt tendance à croire que vos méfaits ne vous rendent pas des plus lucides. Enfin, sûrement avez-vous oublié ce qui a pu se passer au Devil's Tail. Mais, n'y revenons pas, vous avez payé pour cela … je crois, non ? Cela vous a plu ? Vous vous êtes fait des amies là-bas ? Le brin de méchanceté revenait bien vite, même involontairement. Il était difficile de s'en débarrasser et, avant même de pouvoir retirer ces mots de sa bouche, ils étaient déjà sortis. Helen se le reprochait déjà mais, ce qui était dit, était dit. Elle attendait presque réellement un coup. Un coup que Cassie aurait porté à son encontre, par colère ou simplement par plaisir face à ses mots peu plaisants. La brune ne se défendrait pas après tout, sur ce coup, elle avait été dure. La prison n'avait jamais été rose et douce. Ce n'était pas le club de vacances. Elle en savait quelque chose pour avoir travaillé dans un tel lieu de son vivant. Mais, Cassie ne le savait pas et la souffrance morale ou physique qu'elle devait avoir subie en prison pouvait très bien la chagriner au point qu'elle en voudrait énormément à Helen de cette question, moqueuse.
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Ven 20 Jan 2012 - 13:50
Visiblement cette question n'était pas du tout une bonne idée. Pourquoi fallait-il toujours qu'il l'ouvre ? La bombe venait d'être amorcée, c'était certain. La tension déjà palpable quelques minutes plus tôt, venait de monter d'un cran. Grâce à qui ? Grâce à lui. Pourquoi ne s'était-il pas douté un seul instant de ce qui risquait de se passer ? Qu'est-ce qu'il pouvait être bête parfois. Maintenant qu'il venait de mettre le feu aux poudres, c'était à lui de se débrouiller pour faire retomber la pression environnante. Mais comment ? Question très pertinente. Régler les conflits n'était pour ainsi dire pas sa tasse de thé et encore moins une "activité" pour laquelle il était doué. Cela s'annonçait donc plutôt mal. Chacune risquant de camper sur ses positions, cela ajoutait une difficulté supplémentaire. L'une était persuadée que l'autre était doté d'un ego totalement démesuré; quant à l'autre en question, elle n'avait pas trouvé mieux que de blaguer sur l'ancienne condition de taularde de la partie adverse. Affligeant... Riley ne considérait pas Helen comme une narcissique, prétentieuse, voulant tout contrôler, bien au contraire; pour lui, elle possédait juste une certaine confiance en soi et une aisance naturelle. A première vue, peut-être pouvait-elle passer pour ce qu'elle n'était pas, après tout, rien n'était à exclure. Bien que l'on ne puisse pas connaitre une personne totalement, Riley était persuadé que son amie n'était pas du genre à juger à la va vite. Elle avait toujours fait preuve de beaucoup de compréhension à son égard. Ce qui n'était pas rien. Si elle avait eu conscience du passé du faucheur, sans doute ce serait-elle abstenue d'émettre ce genre de commentaire à propos de la prison. Cette plaisanterie de mauvais goût, le fit doucement grincer des dents, sur le coup il en voulu énormément à Helen, mais tenta de ne rien laisser transparaître. Il lança un regard noir à chacune avant d'intervenir en levant les bras, histoire de signifier que la joute verbale devait cesser.
" Désolé d'interrompre votre petit échange ô combien émouvant, mais là je crois que ça va trop loin. On se calme les filles... " Il s'interrompit avant de reprendre. " C'était une très mauvaise idée de ma part que de poser ce genre de question. "
Malgré lui, il se mis à soupirer. Le fait que, les deux personnes auxquelles il tenait plus que tout au monde, ne s'entendent pas, n'était pas pour le mettre en joie. Bien au contraire. Situation compliquée. Peut-être aurait-il mieux fait de se casser une jambe ce matin-là... Il regarda tour à tour Helen, puis Cassie avant de reprendre la parole.
" Je pense qu'il est préférable que chacun reprenne ce qu'il était en train de faire. " Il ajouta à l'attention de Cassie. " Est-ce que je peux passer te voir un peu plus tard dans la journée ? "
Que chacun vaque à ses occupations, lui paraissait être la meilleure chose à faire, bien qu'il n'ait pas très envie de laisser Cassie en plan ainsi. De plus, la balade avec la brunette risquait de ne plus avoir la même saveur...
[Cette réponse n'est pas top, mais dur dur de trouver quelque chose de plausible ne risquant pas d'empirer la situation ^^]
Dernière édition par Riley Thompson le Ven 20 Jan 2012 - 19:08, édité 2 fois
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Ven 20 Jan 2012 - 18:26
Les paroles plus qu’ironiques d’Helen firent très mal à entendre. Elle ne lésina pas sur les termes. Cassie se sentit très nostalgique sur le coup. Mais elle laissa transparaître aucuns sentiments, aucunes émotions. Elle avait changé mais à cause de sa jalousie, ses dires furent plutôt attaquants.. . Ils sonnèrent le début d’un combat verbal. Cosovic était très forte à ce jeu et elle gagna de surcroît. L’ex-prisonnière ne pouvait plus surenchérir tant elle était blessée. La belle Helen rappela l’incident du Devil’s Tail qui avait, certes, provoquait un changement positif dans la vie de Cass. Elle avait connu la prison après cela. La taule l’avait calmé, elle n’était plus la même. Aussi, elle avait appris à mieux connaître Riley. Il l’avait bien épaulé en lui rendant visite. Donc, cet enfermement fut bénéfique malgré quelques mauvais points.
De plus et ce de manière catastrophique, cet événement dans la vie de Cassie sonnait toujours de manière triste dans les souvenirs de la jeune femme. Se faire des amies? Bien-sûr… . Elle fut plutôt le punching-ball d’une de ses camarades. Cass se serait bien foutue en l’air avec cela. Mais elle tenait tant bien que mal. Elle n’avait pas d’amies, les filles passaient leur temps à s’humilier et à se chercher. Donc, Helen n’évoquait pas de bons moments… . Riley ne prit aucun parti. Le brunet avait l’air de se sentir coupable avec ce qu’il venait d’avancer. Cassie s’approcha du visage d’Helen Cosovic. Son regard se voulait dur. La jeune femme la fixait fermement. C’était comme si elle ne prêtait pas attention à Riley. Helen n’avait eu aucune idée de la mauvaise portée de ses paroles.
- Tu as raison, je m’en vais.Elle gardait Helen en ligne de mire. Ce n’est pas la peine Riley, je passerai demain si tu es là: pour aujourd’hui j’ai besoin d’être seule, tu comprends… .
Sa réponse se voulait pleine de sens et sans appel. La belle n’osait croiser le regard du faucheur. Pour se faire, elle balaya le parc du regard. Puis, elle laissa tomber le plastique qu’elle tenait. Il contenait un dessert que Cassie Williams avait composé pour Riley Thompson lors de l’activité « cuisine » au centre. La jeune femme tourna les talons sans même saluer Cosovic, ou même le canadien… . Elle s’en voulait pour son attitude mais elle préférait lui parler seul à seul. Pour le moment, elle restait très… déçue par pratiquement tout. Sa réaction eut lieu instinctivement. Williams ne voulait pas faire face à la situation. Helen et Cassie auraient très bien pu régler leurs différents. Mais Riley se serait trouvé en très mauvaise position… . Le rôle d’arbitre était inconfortable. Et Cass ne voulait pas ennuyer le brunet, il se promenait avec sa meilleure amie, elle se retrouvait en position d’intrus.
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Dim 22 Jan 2012 - 14:05
" les hostilités sont ouvertes " ? « riley, cassie & helen »
Pourquoi cette colère, cette haine envers quelqu'un ? Cassie n'était certes pas un ange comme à peu près la grande majorité des gens mais était-ce une raison pour devenir ce qu'elle ne voulait surtout jamais être : foncièrement mauvaise ? Bien sûr que non. Il fallait croire que rester enfermer trop longtemps chez soi ne rendait pas meilleur. Il semblait presque y avoir eu tout à coup une désocialisation. C'était insensé et pourtant, quelle meilleure explication pouvait-elle fournir ? Aucune. Elle jugeait sans connaître, elle parlait sans savoir, elle regardait sans réellement voir. Helen avait tous les tords sur ce coup. Elle avait parlé sans appliquer ce fameux conseil : « tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ». Une chose qu'elle se reprochait très souvent avant et encore aujourd'hui. Elle ne pensait rien de ce qu'elle venait de dire. Elle venait de faire du mal … volontairement. Elle se sentit alors inférieure à Cassie qui elle, ne semblait pas faire souffrir volontairement. Certes elle avait voulu se venger, il y a un moment mais c'était une jeune femme impulsive. Helen ne l'était pas vraiment et même si elle avait voulu répliquer et envoyer une remarque cinglante à la demoiselle Williams, elle n'avait aucun droit de parler de la prison. Ce passage horrible dont beaucoup ressortaient changés. La brune le savait, elle en avait assez vu, des anciens criminels, voleurs et autres délinquants. Le regard … c'était sans doute ce qui se remarquait le plus. Lorsque le prisonnier franchissait les portes de la prison vers la liberté, ses yeux paraissait ternes, tristes et surtout brillants. Il y avait toujours ce regard emprunt d'un nouveau savoir, d'une sagesse que l'on acquiert qu'avec l'expérience, celle-ci qui fait dire que le personne en a trop vu, trop vécu. Et il y avait cet air plus mûr et cependant incertain. Le retour à la liberté était plus dur qu'il n'y paraissait. Le bonheur d'être libre contrastant avec la tristesse de l'emprisonnement. Toutes ces expressions, toutes ces choses dans le regard étaient fugitives, fugaces et disparaissaient aussitôt que les portes étaient franchies pour faire place à la joie mais, souvent témoin de ces instants, Helen savait que tout était là et que la prison n'était jamais totalement bénéfique, jamais totalement maléfique. Et malgré cela, malgré son savoir, elle n'avait aucun droit de citer ainsi les moments passés qu'avaient vécu Cassie. Riley avait légèrement bougé à sa méchanceté et Cassie avait changé de regard. Les deux semblaient meurtris par ses mots. Le fait que le faucheur lui-même dise que cela allait trop loin fit remonter un élan de culpabilité chez la jeune femme. Elle ne laissait rien transparaître et pourtant, elle se sentait mal de ce qu'elle avait dit. La suite la gêna d'autant plus. Il semblait renoncer à voir sa protégée ce jour et ce, par sa faute, parce qu'elle n'avait pas su tenir sa langue. C'était moche. Elle avait l'impression d'être un monstre, un tortionnaire de l'esprit et c'est tout juste si elle entendit Riley finir de parler, s'adressant à Cassie. La brune observa alors la jeune femme dans l'attente d'une réaction plus vive, d'un coup ou d'une phrase meurtrière mais rien. Elle s'approcha juste d'Helen, le regard fermé, dur. Le même que celui des prisonniers au moment de leur libération. La jeune femme le savait, elle avait été trop loin. Pour que Cassie ne réplique pas, elle avait du vraiment la blesser. C'était horrible et pourtant, elle ne voulait pas corriger ses mots. Helen écouta Cassie parler, elle se sentit d'autant plus coupable que tout chez la demoiselle Williams laissait présager qu'elle allait mal, que ses railleries avaient fait ressurgir la douleur. La brune suivit les mouvements de Cassie du regard. Elle remarqua tout juste que celle-ci tenait un sac et qu'elle le lâchait à présent comme si ce plastique avait perdu tout son intérêt, il ne semblait pourtant pas vide. Helen regarda ensuite la jeune femme s'éloigner, un malheur certain pesant sur ses épaules. La brune réagit vite, trop vite pour avoir vraiment pensée à ses actes mais, elle ne pouvait pas laisser la situation ainsi avec une Cassie blessée et un Riley, gêné, triste. La jeune femme se saisit le sac à terre et après un regard pleins de compréhension envers son ami, marcha dans les pas de Cassie. Oui, elle avait compris, enfin. Elle avait compris ce qui la gênait tant dans la relation qui reliait le faucheur et la demoiselle Williams. C'était pourtant devant son nez ! Ce qu'elle avait pu être aveugle. Et dire qu'il avait fallu des mots malheureux pour que la vérité lui apparaisse. Accélérant le pas, faisant fi du bras invalide qui tenait le sac et se plaignait légèrement, Helen rejoignit Cassie et se planta devant elle, l'obligeant à s'arrêter. La jeune femme grimaça un peu, son action était peut-être folle, elle allait peut-être se faire étriper par Cassie mais tant pis. La brune ouvrit alors la bouche pour parler, veillant à ce que Riley n'entende rien. Cela ne les regardait que toutes les deux. - Je n'avais pas à dire cela. Même si aucune de nous deux n'appréciera jamais l'autre, je suis désolée. Nos différences nous empêche de nous entendre mais je sais que mes mots ont outrepassé mes droits. Je ne voulais que me montrer méchante et je ne penserais jamais cela. Maintenant, je sais qu'aucune de nous deux ne voudra revoir l'autre mais je tenais à ce que cela soit mis au clair. Elle fixa Cassie. Ses mots étaient vrais, elle ne s'excuserait jamais pour rien. Pour tout dire, les excuses, elle les éjectait de son vocabulaire mais aujourd'hui était différent. Elle reconnaissait ses tords et voulait juste que ce problème soit réglé. Cassie n'avait pas besoin de se sentir plus mal qu'avant à cause de ses paroles. - Et … tenez. Vous devriez lui donner quand vous le reverrez, il sera content. Helen lui tendit le plastique. Elle ne savait pas ce qu'il contenait, elle n'avait pas regardé. Mais, à coup sûr, le destinataire mystère saurait apprécié ce « cadeau » surtout venant de Cassie ! Sans plus de mots, Helen contourna la jeune femme et repartit vers Riley. Elle avait encore des excuses à formuler auprès de son ami et elle s'acquitterait de sa tâche d'ici peu. En attendant, elle pensa que tout de même, cette sortie avait le mérite de lui redonner de la vigueur. Les moments de déprime étaient passés à la trappe.
{minable mais je n'avais pas d'autre idée. >< Décidément, je ne serais jamais satisfaite d'une de mes réponses ! ^^}
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Lun 23 Jan 2012 - 12:42
La réaction de Cassie face à l'attaque verbale d'Helen ne se fit pas attendre. Aussitôt la jeune femme tourna les talons, laissant tomber au passage un sac qu'elle tenait en main. Elle venait de faire gentiment comprendre au faucheur qu'elle souhaitait rester seule pour la journée. Les mots que venait de prononcer Helen à son encontre l'avait touché, jusqu'au plus profond d'elle-même, cela s'était vu, son visage s'étant presque instantanément fermé. Il n'eut pas le temps de rétorquer quoi que ce soit... c'est la mort dans l'âme qu'il l'a vit s'éloigner. Une envie irrépressible de lui courir après le pris soudainement, mais il se retint. Cela ne servirait pas à grand chose, à part certainement empirer la situation. Riley devait reconnaître qu'il ne comprenait pas comment, ni pourquoi on pouvait bien en arriver à un stade haineux aussi poussé. Une seule altercation ne pouvait pas être à l'origine de ça... Cette méchanceté gratuite devait venir de bien plus loin. A vrai dire, le Canadien ne tenait pas particulièrement à en savoir plus, ce qu'il venait de voir et d'entendre là, lui suffisait amplement. Ce qu'il redoutait depuis le début de l'entrevue venait de se produire, sous ses yeux, sans qu'il puisse intervenir. Cela dit, ce n'était pas vraiment le moment de s’apitoyer sur soi-même. Il aurait dû réagir, ou au moins faire quelque chose, mais non, il resta planté là, telle l'andouille qu'il était. Heureusement, ou malheureusement Helen s'élança presque aussitôt à la poursuite de la blondinette. Le faucheur assista à la scène de loin, n'ayant pas vraiment le coeur à poursuivre l'entretien. Il ne suivit pas ce que les deux jeunes femmes se dirent, sans doute se lancèrent-elles encore une flopée d'horreur en pleine figure. Riley pensa à ce moment-là, que les femmes se montraient bien plus cruelles entre elles, que ne pouvait le faire les hommes. Pour eux une bonne bagarre et puis c'était réglé. Alors que les femmes se révélaient être bien plus sournoises. En effet, le poids des mots est bien plus douloureux qu'un coup porté en pleine figure. Cela reste gravé en vous, telle une marque indélébile. Cassie n'était pas prête d'oublier le coup bas que venait de lui asséner la brunette. C'est sur cette triste constatation, qu'il vit le retour de sa confidente avec beaucoup de gène. Étrangement il n'avait plus vraiment envie d'être ici même dans ce parc, ni de se promener. Il n'avait qu'une envie, rentrer chez lui et se replonger dans l'écriture de son livre. Il fourra ses mains dans ses poches, ne sachant pas quoi dire. L'heure n'était plus à la plaisanterie, plus rien ne pouvait le sauver... Avec le regard presque éteint il se contenta d'un :
" Si on faisait demi-tour ? "
Malgré tout il n'en voulait pas à son amie, il tenta une esquisse de sourire, mais c'était peine perdue. Son visage était trop crispé pour cela. A cause de cette fameuse phrase, Riley s'était pris ses vieux démons en pleine figure. Peut-être devrait-il révéler cette partie de son passé à son amie. Peut-être était-il temps d'arrêter de se cacher. Elle risquait de ne plus le voir du même oeil, sans doute lui lancerait-elle à son tour tout un tas d'horreur en pleine figure, mieux valait s'abstenir...
[Ta réponse est loin d'être minable Len, tu sais toujours trouver les réponses justes ! Regarde la mienne franchement, y a pas de quoi casser trois pattes à un canard...]
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Sam 28 Jan 2012 - 12:05
Cassie williams fut surprise, Helen Cosovic vint se planter devant elle. Mais pourquoi? Elle avait peur de rien. Après ses dires, la jeune femme ne voulait plus voir l’infâme meilleure amie de Riley. Ce dernier ne réagissait pas. Helen se mit à parler. La belle s’excusa. Cassie détourna le regard, ne désirant pas faire face à celle qui lui avait dit les pires paroles qu’elle n’avait jamais entendu à son encontre. Les gens l’avaient déjà beaucoup jugé, mais pas de cette manière. Cosovic était froid, elle avait un regard extérieur sur la personne de Cassie Williams qui était très… dur. La blondinette ne s’en remettait pas de leur première rencontre, des mots, des actes, des gestes, des pensées, des jugements avaient fusaient. La brune avait raison: elles ne s’entendraient jamais. Mais elles ne faisaient aucuns efforts pour… . C’était bien dommage! Elles ne pouvaient s’en vouloir qu’à elles-mêmes. Helen avoua qu’elle ne pensait pas ce qu’elle avait osé avancer plus tôt. Son interlocutrice ne la croyait pas mais elle reposa son regard sur Cosovic. Williams pensait réellement ce qu’elle disait mais elle avait exagéré le tout, comme d’habitude… histoire de toucher Helen encore plus et de la provoquer par la même occasion. Mais elle avait été jalouse de la présence de celle-ci. Elle se sentait bête, cela ne lui arrivait pas habituellement… . Cassie ne répliquait pas. Elles allaient sûrement se croiser sans le vouloir. Mais c’était à elles deux de faire des efforts. Helen avait redonné le plastique contenant la cadeau pour Riley à son interlocutrice, elle avait fait un dessert de bon cœur pour le canadien: elle l’appréciait tellement et elle désirait le remercier le plus possible pour ce qu’il faisait. La jeune femme passerait voir Riley pour s’excuser et lui donner ce dessert. Cassie sourit au geste sympathique de Cosovic. Cela la calma légèrement. Helen la quitta. Et Cass continua sa route sans se retourner, par honte peut-être… . Elle s’en voulait pour Riley. Elle n’avait pas aimé son comportement face à lui, face à Helen aussi.
PS: Dernier post qui sert à rien Xd. Mais j'ai conclu pour ma part .
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Dim 29 Jan 2012 - 15:20
" les hostilités sont ouvertes " ? « riley, cassie & helen »
Une chose avait changé depuis peu. Une chose qui lui rappelait que tout ne demeurait pas à l'identique tout au long de la vie … de la mort. Jamais, elle n'aurait envisagé, auparavant, s'excuser. La fierté était quelque chose de facilement reprochable et de particulièrement tenace. La jeune femme était consciente de cela et faisait partie d'une des plus grandes partisanes de l'orgueil à son apogée. Cependant, avec le temps, avec l'âge et les expériences de la vie comme de la mort, ce défaut si prononcé semblait être en régression. Une bonne chose sans doute car, sans cela, Cassie n'aurait jamais eu à écouter la brune avant de partir, prononçant des paroles désolés et des mots presque de … gentillesse ? Sur les quelques mètres qui la séparait maintenant de Riley, la jeune femme se demanda quelle devait être la marche à suivre. Elle allait s'excuser mais, les accepterait-il ? Devrait-elle se battre pour faire entendre son erreur reconnue et implorer son pardon ? Elle avait compris que Cassie n'était pas une protégée comme une autre et les mots durs à son égard avaient du blesser son ami. Elle ne le voulait pas. Mais comme on dit, ce qui est fait, est fait. On peut juste aller de l'avant et ne pas refaire les mêmes erreurs. Arrivée devant le faucheur, la brune fut chagrinée de la voir légèrement éteint. Elle l'avait touché plus qu'elle n'aurait cru. Elle se mordit la lèvre. Elle avait fait une belle bourde. Gêné, le jeune homme cacha ses mains dans ses poches et lui parla calmement, presque trop. Il était crispé, gêné, blessé. Helen avait mal de le voir ainsi et de se savoir responsable de son état. Elle le vit faire demi-tour, et se dit aussitôt que les choses avaient brusquement changés et qu'un froid glacial semblait s'être levé. A cet instant, elle aurait voulu n'avoir jamais accepté de sortir et avoir continué de déprimer. - Riley ! Elle venait de parler, de l'appeler, un peu fort, un peu comme une supplique de ne pas partir fâcher ou triste. La brune ne voulait pas être en froid avec lui. Elle s'approcha de son ami, de dos et se plaçant à ses cotés, fixa un point situé non loin de ses chaussures. - Je suis désolée. Helen n'avait rien d'autre à dire. Les larmes lui montaient rapidement et voulant se faire discrète sur son moment de faiblesse, baissa encore plus les yeux. - Je ne pensais pas un mot de tout cela. Je suis désolée. Elle avait fini sa phrase dans un murmure, trop honteuse. La jeune femme espérait qu'il lui pardonne, elle aurait voulu l'y obliger mais, elle ne pouvait pas. Helen avait juste peur de perdre son ami. Cela n'avait pas été son but. Et comme d'habitude, ses paroles malheureuses risquait de faire évoluer les choses dans un mauvais sens. Elle tenta un petit sourire et faisant quelques pas vers l'avant, se retrouva face à Riley. - J'ai compris tu sais. De quoi parlait-elle au juste, avait-elle compris son erreur ou encore, qui était véritablement Cassie par rapport au faucheur ? - Malgré ce que j'en dis, elle est une bonne personne. Tu devrais lui parler. Oui, véritablement, elle lui faisait comprendre que leur conversation un peu plus tôt n'était pas passé aux oubliettes et que oui, elle savait. Maintenant qu'elle les avait vu, ensemble, le regard de Cassie, son apparente jalousie, cela ne faisait plus aucun doute … une déclaration de Riley ne pourrait être que bien acceptée et même rendue à l'égale. Il avait une chance. Helen tenterait sans doute de le lui faire comprendre et de l'aider dans cela, dans la mesure où il accepterait son aide, bien sûr.
{ta réponse est tout à fait juste Riley ! Oh, réponse de fin parfaite Cassie. Toi en rp, ça va me manquer mais un jour, peut-être, ou même dans le topic de groupe qui sait ... }
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Mar 31 Jan 2012 - 19:25
Ce qui était, n'était plus... ou bien l'heure n'était plus à la plaisanterie, voire plus du tout. Le moral dans les chaussettes, Riley Thompson attendait que son amie Helen soit de retour à ses côtés. Qu'aurait-elle à dire pour sa "défense" ? Si tant est que l'on puisse parler de défense en pareille situation. Le faucheur tenta de lui trouver une excuse. Parfois les pires horreurs nous échappent, sans que nous ne les pensions réellement. C'était sans doute ce qui s'était produit pour la brunette. Plongé dans ses pensées, il n'entendit pas que la jeune femme l'appelait. Puis, brusquement, elle se retrouva en face de lui. Durant une demie seconde, il se demanda comment elle avait fait pour apparaître à cet endroit, sans qu'il s'en rende compte. Il fut quelque peu surpris à vrai dire... il était vraiment dans la lune parfois. Elle s'excusa, une fois puis deux... que pouvait-elle ajouter de plus ? Tout se qu'elle pourrait dire de toute façon, ne réparerait pas le mal qui venait d'être fait. Lui, qui d'ordinaire prenait tout à la légère et arrivait à plaisanter sur tout, ne le pouvait pas à cet instant précis. Les paroles, dures, de sa confidente, l'avaient marqué au plus profond de sa chair. Ne sachant trop pourquoi, il l'avait quelque peu pris pour lui, bien qu'elle ne soit absolument pas au courant de son passé de prisonnier. Il la regarda à peine, pourtant il ne lui en voulait pas, chose plutôt étrange. Alors pourquoi réagissait-il de cette façon ? Il grommela un vague.
" Ce n'est pas grave... "
En fait si ça l'était... Il regarda le sol, tout en avançant lentement, vraiment gêné par la phrase suivante de son amie. Selon ses dires, elle avait compris. Qu'entendait-elle exactement par ça ? Que la personne dont ils parlaient un peu plus tôt, était celle qu'elle venait de copieusement insulter, ou bien elle avait compris tout autre chose ... Au bout d'un moment, qui lui sembla être une éternité, il releva enfin la tête et osa affronter le regard de sa confidente. L'entrain naturel de l'homme avait laissé place à une espèce de nonchalance. Une lueur étrange dansait dans son regard.
" Je devrais lui parler... tu es sûre ? Une bonne personne... ce n'est pas ce que tu semblais dire il y a quelques instants à peine. " Il mâchait quelque peu ses mots, au final cela ressemblait à quelque chose sans queue ni tête... Puis n'y tenant plus, Il se planta en face d'elle et sorti de but en blanc en hurlant presque. " Si je te disais que j'ai vécu la même chose qu'elle, tu me verrais toujours de la même façon ? Ou je deviendrais à mon tour une sorte de rebus de la société ? "
En parlant de vécu, il voulait évoquer la prison, mais ce mot n'avait pas voulu franchir la barrière de ses lèvres, comme si cela aurait risqué de l'écorcher. Ce n'était peut-être pas forcément le moment et encore moins le lieu pour ce genre de confidence. Au passage, peut-être aurait-il pu se montrer un peu plus sympathique et moins agressif dans ses paroles. Il était injuste à son tour. Instantanément il s'en voulu, son attitude devint plus douce. Helen n'avait jamais eu l'occasion de voir le côté "colérique" de sa personnalité, il ne voulait pas l'effrayer. Il eut presque envie de la prendre dans ses bras pour s'excuser, mais n'en fit rien. Il fit un geste du bras, comme s'il était ainsi possible de balayer ce qu'il venait de dire.
" Oubli ce que je viens de dire... Ce n'est pas important... Tu veux que je te raccompagnes chez toi ? " demanda-t-il sur un ton doux à présent.
Dernière édition par Riley Thompson le Mer 1 Fév 2012 - 18:12, édité 1 fois
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Mer 1 Fév 2012 - 17:13
" les hostilités sont ouvertes " ? « riley, cassie & helen »
A cet instant étrange, où un sombre nuage semblait régner dans l'air, Helen se serait bien insultée et frappée. Ce qu'elle pouvait être bête ! Et dire que ses mots avaient touché Riley … elle faisait vraiment tout de travers. Il lui arrivait de penser que le monde serait bien mieux sans ses soucis de conscience et son caractère parfois trop emporté. A chaque fois, les mots sortaient, vite, forts, et rapidement, elle les regrettait … La rancune, elle ne l'avait pas tenace en général alors pourquoi est-ce que Cassie ne parvenait pas à remonter dans son estime. C'était presque étonnant. Maintenant, cela faisait presque parti de ses priorités. Arranger les problème qu'elle avait causé et essayer d'arranger la relation qui la liait elle et Cassie et bien sûr, surtout, revenir à une belle relation d'amitié avec Riley. Malheureusement, les choses ne semblaient aussi simples. Elle ne connaissait pas vraiment son état d'esprit ni même ce qui le mettait réellement dans cet état proche de l'extinction. Certes, la brune avait agressé Cassie, elle lui avait parlée comme on parle à un moins que rien et cela touchait son ami profondément mais, était-ce la seule raison ? Ses excuses n'avaient pas changé grand chose à la situation. Elle devrait faire plus pour regagner son ami. L'impression de l'avoir perdu laissa un goût amer dans la bouche de la jeune femme. Un nœud semblait avoir pris place dans sa gorge, serrant à tous les coups. Elle se sentait mal devant cette situation. Le faucheur avait tout juste répondu et continuait à avancer, passif. Helen ne savait pas trop quoi répondre mais sa phrase ne semblait pas sincère, si ce n'était rien … pourquoi cette réaction ? Trop occupée à se ronger les sang, sans doute, il lui fallut un moment pour se rendre compte que Riley la regardait enfin. D'un regard étrange … qu'elle ne lui avait jamais vu jusqu'à présent. Cela lui fit plus peur que la phrase qu'il prononça. En soit, la brune se doutait de sa réponse. Elle l'avait cherchée. Il ne faisait que dire la vérité et ce qu'il avait perçu. Exprimer ses pensées étaient parfois très dur ! Et en ce jour surtout, la jeune femme aurait voulu se faire comprendre sans avoir besoin des mots mais non. Elle devrait faire sans. A sa phrase, elle n'avait qu'hocher la tête à plusieurs reprises. Ce n'était pas qu'elle s'en fichait ou qu'elle voulait changer de sujet. Juste qu'il avait sans doute raison et que rien n'était à redire par dessus. Avec étonnement, Helen stoppa net tout mouvement au moment où Riley, le regard presque déterminé et le visage fermé, reprit la parole. La jeune femme encaissa. Il était proche. Ses cris l'avaient bousculés. Ses entrailles se contractaient brusquement. Elle ne les laissa pas parler et ne fit que le fixer, l'écouter et … s'étonner. De quoi parlait-il ? Riley semblait avoir eu comme un besoin urgent d'extérioriser ses pensées et, cela avait été rejeté avec une certaine violence. Sa voix s'était violente, le ton avait monté brusquement. Tout au plus à cet instant, la jeune femme avait un regard honteux, emprunt d'une certaine tristesse mais aussi, de questions. Le reste de son visage lui, restait de marbre comme si son cerveau ne reconnaissait pas les mots énoncés comme s'il ne voulait pas les comprendre. Elle ne fit que fixer son ami. Qu'avait-il dit ? Faisait-il juste une comparaison ? Essayait-il de lui faire remarquer que ce qu'elle avait fait n'était pas justifié, qu'elle y avait été trop fort et que si cela avait été lui, elle aurait réagi de même comme la jeune femme affreuse qu'elle avait la sensation d'être à présent ? Tous ses actes de la dernière demi-heure lui parurent comme monstrueux et beaucoup plus importants qu'elle ne le pensait tout d'abord. Helen pensa alors que si Riley la méprisait, les choses seraient préférables, il pourrait alors parler à Cassie et faire évoluer leur relation sans qu'elle ne mette des bâtons dans les roues des amoureux. Elle ne faisait jamais ce qu'il fallait quand il le fallait … C'était désespérant et, navrant. Aussi fut-elle plus qu'étonner lorsque son ami reprit la parole. D'un ton beaucoup plus doux et calme, il lui demanda, comme si de rien n'était, si elle souhaitait qu'il la raccompagne. La jeune femme fronça des sourcils. Elle ne comprenait plus grand chose et, d'un haussement d'épaule, signifia qu'elle ignorerait presque sa dernière phrase. Elle devait juste réparer ses erreurs. - Je n'ai jamais pensé cela comme ça. Je me moque de son passé. C'est une personne bien, je ne suis juste pas aussi appréciable. Je juge trop vite et ma fierté exagérée m'empêche de revenir sur mes mots … la plupart du temps. Je ne réfléchis jamais avant de parler … Elle se justifiait, elle voulait juste que les choses soient claires malgré sa parole hachée et entre-coupée d'une mauvaise respiration. Elle ne demandait plus rien de Riley. Elle ne méritait sans doute plus son amitié et, apparemment, sa confiance. - Si tu avais vécu la même chose, mon regard ne changerait pas. Je serais juste … impressionné par ton courage et ta force. Avait-elle bien répondu ? La brune ne le savait pas. Les choses avaient pris un mauvais départ. La jeune femme ne pensait pas pouvoir plus aggraver la situation. Elle en avait assez fait. Rentrer était sans doute la meilleure chose à faire. - Si cela t'étais arrivé, je serais juste désolée que tu n'es jamais eu assez confiance en moi pour me le dire. Plus un chuchotement qu'autre chose. Helen avait juste souris à son ami avant de faire demi-tour et de souffler un bon coup. Tournant le dos à Riley, elle permit aux quelques larmes qu'elle retenait de partir. Elle ne voulait juste pas qu'il la voit pleurer, elle était suffisamment affligeante ainsi. Regardant droit devant elle, la jeune femme commença à avancer vers la sortie du parc, retournant chez elle.
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Jeu 2 Fév 2012 - 15:59
Que venait-il de se passer au juste ? Riley n'aurait su le dire. Pourquoi cet emportement mêlé de colère ? A quoi cela rimait-il ? Beaucoup de questions que se posait le faucheur, restèrent sans réponses. Pour ne pas dire, toutes ! Peut-être était-ce là, l'expression, flagrante, de tant d'années de galère, de colère et de haine refoulée. Comme si, par ces paroles, presque désespérées, il était possible d'exorciser les démons du passé, ou bien, comme si cela était entièrement la faute d'Helen, il ne savait trop dire. Sa confidente n'y était absolument pour rien, il aurait dû mesurer un peu plus ses paroles. C'était gratuit, il lui avait lancé ça à la figure, à la manière du serpent crachant son venin sur sa proie. Cependant, ce dont-il était sûr, c'est qu'il s'en voulait réellement de s'être montré aussi inique envers son amie. Celle-ci n'avait rien demandé, elle voulait simplement s'excuser. Et lui qu'avait-il fait ? Il en avait ajouté une couche. Et une bonne même. Dans quel but ? A quoi cela avait-il servi ? A rien... Sans doute la faire culpabiliser un peu plus. Car il en était persuadé, à l'heure qu'il était, elle devait s'en vouloir, certainement autant que lui. Pour ne rien arranger, cette réaction ne lui ressemblait en rien. Quelle mouche avait bien pu le piquer ? Incontestablement, il basculait dans quelque chose s'approchant de la folie. Comme quoi, s'enfermer chez soi, pour ressasser tout un tas de choses n'est pas du tout indiqué. Bien au contraire. La brunette ne semblait pas comprendre où il voulait en venir. Normal, il avait parlé - enfin parlé était là un bien grand mot – à demi mots, laissant planer une sorte de mystère. Helen devait nager dans le flou, elle ne se trouvait pas dans sa tête et le fait qu'il est exprimé implicitement son emprisonnement ne devait pas l'éclairer beaucoup plus. Sans doute devait-elle croire qu'il parlait uniquement pour Cassie, histoire de faire une espèce de comparaison, ou quelque chose y ressemblant. Une fois de plus, il pensa qu'il aurait mieux valu qu'il se casse une jambe ce matin là. Voilà comment un moment agréable pouvait tourner au drame. En évoquant le fait de ne pas réfléchir avant de parler, Helen n'était pas la seule pour le coup. Sur ce point, ils pouvaient au moins se féliciter d'avoir bien foiré durant l'heure qui venait de s'écouler. Il ne trouva rien à ajouter de plus aux dires de la jeune femme. Cela n'aurait sans doute pas servi à grand chose de toute manière, sauf peut-être à jeter un peu plus d'huile sur le feu. Chose impensable. Malgré tout, le fait qu'elle reconnaisse Cassie comme étant une bonne personne le rassura, c'était important pour lui. C'était sans doute bête, mais il ne se serait pas vu démarrer une relation, sans avoir au moins un avis positif venant de la personne à qui il avait confié une bonne partie de sa vie. Vraiment bête en effet. Cela n'était sans doute pas vraiment important, et ce n'était pas un motif valable quant au fait de devoir démarrer une relation ou non... il se mettait juste des bâtons dans les roues, tout seul... Pour cela, il n'avait besoin de personne, bien au contraire. Riley fut très ému de la suite de la conversation, en effet, Helen parlait de force et de courage. A sa manière, il était fort, ou l'avait été, en ce qui concernait le courage, c'était une toute autre histoire. Il fut également heureux d'apprendre que le regard de son amie ne changerait aucunement envers sa personne, c'était donc le moment ou jamais de se jeter à l'eau. Quoique... la suite le refroidit quelque peu. Helen n'avait pas tord sur ce point, sans doute ne lui faisait-il pas assez confiance pour lui livrer pareille information. Non... ce n'était pas cela. Il avait confiance en elle. Il avait seulement manqué de courage, ce qui démentait soudainement ce qu'elle venait d'évoquer. Cette partie de son passé sonnait comme une véritable honte, il lui était extrêmement difficile d'en parler. Sans doute était il encore dans le déni de cette période. Le deuil ne se faisait pas sans douleur. Ne pas en parler revenait en quelque sorte à dire que rien de tout cela ne s'était passé, rien n'avait eu lieu... Ni sa relation avec Sunny, ni les quatorze années qu'il avait passé en prison. Ce n'était pas une attitude à avoir, il en avait parfaitement conscience. C'est grâce ou plutôt à cause de cette expérience qu'il était devenu celui qu'il était aujourd'hui, et ça il ne pouvait le renier. Sans cela, sans doute aurait-il pris un tout autre chemin, devenant au passage un sale enfoiré, imbu de sa personne... Il pouvait au moins se féliciter de ne pas être devenu ainsi. Voir le côté positif des choses même lorsqu'il n'y a pas de positif, voilà ce à quoi il devait penser et non pas à ce qui aurait pu se passer si son ex fiancée n'avait pas été assassinée, ou si... Le voilà qui divaguait à nouveau. Il se concentra à nouveau sur la conversation en cours. A peine était il revenu à lui, qu'Helen tourna brusquement les talons. Que venait-il de se passer ? Avait-il loupé un épisode ? Avait-il été si absorbé par ses pensées qu'il n'avait pas entendu ce que son amie avait à lui dire ? Cela l'avait-elle vexée ? Il devait arrêter de se poser autant de question et se contenter d'agir, pour une fois ne pas penser, agir... Rapidement il se lança à sa poursuite, il ne permettrait pas à cet entretien de finir de la sorte. Il devait se racheter pour son comportement plus qu'inacceptable. Doucement, mais sûrement, il l'attrapa par l'épaule. Ne voulant pas lui faire mal ni paraître trop brusque, il ne la força pas à lui faire face, mais il se plaça devant elle. Ce qu'il vit alors lui lacéra le cœur. Son visage était baigné de larmes. L'état dans lequel elle s'était mise était entièrement de la faute du faucheur. Il s'en voulu d'autant plus. Il n'aimait pas la voir dans pareil état, le fait de savoir qu'il en était responsable lui donna envie de se taper la tête contre un mur. En temps normal, il ne savait pas quoi faire face à une personne pleurant, mais là, c'était différent. Délicatement, il pris son visage entre ses mains puis essuya les larmes qui roulaient sur ses joues. Il lui devait au moins une petite explication. D'un ton qui se voulait rassurant il dit alors :
« Je suis désolé pour ce que j'ai dit à l'instant, c'était injuste et vil de ma part. Et pas constructif en plus de cela. Je ne peux plus garder ça pour moi... j'ai bel et bien passé la moitié de ma vie en prison, pour un meurtre que je n'ai pas commis, j'ai tout perdu le jour là... Si je ne t'en ai pas parlé, ce n'est pas parce que je n'ai pas confiance en toi, au contraire, mais par manque de courage, tout simplement. J'ai vraiment honte de ce qu'il m'est arrivé. Je m'excuse de ne pas avoir trouvé la force de t'en parler avant aujourd'hui. J'espère que tu ne m'en veux pas trop, sache tout de même que tu en as le droit, et que si tu ne voulais plus me parler à partir de maintenant, je comprendrais. » Il repris son souffle avant d’enchaîner. « Et c'est important pour moi d'avoir ton avis sur... elle. J'ai vraiment peur... peur de souffrir à nouveau, peur qu'il lui arrive la même chose qu'à Sunny... Je crois que ça me rend vraiment fou tout ça. Alors j'ai besoin de me sentir... soutenu. Je ne sais pas si tu comprend. Sans ça je ne sais pas si j'arriverais à avancer. »
Il la regarda dans les yeux, sans doute que ce monologue n'était pas très clair, mais les mots se bousculaient dans sa tête, dans sa bouche. Il fallait que tout cela sorte, comme un besoin impétueux. A présent, il osa faire ce qu'il n'avait pas osé un peu plus tôt... il la serra dans ses bras, avec chaleur. Il tenait à la consoler. Il répéta encore une fois, en enfouissant son visage dans les cheveux la brunette.
« Je suis désolé, vraiment... »
{Je ne sais pas si cela va clôturer le sujet ou non, mais j'ai fais en sorte qu'au pire des cas cela puisse être une réponse de fin !}
Helen Cosovic
14 janvier 1980 - 20 octobre 2009† JE SUIS : † J'AI : 36 † ENTERRÉ LE : 21/07/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6756 † AVATAR : Stana Katic
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Ven 10 Fév 2012 - 16:19
" les hostilités sont ouvertes " ? « riley, cassie & helen »
Elle en avait trop fait, elle avait presque agressée Cassie. C'était inacceptable. Et pourquoi au juste ? Qu'est ce qui avait bien pu la pousser à ne pas l'accepter et apprendre à la connaître, comme tout personne ? Que lui arrivait-il ? Avait-elle jugé la jeune femme que sûr des à priori ? C'était cela … sa curiosité était responsable de tous les dégâts en fin de compte. Un sentiment de dégout s'empara d'elle en même temps que des larmes parcouraient ses joues. Elle était abjecte. Au final, la pauvre Cassie Williams n'y était strictement pour rien. Cette situation n'avait été provoqué que par la méchanceté d'Helen. Des claques, elle s'en serait fort bien mises aujourd'hui, si ses pensées ne prenaient pas une aussi grande part d'elle à l'instant. Elle faisait vraiment les choses de travers et Riley devait la détester à l'instant. Et, si ce n'était pas encore le cas, ça ne tarderait pas. Dès qu'il verrait Cassie et que celle-ci s'exprimerait sur la façon d'être de la brune, il ne pourrait que regretter de l'avoir connu. Elle n'était pas une bonne amie. Elle était égoïste et insensible. Cela était à rajouter sur la longue liste de ses défauts, nombreux. Mais elle n'allait pas se plaindre, elle était la coupable dans l'histoire, encore une fois. En quittant Riley, la jeune femme avait évité son regard. Voir ce qui pourrait transparaitre dans son regard risquait de la rendre plus triste que de coutume. Sans doute, de la colère, de la haine, et on ne savait quoi d'autre encore, voilà ce qu'elle devait craindre. Affligeant, encore une fois, elle ne faisait que supposer, rien n'était sûr et pourtant, dans son esprit, les choses paraissaient claires. Il lui semblait logique que le faucheur soit contrarié et en grande colère. Aucune autre version n'avait de valeur et de crédibilité à ses yeux. Et dire qu'elle avait voulu profiter de cette journée. Tout, elle avait tout gâché. La jeune femme pensait toujours trop tard à ses actes et le résultat était peu souvent appréciable. A cette pensée, à l'instant, c'était bien plus de la rage contre sa personne qui s'emparait d'elle et pourtant, l'humidité sur ses joues ne semblait pas vouloir s'atténuer. Aussi fut-elle étonnée et presque craintive lorsqu'on l'interrompit dans sa marche. Trop occupée à se traiter de tous les noms possibles et imaginables, la brune n'avait pas entendu des pas familiers se rapprocher jusqu'à ce qu'une main se pose sur son épaule. Elle n'eut pour ainsi dire aucune réaction. Pas de sursaut, pas de bruit, juste un arrêt brusque et une attente de quelques secondes. Une main sur son épaule, elle finit par apercevoir le propriétaire du membre : Riley. Les questions se bousculèrent alors dans sa tête. Un tas de choses plus embrouillées encore que précédemment. Elle ne comprenait pas ce qu'il faisait là, en face d'elle. Helen pensait qu'il serait parti suite à la conversation. Qu'il serait allé rejoindre Cassie, légitimement. Mais, il était là. Elle s'étonnait de cela. Qu'allait-il faire ? Se mettre encore plus en colère pour ne pas avoir assumée ses paroles et être partie ? Allait-il lui faire comprendre clairement qu'il ne voulait plus la voir ? Les pires scénarios et pourtant, les plus réalistes se mélangeaient dans sa tête. Le regard empli de crainte et de honte, appréhendant la suite, la jeune femme baissa la tête. Elle ne voulait surtout pas voir ses yeux. Ils représenteraient trop de choses et de sentiments. Ce fut dans un léger sursaut et un petit mouvement de recul, qu'elle sentit Riley essuyer les larmes qui n'avaient pas taris leurs flots. La brune ne comprenait plus rien. Que faisait-il ? C'était illogique. Pourquoi après ses erreurs continuait-il à la traiter correctement ? Elle ne méritait même pas son attention et encore moins son amitié. Aux premiers mots qu'il prononça, la jeune femme ne sut dire quel sentiment avait pris possession d'elle mais elle hocha vigoureusement et négativement la tête. Que disait-il ? Injuste et vil ! Non ! C'était elle qui était ainsi et non lui, il inversait les rôles. Riley était bien trop gentil. Pourquoi alors même qu'elle avait fait du mal à ce qui représentait sans doute beaucoup à ses yeux, pourquoi la considérait-il encore ? Lorsque la suite de ses paroles parvinrent à ses oreilles, Helen crut défaillir, son ami avait bel et bien souffert et grandement. Il avait vécu l'une des expériences les plus horribles. Il lui racontait cela. Il lui disait tout d'une certaine façon. Elle ne savait pas comment réagir. Elle était gênée, plus que gênée de bénéficier d'une confession et d'une confiance dont elle n'était pas digne et aussi triste, triste pour lui mais également admirative. Il était la représentation du courage et de la force quoiqu'il en dise ! Qu'il est honte ? Cela la choqua presque. Riley n'avait aucune raison de ressentir cela. Il n'était qu'une victime de la société et de la justice dans tout cela. Il n'était pas coupable de l'acte. Il avait surmonté l'épreuve et cela était en soit déjà, une chose plus que courageuse. Quant à lui en vouloir de quoique ce soit … de quel droit pourrait-elle prétendre à cela ? Qu'il lui en veuille à elle, oui, cela pouvait se comprendre mais elle … il était tout simplement impossible de lui en vouloir. Il avait eu peur et honte et en aucun cas elle n'aurait pu le juger sur cela, encore moins lui en vouloir ! Helen osa relever son visage et regarder le jeune homme. Elle s'apprêtait à répondre mais l'entendit reprendre la parole. Des mots importants qui touchèrent à nouveau la jeune femme. Elle se sentait presque soulagée de n'être pas descendue au plus bas dans l'estime de son ami et savoir que son avis importait au jeune homme la toucha énormément. Qu'il lui avoue sa peur, qu'il s'ouvre et avoue avoir peur de ce qui pourrait arriver et de la suite, tout cela la rendit presque heureuse. Elle en pleura de nouveau mais entreprit d'essayer de sourire, tant bien que mal. C'est à peine si son visage remua. Les bras ballants trop étonnées et sans doute émues, elle ne réagit pas vraiment lorsque Riley eut fini de s'exprimer. Elle ne réagit toujours par lorsqu'il la prit dans ses bras. Elle continuait de pleurer doucement et l'entendit s'excuser. Ne reculant pas, elle sourit juste face à la gentillesse parfois désarmante de son ami. -Non, c'est moi … Je suis désolée Riley. Je n'avais pas à dire tout cela. Je regrette tellement d'avoir gâchée ta journée. Elle n'avait que murmurer, mais, quel besoin de lui parler plus fort lorsqu'elle était toujours dans les bras de son ami. S'éloignant enfin de lui, la jeune femme essuya rapidement l'eau qui demeurait encore sur son visage et tenta vaillamment de lui offrir un petit sourire. Malgré cela, l'air coupable de la quittait pas. - Je suis tellement désolée que tu es vécu ça. Je crois que je ne l'aurai jamais imaginé, tu ne méritais en rien de vivre ce calvaire. C'est impensable. Mais surtout Riley, n'ait pas honte de ça. Tu n'y es pour rien. Tu n'as rien fait. Ce qui devraient mourir de honte sont ceux qui ont enquêté, ce qui ont jugé trop vite sans prendre le temps de véritablement savoir. Mon ami, le Riley que je connais, la véritable personne, pas celle qu'ils imaginaient n'est en rien fautif, n'est en rien coupable et criminel. C'est un homme bien. Tu es un homme bien. Je n'avais pas à ressentir de la peine à l'idée que tu ne me confies pas ce pan de ta vie. C'est personnel, tu fais ce que tu veux. Je n'ai pas à demander à savoir. Je suis désolée d'être si égoïste souvent … mais je suis contente que tu me l'ais dit. Elle avait parlé fort, ne baissant le son que lors de ses derniers mots, comme un aveu malsain. Mais autrement, durant sa réponses, la jeune femme émettait son point de vue, chacun le sien et Helen voulait à tout prix qu'il n'est pas honte de son passé plus que douloureux. Elle voulait qu'il sache ce qu'elle ressentait face à cette confession. - Et, Cassie n'est pas Sunny tu sais. Le malheur peut toujours frapper bien sûr mais si tu ne faisais rien, ne crois-tu pas que tu le regretterais en plus de souffrir? Tenter ta chance ne peut que t'apporter le bonheur et, je suis sûre que ce ne sera pas vain. Cassie est sans doute ce qui pouvait t'arriver de mieux. Elle sera ton meilleur soutien dans la vie. Et tout comme elle mérite enfin un bonheur éclatant, tu la mérites elle et le bonheur qui la suivra … Tu auras toujours mon soutien peu importe ton choix mais, parle-lui, se serait te mentir que de ne pas le faire. Était-elle vraiment entrain de dire cela ? Même si le sentiment de départ était bon, elle n'avait toujours aucun droit de donner ainsi son avis et de sortir de telles phrases et pourtant, n'avait-il pas dit que son avis était important ? Si tel était le cas, Helen devait se montrer franche et tout dire. Peu importe s'il n'appréciait pas en fin de compte, si cela pouvait le pousser vers Cassie, la jeune femme aurait l'impression de réparer un peu ses erreurs et de refermer la porte des hostilités. Riley pouvait la rejoindre, lui avouer enfin, Helen ne pourrait que sourire et l'encourager dans sa démarche. Elle, rentrerait, contente pour son ami et peut-être aussi, pour Cassie.
Holly M. Westley
04 mars 1984 - 19 juin 2010† JE SUIS : † J'AI : 33 † ENTERRÉ LE : 29/04/2011 † PROCHES EN DEUILS : 6238 † AVATAR : Alyson Hannigan
† AVIS DE DÉCÈS † † RAISON DU DÉCÈS: † AVANT LA MORT: † APRÈS LA MORT:
Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: Sam 11 Fév 2012 - 14:34
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Sujet: Re: "Les hostilités sont ouvertes"? [Riley & Helen]: