http://www.

Déborah Lys répondait aux questions de son amie. Elle était sincère. Ce genre de discussion plaisait à la jeune femme. Or, observer la situation de la jeune Déborah la tuait littéralement. Elle ne méritait pas de vivre ce cauchemar. La brunette était si adorable, elle n’était pas su genre à faire du mal aux autres: alors pourquoi devait-elle subir cela? Tu es vraiment forte Déborah! Supporter cela, il n’y a pas tout le monde qui y arriverait. Cassie offrit un regard compatissant à son interlocutrice. C’est étrange qu’ils ne font pas effet tout le temps. Ils sont bien dosés tes cachets? Tu les prends comme il faut? S’inquiéta-t-elle. La discussion tournait toujours autour du quatorze février. Tu es souvent tombée dans les pommes. C’était triste de te voir ainsi. Heureusement tu en es sortie et tu es en vie. Quitter le Vintage Hôtel ne fut pas une mince affaire mais on a réussi. Non, j’ai rien de grave ne t’en fais pas. Je suis totalement guérie. Les deux amis étaient à l’écoute l’une de l’autre. Alors je viendrai le plus souvent possible. Elle sourit pour rassurer Lys. C’est la vérité: Zach et toi êtes vraiment un beau couple. Vous prenez votre temps c’est bien. Un sujet fâcheux revint sur le tapis. Dans cet endroit, Cassie fut malmenée pour une camarade. Jamais elle n’avait été autant rabaissée par des pairs. La belle souffrait en silence, le manque de drogue la rendait fragile et très vulnérable. Elle était loin de tout à l’époque. Je me suis vengée sur une personne, je l’ai menacé avec une arme. Tu es mon amie. Je te dois la vérité. J’ai changé. J’espère ne pas te faire peur… . Elle marqua une légère pause. Le bar décolle tout doucement, merci pour le nom. Tu seras invitée c’est certain ma belle. L’attention de Cassie Williams était portée à cent pourcent sur Déborah Lys. Tu travaillais à l’époque? Je ne sais plus trop. A part Zach et moi qui vient te voir? Je sais que tu es bien vue à l’extérieur.

Expéditeur :
"Noémie Piquot"
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Destinataire :
sarah.elegara@laposte.net
Date :
21/05/12 18:54
Objet :
Re : Tout mon soutien Noémie !
Voir l'entête complet
Mademoiselle,

Je vous remercie de votre soutien et de votre message encourageant. Les choses ne se sont pas trop mal passées pour tout vous dire. Durant l'entretien, le jury est resté plutôt impassible ce qui est normal, je crois, et j'ai su répondre aux questions et autres demandes. Il ne me reste plus qu'à patienter et réviser pour l'oral de la semaine prochaine. Vous me demandiez le sujet de celui-ci et bien, les choix sont multiples. Je pense toutefois devoir commenter et expliquer la messe H-Moll de J-S.Bach. Je dois dire que je ne sais trop comment trouver les informations sur le sujet et me documenter rapidement. Et, pour ce qui est de l'analyse, j'ai peur de devoir barrer cela de mes compétences... Être dans les dernières de la liste ne m'aide pas à tomber sur des sujets plus engageants et dire que Stéphane a pu choisir les quatre saisons de Vivaldi et l'analyse de "I hope" des Pink Floyd... je suis jalouse. Toujours est-il que je vous remercie grandement pour vos conseils et techniques concernant la pratique, je crois avoir bien réussie. Merci, sans vous, cela aurait été impossible.
Les cours de chant façon Barbara me manque énormément. J'espère que vous ferez votre retour parmi nous rapidement. Je ne vous souhaite que le meilleur et espère pour vous une meilleure santé.
Merci encore pour votre message qui m'a fait très plaisir et m'a beaucoup motivée. Bien cordialement,
Noémie.

Les dires du ravisseur qui faisait face à Jane et Aileen, étaient clairs. Il ne voulait rien entendre. Il avait osé évoquer les enfants, la rousse frisonna. Quel homme sans coeur! Avait-il répéter son plan avec ses acolytes? S’étaient-il préparés à toutes les éventualités? Duncan doutait du fait que les malfrats soient tous sur la même longueur d’onde. Il fallait les diviser pour mieux régner mais comment? La professeur des écoles pensa à autre chose. Elle devait sauver son amie Leslee! Un plan lui vint en tête. Elle n’allait pas faire marche arrière!

- Jane pouvez-vous vous occuper des enfants, juste faire en sorte qu’ils ne leur arrive rien. Je sais j’en demande beaucoup. Elle ne savait pas quel lien unissait le lieutenant à la mère de famille blessée. Aileen ne prit pas le temps d’écouter son interlocutrice. Il fallait parer au plus pressé même si elle doutait que son plan marche. La rouquine s’adressa au ravisseur: S’il vous plaît laissez-moi repartir avec Leslee. On peut encore la sauver. Je peux l’emmener à l’hôpital, il n’est pas trop tard. Je vous promets que je ne parlerai pas de vous, ni de vos plans. Je veux juste sauver mon amie, sa fille de trois ne s’en remettra jamais si elle perd sa mère. Laissez-moi faire! Je vous en prie. Elle fixa Jane puis le bandit d’un air attristé. Aileen espéra qu’elle pourrait quitter les lieux avec son amie. Auquel cas, elle ferait du stop. De plus, elle tenterait tout pour trouver un lieu afin de la soigner dans les plus brefs délais.

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https://www.youtube.com/watch?v=D9AFMVMl9qE

https://www.youtube.com/watch?v=D9AFMVMl9qE

^^

Je me disais bien, au-delà c’est comparable à une torture. Cette séance est trop spéciale, seule ta présence est rassurante. Eileen sourit. La blondinette hocha car elle était en accord avec les dires de la belle Juliet. Elle ne savait pas si elle devait rire à la remarqua de Lester. Tu m’étonnes! Ces chaises ne sont pas si confortables. L’étudiante en psychologie était réellement en proie au doute et à la peur. Juliet n’était peut-être pas totalement guérie. Je comprends… ils auraient du vous prévenir avant pour le changement. Cela doit être désarmant pour vous. Ce médecin n’est pas des plus rassurants en plus. Ton entretien individuel avec lui ne peut que t’aider à placer les points sur les « i ». Je serai présente ne l’oublis pas. Tu n’es pas seule, je ne te laisserai pas tomber. La suite fit sourire légèrement Nolands qui cessa de réagir. Leurs paroles n’étaient pas non plus incitatrices au bien-être. Soudain, Juliet revint sur ses propos qui n’avaient pas choqué Eileen mais qui avait laissé paraître une autre réalité. Lester avait certainement raison: la nouvelle patiente n’était peut-être pas aimée après tout… . Elle n’avait rien fait de mal dans sa vie, alors elle se fichait de ce constat: s’il était vrai, « advienne que pourra ». Son décès décevrait sûrement personne. Elle préférait ne laisser aucunes traces dans le cœur des gens. Or, elle n’y avait pensé qu’après coup. Ne t’excuses pas. Voilà, ils n’auront pas une sale vision de moi… juste celle d’une fille lâche. Mais je me fous de leur avis. J’ai fait ce qu’il fallait pour mon bien-être, personne ne s’est soucié de mon sort en m’envoyant à l’asile: j’ai agi seule, dans mon propre intérêt pour leur éviter tout tracas qu’ils ne possédaient pas. Le sujet redevint plus plaisant. Tu as raison. Elle sourit de nouveau. Ne me remercie pas également, je ne dis que la vérité: tu es forte Juliet, tu peux t’en sortir et profiter de cet avenir que t’attend. Elle rit bêtement aux dires suivants de Lester. Tu l’as dit, c’est assez médiocre mais bon, il faut oser non?!!! Le docteur Nash avait réussi à faire oublier leur conversation aux filles. Juliet avait même sursauté à l’intervention de médecin, preuve qu’elle était complètement ailleurs avec sa voisine. Eileen resta stoïque, bien que l’envie de s’enfuir se faisait de plus en plus pressante. Lester était toute obéissante. Elle s’exécuta pour débuter l’exercice demandé par une citation digne des plus complexes. La jeune femme avait du culot! Un malade réagit: ça veut dire quoi ton truc Juliet? J’ai pas compris. Le dialogue était ouvert. Le médecin fut consterné par les propos de Juliet mais il n’en dit rien.

https://afterlife.forum-canada.net/t1251p10-it-is-sometimes-an-appropriate-response-to-reality-to-go-insane-helenrileycassie#84160

Le doute s'intensifia quand elle vit que Casey s'apprêtait à lui répondre.

Thomas était la seule personne dont Juny savait porter une grande attention. Il était son stabilisateur. Avec lui, elle sombrait un peu moins. Quoi qu’elle avait maintenant des épisodes de folies qui étaient plus dévastateurs et qui laissait l’enfant seul … mais en général, elle faisait tout son possible pour être la maman la plus attentive possible. Elle aimait son enfant et elle avait la conscience de se dire « Ne le laisse pas ! ». Le bébé ne devait pas tant être heureux. June espérait que cette situation ne reste que passagère car elle ne pourrait supporter tout cela plus longtemps.

Work is the refuge of people who have nothing to do

http://perfect.forum-canada.net/t278-hold-up-treesh-angie-payton-maddison#12101

Yesterday I died, tomorrows bleeding

I'm spending all of these years, putting my heart back together. 'Cause the day I thought I'd never get through, I got over you.

https://www.youtube.com/watch?v=rgxfthPHTwc

Le mérite était une donnée qui s’acquérait au prix de dures labeurs. Elle impliquait la reconnaissance des pairs, des personnes entourant le fameux méritant. Les efforts à fournir devaient être notables et loyales: pas de faux pas! Justement quand l’égoïsme, la peur, l’angoisse de l’autre, les faux jugements, les actes répréhensibles faisaient leur apparition dans l’équation: que penser? Si on résumait le calcul, Cassie offrait son amitié pour pouvoir contrôler Sunny. Méritait-elle donc des attentions? Bien-sûr que non, quand le tout se saurait: les répercussions deviendraient lourdes et dures à supporter c’était indéniable! Williams culpabilisait face à ses actions un peu tirées par les cheveux, et purement dictées par une jalousie certaine à laquelle Jansen n’y pouvait rien. Elle aimait Riley de manière démesurée. Jamais elle n’avait connu cela bien qu’elle fut en couple de nombreuses fois. Le canadien était sa seule raison de survivre dans ce bas monde, elle ne désirait que son bonheur et être avec lui. Pendant ce temps, elle partageait un moment avec l’ex-fiancée de son compagnon.

- Merci Sunny, en plus d’être un vrai rayon de soleil, tu es adorable. Elle rendit le sourire chaleureux de son interlocutrice. La jeune femme emprunta un air dignement théâtral afin de feinter l’outrage. Tu oses révéler tes plans de but en blanc? Gares à tes fesses Miss Café! Plaisanta-t-elle. Malgré son air jovial, la belle Sunny était très discrète sur son état. Plaisir partagée copine! Tu ne m’as pas répondu: tu vas bien? Tu sembles préoccupée. Je ne sais pas si je me fais des idées mais au moins j’aurai tenté. Ton texto de la dernière fois m’a un peu inquiété quand tu évoquais des changements. Je n’ai pas tout compris. C’est grave?

Cassie avait pu se libérer pour passer un instant avec Sunny. Elle avait délégué quelques tâches à ses employés au Reaper. Puis, voir ses amies de temps à autre était une source de bienfait, ce temps était semblable aux effets d’un chargeur de batterie: utile et plaisant. Cassie appréciait tellement Sunny que se jouait d’elle la rendait mal. Elle n’aimait pas ce qu’elle faisait. Or, elle n’avait encore rien tenté à l’encontre de la belle. La jeune femme pensait qu’elle devait tenir bon pour sauver son couple: idée encore farfelue et assurément machiavélique! Penser que l’ex-compagne de Riley Thompson aurait pour envie de revoir l’homme? Comme si… auquel cas, elle n’était pas un danger à proprement parler.

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Le voilà maintenant devenu un patient aux yeux de la jeune femme. Il avait bien des problèmes, mais jamais au point de se faire enfermer dans un asile ! De ce coté la, il pouvait dire qu'il avait de la chance. Jamais d'internement, ni de prison, enfin si vous comptez pas les nuits en cellule de dégrisement ! En tout cas, la situation présente devenait de plus en plus compliquée. Elle s'était aperçue que le faucheur était soûle... Si elle se plaignait par la suite, cela lui vaudrait sûrement quelques problèmes... Enfin pour le moment ce n'était pas sa préoccupation principale. Il fallait s'occuper d'Eileen plutôt que de lui. Gentiment il lui expliqua :

Attends ! Calme toi et réfléchis trente secondes ! Tu t'es suicidée avec un couteau en plein cœur. Tu peux voir ton corps par terre. Donc, si j'étais qu'un simple patient, ou un membre du personnel de cet endroit, comment ça se fait que je te vois ?

Il croisa les bras sur sa poitrine et regarda la blonde d'un œil interrogateur. Elle évoqua ensuite la raison pour laquelle elle s'était suicidée. Elle était malade et ne voulait pas mourir comme ça... C'était légitime. Il ne pensait pas que lui même aurait supporter de se laisser mourir, sachant qu'il n'y avait pas grand chose à faire d'autres... Il eut de la compassion pour la jeune femme. Doucement il lui dit :

Les maladies disparaissent quand on meurt...

https://www.youtube.com/watch?v=A8mw5i43-uQ

Le voilà maintenant devenu un patient aux yeux de la jeune femme. Il avait bien des problèmes, mais jamais au point de se faire enfermer dans un asile ! De ce coté la, il pouvait dire qu'il avait de la chance. Jamais d'internement, ni de prison, enfin si vous comptez pas les nuits en cellule de dégrisement ! En tout cas, la situation présente devenait de plus en plus compliquée. Elle s'était aperçue que le faucheur était soûle... Si elle se plaignait par la suite, cela lui vaudrait sûrement quelques problèmes... Enfin pour le moment ce n'était pas sa préoccupation principale. Il fallait s'occuper d'Eileen plutôt que de lui. Gentiment il lui expliqua :

Attends ! Calme toi et réfléchis trente secondes ! Tu t'es suicidée avec un couteau en plein cœur. Tu peux voir ton corps par terre. Donc, si j'étais qu'un simple patient, ou un membre du personnel de cet endroit, comment ça se fait que je te vois ?

Il croisa les bras sur sa poitrine et regarda la blonde d'un œil interrogateur. Elle évoqua ensuite la raison pour laquelle elle s'était suicidée. Elle était malade et ne voulait pas mourir comme ça... C'était légitime. Il ne pensait pas que lui même aurait supporter de se laisser mourir, sachant qu'il n'y avait pas grand chose à faire d'autres... Il eut de la compassion pour la jeune femme. Doucement il lui dit :

Les maladies disparaissent quand on meurt...

https://www.youtube.com/