Jonathan e t Cassie Williams

Un événement avait marquée et changée à jamais la vie de ce qui se trouvaient au Devil’s Tail, un fameux soir de fiesta où un groupe de musique se produisait. Les places avaient été réservée longtemps à l’avance, l’endroit affichait complet. Les gens étaient déchaînés et The Flamme aussi. Tout se déroulait bien. Jayden Wellington faisait de bons profits pour l’avenir. Le boulot ne manquait pas pour les employés. Soudain, le bar prit feu de manière inexpliquée. Était-ce un accident? Ou était-ce prémédité? Ironiquement le pseudonyme qu’avait choisi le groupe de musique donnait le ton… . Mais qui aurait pu prévoir un tel fléau? La personne qui l’avait prévu si cette dernière existait. Une enquête le révélerait sûrement. Des gens furent tués par la projection de poutres dans la salle, d’autres furent blessés de manière plus ou moins grave. C’était le cas des membres de la famille Williams. Linda s’en sortit miraculeusement bien. Cassie avait perdu l’usage de sa main qui fut brûlée fortement. Cela voulait dire plus de boulot. De toute façon, le lieu où la blondinette travaillait, avait été détruit. Le chômage n’arrangeait pas sa situation. La belle se droguait. Avec quoi paierait-elle toutes les substances illicites dont elle avait besoin? Elle devait retrouver un job dans la même branche mais le seul soucis était sa main droite inutile avec laquelle elle portait les plateaux. La jeune femme devait chercher une autre branche en attendant… . Mais cela l’importait peu, une tragique constatation la poussa à oublier la drogue, même si cela n’était pas chose facile. Pendant ce temps, les stocks ne manquaient pas à l’appartement mais quand cela arriverait: Cass devrait se faire aider pour stopper cette addiction. Une autre prenait le dessus en ces temps difficiles. Comme sa grande-sœur, Cassie avait appris à manier les lames de rasoir pour extraire le mal qui la rongeait… . Finalement, Jonathan Williams avait été complètement brûlé sur une moitié de visage ainsi que sur pratiquement tout le corps. Cet état était dur à supporter pour l’homme qui avait besoin d’assistance et de repos. Son apparence n’était plus la même. Ce fut le choc pour ses proches de le voir si mal en point. La tristesse avait pris le dessus ainsi que la rage. Cassie ne raterait pas l’occasion de donner une bonne leçon à cette Holly pour son geste imprévu qui avait gâché la vie du pauvre fermier. Dans quel état mental se trouvait-t-il? Il ne devait pas le supporter, lui qui avait toujours été indépendant. Le brunet avait connu la maladie…. . Quelles décisions prendrait-il? Cela faisait quelques jours que la tragique soirée était passée. Cass rendit visite à son grand-frère comme chaque jour elle le faisait. Pour une fois, Line ne l’avait pas accompagné. L’ex serveuse entra dans la chambre de Jo pour placer des fleurs sur la table de nuit dans la chambre d’hôpital de ce dernier.

- Bonjour Jo, comment vas-tu aujourd’hui? L’homme avait retrouvé la parole. Il ne se terrait plus dans un mutisme et ses blessures lui permettaient de parler à nouveau de manière compréhensible.

Quelques jours s’étaient écroulés depuis l’incendie. Jo était toujours mal au point. Il avait de la misère à bouger tellement la douleur était horrible. Il était maintenue sous morphine la plus part du temps, il ingurgitait une dizaine de pilule à chaque jour pour aider son corps à cicatriser le plus possible et la douleur à être moins présente. Williams savait bien qu’il ne retrouverait pas son état normal. Il venait d’être brulé gravement. Il allait devoir vivre avec ce nouveau visage. Pour le moment, des bandages recouvraient une partie de son visage pour cacher et empêcher les microbes d’atteindre ses brûlures. L’homme était découragé. Il avait engagé des gens pour s’occuper de la ferme pendant sa convalescence, qui risque d’être plutôt longue. Le fermier adorait son métier et rester sans rien faire ne l’aidait pas. Il s’ennuyait et souffrait beaucoup. Il avait besoin de bouger. Le chirurgien plastique qui s’occupait de lui était gentil. Il lui avait dit qu’il ne pourrait pas arranger ses tissus endommagés vraiment jusqu’à ce qu’il reçoive une greffe de peau. Dans le monde des morts, c’était encore plus rare que chez les vivants, vu que le corps des morts disparaissaient après une dizaine de minute. Ils devaient agir vite pour extraire les organes désirés, sinon, c’était fichu. Jo pouvait donc vivre plusieurs années avant d’en recevoir une. Lorsqu’il sentit une présence dans la chambre, il ouvrit les yeux. C’était Cassie, sa jeune soeur. Le fermier afficha un sourire douloureux, mais heureux.

Cassie, Salut... Jo serra les dents et se redressa dans son lit. Il plissa les yeux, un mal de crâne envahissait son cerveau, mais c’était normal avec les émotions qu’il avait ressentie. Il agrippa la main de sa soeur et dit. Je vais mieux, je suis très.. Heureux que tu sois venue me voir. Avoua l’homme en laissant tomber ses épaules. Il gardait tout de même un grand sourire sur ses lèvres. Je vais pouvoir bientôt sortir de mon lit.. Il faut que je passe un examen d’habilitation, pour être sur que je sais toujours marcher et bouger convenablement... Jo grimaça. C’est horrible, je sais...

Entendre la voix de Jonathan Williams fit un bien fou à sa petite-sœur. Cette dernière passait de temps à autres aider les personnes qu’avait engagé Jo à la ferme, son domaine. Il n’arrivait pas à se mettre dans la tête qu’il était obligé pour sa santé de laisser quelqu’un prendre le relai pour lui. Pour le fermier, c’était une déception, une preuve de faiblesse en lui. Il devait assumer la situation. Le brunet n’était plus apte à bosser en attendant de guérir partiellement. Cassie donnait souvent à son frère des nouvelles de ses animaux, de son chez lui, de Linda qui venait moins qu’elle car son travail lui prenait trop de temps, elle lui comptait même l’actualité. Les bandages de John lui donnait un côté momie. Même cette blague, la blondinette n’arrivait pas à la faire. Elle était du genre à détendre l’atmosphère. Or, à cet instant l’état de santé de son frère la rendait malheureuse et très triste. L’homme n’était pas en très bonne forme mais il avait meilleure mine que les jours précédents. Dans ces cas-là, il fallait voir les progrès effectués. Il réussit même à prendre la main de sa petite-sœur. De coutume, il était trop faible pour faire quoique ce soit. La serveuse serra doucement la main du blessé. Le sourire du patient la rendait un peu plus confiante pour la suite. Il savait y faire… :

- Je suis également heureuse de te voir, même si j’aimerais que les circonstances soient différentes pour toi frérot…. . Il lui annonça les nouvelles. C’est une excellente nouvelle Jo, tu t’en rends compte? Demanda-t-elle avec un large sourire. Pour la greffe? Ils ont trouvé un moyen plus rapide d’obtenir ce dont-ils ont besoin? Cassie parlait des médecins, qu’elle avait été voir en personne pour qu’ils se bougent un peu plus. Ils lui avaient promis de faire le nécessaire pour aider John à s’en sortir. Tu fais des progrès Jonathan, vois-le comme une bénédiction. Je sais qu’il est difficile de se détacher des circonstances qui ont crée ton état, mais penses à toi présentement et à tes réussites effectuées de jours en jours. Il y a peu, tu ne parlais plus. Maintenant tu communiques de nouveau. C’est bien! Il fallait rester positif sinon il serait difficile de garder espoir, le brunet perdrait vite pied à cette allure. Linda te passe le bonjour, elle bosse, elle n’a pas pu venir, elle s’en excuse. Je suis passée à la ferme, tu manques aux animaux, plaisanta-t-elle. Cassie était perturbée elle aussi, mais face à Jo: elle resta forte.

John Williams ne savait pas comment s’en remettre. Cette épreuve était terriblement dur pour le pauvre fermier. Il avait la moitié de son corps complètement brûlé, la greffe de peau était une solution, mais quand cela pourrait-il être possible. Il avait beau garder une pensée positive dans toute cette histoire, mais il ne voulait pas ressembler à un monstre pour le restant de ses jours. Il voyait bien la façon que tout le monde le regardait. Une partie dégoûtée et d’un autre coté, la compassion, c’était quelque chose qu’il détestait. Il n’aimait pas du tout se sentir regarder ainsi. Pour dire que Jo commençait à reprendre une vie sociale. Jamais, il ne pourrait retrouver la forme comme autrefois. Il avait besoin de changement, mais pas de cette manière. Le fermier regarda sa soeur tristement.

J’aimerais aussi, mais bon, nous ne pouvons rien faire de ce coté... Jo soupira. Il regarda Cassie un moment sans dire de mot. Les paroles de sa soeur le fit sourire. Il regardait la blonde heureux de la revoir. Il serrait toujours ses mains. Oui, c’est certain que c’est une bonne nouvelle... Mais pour la greffe de peau, ce n’est que la seule solution pour que je puisse retrouver un visage normal, je sais que c’est long à attendre.. Le reste de mon corps me dérange moins, mais mon visage.. John observait sa soeur, avec les larmes aux yeux.

Jonathan appuya avec son autre main sur un bouton qui fit redresser son lit, ce qui lui apporta beaucoup plus de confort. Il repoussa un peu la couverture qui était remonter jusqu’à son cou. Il écoutait sa jeune soeur continuer à parler sans rien ajouter. Je sais que je vais de mieux en mieux, mon état ne fait que s’améliorer, c’est juste que ... Tu comprends, je conserve cet apparence.

Le fait qu’elle lui dise que Linda le salua lui créa un nouveau sourire. Oh, tu lui diras salut. Je suis heureux d’avoir de ses nouvelles. Elle va bien depuis l’incendie elle ? Et pour la ferme, j’en peux plus d’attendre, j’ai besoin d’y retourner. John se mit à rire.

Jonathan Williams évoqua son visage avec tristesse. Il était brûlé à cinquante pourcent. Apparemment, le brunet n’acceptait pas son apparence. Le fermier avait les larmes aux yeux, un silence prit le dessus: quel instant difficile! Une tension régnait. La tristesse envahit le lieu. Cassie devait réellement se montrait forte pour son frère. Le nouveau physique de ce dernier, elle ne le voyait pas car les bandages étaient prépondérants. La jeune femme ne pouvait savoir ce que cela pouvait faire de vivre avec de telles blessures sur le corps, puisqu’elle ne le vivait pas. Elle avait juste la main fortement brûlée et elle se sentait inutile. Elle pensa que pour Jo c’était le même effet multiplié par dix. La blondinette baissa les yeux. Pour la greffe, John annonça qu’il n’y avait plus d’espoir. Il devait vivre avec ses brûlures et les accepter en attendant un changement concernant ce domaine. Cassie ne mettait plus de force en tenant les mains de son grand-frère. Elle en voulait tellement à cette Holly, qu’elle était ailleurs en pensant à elle. La serveuse ne répondit pas aux paroles lourdes de sens employées par le patient. Elle était embêtée de ne pas trouver de solution pour guérir totalement son modèle. Ce dernier se mit plus à son aise. Combien de temps allait-il passer à l’hôpital? Sera-t-il affronter les regards venant de l’extérieur? S’accepterait-il un jour? Pourrait-il encore s’occuper de sa ferme sans aide? Cassie ne savait pas s’il elle devait parler de sa décision de stopper la drogue. Tiendrait-elle jusqu’au bout? Elle aurait besoin d’aide. Mais tout d’abord, elle devait s’occuper de John. La jeune femme s’extirpa de ses rêveries pour regarder son frère d’un air impuissant. Elle entendit le fait qu’il ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait quelque part, le destin s’était acharné sur lui. Ils en revinrent à des sujets plus joyeux. Cass daigna enfin parler:

- Oui je lui dirais. T’en mieux Jo! Line vient avec moi habituellement, mais comme je te l’ai dit: elle travaille. Linda est triste pour toi, elle désire t’aider… . Sinon, tout va bien pour elle, elle n’a pas été blessée. Elle marqua une légère pause. Elle rit des dires de John. Tu as le temps en ce qui concerne la ferme. Tes employés s’en occupe très bien, rien à signaler de ce côté-là.

Jonathan Williams regardait sa soeur avec un faible sourire. Il ne savait pas ce qu’il deviendrait, mais au moins, qu’il aille l’air d’un monstre ou pas, Jo savait qu’il aurait l’aide et le soutien de ses soeurs. Contrairement à Cassie, Jo n’en voulait pas à Holly, il comprenait pourquoi elle avait agit ainsi, il était sur qu’il aurait fait la même chose si il aurait été face à cette situation. L’homme baissa la tête un moment. Il était fatigué et très épuisé. Il avait besoin de temps pour s’en remettre, mais il savait que ça allait arriver un jour. Le fait que Linda ne soit pas là ne rendait pas la situation mauvaise. Il comprenait qu’elle travaillait et avait une vie aussi. Elle n’avait pas à tout laisser tomber pour s’occuper de lui. Jo sourit et dit. Je suis heureux pour notre soeur. Elle mérite de bien aller, avec tout ce qui s’est passé dans sa vie la pauvre. J’ai l’air de rien avec ma figure de monstre de foire à coté d’elle !! Avoua l’homme en riant. Il regardait sa soeur avec un grand sourire, fier. Il savait qu’elle était une personne de confiance malgré tout. L’homme avait été très proche de Cass depuis qu’elle était née. Il l’avait gardé en compagnie de sa femme, il avait découvert la situation de leur parent ensemble et avait même prévu de cacher la vérité à leur plus vieille soeur. Le fermier dit alors. Merci beaucoup pour avoir passer là-bas. Dit Jo avec le sourire. Il prit la main de sa soeur en souriant. John Williams ne savait pas ce que le destin allait lui offrir, mais il ne devait pas y penser. Il vit ensuite une infirmière qui entra dans la pièce. Elle lui dit ‘’Bonjour Mademoiselle Williams, je suis désolé, mais votre frère doit prendre ses pillules et faire une sieste, vous pouvez repasser ce soir si vous le désirez.’’ Jonathan sourit. Il donna un baiser sur la main de sa soeur et dit. Pas grave, Cass, on se reverra bientôt. Tu passeras le bonjour à Line. Dit l’homme. Il laissa partir sa soeur et s’endormit après quelques minutes.

Terminé, verrouillé & archivé.