Quoi de mieux qu’une bonne journée de boulot pour vous changer les idées ? Jared se le demandait bien, lui qui avait passé une fin de semaine cauchemardesque entre le Devil’s qui avait pris feu et son insomnie du lendemain, maintenant qu’il avait recommencé la semaine, il était fin prêt à se changer les idées bien comme il faut et bosser plus que jamais, si évidemment les cieux décidaient de lui en donner, ce qui n’était jamais bien certain. Red s’était donc levé, avait traîné devant la télé tout en zappant les postes sans même prêté attention à ce qui passait réellement pour finalement sortir de son appartement bordélique. Une fois le champ de mines passé ( ayant pour corps morts vêtements et vaisselle en carton ) le brunet claqua la porte, geste anodin qu’il commettait pratiquement chaque fois qu’il ouvrait ou fermait quelque chose, pour ensuite ressentir son téléphone cellulaire vibrer. Toute son attention vint donc se poser sur ce petit appareil noir qu’il trimballait un peu partout comme un policier transportait son badge d’officier ;

D’un élan Zachary verrouilla la porte de son appartement pour dévaler les escaliers, en sautant quelques-unes afin de gagner du temps. Qu’avait-il de si important pour brusquer le jeune homme ? Un simple C-C pour lui redonner le sourire pour le reste de la journée ! Mais que voulait dire ce C-C ?!C-C comme dans Café Colombien ? Céramique Certifié ? Non, non vous êtes carrément dans le champ…C-C nul autre que Centre Commercial, mais pas n’importe lequel… Évidemment Jared qui avait traversé le monde des morts pratiquement à la course savait très bien ce que cela signifiait, il allait enfin pouvoir se changer les idées et pas rien qu’un peu !

Allez mon Red, t’es l’meilleur ! S’exclama le brunet alors que le tunnel le conduisit à l’endroit souhaité ; un petit centre commercial de Vancouver, en plein Canada. Jared n’avait jamais posé les pieds dans cette région, il avait déjà passé un moment à Montréal et dans quelques villages et villes par-ci par-là, mais Vancouver, pas même en photo.

Les corps policiers se tenaient donc là, juste devant lui, vaquant à leurs occupations alors que les autres techniciens et spécialistes médicale s’affairait à réanimer le jeune homme d’une vingtaine d’année qui semblait atrocement amoché, sur le sol. Woow… L’homme n’avait pratiquement plus de visage, à peine quelque parcelles de peau était sauves… que c’était-il passer d’aussi atroce dans un centre d’achat de cette envergure ?! Red voulait en apprendre bien plus, c’était étonnant comment la mort pouvait le fasciner… à peine la tête tournée qu’il trouva l’arme ayant servie à tuer le blondinet ; un immense pistolet, probablement un fusil de chasse gros calibre, jonchait le plancher, lui aussi tout aussi ensanglanté… un meurtre prémédité alors ! Pensa le brunet tout en hochant la tête mécaniquement ; probablement la jalousie…ce mec semblait assez canon, maintenant on pouvait le comparer à de la bouilli pour chien !

Déjà presque 2 mois que la jeune femme, Abby Drew, avait quitté le monde des vivants, en direction de celui des morts, afin de retrouver son frère, décédé 5 ans plus tôt. Coïncidence ou non, ils étaient tous les deux morts à 20 ans, car ils avaient 5 ans de différence. Enfin bref, elle ne l'avait toujours pas trouvé, avec le peu de temps libre qu'elle avait, et surtout vu l'étendue du monde des morts, pour accueillir tous ces gens des quatre coins du monde. Enfin façon de parler vu que la Terre est ronde !

Bref, Abby s'était finalement installée dans sa routine morne et monotone. Elle ne connaissait presque personne, ne sortait jamais avec des gens. La journée à l'université, le soir et week-end au cinéma, peu de temps pour les loisirs et les amis. Surtout que tant qu'elle n'avait pas retrouvé son frère, elle ne serait pas tranquille. S'il était mort ici aussi, elle aurait fait tout ca pour rien ! Elle ne retrouvait pas la joie de vivre, même sa seconde vie, seule.

Après un long soupir, elle réalisa qu'une queue d'attente s'était formé devant le guichet du cinéma, perdue dans ses pensées, elle avait arrêté son activité. Reprenant vite avant que quelqu'un râle, elle enchaina silencieusement, pensant à sa journée de demain. Elle ne devait pas travailler, juste quelques cours étaient prévu. Et si elle séchait pour se changer les idées ?!

Retrouvant un peu d'énergie, la jeune femme rentra chez elle après sa soirée de travail. Elle s'était renseignée, et avait comprit qu'il était possible de revenir chez les vivants, en passant simplement par le tunnel. Pourquoi ne pas faire un tour par la bas ?! Elle remettrait sa recherche de son frère au lendemain, elle n'était plus à un jour près !

Se levant tôt le lendemain, elle enfila une petite robe noire à volants, de grandes chaussettes rayées noires et rouges, avec une petite cape rouge, des new-rock hautes et des mitaines. Du maquillage et deux couettes hautes noires, laissant ressortir ses yeux verts émeraudes et son visage bien blanc. La jeune gothique était fin prête. Emportant avec elle son ombrelle à dentelle, elle sortit et fila à travers la ville vers le tunnel.

Avec un peu d'appréhension, repensant à la première fois qu'elle avait traversé, dans le sens inverse évidemment, elle avança prudemment en direction de la sortie. Elle choisit Vancouver, bien-sûr, la ville d'où venait la jeune canadienne. Nostalgique, elle arriva directement au centre ville. Avec un regard autour d'elle, une vague de souvenir la submergea. Elle passa devant les boutiques où elle entrainait son frère de force, le lycée où elle venait l'embêter plus jeune, l'université, où elle étudiait, comme l'aurait voulu son frère. Avait-elle fait une belle connerie ?! Le jeune femme soupira, errant dans la ville, psychologiquement instable et dépressive.

Ses pieds l'emmenèrent où elle adorait manger des glaces étant gamine. Dans le centre commercial. Une cohue bruyante la sortie de sa rêverie. Des femmes hurlaient et courraient partout. Face à la gothique se tenait deux hommes. Un jeune pas plus vieux qu'elle, blond, le regard horrifié, et un plus vieux, la trentaine, la peau mâte, le teint livide, les yeux injectés de sang par la colère. Le plus âgé tenait un fusil dans les mains et menaçait le plus jeune en cirant des phrase du genre « Je t'avais prévenu, je t'avais dis que je te tuerais ». L'autre, mort de peur tremblait, pâle comme un linge, bredouillant des excuses, le suppliant de l'épargner.

Abby était figée sur place. Invisible aux yeux de tous, impossible de bouger. Elle essayait de comprendre l'histoire, qui semblait être une histoire de vengeance, le blondinet aurait couché avec la femme du métis. Toujours des histoires de sexe et des règlements de compte. L'ombrelle d'Abby tomba quand celle-ci comprit qu'il allait réellement tiré et tuer le jeune homme. Se concentrant de toutes ses forces, elle voulu apparaître devant tout le monde, en vain, c'était peut-être réservé qu'aux fantôme qui n'avaient pas traversé, Abby réussit seulement à faire clignoter les lumières du centre commercial.
L'homme armé regarda une seconde en l'air, le jeune voulu en profiter pour fuir, Abby bondit en avant pour dévier l'arme, en vain, le brun tira en pleine tête du jeune homme, à bout portant. La balle entra à l'arrière du crâne, et ressortit par le visage en explosant le moindre centimètre de peau. La jeune femme hurla d'un cri strident et tomba en arrière, le sang gicla et la traversa, l'homme s'effondra à ses côtés. Horrifiée, la jeune femme recula comme elle pu, au sol, recroquevillée sur elle même, elle ne savait pas quoi penser, choquée par ce qui venait de se dérouler sous ses yeux.

Morte depuis 2 mois, elle était trop fragile pour subir ça. De plus, son frère était mort de la même façon, sous ses yeux, une balle à bout portant entre les deux yeux. Le regard fixé sur le visage explosé du jeune homme, Abby ne vit rien de ce qui se passait autour d'elle. Plongée dans ses pensées, elle ne savait plus quoi penser. Elle savait qu'une vie l'attendait, avant elle aurait dit pauvre homme, il était jeune pour mourir, mais fascinée par la mort, elle était moins touchée. Aujourd'hui, elle savait que c'était bien pour lui, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser aux gens qu'il laissait derrière lui, qui l'aimaient, qui ne savaient pas ce qui l'attendait, et qui souffriraient de son absence. Ce qu'elle avait vécu elle-même. Mais lui, comment vivrait-il seul dans l'autre monde ? En attendant les gens qu'il aimait, les regardant vieillir d'en haut, sans prendre une ride.

La jeune femme ne bougeait plus, prostrée dans le sang de l'homme, le regard fixe, choquée. L'autre homme avait prit la fuite, laissant son arme derrière lui. Il sera rattrapé à coup dur et enfermé à vie. La femme dont il était question avait perdu un mari et un amant en une journée, elle se retrouvait seule, et peut-être des enfants se retrouvaient sans père. Abby ne vit même pas l'homme fuir, les policiers arriver, l'esprit de l'homme mort se relever, et le faucheur brun arriver.

Oh oui, Jared aurait payé cher pour voir un tel carnage ; une géante marre de sang s’était formé autour du corps inerte, sans vie. Red s’approcha donc, se penchant pour s’appuyer contre son genou à travers le sang qui ne le tâcha pas ; C’était tout de même étrange vivre comme un fantôme ; rien ne vous tâchait ou ne vous touchait réellement dans le monde des vivants, étrangement vous pouviez passer au travers de tout ce qui vous tentait, toucher et même lancer des objets, simplement il vous était impossible de vous faire remarquer vraisemblablement. Red se souvenait de la première fois où il avait osé traverser le long tunnel de la mort, il était atrocement anxieux et atterré et seul Las Vegas tenait dans son champ de mire. Il s’y était donc rendu, avait pénétré chez sa mère pour la regarder interagir, les larmes aux yeux d’avoir péniblement perdu ses deux fils ; Zachary avait tenté par tous les moyens de faire comprendre sa présence, mais il n’y parvint jamais ; des assiettes avaient cognés contre le mur pour retourner gentiment se replacer comme par enchantement par la suite, il avait fait couler l’eau de la douche, sans réponse, il avait même fait flasher une bonne dizaine de fois la grande lumière de la salle à manger ou s’afférait la mère, simplement elle n’avait vu que du feu, croyant probablement qu’il s’agissait d’une panne de courant et de problème électrique. Red s’était mis dans une colère noir et avait passé ses nerfs sur le réfrigérateur de la maison, le ruant de coup de poing qui ne l’abima pas réellement…Lee avait donc abandonné à ce moment-là, certain de ne jamais se faire voir à nouveau par les gens qu’il avait aimé…

Il se tenait donc à tâtons sur son genou, une main dans la flaque rouge et l’autre sur le torse sans vie de l’homme pas mal amoché, le rappelant comme par magie à lui. Le blondinet sortait tranquillement de sa pellicule corporel alors que le brunet tentait de le raisonner le plus possible, c’était une partie difficile de son travail, mais il se devait de le faire correctement afin de ne pas subir de traitement choc de la part du nouveau fantôme.

Une fois l’enveloppe totalement refermé, Jared s’appuya contre sa main, y mettant tout son poids afin de se lever, simplement quelqu’un l’avait interpellé ; une jeune femme se morfondait au beau milieu d’une seconde marre de sang bien rouge ; repliée sur elle-même alors que les policier s’afféraient à jeter un coup d’œil dans les empreintes, pendant que les experts en sangs s’animaient justement où elle se tenait. Que faisait-elle là ? Se dit Jared qui fronça les sourcils, mal à l’aise… s’agissait-il de quelqu’un se sa famille ? Probablement sinon pourquoi se tenait elle là au beau milieu d’une marrée rouge pourpre, par plaisir ? Cela agaçait hautement le brunet qui n’avait pas l’habitude de courir réconforter les êtres chers, il avait bien assez souffert, simplement cette situation lui paraissait étrange, sans parler du style vestimentaire qu’elle abordait, autre point qui l’attira comme un aimant.

C’était donc une main dans les cheveux et l’autre dans son jean abîmé qu’il s’approcha doucement de la jeune femme en coquille. C’était tout de même étrange de savoir qu’il ne s’agissait pas d’une humaine, d’une personne normale qui vaquait à ses occupations sur la terre ferme, mais d’un genre de cadavre totalement remis sur pieds … était-il totalement convaincu que la noirâtre n’était pas en fait une jeune femme simplement traumatisée parmi la foule ? Oui, à cent pour ça… et pourquoi donc vous vous dites ? Et bien pour la même raison qu’au tout début de son job, elle se tenait là, accroupit dans une mare de sang alors qu’aucune parcelle de ses vêtements ne s’étaient imbibés, sans parler des professionnelles qui faisaient comme si elle n’existait pas, autre preuve tangible qui le remis sûr et certain de lui.
Ça va passer, tout le monde meurt un jour. Dit-il maladroitement à l’inconnu, tentant désespérément de lui tendre une perche sans néanmoins comprendre son geste.

Abby, n'ayant jamais essayé de venir dans le monde des vivants, a part le jour de sa mort, ne connaissait pas vraiment ce qui était permit ou non. Elle se sentait vraiment seule ici, personne ne la voyait, ne la sentait ou ne l'entendait, personne n'était capable de voir ça ? Il devait bien y avoir des personnes capables de se rendre compte de la présence d'esprits, comme dans les films, non ? Abby aurait surement du mal à accepter le fait qu'elle n'avait pas pu sauver ce jeune homme, comme elle n'avait pas pu sauver son frère. Elle réagissait encore comme une vivante, surement car la mort ne lui apportait rien pour le moment. Autant vivre si vous avez des gens en qui tenir ici. Maintenant elle savait que la mort n'était plus qu'une séparation plus ou moins longue, et pas une séparation totale, mais c'était quand même dur pour tout le monde, le mort séparé, et la famille pensant ne jamais le revoir.

La jeune femme, le regard fixé sur le cadavre, était donc plongé dans ses pensées. Elle voyait sans regarder. Les yeux vitreux, elle ne se rendait pas compte qu'un faucheur, mort, était là, pour rappeler l'esprit à lui et le conduire vers le nouveau monde. Elle ne distinguait pas le faucheur et l'esprit du blond des policiers affairés autour du cas. Certains la traversait même, sans se rendre compte de sa présence, analysant le sang dans lequel elle baignait, sans en subir les conséquences sur ses vêtements. Le faucheur avait remarqué sa présence, observateur et habitué, il voyait bien qu'elle était morte et en visite chez les vivants. Il s'approcha d'elle, gêné, se posant des question sur sa présence, bien logique. Son job était de s'occuper d'une âme, pas de deux à la fois ! Il lui sortit une phrase bateau, histoire de la faire réagir :

« Ça va passer, tout le monde meurt un jour. »

La jeune gothique sursauta violemment et se releva d'un bon en une fraction de seconde. Gênée et déconcertée, elle regarda autour d'elle avec affolement, avant de reporter son regard plein de tristesse et de détresse sur l'homme qui lui avait adressé la parole, signe qu'il la voyait, et comme personne ne lui adressait la parole non plus, et qu'un cadavre était là, elle en déduite que c'était un mort, et faucheur de surcroit. Détestant être prise en flag dans un moment de faiblesse, elle ne savait pas quoi lui répondre. Elle ne voulait pas lui avouer que cette mort lui avait choquée, car elle avait revécu une deuxième fois la mort de son frère, et pour la deuxième fois elle avait été totalement impuissant.

« Euh, oui, j...je sais... J...je me suis trouvée au mauvais moment au mauvais endroit... D...désolée, je voulais pas vous gêner dans votre travail... »

Abby se racla la gorge en se mordillant la lèvre inférieure et détourna le regard, espérant qu'il n'en demanderait pas plus, et surtout qu'il ne la jugerait pas sur cette réaction un peu stupide, surtout qu'il ne connaissait pas le pourquoi du comment, et qu'il ne la connaissait pas. La jeune femme s'efforçait de vider à nouveau son regard de toute expression, comme elle en avait l'habitude, surtout qu'en ce moment de violents sentiments la parcouraient de toute part. Essayant de se donner bonne contenance et de changer de sujet, pour éviter qu'il réfléchisse trop sur sa présence ici et sa réaction décalée, elle lui tendit la main et se présenta.

« Je m'appelle Abby et je suis morte. Vous devez être un faucheur ? »

Pour être franc, ce n’était plus le monde des vivants qui fascinait Jared, pour tout dire, il connaissait les moindres faits et gestes de ces derniers qui n’avaient plus tellement de secrets, tout le monde perdaient les pédales un de ces quatre, tout le monde avait des pensées suicidaires ou pire meurtrières, seulement le monde des morts pour le brunet était tout autres… les êtres de Skyline avaient une manière de pensées bien différente, ce qui les séparaient de toutes être vivants ; en effet, les habitants des cieux savaient pertinemment ce qui allait se produire s’ils finissaient par périr, par tuer quelqu’un, ils s’avaient que la vie recommencerait à zéro, qu’ils pourraient ne plus reproduire les mêmes erreurs ou bien retrouver des personnes chères, tout le contraire des vivant en soi… chose que de toute évidence ne savait pas la jeune femme accroupit dans la mare de sang.

Lorsqu’enfin la femme en question se leva d’un bon pour raconter qu’elle fut au mauvais endroit, au mauvais moment, un sourire espiègle se dessina sur le visage du faucheur; mais que faisait-elle là à pleurnicher alors qu’elle ne connaissait pas même le défunt ? Les gens avaient parfois de drôles de réactions et c’était dans des moments comme ceux-là que Red se contentait chanceux de ne pas avoir été élevé avec tant de faiblesse… J’comprends… Fini-t-il par articuler, sans réellement comprendre le récit du début à la fin. Tu m’déranges pas, mon travail est pratiquement fait, ça pas trop été dure de le convaincre que sa vie était totalement terminée…pauvre mec t’a vu le trou qui lui sert de tête ?! S’emporta le faucheur qui colla ses deux mains contre sa tête, n’en croyant toujours pas ses yeux ; évidemment il avait l’habitude de voir des morts de la sorte, simplement c’était tout autres de les diriger ensuite ; alors qu’il se plongeait dans ses pensées morbides, une main se fit tendre ; la jeune femme se présentait rapidement, comme pour passer d’un sujet à l’autre, était-elle simplement nerveuse ? Red, effectivement faucheur ! Dit-il avec sourire, fière du boulot qu’il accomplissait depuis un peu plus d’un mois maintenant. J’ai pas trop l’habitude de faire le chaperon, ça va aller où bien j’te raccompagne ? Questionna le trentenaire, les sourcils arqués laissant paraître quelques rides qui s’étaient formées avec le temps. Évidemment le brunet n’avait pas tellement l’habitude non plus de faire des rencontres de ce genre alors qu’il s’afférait à la tâche, tout comme il n’avait pas l’habitude de ne pas fumer pendant l’acte. Songeur, il fouilla à nouveau dans ses poches de jeans troués, y sorti un paquet de cigarette rouge puis l’ouvrit pour se rendre malheureusement compte qu’il n’avait pas réfléchit avant de sortir ; deux seules et uniques cigarettes s’y trouvaient, tout au fond bien cachés, il était vrai qu’il n’avait pas penser se retrouver sur un cas alors qu’il voulait simplement prendre l’air… et puis à quoi bon, il en piquerait deux ou trois paquet au tabagisme du coin et tout irait bien c’est tout !
Tu fumes ? Demanda Zachary tout en sortant une des deux dernières barre de nicotine du boitier en carton, rire en prime. La dernière fois qu’il avait tendu une cigarette à une inconnue, la personne s’était remise à fumer alors que cela faisait plusieurs années qu’elle avait arrêté, sur le coup le jeune homme avait été fière et confiant, réussirait-il à faire de même avec cette jeune femme ?

VERROUILLE & ARCHIVÉ