**C’est par un matin gris qu’Alice Riley se réveilla. La journée s’annonçait longue pour la jeune femme ; avant-midi libre et après-midi c’était le boulot. Comme à son habitude, elle alla prendre son petit déjeuné composé d’un café noir et un toast au beurre d’arachide. L’appétit n’était pas présent, mais la demoiselle disait toujours que le petit déjeuné était le repas le plus important. Tout en buvant sa tasse de caféine, Lilice lisait le journal. Il y avait beaucoup de publicité pour de nouveaux commerces ouvrant ses portes. La découverte de ces nouveaux lieux ne plaisait pas vraiment à la brunette. Pourquoi ne pas faire un tour au parc ? La bella devait se changer les idées, relaxer dans un endroit loin de son petit chez soi. Alors elle se dirigea sous la douche et y ressortit dix minutes plus tard, bien propre et parfumé. Elle alla dans sa chambre, s’habiller d’un jean, d’un t-shirt et d’une veste violette. Ali alla chercher ses sandales noires, son sac à main et barra la porte de sa maison.

Elle avait pensé à emporter des arachides pour nourrir les écureuils. La jeune femme se fichait royalement que ce sois interdit. Une fois arrivé dans le parc, Alice s’accroupie attendant la venu de petit être. Malheureusement pour elle, les boules de poils dormaient peut-être encore à cette heure ? Pourtant il n’était que neuf heures à près tout ! Pour patienter à la venu d’un écureuil, la demoiselle s’assit sur un des bancs fait à cet effet. Par malchance, ce dernier était encore trempé par l’averse de la veille. Faisant comme si de rien n’était, Riley resta assise regardant au loin. C’est alors qu’un homme à l’allure jeune se pointa le bout du nez pour venir s’asseoir lui aussi. **

Je vous le déconseille !

**Pour prouver son argument, Alice se leva et fit un tour sur elle-même. Elle tira sur sa veste pour qu’elle cache entièrement sa tâche. Puis elle se mit à rire de la situation. Comment pouvait-elle être prise au sérieux par cet homme en ayant le pantalon trempé ? **

Il avait fait le plus grand sourire qu’il puisse faire un matin, alors qu’il était mal réveillé, en voyant la pub de son magasin mêlée au journal qu'il venait d'aller chercher. Ça pourrait amener beaucoup de client à sa quincaillerie et peut-être l’aider à trouver un nouvel employé. Mais, il prit son petit-déjeuner tout tranquillement en attendant que sa fille parte à l’école en oubliant de lui montrer cette pub, perdu dans ces penser. Et il retournât dans sa chambre. Bien sur en voyant le lit il n’avait plus qu’une seule envie : retourner se coucher et faire la grasse mâtiné. Mais il préféra aller courir. Il enfila un T-shirt basique et un peu vieux ainsi qu’un short qui n’arrangeait pas sa tenue. Munit d’une bouteille d’eau il ressemblait à un parfait marathonien. Dès qu’il posa le pied sur le trottoir il remarqua que pendant la nuit il avait plu, ça avait un peu rafraichi l’air. Il en faisait pas vraiment froid. Mais une veste ne lui aurait pas fait de mal. Sa destination : un des parcs de Skyline. C’était l’endroit parfois pour courir. Même s'il avait déjà commencé à le faire.

Une légère brise venait rafraichir les joues rouges de Jeffrey après 15 minutes de course. Mais son but était de franchir trente minutes : un score qu’il réussissait parfaitement. Lorsqu’il vit un banc il trouva que c’était le moment propice pour faire une pause bien mérité. Même s’il y avait déjà une jeune femme posée. Il n’allait rester que 2 secondes. Alors qu’il s’arrêta de courir pour se relaxer il naît put rien dire qu’elle se leva et lui dit :

- Je vous le déconseille !

Au premier abord Jeffrey cru qu’a ne voulait voulais pas de lui et qu’avec sa tenue il faisait fuir tout le monde. Mais c’est en voyant son petit tour sur elle-même qu’il rigolait. Son regard changea donc, directement. Surtout en voyant ses fesses tremper. Bon cette femme ria en même temps que lui. Au moins elle n’avait pas l’air d’être timide à première vue et semblait très gentille. C’était une personne qui semblait mettre Jeffrey de bonne humeur.
Mais finalement il se posa sur le banc en faisant une affreuse grimace : le banc était froid, très froid. Et lui dit :

- Je vous déconseille de rester debout ! Il y a déjà des enfants qui se moquent de vous .

Il n’avait même pas vérifié si ses propos étaient justes mais ce qui était sur c’est que c’était Jeffrey qui se moquait d’elle, très gentiment bien sur. Il n'allait quand même pas être méchant avec elle. Et puis il était dans la même situation qu’elle dès à présent.

**La malchance était son train train quotidien et ce n’était pas cette journée qui allait tout changer. Bien que son derrière soit trempé, elle rigolait quant même de la situation. Alice craquait dans sa nouvelle vie comme dans une pomme. Elle avait eu une vie misérable, elle ne pouvait rien faire. Et ce temps était maintenant révolu. Bref, passons au moment présent d’accord ?! Alors la brunette fit un tour sur elle-même montrant que son pantalon était mouillé à cause du banc où elle était assise. Elle riait et l’homme fit de même ce qui mit de bonne humeur la jeune femme. Tirant sur sa veste pour cacher ses fesses trempées, Lilice regardait aux alentours, craignant que quelqu’un l’ai vu. C’est alors qu’avec un sourire aux lèvres que l’homme lui dit de bien vouloir s’asseoir. À ce qu’il paraissait, des enfant riaient et se moquaient de la belle. C’est donc sans chicane et sans attente qu’elle se rassit sur le banc toujours trempé. L’homme était à ses côtés, il était maintenant dans la même situation que Riley et cela amusait la jeune demoiselle. Avec un sourire gravé dans son visage, elle lui dit : **

Bienvenue dans le clan ! Je me nomme Alice, Alice Riley.

**Tout en ayant un sourire aux lèvres, Lilice donna la main au brunet. Ce dernier amusait beaucoup à jeune femme et en ce matin grisâtre, c’était super de rire un peu. Voilà une bonne façon de commencer une journée si plate. C’est alors qu’un écureuil se montra le bout du nez. Alice sorti les arachides de ses poches de sa veste violette et en proposant à son voisin de siège et en donna à la petit boule de poil. Quand Riley avait été sur terre, donner des arachides aux écureuils ou bien lancer des morceaux de pains aux canards était son passe-temps préféré après la lecture. Sans gêne, la brunette dit : **

Ça fait cinq ans que je suis ici et je me plais !

**Bien sur qu’elle se plaisait dans le mondes des âmes. Ici, sa maladie avait pris fin, ce qui était une grande libération pour elle. Sa bombonne ne la suivait plus et ses activités étaient diversifiées. Bien que sa famille et ses quelques amis lui manque énormément, Alice adorait ce ‘’paradis’’. Pour rien au monde, elle aurait échangé sa vie dans la mort et sa vie dans le vrai monde. Retrouver ses complications respiratoires la hantait. Pour le moment, elle vivait au max et un nouveau chemin était tracé pour elle. Elle rencontrait des gens, créait des liens. Alors sans peur de la réaction de l’homme elle dit : **

Et vous, ça fait un baille que vous habité ici ?

Elle lui souhaita la bienvenue dans son clan. Celui des « fesses mouillées » avec un sourire intensif. Ça ne l’enchantait pas particulièrement mais ça lui faisait rire. Toujours en ayant froid au derrière. Il regarda faire la jeune femme avec les écureuils. Elle montrait un penchant pour s’amuser à donner à manger à ses petites créatures tout en faisant de même après avoir reçu de sa part qu’elle une de ces choses nourricières pour rongeur puis elle engageât sainement la conversation : Ça fait cinq ans que je suis ici et je me plais ! Il réfléchissait à la datte de sa mort. C’était logiquement une chose que l’on retenait facilement. Mais lui il avait préféré mettre une croix dessus. Ça pouvait que lui rappelait des mauvais souvenirs : comme le regard de sa fille en train de mourir. C’est le jour qui dans un sens lui a brisé le coeur, il pensait même ne jamais pouvoir s’en remettre. Mais dans un autre sens c’était le jour de son renouveau, faire oublier ses erreurs, essayer de vivre mieux avec, etc.… En claire avoir une meilleure vie après sa mort. Mais apparemment ces émotions le rattrapaient toujours. Puis après sa question pleine de curiosité pour justement savoir depuis combien de temps il avait atterri ici il lui répondu après, bien sur, une bonne réflexion :

- Moi c’est Jeffrey Campbell et je crois… euh… que ça va bientôt faire six ou sept mois que je survis. Mais comme vous je m’y plais bien. Je viens même d’ouvrir une quincaillerie au centre commercial. Donc tout roule pour moi. Mais on peut se tutoyer non ? Je préférerais, sinon ça me rend encore plus vieux que je ne le suis. Bien sûr, ma dernière remarque pourrait paraître ironique pour les autres, mais bizarrement ce ne l’était pas pour lui. Il s’apprêtait déjà à une réponse du style : Mais non tu n'es pas vieux. Et c’était vrais. Ce n’était pas à trente-quatre que nous étions ridée par le temps, possédant une canne ou bénéficiant de nombreux cachets censés nous maintenir en forme autre que des vitamines.

Mais ça n’empêchait pas sa curiosité de s’éveiller. L’aisance d'Alice reflétait sur Jeffrey. Il se sentait donc bien à l’aise avec elle. À la limite d’être sans tabou. C’était rare pour lui de rencontrer des gens ainsi. Du moins c’était la première fois qu’il rencontrait une personne aussi égayé et sympathique qui ne semblait jamais se prendre la tête. Qui semblait bien sur, car personne ne pouvait être parfait.

- Alors vous travailler dans quoi ?

Une personne comme ça semblait avoir une belle vie. Du moins une bonne nouvelle vie. Ce qui pourrait rendre parfois jaloux certain. Quand soudainement un écureuil venu sauter sur le banc. Faisait peur à Jeffrey. Il fut très surpris par l’élan de la petite bête.

**Il lui dit qu'il se nommait Jeffrey et que cela faisait environ sept mois qu'il était parmi le monde des âmes. Sa mort était toute récente et sa nouvelle vie si peu entamé pensa la brunette. Sur ce dernier point, elle avait eu tort, car l'homme avait ouvert une quincaillerie au centre commercial. Lui au moins, il avait pris sa vie en main, ce qui pouvait être le contraire d'Alice. Malgré tout, la vie de la jeune femme n'était pas nul n'y extra. C'était tout ce qui avait des plus normaux. Évidemment, sa mort lui avait causé un choc et en parlé lui faisait quelque peu mal au fond d'elle, mais la demoiselle se disait que c'était une épreuve de la vie à accepter quoi qu'on en pense. La mort est une étape de la vie où personne n'y échappe et Riley en pris conscience très rapidement. Dès son jeune âge, elle faisait face constamment à ce monde. Ce n'est qu'à ses vingt ans qu'elle peu constater que la mort frappait à tout moment. Mais bon, c'est une tout autre histoire...

L'homme demanda s'ils pouvaient se tutoyer. Évidemment qu'elle question ! S'ils continuaient ainsi, chacun paraissaient plus vieux que son âge et pour une femme, ce n'est pas ce qui a des plus géniaux. Ali se sentait très à l’aise avec lui, elle pouvait parler de tout et de rien, presque sans tabou. Depuis quelque temps, la demoiselle mettait sa timidité de côté pour faire place à la Alice spontané et chaleureuse. Jeffrey, pour le peu qu’elle voyait, était quelqu’un de vrai, sans la grosse tête. C’était une qualité que la brune recherchait chez quelqu’un. L’homme la questionna sur son emploi. C’est avec un petit sourire qu’elle lui répondit : **

Je travaille dans le cinéma pour l’instant. Je veux ouvrir une librairie où il y aurait pleins de genres de livres différents.

**Lilice rêvait, depuis un petit bout de temps, à s’ouvrir une librairie. Elle adorait la lecture et voulait le faire partager au reste du monde. Son emploi au sein de l’établissement du cinéma n’était que temporaire, le temps de ramasser assez d’argent pour ouvrir son commerce. C’est alors que Jeffrey sursauta, faisant du même coup partir les pensé de la jeune femme. Un écureuil venu sauter sur le banc. Riley rigola en regardant la mine de l’homme : surpris par la petite boule de poil. Elle sortit quelque arachides les tendit à la bête brune et cette dernier s’enfuit avec son lot. **