**Cela faisait quelque temps que Zoey Night avait mis les pieds dans l’autre monde, elle s’emballait excitée à l’idée d’une fête. Non mais c’était sa première fête depuis sa mort et elle allait en profiter. Pendant qu’elle faisait les boutiques la rousse avait entendu, ici et là que la fête allait être un succès. Ne pouvant pas résister à l’idée de pouvoir rencontrer de nouvelles personnes, elle s’était achetée, pour l’occasion, une belle robe bleu et des soulier assortie. Puisse qu’elle ne voulait pas paraître mal polie en arrivant en jeans. **

Je suis sur que ça fera l’affaire!

**Elle n’avait pas l’habitude de porter se genre de vêtement, surtout par la présence de sa cicatrice dans son dos. Alors elle se munit aussi d’un châle.
Un fois sur les lieux, Zoey se rendit bien vite compte, qu’elle jurait avec la foule présente. Tous dans des tons de blanc, rouge ou noir. Bien sûr elle avait complètement oublier qu’aujourd’hui étais la Saint-valentin. Toujours aussi mal à l’aise avec les foules, Zoey se dirigea aussi tôt vers le bar et demanda une bière. Dès l’instant où elle reçut sa boisson, Zoe entendit quelqu’un hurler. C’est à ce moment qu’elle aperçu sa faucheuse Jane, une très belle femme qui s’avait très bien attirer l’attention. Zoe engloutit la moitié de son vert se remémorent leur première rencontre. Elle dirigea le plus vite possible le plus loin de celle-ci, mais heurta une jeune femme au passage. ** (Alice)

Ho! Oh mon dieu... Je suis terriblement désoler!! Je... je ne voulais vous blesser...

**Zoey s’aperçu que la dame, vêtue d’une magnifique robe rouge, était trempé, du moins juste au bras. Ne voulant pas paraître mal polie,
Zoe regarda autour d’elle et saisit des serviettes étaler sur une table proche.**

Puis-je ? Demanda t’elle.

Jared regarda un bon moment sa compagne qui l’avait remarquée tout autant… il se senti soudainement plein de vie ; un genre de frisson le parcouru à une vitesse folle, genre de chose qu’il lui arrivait assez souvent pour tout dire, il se souvenait de la toute première fois où il avait posé ses lèvres furtivement sur les siennes…ce devait être là qu’il avait ressenti ça pour la toute première fois… n’aidant pas sa cause, la brunette vint se coller à lui, lui offrant un baiser des plus passionné pour finalement lui dire ce qu’elle souhaitait boire; pas étonnant ! Répondit Jared tout en quittant la petite brune pour aller chercher de quoi s’amuser un peu.

Lee regarda donc droit dans les yeux le barman tout en commandant ce qu’il désirait ; champagne pour madame, Rock On ice pour monsieur ! Le faucheur le remercia d’un hochement de tête pour finalement retourner en direction de sa compagne qui parlait désormais avec un frissé…qu’il connaissait ; il se souvenait l’avoir ramené du monde des vivants, avec son garçon…il se rappelait la dure tâche qu’il avait eu à accomplir face à un jeune affrontant la mort avec son père qui tentait le tout pour le tout… cependant il s’arrêta enfin de marcher lorsqu’il senti quelque chose vibrer dans la poche arrière de son pantalon. Tentant de ne pas échapper ce qu’il tenait, Lee attrapa le bidule carré puis y jeta un coup d’œil rapide ; CODE ROUGE. Les yeux du beau brun se reportèrent immédiatement sur la pagette. C’était la toute première fois qu’il voyait ce genre de chose, simplement il connaissait son devoir, il savait pertinemment ce qu’il avait à faire… Jared laissa tomber les deux verres qu’il tenait maintenant d’une seule main pour ensuite se diriger directement vers Alice qui ne parlait désormais plus avec son interlocuteur…

Zachary finit par lui demander ce qu'il se passait parce que celle ci, se mit à verser des larmes, elle finit par regarder son petit ami tout en essuyant ses larmes.
« Rien, je pensais à ma mère, elle me manques et mon père, ne fait rien pour qu'elle aille mieux... depuis ma mort, il la laisse pleurer... mais ne gâchons pas cette soirée... C'est notre première et si nous allions danser ? »

Déborah n'allait pas oublier ce que son père faisait à sa mère, elle allait sans doute l'accueillir d'une belle façon si celui ci mourrait accidentellement... Elle secoua la tête comme pour chasser cette idée de sa tête et souriait à Zachary, elle ne voulait pas gâcher la soirée alors elle ne verserai plus de larmes ce soir et ne parlerai plus de ce qui s'était passé dans le monde des vivants.

Elle attendait une réponse de son petit ami, tout en continuant de le serrer contre elle, elle finit son verre pour ensuite le poser sur la table derrière eux.

Sa famille lui manquait... Cela ne faisait pas si longtemps que Déborah était décédée. Il avait parfois tendance à l'oublier. Elle repris ses esprits et lui sourit. Il laissa filer. Quand ils seraient seuls peut être qu'il lui demanderai de déballer son sac, mais pour le moment ils étaient entourés de tellement de monde... Et puis ils étaient à une fête, ils étaient la pour s'amuser ! D'ailleurs elle lui demanda d'aller danser... Zach n'était pas vraiment du genre à danser mais il n'allait pas lui dire qu'il ne voulait pas. Il fallait lui changer les idées ! Il posa lui aussi son verre derrière lui, sur la table, et prit la main de sa compagne pour l'emmener sur la piste de danse.

Allons-y ! Allons nous trémousser sur la piste !

lui dit-il avec un sourire. Mais à peine avait-il fait deux pas qu'il sentit sa veste vibrée... Il plongea sa main dans sa poche et en ressortit sa pagette. Elle affichait un code rouge... Code rouge ? Jamais il n'avait eu de code rouge ! Qu'est ce que cela pouvait bien signifier ? Pour le savoir il allait devoir aller dans le tunnel blanc, et donc abandonné Déborah pour la St-Valentin...

Désolé Déb... Le devoir m'appelle...

lui indiqua-t-il en lui montrant l'engin sortit de sa poche. De toute façon il n'avait pas le choix ! Ca pouvait être grave ! Mais si c'était un exercice, il allait surement s'en prendre au patron pour lui dire sa façon de penser !!! Il serra Déborah contre lui, l'embrassa et lui glissa à l'oreille :

Je reviens vite !

Et il se dirigea vers la sortie.

Déborah allait donc danser avec son petit ami, il avait accepté et c'est en souriant qu'elle lui tendit la main quand celui ci voulu la prendre, ils avancèrent sur la piste mais Zach' se stoppa net. Il avait reçu un appel urgent pour son travail, elle avait vu un code sur l'appareil et ne chercha pas à lui poser des questions, elle comprit en voyant sa tête qu'il ne pouvait pas refuser d'y aller.
Elle fit la moue mais ne broncha pas, elle l'embrassa tendrement :
« Je ne t’en veux pas, fait attention à toi Zach' ! »
Elle lui caressa tendrement la joue et le laissa filer, elle se retrouva seule sur la piste, elle regarda autour d'elle et comprit que son petit ami n'était pas le seul à devoir y aller. Elle commença à se poser des questions sur la raison de cette appel soudain, elle alla s'assoir sur une des chaises encore libre et prit un biscuit posé sur la table.
un gâteau sec qui avait un goût qu'elle n'avait pas l'habitude de sentir mais le mangea en entier tout de même.
La musique continuait, elle par contre, elle avait arrêtée d'être heureuse...

Après que Cassie ait répondu par l'affirmative à la question de Riley Thompson, le couple se dirigea vers le buffet. Celui-ci était copieusement garni. Les propriétaires de l'hôtel n'avaient pas lésiné sur la marchandise. C'est le moins que l'on puisse dire. Il y avait de tout, pour tous les goûts. Un vrai régal pour les yeux, mais aussi, très certainement un vrai plaisir gustatif. Le faucheur demanda à sa compagne ce qu'elle souhaitait boire, puis il lui tendit son verre. Quant à lui, il demanda une coupe de champagne, et commença à se servir en "amuses gueule". Il était affamé, mais ne voulant pas passer pour un glouton, il n'en pris que quelques uns.
Au moment où il voulu se tourner vers son amante, une vibration se fit ressentir dans la poche de son pantalon. Intrigué, il extirpa le boîtier qu'il trimbalait partout avec lui. C'était une sorte « d'alphapage », ou de tablette prévue pour avertir les faucheurs en cas de problème quelconque. La machine du diable clignotait, vibrant en même temps, un message s'afficha en lettres majuscules, CODE ROUGE, suivi d'une indication : rejoindre tunnel. Qu'est-ce que cela pouvait donc signifier ? Qu'était-il en train de se passer ? Depuis qu'il exerçait le métier de faucheur, jamais au grand jamais, il n'avait vu un tel code apparaître sur cet écran. Cela ne présageait rien de bon. Il poussa un profond soupir, cela ne l'enchantait guère de devoir quitter la soirée et surtout de laisser Cassie en plan.
Il montra l'écran à sa petite amie, comme pour prouver qu'il ne s'agissait pas là d'une blague de mauvais goût et qu'il ne cherchait pas à se défiler de cette soirée, par le plus minable des moyens.

« Je crois que c'est urgent... je suis vraiment navré, mais je vais devoir te laisser. J'espère être de retour rapidement. Ça va aller ? »

Soudain, il s'inquiéta pour elle. Il n'en laissa toutefois rien paraître, il la serra contre lui, avant de l'embrasser tendrement, puis il lui dit qu'il l'aimait et qu'il ferait au plus vite. Il la quitta, la mort dans l'âme. C'est au pas de course et fulminant presque, qu'il rejoignit le hall d'entrée de l'hôtel. Quelle était donc cette triste plaisanterie ? Bizarrement, il avait comme l'impression que les problèmes ne faisaient que commencer...

**Aaron ne semblait pas reconnaître Taylor et semblait gêné par la situation.**

Je m’appelle Taylor. Nous nous sommes rencontrés ici. Nous avions diner ensemble. Mais ne t’inquiète pas, je comprends la situation. Nous aurons peut être l’occasion de nous rencontré une prochaine fois, dans un lieu plus calme. En attendant je te souhaite de passer une très bonne soirée. Joyeuse Saint-Valentin et à bientôt j’espère.

**Taylor s’éloigna un peu et laissa Aaron à ses occupations. Il s’aperçut Jade dans la foule et se dirigea à grands pas vers elle. Sa meilleure amie semblait bien s’amuser. Il arriva à ses cotés et la prit dans ses bras.**

Jade!! Salut, je suis heureux de te voir.

**Il lui sourit gentiment.
Tout à coup des faucheurs se dirigèrent vers la sortie, il semblait il y avoir un problème. Il regarda de nouveau Jade.**

On dirait qu'il y a un problème, tu as une idée de se qu'il se passe?

Le couple: Riley Thompson et Cassie Williams, se dirigea vers le buffet comme prévu. Ils allaient enfin pouvoir profiter de leur soirée en amoureux. Le faucheur était un homme serviable et attentionné. Le canadien demanda poliment à sa belle ce qu’elle avait l’intention de boire pour ensuite le rapporter au serveur. Riley se servit également ainsi qu’en nourriture. Cassie le fixa, amusée. Elle était extrêmement ravie de cette pause, personne ne venait les interrompre à l’instant. Si elle le pouvait, elle aurait passé la soirée en compagnie de Riley seulement. Le lieu lui importait peu, tout ce qu’elle désirait c’était être avec son chéri, rien que lui, elle l’aimait tant. Le couple profitait de cet instant! Le Vintage Hôtel était un endroit rêvé pour passer un moment en amoureux. Cass était passionnée par son petit-ami, ce dernier semblait l’être aussi quand quelque chose vint le perturber. Son visage était emprunt d’une inquiétude et d’une surprise inhabituelle. Le faucheur devait s’en aller. Il faisait face à un code rouge. Cassie le comprenait très bien, elle ne sourit pas à la vue de la tablette mais elle acceptait le travail de son copain. Elle n’avait rien à dire. L’homme paraissait ennuyé. Mais ce n’était pas de sa faute.

- Vas-y mon chéri, je le crois aussi. Elle sourit pour rassurer Riley. Ne t’inquiets pas pour moi, fais attention à toi… .

Il partagèrent un dernier baiser avant le départ de Thompson. Le canadien savait monter à Cassie qu’il l’aimait. Ce fait était réciproque. Mais sur le coup tout fut confus et la jeune femme n’eut le temps de lui dire qu’elle l’aimait. Il partit. Et Williams ne savait plus où se mettre. Elle était seule… . Elle décida de se caser dans un coin à l’abri des regards.

Alice adorait ce genre de soirée mondaine. Il y avait de bonnes boissons, une jolie décoration, et beaucoup d’invités, comme dans celle qu’elle était présentement. La jeune femme laissa son amoureux aller chercher les boissons, lui démontrant, juste avant qu’il parte, son amour en l’embrassant. Une fois retrouvé dans la grande foule, la brunette repéra Jason O. Walker. Elle s’avança donc pour lui parler, disant qu’elle adorait la décoration. L’homme rectifia que la magnifique ambiance ne venait pas de lui, mais de sa charmante épouse, Alyson. Lice afficha un sourire, comme elle aimerait être capable de faire de telle chose! En l’excusant, le frisé partit rejoindre sa femme, expliquant qu’il était l’heure du discourt des préparateurs de la soirée. Elle céda le passage au propriétaire de l’endroit, mais elle heurta une femme vêtu dune jolie robe bleu. La new-yorkaise reçut de la bière, à ce qu’elle avait déduit par l’odeur, sur son bras.

« Ce n’est rien, ça m’arrive souvent. »

Dit-elle, avec un sourire en coin. Bien sur, elle aurait aimé que cette soirée ce passe sans accidents, ou de robe mouillé, mais au moins, ce n’était que son bras qui avait été touché. La femme habillée de bleu pris des serviettes en papier, posé sur une table non loin, et demanda si elle pouvait essuyer. Riley se sentait mal d’accepter et de voir la femme la sécher. Elle répondit que ça allait aller. Elle prit les serviettes, et s’épongea, essayant de faire disparaître l’odeur de l’alcool, mais sans succès. Alice se tourna regardant où était Jared. Ce dernier s’approchait d’un pas décidé vers sa compagne, qui décela, par son visage, qu’il y avait quelque chose.

« Hey ça va? »

Elle ne s’en faisait pas qu’il n’est pas remporter sa boisson, car il y avait quelque chose avec son faucheur. Et en parlant de faucheur, plusieurs qu’Alice connaissait quittait la salle, discrètement. La propriétaire du Books Paradise s’intterogeais…

**Aaron T. Webber observait l’homme qui semblait être son ami. On ne pourrait dire que cette situation ne le surprenait pas, maintenant qu’il se connaissait un peu mieux. Le rouquin avait tendance à se mettre les amitié masculines à dos, surtout avec sa manie de toujours parler et d’aimer un tas de truc étrange, enfin, si il avait passé une soirée agréable avec ce jeune adolescent, bien qu’il était peut-être plus âgé que cela pensant Webber qui avait appris à son réveil que les morts ne vieillissaient plus. Le jeune homme vit un charmant serveur passé, il agrippa deux coupes et en tendit une à son amie Marine. Il lui fit un doux sourire, détourna la tête vers Taylor et dit.**

Oh, je suis déjà venu alors, c’est sympathique, j’adore cet hôtel et ce restaurant ! Ça été un véritable plaisir de vous rencontrer ou bien vous revoir, bref... Bonne Saint-valentin et bonne soirée à vous aussi. Je vous souhaite de rencontrer une valentine !

**Il leva la main en l’air et sourit de pleines dents, observant la direction du brunet qui alla voir une jeune femme. Aaron ne l’a connaissait pas, mais une chose était certaine, ils étaient amis, s’agissait-il de sa petite amie ? Il ne savait pas. Il retourna à sa discussion avec Marine et vit le couple propriétaire de l’hôtel entrer sur scène, la musique s’arrêta, donc il laissa l’oreille ouverte en disant.**

C’est eux, les propriétaires ?

Jade ne prit pas le temps de regarder Sandy, lorsqu'elle vit Taylor se diriger vers elle. Elle était tellement contente. Sandy n'était pas méchante, ni même désagréable mais le problème c'était qu'elle la démoralisait. Elle n'était plus sûre d'avoir vraiment envie de la protéger, elle ne semblait pas vouloir être protéger de toute manière. Elle serra fort contre elle Taylor et dit

Moi aussi je suis ravie de te voir !!!!

Elle lança un regard vers Sandy et se dit que si Sandy avait vraiment besoin de son aide, elle la laisserait venir, lui apporterait son aide, mais elle ne ferait jamais de mal ou ne laisserait jamais personne dans le besoin, si elle pouvait aider. Mais elle n'allait pas gâcher toutes ses chances de s'amuser dans cette soirée. Puis étrangement, les faucheurs partirent. Taylor se posait la même question qu'elle et elle dit

Je n'en sais rien, mais je crois que c'est assez important, puisqu'ils s'en vont tous mais... Ils n'ont pas l'air très au courant...

Elle regarde de nouveau Taylor et dit avec un sourire

Mais on est là pour s'amuser alors ne nous en occupons pas !!!

**Kaylee Catherine MacAllister était une célébrité et tout le monde la connaissait dans le monde des vivants, bien que ce soit un peu moins voyant par ici, dans le Skyline, elle se faisait régulièrement abordé pour son émission THE MACALLISTER SHOW. La belle blonde n’avait ainsi aucune gène à démontrer son bonheur autour d’elle et souhaitait plus que tout se faire accepter par tout le monde. Elle avait toujours eue beaucoup de difficulté avec la critique, ce qui la laissait maladroitement agir face aux critiques. La blonde venait tout juste d’adresser la parole à une parfaite inconnue qui semblait très gentille à son égard. Elle continua la conversation, ce qui lui plut beaucoup. Kay laissa ainsi paraître un sourire ravie et écouta avec intension la jeune frisée. Celle-ci ne semblait pas la connaître, en tout cas, si c’était le cas, elle ne faisait pas le lien. Elle plissa les yeux un moment en attendant de poursuivre la conversation. MacAllister observait au même moment la splendeur de la pièce.**

J’approuve tout ce que vous venez de dire, c’est un travail de profesionnel, tout a été fait avec grâce et élégance. J’ai croisé la propriétaire des lieux en arrivant, c’est elle, la blonde enceinte qui monte justement sur la scène pour faire un discours !

**Elle afficha un grand sourire et laissa paraître un petit salut de la main lorsque Aly se retourna dans sa direction. Peut-être ne la voyait-elle pas, Kaylee n’allait pas s’attarder à ce genre de détail. Elle était habituée d’être sous les projecteurs et savait plus que quiconque combien s’était difficile de voir les gens dans l’assemblée. Elle dit alors.**

Et au passage, moi c’est Kaylee MacAllister, c’est un réel plaisir de vous rencontrer Jillian ! Votre robe est magnifique !

La jeune femme était impassible, en regardant le juge Candel venir jusqu'à elle. Lusitania ne savait pas à quoi s'attendre de la part du jeune homme et elle était assez stressée. Elle soupira, espérant diminuer un peu la pression qu'elle sentait en elle. Dan fut enfin à côté d'elle et elle ne put soutenir son regard. Elle n'arrivait à comprendre pourquoi elle se sentait aussi mal à l'aise en compagnie du jeune homme. Et pourtant, il avait raison, cela ne l'avait pas dérangé quand ils avaient couché ensemble. Certes, c'était Dan qui avait fait le premier pas mais elle en avait redemandé. Elle voulut répondre à Dan mais soudain, des hommes partirent presque précipitamment de la pièce, dont Riley. Lusitania en déduisit qu'il s'agissait tous de faucheurs. Elle se désintéressa de ce qu'il se passait et se concentra sur le jeune homme. Dan avait le chic pour lui faire perdre tous ses moyens.

"Tu sais... Je n'ais pas pour habitude de fuir devant le danger, je pense que tu l'avais remarqué pendant le procès. Et pourtant, tu me fais peur... Non, pas toi mais plutôt ce que tu me fais ressentir. Fuir, c'est avoir mal. Et on m'a toujours dit de prendre la douleur comme une amie... Tant que tu as mal, c'est que tu es en vie..."

Comment cela c'était débile?! Il n'y avait rien de débile à vouloir se prouver que l'on était encore en vie après avoir passé 1 mois sans sortir de chez soit. Et oh miracle, un sourire vint éclairer le visage de la jeune femme. Elle se tourna vers le juge et lui attrapa la main. Il fallait pas croire mais c'était beaucoup de la part de la jeune femme. Elle fit quelque pas vers la piste de danse, entraînant Dan avec elle.

"Allons danser si tu veux."

À LIRE IMPORTANT

**Jayson Owen Walker monta sur la grande scène située en avant de la grande salle de réception de son hôtel. L’homme se sentait un peu nerveux, bien qu’il avait déjà fait cela plusieurs fois depuis l’ouverture. Le brunet était un homme d’affaire et il se devait de pouvoir s’exprimer avec aisance. Il était auprès de sa femme Alyson avec lequel il échangeait divers petits regards complices. La belle blonde était enceinte de quelques mois et son ventre paraissait déjà. Il avait tellement hâte de voir la tête de cet enfant et surtout de découvrir le sexe du bébé. Le brun demanda qu’on coupe la musique, ce qui lui laissa le temps de sourire, les projecteurs étaient tous braqués sur lui et il commença son discours.**

Bonjour à tous, moi et ma femme Alyson sommes très heureux de vous accueillir dans l’enceinte de notre prestigieuse hôtel. Nous avons passé beaucoup de temps pour la réalisation de cette salle et surtout de cet événement. Je tiens à préciser que la totalité de la décoration a été imaginé par nul autre que ma chérie, Alyson. Nous tenons à remercier aussi tous les membres du personnels de l’établissement qui ont participés à la mise en place de cette fête. En notre nom à tous, nous vous remercions de vous être déplacé et de permettre à cette soirée d’être un réel succès. En espérant que vous passez un bon moment ! Maintenant, nous pouvons passer au buffet ! Bonne appétit à tous et bonne soirée !

**Dit-il en souriant. L’homme hocha la tête d’un geste comblé et les lumières baissèrent d’un niveau. Tous les invités de la salle se mirent à applaudir, ce qui laissa le couple dans une joie complète. La musique reprit après un petit merci de la part des deux Walker, mais ....**

Dès que la musique reprit, un léger bruit se fit entendre. Mais que cela pouvait bien être ?. Pendant que Jayson et Alyson Walker faisait leur message, quelque chose se passait sur la planète des vivants.

Nous nous retrouvons à Miami en Floride où sans que personne s’en entendre, un craquement se fit sentir. Aussitôt celui-ci perçu, la terre commença à trembler, tous les habitants de cette grande ville sur le bord de la mer se mirent à paniquer. Plus que les secondes avançaient plus que l’amplitude était élevée. Plus personne ne pouvait tenir plus, il s’agissait d’un tremblement beaucoup trop puissant, tout se mirent à tomber, les poutres, les arbres, un chao total, situation qui continuait encore et encore, ce qui créa la mort de beaucoup de gens. Aussitôt que l’information fut envoyé au bureau du tunnel blanc, le membre de l’administration envoya un code rouge au reste des faucheurs, pour se déplacer le plus rapidement possible vers la Floride et ramener le plus rapidement possible les défunts, mais aussitôt qu’un homme ouvrit la porte qui menait jusqu’à Miami, la faille du tremblement de terre passa sous ses pieds, ce qui la fit entrer directement dans dans le tunnel, ainsi jusqu’au Skyline. Un tremblement de terre d’un aussi grand niveau dans le Skyline ? Était-ce déjà arrivé, non ! Mais cette fois-ci ce n’était pas rien.

La terre du Skyline se mit à vibrer dans tous les sens, créant le chao total, les arbres tombèrent, certains immeubles s’écrasèrent sans crier garde et encore une fois, beaucoup de gens vont mourrir. Le séisme venait de commencer et ça n’avait pas fini de durer encore.

On ressentit les premières secousses dans le Vintage Hôtel aussitôt le message du couple propriétaire terminé, la totalité de la salle se mit à bouger, les décorations se décrochèrent, les verres trempèrent et la vaisselle éclata sur le sol. Ce n’était rien parce que plus que le temps avançait, plus que ça s’amplifiait. C’est alors que les poutres se mirent à se décrocher du plafond, les ensembles de son tombèrent sur les tables, les poutres se décrochèrent.

Dans le Hall d’entrée, la poutre qui soutenait l’immense escalier suspendu brisa en un coup, laissant tomber la totalité de l’immense structure qui faisait le tour du hall directement sur le sol, beaucoup de gens tombèrent ou se firent écraser par le béton lourd. Après plusieurs minutes, l’immense lustre qui se situait dans l’entrée de l’hôtel, devant de grande vitrine qu’on pouvait admirer à des kilomètres à la ronde, lustre remplie de millions de cristaux de verres se décrochèrent du plafond pour tomber directement sur le plancher de marbre de l’hôtel, un vacarme insoutenable. Les éclats tombèrent partout dans la pièce jusque dans la salle, du sang, de la poussière, du béton, des cris, des larmes, on pouvait voir de tout à l’intérieur du Vintage Hôtel, mais ce n’était pas rien, vu que cette situation se produisait présentement également partout dans le Skyline !

Dan contempla un instant encore Lusitania avant de s'apercevoir du mouvement dans la salle. Relevant les yeux sur la pièce, il vit partir quelques personnes et put reconnaitre Riley dans le lot. Le juge en déduit qu'il devait s'agir de Faucheurs, mais il ne s'en inquièta pas plus que cela. Surtout qu'il avait une discussion avec la policière et que c'était ce qu'il était venu chercher en venant à cette fête de St Valentin. reposant son regard brun sur la jeune femme, il l'écouta. Sa réponse le perturba assez car il ne suivit qu'avec diffivulté ce qu'elle disait. Lusitania avait peur de lui ?! C'était assez étrange venant d'elle. Mais bien vite elle se rattrapa et avoua que c'était ce qu'elle ressentait pour lui qui lui faisait peur. Cela étonna Candel, et il ne le cacha pas, debout, les mins dans les poches, il faisait de grands yeux ronds, mais se reprit assez vite. La jeune femme parla ensuite de douleur, de vie, et Dan comprit qu'ils n'avaient pas du tout la même conception sur le fait de se sentir en vie. Lui même avait toujours eu besoin d'aider les autres pour donner un sens à sa vie, mais l'amour qu'on lui procurait et qu'il arrivait à donner le rendait en vie. Bien sur il avait passé plus de temps sur son travail que sur ses sentiments, mais ce peu qu'il donnait, et l'attention qu'il recevait lui suffisait.

Sortant les mains des poches, il voulut répliquer quelque chose, mais ne savait pas vraiment ce qu'il était censé dire. Lusitania venait de le déstabiliser au plus haut point et il ne savait plus que dire. Finallement il sentit la main de la jeune femme dans la sienne et se laissa tirer dans la salle. Il sentit la peau de la policière dans sa main et se contact l'appaisa. Il ne sut pourquoi, mais il oublia le fait qu'il lui courrait après depuis de nombreux moins et qu'il en avait assez. Pour le moment seul comptait la jeune femme et ce geste qu'elle avait eu pour lui prendre la main. Rapidement ils se retrouvèrent à danser, Dan n'avait même pas entendu ce qu'elle lui avait dit, souriant simplement en réponse à quelque chose qu'il n'avait pas écouté, trop perdu dans le fond de ses pensées. Le jeune homme n'était pas mauvais danseur, il se débrouillait assez bien, en tout cas suffisemment pour ne pas écraser les pieds de sa partenaire, ni bousculer les autres couples présents.

Pourtant, le bonheur d'avoir Lusitania dans les bras, rien qu'à lui fut de très très courte durée. En effet un homme était monté sur l'estrade et la musique s'était tue. Une main sur la taille de Lusitania, Dan se tourna vers cet homme et écouta son discours, ne pouvant s'empécher de jeter de très rapide coup d'oeil à la jeune femme. Il finit par applaudir comme tout le monde, après tout s'il était là à danser avec Lusi' c'était grâce à ce couple ! Et la musique reprit...

Sauf que la suite fut nettement moins paisible. La musique ne put couvrir le bruit du tremblement, des verres s'entrechoquants et des cris qui commençaient à percer. Le juge attrapa la main de sa compagne et se dirigea vers la sortie, sauf que tout le monde faisait la même chose, et ils furent bousculés de tout coté, au point que chacun dut partir de son coté. N'osant sortir sans être sur que Lusitania était également dehors, dan resta dans la salle, les secousses étaient de plus en plus violentes et tout commençait à s'effondrer. Finallement, Dan entrevit la jeune brune et se dirigea vers elle avec hate, se faisant bousculer sans ménagement et bousculant en retour. Il restait du monde encore dans la pièce alors que tout s'écroulait. Se précipitant vers Lusitania, il remarqua une poutre prête à s'effondrer et Lusi' se trouvait pile sur la trajectoire. Accélérant le pas, se mettant à courir même, il arriva au moment ou la poutre tombait. Il n'eut que le temps de pousser la jeune femme et s'effondra ne même temps, la poutre lui tombant sur les jambes. Il ne put que crier de douleur...

Un code rouge s'était affiché sur la tablette du faucheur Riley Thompson, comme sur toutes les tablettes des faucheurs présents lors de la réception d'ailleurs. Le Canadien ne savait toujours pas de quoi il s'agissait, tout un tas de questions se bousculaient dans son esprit. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'était pas du tout tranquille. Pour ne rien arranger, il avait dû laisser sa petite amie, Cassie Williams, seule, il s'en voulait, mais il n'avait pas eu le choix... Le devoir l'appelait.
Le brunet arriva, presque au même moment que la première secousse, dans le hall d'entrée du somptueux hôtel. Un vacarme soudain s'éleva dans les airs, coupant court à la musique et autres réjouissances. Que pouvait-il bien se passer? Ne sachant trop pourquoi, Riley regarda le plafond, le lustre en cristal qui s'y trouvait, se balançait dangereusement en émettant des craquements sinistres. Cela sentait le roussi, au moment où il pensait à cela, une poutre immense s'écroula, entrainant dans sa chute l'escalier principal de l'hôtel.
Riley eut juste à peine le temps de faire volte-face, puis il se mit à courir comme un dératé à toute vitesse pour rejoindre la salle où se tenait la réception. Il n'avait qu'une idée en tête, retrouver sa petite amie.
Dans un tintement horrible doublée d'une mélodie étrange, le lustre ne tarda pas à rejoindre l'escalier, la poutre et tout ce qui pouvait à présent se trouver à terre. En touchant le sol, le cristal explosa en mille morceaux, projetant à la ronde ses pierres meurtrières. Un nuage de fumée et de poussière s'éleva alors, chargeant l'atmosphère d'une drôle d'odeur.
Le faucheur fut projeté violemment en avant, au même moment où toute une myriade de cristal acéré vint se ficher dans son dos. Il heurta durement le sol. Avec toutes les peines du monde et en grimaçant de douleur, il réussit à se relever. La chance devait-être avec lui ce jour-là, il s'en était fallu de peu pour qu'il termina réduit en bouillie.
Une vision d'horreur s'offrait à lui, les tables étaient renversées, il y avait du verre cassé partout, les décorations gisaient ça et là, grossièrement...
La douleur lui irradiait tout le dos, pour le moment il ne pouvait pas faire grand chose. Il ne sentait pas de tout arracher à main nues, sans doute ce serait-il évanoui... de toute façon il ne pouvait pas atteindre la plupart du cristal fiché dans son dos, car ils étaient placés bien trop haut. Il était urgent qu'il retrouve Cassie, avant qu'une réplique de la secousse ne survienne.
A la vitesse de l'escargot asthmatique il se déplaça. Mieux valait ne pas s'arrêter, il aurait alors risqué de ne plus pouvoir repartir, la douleur étant vraiment trop intense.
D'un ton désespéré il appela "Cassie... Cassie... Cass..."

Lusitania fut contente de voir qu'elle pouvait encore surprendre la jeune homme en face d'elle. Il se laissa faire quand elle l’entraîna jusqu'à la piste pour quelques pas de danses. La jeune femme savait danser mais bon, avec sa patte folle, elle avait quelques difficultés. Heureusement que Dan était bon danseur et qu'il rattrapait le coup. Alors que la jeune femme allait ajouter quelque chose à dire, la musique se tut et Dan se tourna vers la scène. La jeune femme suivit le mouvement et vit le couple Walker, propriétaire du Vintage Hotel monté sur cette même scène. Elle écouta avec attention le discours et applaudit comme tout le monde à la fin.

Mais voilà, la fête finit par tourner au cauchemar. Alors que le couple allait se remettre à danser, une grande secousse se fit sentir dans tout l'hôtel. La jeune femme faillit tomber au sol mais elle tint bon, le fait que Dan lui attrape la main l'aidant également. La jeune femme suivit le juge mais voilà, ils n'étaient pas les seuls à se précipiter vers la sortie. C'était la cohue et le couple était bousculé de tous les côtés. Si bien que la jeune femme finit par être séparée du jeune homme. Le sol tremblait de plus en plus et la jeune femme réussit à sortir du flot de personnes qui sortaient du vintage. Elle même attendait que la plus part des personnes soient sortis pour elle même sortir. Elle évita miraculeusement une enceinte qui venait de se décrocher. Mais pour cela, elle se mit tout juste sous la trajectoire d'une poutre qui menaçait de tomber.

Le suite se déroula comme au ralenti pour la jeune femme. Alors qu'elle levait la tête pour regarder la poutre vaciller, cette dernière se détacha et tomba droit sur la jeune policière. Au même moment, elle se sentit violemment poussée sur le côté et tomba lourdement au sol alors qu'un cri de douleur retentissait près d'elle. La jeune femme était toujours au sol et elle allait relever la tête quand soudain, le lustre dans l'entrée se détacha et s'écrasa au sol, lançant des éclats de verre tout autour de lui en même temps qu'un nuage de poussière s'élevait. Lusitania resta allongée au sol, attendant que le sol arrête de trembler et que plus rien ne tombe autour d'elle. Elle espérait juste que Dan soit sorti et surtout qu'il ne soit pas blessé. Les secousses se firent moins présentes et la jeune femme put relever la tête.

La pièce était un véritable chaos. Elle avait une partie de sa robe coincé sur une poutre qui s'était écrasé près de la jeune femme, sans la blessée, presque miraculeusement. Elle déchira donc la pièce coincée pour qu'elle puisse se relever. Elle garda sa paire de chaussures, ne voulant pas prendre le risque de s'enfoncer quelque chose dans les pieds. Elle se releva donc et regarda autour d'elle: la pièce qui était si belle avait perdue toute sa beauté avec ses poutres et ses enceintes au sol. Elle regarda la poutre qui l'aurait écrasé si quelqu'un ne l'avait pas poussé et elle sentit son coeur se glacer d’effroi.

"Dan!!!"

Elle se précipita aussi vite qu'elle put à ses côtés et glissa une main dans les cheveux du juge. Au moins, la jeune femme pouvait voir qu'il respirait toujours. Mais les jambes du juge se trouvaient coincer sous la poutre qui aurait tué la jeune femme. Elle s'allongea à côté de Dan et attendit patiemment un signe de vie de la part de cet homme qui, elle n'avait plus peur de l'avouer, faisait battre son coeur.

June était au bar. Pour pallier à cette solitude grandissante, la belle n’avait trouvé que pour seule solution : boire. Elle en était déjà à son deuxième verre et vu son niveau de stress, de fatigue et d’énervement et le fait qu’elle n’avait pas encore mangé, tout ça la rendait déjà bien éméchée. La brunette parlait toute seule car de toute façon elle n‘avait pas de compagnie à cet instant même. Elle se plaignait de son compagnon qui s’était barré et qui n’avait toujours pas fait l’effort de la rejoindre pour passer une jolie Saint Valentin avec celle qu’il aimait soit disant. C’était une scène bien pathétique que plusieurs pouvaient constater mais bon personne n’écoutait ce monologue sans intérêts et tant mieux car le médecin se serait sentie bien idiote.
Soudain, June sentait comme des secousses mais elle pensait réellement que c’était l’alcool qui faisait son effet alors elle redemanda sans trop faire attention au reste; un autre verre. Quand elle vit le serveur crier à pleine voix et les bouteilles de ce dernier finir leurs courses sur le sol, la belle se rendit compte que la situation n’était pas normale. Il se passait quelque chose. L’ambiance, tous ses cris et ce stress palpable lui rappelaient la scène horrible du supermarché … C’est en songeant à cela qu’elle décida cette fois ci de s’en aller et de ne pas affronter quoi que ce soit, c’était un peu lâche mais June avait peur.
La femme se leva mais tanguait quelque peu car elle avait bien sur trop exagérée sur les doses d’alcool. Juny leva les yeux et vit tout le décor se défaire, les poutres tomber, etc… Ça faisait très film catastrophe. La jolie se demanda comment elle sortirait d’ici. Et sous l’effet de la boisson et du tremblement, la brune tomba violemment par terre et dans sa chute elle claqua son épaule, déjà blessée par un coup de feu qu’elle y avait reçu, sur le rebord du bar bien abîmé par le tremblement. June cria de toutes ses forces tellement le mal s’en faisait ressentir. Elle avait déjà mal à cause de cette blessure passée et ne pouvait pas bosser à cause de cela mais là c’était deux fois pire. Elle mit sa main sur l’endroit malmené et constata que son os n’était plus à sa place. Elle resta donc prisonnière par terre et observa ce qui il y avait autours d’elle. La brunette vit Riley de loin,qui peinait lui aussi à avancer parmi cette foule et ses débris. Il semblait avoir mal, il saignait. Juny était triste de ne pouvoir rien faire. Elle baissa la tête un instant et regarda à l’autre bout de la pièce et elle vit Cassie Williams sa patiente. C’était un vrai spectacle d’horreur. Où était Helen ? June avait trop peur pour son ami !


- Helen, Helen, dit-elle difficilement … Mets toi à l’abri, murmura-t-elle à peine audiblement … Elle était impuissante et savait que son amie ne l’entendrait pas. Elle n’était pas dans ce coin là. June versa des larmes de frustration, ne rien faire était trop dure. Elle voyait tout ce beau monde courir et certains mourir devant ses yeux, d’autres se faisaient bien mal. Quelle horreur !

Cassie Williams était seule, son petit-ami: Riley Thompson, fut appelé pour une urgence. Il lui manquait déjà, la coupure fut assez brusque. Mais son métier primait sur l’instant, c’était compréhensible. Quelque chose se tramait. Quand il partit, les propriétaires de Vintage Hôtel se mirent à avancer un beau discours. Cassie buvait les paroles de Walker, elle n’avait rien de mieux à faire. L’ex-prisonnière trouvait l’endroit si parfait, luxueux et magique. Alyson et Jayson avaient de la ressource c’était certain! Soudain, Williams se concentra sur son verre qui éclata de manière étrange dans sa main. Le sol commençait à trembler doucement. Le mur où était adossée la jeune femme s’arracha en deux. La belle sursauta, elle frotta son dos qui était orné de la poussière du mur. Un bruit assourdissant survint. De loin, elle capta Riley, il semblait mal en point. Que s'était-il passé? Il était revenu! Cassie se mit à courir pour le rejoindre. Elle avait peur pour lui, elle imaginait bêtement le pire. La jeune femme eut du mal à avancer. Un groupe de personnes était paniqué, il gênait le passage. Cassie tenta de se frayer un chemin, mais les gens la retenaient sans le désirer. Elle essaya de les contourner. Finalement, une poutre vint l’assommer au passage. Elle voulait juste rejoindre l’homme qu’elle aimait… . Était-ce un signe? Ce désastre sonnait comme un avertissement… .

**Aussitôt que le message fut envoyé et que la musique reprit, un bruit métallique se fit entendre suivit d’un mouvement étrange qui semblait provenir de la terre. Jayson ne comprenait pas sur le coup. Il voyait la totalité des gens paniqués, les assiettes si bien installés sur la table du buffet tomber sur le sol, sans marcher du grand et majestueux. Il vit même le gâteau à sept étages qu’ils avaient fait confectionner pour un montant de plus de six cent dollars. Celui-ci tomba littéralement sur le sol. Walker ne savait plus comment réagir, tout se qu’il voyait tombait, se décrochait, c’était la panique totale. Il était toujours sur la scène avec Alyson tendit que la plus part des ensembles de son leur tombait dessus. Le grand rideau décrocha et tomba devant eux, ce qui poussa Jay à faire reculer sa femme enceinte, il avança rapidement pour descendre les marches, mais une chaîne stéréo se décrocha du plafond et l’entraina à tomber en bas de la scene, suivit du rideau qui glissa sur lui. Jay se frappa la tête et tomba dans les vapes sur le coup.**

**Tracy N. Holloway avait décidée à la dernière minute d’aller au Vintage Hôtel pour cette petite fête. Elle avait admiré la belle décoration de la pièce, s’était rivée dans le fond de la grande salle avec un verre de champagne à la main et avait manger quelques crudités et petits fours. Après quelques temps, un homme monta sur la scène de débuta un discours en compagnie de sa femme. Tracy ne les connaissait pas, mais elle appréciait la soirée. Elle avait vu quelques amis et gens qu’elle connaissait, mais était restée dans son coin. La brunette applaudit à la fin du discours et se leva pour aller directement manger, mais la terre se mit à trembler. Tracy paniqua. Lorsqu’elle comprit qu’elle était prise et que tout semblait tomber, elle crut bon de courir vers l’extérieur, ce qui serait un endroit plus sauf que de rester à l’intérieur de cet immense hôtel. Elle était tout près de l’entré, ce qui était facile, elle se rua jusqu’au hall, mais le tremblement était si persistant que c’était impossible de sortir, un bruit sourd se fit entendre, Tracy ne comprenait rien. Elle leva la tête et tout un amas de cristaux se dirigeaient vers sa direction. Son cœur palpitait, elle avait peur, elle essaya de courir, mais un grand cristaux s’enfonça complètement dans son dos, ce qui l’a transperça. Tracy afficha un regard pétrifiée, tout son corps se figea et son souffle arrêta aussitôt. Elle tomba sur le sol, le cristaux dans le dos, laissant ce qu’elle était partir loin derrière elle.**

June venait de s'en aller. Sur le conseil d'Helen, la jeune femme avait disparu vers la salle de réception. De nouveau seule, la brune reprit correctement son travail, entre accueil et réservation de chambres. Chacun paraissait assez enjoué à l'idée de cette soirée et elle-même ne se sentait pas trop triste. Ses amis étaient présents, bien que loin d'elle et cela lui suffisait …
Pour une fois que le bonheur de faire quelque chose prenait le dessus, rien n'aurait pu perturber l'instant. La jeune femme travaillait de bon coeur et sans véritable contrainte. Le vintage était un de ses lieux qui la mettaient plus en confiance. Cela était toujours plaisant de ne rien craindre et de ne pas se sentir mal à l'aise. Reprendre une vie normale, c'était ce qu'elle voulait maintenant. Caleb avait peut-être disparu complètement de sa vie, elle ne voulait plus s'appesantir sur ses peines et ses regrets. La jeune femme voulait se constituer la meilleure des morts et rien dans le malheur ne lui permettait d'arriver à ce résultat.
Encore un petit moment s'écoula avant que le hall fut vidé de son monde et que plus personne ne passe la porte d'entrée. Tous semblaient être arrivés et Helen se sentait un peu à part. Le discours de bienvenue et de remerciement de Jayson Walker n'allait pas tardé. En attendant cela, la jeune femme put remarquer que chaque invité paraissait avoir trouvé sa place, chacun discutait, retrouvait des amis, de la famille et profitait de son valentin, sa valentine. Le bar était également assailli et malgré ses bons yeux, elles ne distingua pas June parmi toutes ces personnes. Se permettant de rentrer plus avant dans la salle de réception, la jeune femme la chercha un moment. Rien n'indiquait sa présence et pourtant, elle devait être là.


Les bips de plusieurs appareils la sortirent de ses réflexions. Plusieurs personnes dans la salle regardaient visiblement un engin petit, carré, une mine contrariée sur le visage. Analysant la chose rapidement, il fut clair que tous ces gens étaient des faucheurs.
La jeune femme se recula légèrement, laissant passer les hommes et femmes qui franchissaient l'entrée de la salle. Ils se retrouvèrent assez rapidement dans le hall qu'Helen avait rejoint également et écouta les conversations de chacun. Personne ne savait véritablement ce qu'il se passait. Mais un code rouge leur avait été envoyé. Qu'était-ce donc que cela ? Le nom n'annonçait rien de bon. La brune resta en retrait, remarquant juste que Riley faisait parti des personnes interpellées. Logique se dit-elle ? Le jeune homme était faucheur. Il ne pouvait en être autrement.


Son attention centrée sur les faucheurs, ce fut la coupure de la musique qui la ramena à ce qui se passait dans la pièce d'à coté. De là où elle était, entre le hall et la salle Helen pouvait entrevoir l'estrade. Quelques pas en avant lui permirent d'apercevoir le couple Walker, perché sur cette scène. Le sourire aux lèvres, les différents spots dirigés vers eux, les propriétaires des lieux paraissaient heureux. Il n'en fallut pas plus, Jayson débuta son discours. La jeune femme sourit. Cet homme transpirait le bonheur et sa bonne humeur réchauffait tout le monde. Après ses remerciements, il invita tout le monde à se diriger vers le buffet. L'ambiance était bon enfant. Tout le monde applaudit, elle se joint à ce tout.
Enfin, elle remarqua June près du bar … évidemment, cela était assez logique mais chagrina la jeune femme. Ce n'était pas surprenant et pourtant, cela montrait combien elle avait du mal à s'en remettre. La fixant un instant, elle entendit les faucheurs qui s'apprêtaient à quitter les lieux vers le tunnel. Son regard dévia vers eux, la musique résonna à nouveau à ses oreilles. Un autre bruit plus étonnant, plus ennuyant, plus effrayant retentit. Le monde se fendit.


Le sol trembla. Un grondement, un cri de la terre couvrit la musique. L'ambiance était à la frayeur. Beaucoup criés, l'hôtel entier sembla trembler et pencher. Un déséquilibre de la terre. Tout ce qui était accroché chuta, tomba, s'écrasa au sol. Certaines décorations arrachèrent même des cris de douleurs à plusieurs invités terrifiés. Des bruits de verres cassés, des « boums », des « splatch », des « plomb », toutes sortes de bruits sortis des films catastrophes. La scène se déroulait vite. Les secondes paraissaient des heures, chaque chose était analysée au quintuple. Le monde s'écroulait. Le bâtiment s'effondrait sur ses occupants. Des poutres tombèrent tandis que des hurlements résonnaient. Helen ne suivait plus rien. Les premières secousses l'avaient déséquilibrés, le sol l'avait accueilli alors que des fissures apparaissaient. Le bouleversement l'avait comme rendu muette. Le dos collé au mur qu'elle avait rejoint dès les premiers cris, sa vue ne donnait que sur le hall. L'immense escalier entreprit une chute gigantesque. Le vacarme était assourdissant. La peur la paralysait et les larmes envahirent ses yeux. Le béton de l'escalier roulait dans la pièce, le temps que sa chute soit amortie. Les corps envahissaient l'espace et la poussière l'empêchait de distinguer les visages. Chanceuse, un morceau de l'escalier atterrit à coté d'elle, ne la touchant pas. Soulagée de n'être pas la cible des diverses montants et murs qui s'écroulaient, elle ne fit pas attention au bruit cristallin qui apparaissait tout à coup. Le cristal rencontra le marbre. La douleur lui vrilla l'intégralité du corps. Un bout du magnifique lustre d'antan visible à des kilomètres venait de se ficher dans son corps, non loin d'une côte. La souffrance lui coupa le souffle et sa vue se brouilla légèrement. Son corps entier semblait cribler de morceaux de verres. Sa tête bascula jusqu'à toucher le marbre de l'hôtel ou de ce qu'il en restait. Encore consciente, elle entendait les bruits mais ne réagissait pas. Elle avait l'impression de suffoquer. Sa respiration était entrecoupée de cris. Une douleur telle que chaque expiration lui coutait la moitié de ses forces.
Les voix des vivants lui parurent loin, elle reconnut Riley appelant Cassie au loin. Au moins était-il vivant, elle en fut contente. Son ami devait se tordre de peur à l'idée de ne pas trouver la jeune Williams, la brune se surprit à espérer qu'elle soit vivante.
June, elle pensa à June. Elle était dans la pièce, à coté. Elle le savait, elle l'y avait vu. En plus de la douleur, une sourde inquiétude la prit, que lui était-il arrivé ? Le monde semblait avoir sombré dans le chaos, la salle de réception ne devait pas être en meilleure état que le hall. June était peut-être blessée ou pire … elle refusa d'y penser. Et … Lusitania, la belle brune au caractère bien trempé. Elle aussi était là … son monde tournait. Jade, jade ? Helen ne l'avait pas vu ce soir, où était-elle, avait-elle échappé à la catastrophe, était-elle à l'abri ? La brune se rongeait les sangs, faisant tout pour ne pas penser au pire sans penser à sa douleur. Il lui fallait rester éveillée.
Lorsqu'enfin, la jeune femme distingua les environs, une expression d'horreur apparut sur son visage. Une jeune personne, inconnue était là, sur le sol, un morceau de cristal enfoncé dans son être de part en part. Les yeux fermés, la vie s'était échappée. La vision était cauchemardesque. Combien de personnes avaient péri ? Combien étaient radicalement incapable de bouger, comme elle ?
Surmontant sa douleur, le seul bras invalide encore mobile, Helen se força à bouger légèrement. Sa main chercha le morceau de cristal. Elle devait l'enlever, elle devait bouger et partir à la recherche des autres, elle devait aider les autres. Skyline ne lui avait jamais paru aussi horrible. La mort avait appelé la mort.

Soudainement, Cassie Williams se réveilla quelques minutes après le coup qu’elle venait de recevoir. Une poutre lui était tombée dessus. La jeune femme saignait, mais cela ne représentait rien de grave. Sa tête était quand-même lourde. Williams avait extrêmement mal, ça cognait gravement là dedans! La belle eut du mal à se relever mais elle y parvint. Tout devint flou, « fais-nous pas un malaise! » se dit Cassie. Elle se tint à une poutre histoire de reprendre ses esprits. Des personnes ornaient le sol. C’était affreux! Il y avait des blessés, du sang, des dégâts, des débris partout! Cassie tenta de repérer de nouveau son petit-ami. Elle le retrouva de vue assez facilement. Elle désirait le rejoindre une nouvelle fois. Elle s’essaya à une seconde traversée de la pièce. Il n’y avait plus ce groupe de personnes gênantes qui l’empêchait de se diriger jusqu’à Riley. Elle avança donc évitant ce qui tombait du plafond. La pression était à son comble. La jeune femme trébucha sur un corps inanimé. Elle voulait s’excuser. Elle se baissa pour le faire donc elle secoua légèrement la personne mais cette dernière était déjà morte. Cass se sentit mal sur le coup. Elle reprit sa route. Enfin elle atteignit le canadien. Elle vit que du verre s’était logé dans le dos du bel homme. Williams s’était mise à la hauteur du faucheur prenant le risque de se prendre un projectile comme son petit-ami car l’important était de fuir l’endroit. Elle l’avait retrouvé! Il semblait mal en point.

- Riley… comment vas-tu? Je pensais que tu étais parti. Elle avait les larmes aux yeux. Comment tu te sens? Son visage arborait une expression désolée et inquiète. Je ne peux pas retirer le verre dans ton dos, j’ai lu quelque part que c’était pire que mieux car ça peut s’infecter: on doit t’emmener à l’hôpital. Tu te sens le courage d’avancer. Je vais t’aider!

Zachary se dirigeai vers la sortie du Vintage Hotel. Son bipeur avait sonné avec un code rouge. Ce qui voulait dire qu'en cette soirée de St Valentin il devait abandonner sa petite amie pour aller travailler. Mais un code rouge ne devait rien signifié de bon. C'est donc d'un pas décidé qu'il sortit de la bâtisse. Il fit une pause à l'air frais, respira un bon coup et se roula une cigarette. Il allait devoir prendre la voiture pour aller jusqu'au tunnel blanc, et donc il avait le temps de s'en fumer une petite. Une fois roulée, il coinça la cigarette dans sa bouche sans l'allumer et chercha les clés de sa voiture, tout en se dirigeant vers elle. Il ne s'était pas garé loin de l'entrée, à peine six autres voitures séparaient l'immeuble de sa vieille caisse. Une fois devant la porte du conducteur, il ouvrit la portière et alluma sa cigarette dont il tira une bouffée de nicotine.
Il jeta un dernier regard vers l'hôtel où Déborah se trouvait... Et il y eut un bruit assourdissant. Sur le coup le faucheur se demanda ce qui se passait... Mais quand il sentit la secousse il comprit. Un tremblement de terre. Jamais il n'en avait senti un mais il ne pouvait se tromper... Par réflexe il s'agenouilla par terre. Sa voiture a coté de lui tremblait. Ainsi que celle d'a coté. Et toutes les autres ! Mais ce qui lui fit vraiment peur, c'était le Vintage Hôtel, ou du moins le bruit qui en émanait ! C'était comme si une bombe avait explosée, car en s'éloignant des voitures pour voir le hall d'entrée, il vit de la poussière en sortir.
Il pensa bien sur à Déborah, mais pas seulement. La dedans il y avait Jayden, Cassie, June, et tant d'autres qu'il connaissait ! Il ne pouvait rester la sans rien faire ! Il était toujours accroupi par terre, il ne risquait pas grand chose ici. Il écrasa sa cigarette près de sa chaussure, contre le bitume, et il fit quelque chose qu'il n'aurait jamais pensé faire. Jamais il n'aurait pensé pouvoir se lever sur ses jambes, et retourner dans la bâtisse. Il devait sortir les gens qu'il aimait de la dedans, il devait retrouver Déborah.